4 conseils de Jessie Inchauspé pour en finir avec le grignotage

(Interview, partie 2)

Chère lectrice, cher lecteur,

Voici la deuxième partie de l’interview de Jessie Inchauspé, la « déesse du glucose », réalisée spécialement pour les lecteurs de PureSanté.

Si vous avez manqué la première partie de l’interview, vous pouvez la retrouver en cliquant ici.

Jessie racontait l’histoire bouleversante qui l’a menée à s’intéresser à la glycémie et révélait pourquoi il est très important de tout faire pour lisser sa courbe de glucose.

Aujourd’hui, Jessie dévoile ses quatre conseils les plus importants selon elle pour tenter d’en finir avec les fringales, coups de barres, maux de tête, grignotage, déprime, etc.

Bref, rien qu’en changeant ces quatre habitudes dans votre vie, vous pourriez vous sentir à nouveau plein d’énergie et d’entrain tout au long de la journée.

Mais je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir cela par vous-même dans l’interview ci-dessous.

Deuxième partie : 4 conseils pour en finir avec les coups de barre, fringales, déprime…

On ne va peut-être pas aborder tous les conseils que tu donnes, mais peux-tu déjà en prendre quelques-uns, par exemple les quatre que tu mets en avant dans ton nouveau livre ?

Le premier, le plus important et le plus difficile, en général, c’est le petit-déjeuner salé.

Aujourd’hui, dans la plupart du monde, ce qu’on fait, c’est qu’on mange du dessert au petit-déjeuner.

Et cela parce que l’industrie agro-alimentaire nous a convaincus que c’était tout à fait normal qu’au petit-déjeuner, on mange des desserts.

« Le petit-déjeuner sucré, c’est un ticket pour le « roller coaster » glycémique. »

Mais en fait, ce n’est pas du tout le cas. Lorsqu’on mange quelque chose de très sucré au petit-déjeuner – l’exemple classique, c’est le jus d’orange et le granola avec du miel – eh bien, ça crée un énorme pic de glucose dans le corps.

Un petit-déjeuner comme ça, c’est 100 % féculents et sucres. Ça crée donc un énorme afflux de glucose et un gros pic de glycémie. Et ce n’est pas anodin : si on a un gros pic au petit-déjeuner, la glycémie va être déréglée pour le reste de la journée.

Vraiment, le matin, pour le petit-déjeuner, c’est super important de garder la glycémie bien stable. Sinon, c’est un ticket pour le « roller coaster » glycémique, qui entraîne : fringales, fatigue, inflammation, mauvais sommeil… et c’est un cercle vicieux qui commence.

Alors qu’est-ce qu’on mange le matin ?

Au lieu d’un petit-déjeuner sucré, il faut impérativement aller vers un petit-déjeuner salé centré autour des protéines.

On peut ajouter aussi des matières grasses et de fibres si on veut. On peut bien sûr prévoir un peu de féculents, comme du pain ou des flocons d’avoine… Mais il faut que ces féculents soient là pour le goût, pour accompagner les protéines, et pas comme élément principal.

Et enfin, super important : lors d’un petit-déjeuner salé, on ne doit rien manger de sucré sauf, à la limite, des fruits frais entiers. Mais de nouveau, c’est vraiment pour le goût, pour le plaisir. Ce n’est pas l’élément central du petit-déjeuner.

Finalement, on est proche du petit-déjeuner anglais, avec des œufs et du bacon ?

Oui, exactement.

Le deuxième point que tu évoques souvent, c’est l’ordre des aliments. Pourquoi recommandes-tu de commencer le repas par une entrée à base de légumes ?

Les entrées à base de légumes, pourquoi est-ce intéressant ? Parce que les légumes contiennent des fibres… et les fibres, ce sont des substances vraiment formidablement géniales !

Lorsqu’on les prend en début de repas, les fibres dans les légumes se déploient contre les parois de l’intestin et créent une espèce de bouclier protecteur. C’est un peu comme un gel. Et ce gel nous protège, et réduit la vitesse à laquelle les molécules de glucose passent dans le sang.

On peut donc manger les pâtes, le riz ou les gâteaux après, mais grâce au gel protecteur des légumes qui était là en premier, on va réduire leur impact sur notre glycémie.

Tu as un autre conseil aussi assez étonnant, c’est de prendre du vinaigre avant un repas. Ça peut paraître bizarre, mais finalement, le vinaigre, c’est un remède de grand-mère bien connu. En revanche, je ne savais pas qu’il avait un impact très fort sur la glycémie…

Oui, et moi non plus d’ailleurs, et ça m’a beaucoup surprise.

Lors de mes recherches, quand j’ai commencé à creuser sur les études, j’ai trouvé beaucoup d’essais cliniques sur le vinaigre et ça m’a beaucoup surprise.

Avec une simple cuillerée de vinaigre, on obtient des résultats similaires à des médicaments qu’on donne aux diabétiques.

On est vraiment face à quelque chose d’extrêmement puissant, extrêmement facile, extrêmement bon marché.

Il faut en prendre une cuillère à soupe dans un grand verre d’eau avant un repas.

Dans le vinaigre, il y a de l’acide acétique, qui est une molécule vraiment formidable, qui réduit la vitesse à laquelle les féculents et les sucres se transforment en glucose lors de la digestion. Ça ralentit la vitesse à laquelle les molécules de glucose arrivent dans le corps.

L’autre chose aussi surprenante, c’est que tu préconises de bouger après un repas, alors que les gens ont plutôt tendance à vouloir faire la sieste tout de suite après avoir mangé. Pour quelle raison ?

Oui, pourquoi bouger après un repas ?

C’est intéressant parce que toutes les cellules de notre corps utilisent du glucose pour fabriquer de l’énergie, les muscles y compris. Pour se contracter, ils ont besoin d’énergie. Et on peut utiliser ça à notre avantage.

Après un repas, si on utilise nos muscles pendant dix minutes – ça peut être : marcher, danser, ranger son appartement, faire la vaisselle ou faire des pompes devant la télé – les muscles, en se contractant, vont puiser du glucose dans notre circulation sanguine et vont enlever un petit peu du glucose qui arrive du repas qu’on vient de prendre juste avant.

Ça va donc réguler le pic du repas.

Et donc, si on a souvent envie de faire la sieste après le repas, c’est à cause des variations de la glycémie, qui causent la fatigue, c’est ça ?

C’est possible, il y a plein de raisons.

Mais c’est sûr que si on a un gros pic de glucose et ensuite un gros crash, ça va nous endormir, ça va nous donner faim, ça va créer des fringales. Ça ne va pas aider notre énergie à être bien stable et régulée pendant toute la journée.

En faisant déjà attention à ces quatre conseils, on va agir sur la glycémie et limiter tous ces coups de barre après les repas et encore plein d’autres bienfaits. Peux-tu nous en dire plus ?

Ce qui est super, c’est que c’est très facile, Ce n’est pas contraignant, on ne parle pas d’un régime. On ne parle pas de compter des calories. Mais ça permet d’avoir des résultats assez surprenants et assez rapides sur plein de symptômes différents.

« Il y a même des personnes qui ont un diabète de type 2 et qui le voient reculer. »

Chez mes lecteurs, il y a des personnes, par exemple, qui ont des problèmes hormonaux, qui ont une ménopause un peu difficile, qui dorment mal, qui ont des problèmes de peau, qui se sentent crevés, qui ont des fringales tout le temps, qui se disent addicts au sucre…

Il y a même des personnes qui ont un diabète de type 2 et qui le voient reculer.

En fait, quel que soit ton corps et ta condition médicale, si ta glycémie n’est pas stable, ça ne va pas bien se passer, tu ne vas pas te sentir bien. C’est donc assez impératif pour nous tous de penser à réguler notre indice glycémique pour aider notre corps et notre cerveau à être en top santé.

C’est impressionnant de voir tous les témoignages positifs. Il y a des milliers de personnes qui ont suivi tes conseils et qui ont vu des résultats très concrets. Tu t’attendais à un tel engouement ?

C’est très surprenant et je t’avoue que c’est assez difficile pour moi de vraiment comprendre l’ampleur du truc.

Moi, je fais toujours ce que j’aime, c’est-à-dire que je fais des posts sur Instagram.

Aujourd’hui, j’en reposte un sur la résistance à l’insuline, et c’est ça qui me fait kiffer, tu vois. Je suis devant mon ordi en train de créer de jolis posts, en parlant de science avec un côté visuel intéressant.

Je continue à faire ce que j’aime, et puis je suis très heureuse que ça aide et que ça grandisse. Je pense que tout le monde a le droit de connaître ces informations, et que tout le monde peut en bénéficier.

À suivre…

J’espère que cet échange vous a plu…

Si c’est le cas, bonne nouvelle : ce n’est pas terminé !

Il reste encore une troisième et dernière partie de cette longue interview… et je vous l’envoie dans quelques jours.

Jessie répondra notamment aux accusations que certaines personnes lui font parfois.

Vous verrez aussi pourquoi, à l’inverse, un grand nombre de scientifiques et médecins de prestigieuses universités et centres de recherches saluent la démarche de Jessie.

En attendant cette dernière partie plus « sulfureuse », n’hésitez pas à laisser un commentaire.

Je transmettrai vos messages et témoignages à Jessie.

Amicalement,

Florent Cavaler





9 réponses à “4 conseils de Jessie Inchauspé pour en finir avec le grignotage”

  1. Géraldine dit :

    C’est bien simple : la lecture de son livre a changé ma vie. J’applique ses conseils au quotidien depuis un an 1/2 et depuis que je suis passée au jeune intermittent et que j’ai laissé tomber le petit déjeuner qui pour moi était une bombe de sucre, j’ai perdu 12 kilos et surtout je le sens vraiment mieux. Finies les fringales à 10:00 qui m’emmenaient vers du sucre, plus d’énergie et sans y réfléchir plus d’activité physique ! J’ai beaucoup de gratitude pour elle et ce qu’elle transmet !
    Merci Jessie !

  2. Babou TECHER dit :

    Bonjour,
    J ai lu les 3 parties , je ne suis pas diabétique, je trouve ces informations très intéressantes. Je vais appliquer ces conseils et je sais d avance que ça me fera que du bien.
    Je la remercie de partager avec nous le fruit de son travail gratuitement . Pour moi , c est ce qui prouve qu elle tient vraiment à la santé de tout le monde qui souffre, C ‘est avant tout de l aide qu’elle apporte. aux gens et ça donne envie d acheter tous ces livres pour en savoir d avantages, c est simple, clair et net, un language à la portée de tous.
    Merci à Jessie

  3. ODILE LAUNAY dit :

    Pour éviter la fatigue après le déjeuner faut-il supprimer les fruits ou les pâtisseries en fin de repas?

  4. Anonyme dit :

    Ça ressemble à l’Ayurveda la médecine de la vie qui existe depuis plus de 4000 ans ,
    Merci pour ces bons conseils

  5. Yvette dit :

    Esce que on peux prendre le vinaigre à jeun si on fait de la haute pression merci

  6. REMY VAISSIERE TOULOUSE dit :

    SUITE ARTICLE DE JESSIE INCHAUSPE :
    MERCI D AVOIR RAPPELE CES INFORMATIONS PRIMORDIALES ET EFFICACES POUR LA GLYCEMIE ET EN CONSEQUENCE AIDER PARFOIS A UNE PERTE DE POIDS .

  7. Florence dit :

    Bonjour,
    Merci pour cet interview très intéressant !
    Je ne suis pas une experte, mais le point suivant m’a fait réagir : lorsque Jessie préconise de commencer un repas par des aliments riches en fibre parce qu’ils « se déploient contre les parois de l’intestin et créent une espèce de bouclier protecteur ». J’avoue ne pas bien comprendre car je croyais que les aliments ingérés restaient d’abord un moment dans l’estomac avant de passer dans l’intestin et que du coup tout ce qu’on mangeait au cours d’un même repas se retrouvait mélangé dans l’estomac. Mais si c’est le cas, alors l’ordre n’a pas d’importance si ? Pourriez-vous m’éclairer sur ce point ?

  8. Valérie dit :

    Bonjour. Je suis diabétique type 1 depuis 7 ans (j’ai 57 ans) déclaré suite à un choc émotionnel. Très compliqué à gérer et à stabiliser. J’ai acheté le livre et les conseils sont très intéressants. Je bug juste un peu car, étant végane, il est compliqué de faire parfois le distingo entre protéines (forcément végétales) et féculents. Le fait de boire du vinaigre de cidre est moins « irritant » que le citron et appréciable. Merci.

  9. Ensminger dit :

    Super intéressant. Je vais m intéresser aux livres de cette dame. Merci

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