Secret d’herboriste : la plus grande Ă©tude de toute l’histoire de l’humanitĂ©

ChĂšre lectrice, cher lecteur,

Aujourd’hui, il n’y a rien de plus anodin que de tremper un sachet de plantes sĂ©chĂ©es dans une tasse d’eau chaude.

On le fait machinalement, sans y penser


Mais en rĂ©alitĂ©, Ă  chaque fois que vous prĂ©parez une tisane, c’est une plongĂ©e vertigineuse dans les trĂ©fonds de l’humanitĂ©. Un retour dans le passĂ© de prĂšs de 35 000 ans !

Car derriĂšre ce geste insignifiant se cache l’un des secrets les plus anciens des ĂȘtres humains : l’art de prendre soin de sa santĂ© par les plantes.

Une camomille pour NĂ©andertal

Certains paléontologues estiment que les hommes de Néandertal connaissaient déjà les bienfaits de certaines plantes il y a plus de 35 000 ans1.

Ils ont notamment retrouvĂ© des traces de substances provenant de plantes comme la camomille ou l’achillĂ©e millefeuille dans le tartre des dents d’une jeune femme de NĂ©andertal.

Or, selon les chercheurs, on ne consomme pas des plantes au goĂ»t amer et sans valeur nutritive pour se nourrir. Elles auraient donc Ă©tĂ© choisies pour d’autres raisons, probablement pour leurs propriĂ©tĂ©s sur la santĂ©2.

D’autres scientifiques ont aussi trouvĂ© des traces de bourgeons de peuplier dans le tartre dentaire de certains individus. Ces bourgeons lorsqu’ils sont ingĂ©rĂ©s, se transforment alors en acide salicylique : l’ancĂȘtre de l’aspirine3.

L’homme de NĂ©andertal aurait aussi consommĂ© des moisissures contenant du pĂ©nicillium, une substance antibiotique qu’on connaĂźt aujourd’hui sous le nom de pĂ©nicilline4.

À peu prĂšs Ă  la mĂȘme Ă©poque, nos ancĂȘtres Cro-Magnon utilisaient eux aussi certaines plantes comme la camomille et l’achillĂ©e millefeuille, mais aussi le lin, l’ortie, le pavot ou encore la valĂ©riane5.

Et ce n’était que le dĂ©but de ce que j’appelle « la plus longue Ă©tude scientifique jamais menĂ©e sur une approche de santĂ©. »

Une Ă©tude scientifique de plusieurs milliers d’annĂ©es

En 35 000 ans, l’ĂȘtre humain a eu le temps d’expĂ©rimenter des milliers de plantes sur des millions d’individus.

Bien sĂ»r, nos ancĂȘtres n’ont pas suivi le protocole rigoureux des Ă©tudes scientifiques modernes.

Mais pour eux, c’était une question de vie ou de mort. Pendant tous ces milliers d’annĂ©es, ils ont eu le temps de tester les plantes sur une grande variĂ©tĂ© de problĂšmes de santĂ©, de les sĂ©lectionner, de les comparer, de les associer avec d’autres plantes, de les vĂ©rifier encore et encore, jusqu’à perfectionner de plus en plus leurs approches.

Au fil des siĂšcles, la phytothĂ©rapie n’a cessĂ© de se dĂ©velopper un peu partout dans le monde :

  • Il y a 5 000 ans, on utilisait des champignons aux vertus antiparasitaires, sans doute contre les troubles intestinaux, comme en tĂ©moignent les traces retrouvĂ©es dans le sac d’Ötzi, un homme retrouvĂ© momifiĂ© dans les Alpes italiennes6.
  • En Chine, on raconte que la phytothĂ©rapie serait nĂ©e il y a plusieurs milliers d’annĂ©es sous l’impulsion du mythique empereur Shennong, patron des mĂ©decins et des pharmaciens7.
  • Des tablettes sumĂ©riennes datant de 2 200 av. J.-C. dĂ©crivent l’usage de plantes telles que le thym, le saule ou la myrrhe pour la santĂ©8.
  • Le papyrus Ă©gyptien « Ebers », qui daterait de 1 500 av. J.-C., liste des centaines de plantes utiles pour la santĂ©9.
  • En Inde, les brahmanes exerçaient la phytothĂ©rapie il y a plus de 5 500 ans. Citons notamment le CarakaSamhitā, Ă©crit au IIe siĂšcle aprĂšs J.-C., qui dĂ©crit plus de 500 plantes mĂ©dicinales10.
  • Au Ier siĂšcle aprĂšs J.-C, le mĂ©decin grec Dioscoride Ă©crit son cĂ©lĂšbre ouvrage De materia medica, qui recense 600 plantes et qui influencera la mĂ©decine occidentale pendant prĂšs de 2 000 ans11.
  • Les civilisations prĂ©colombiennes (Mayas, AztĂšques, Incas
) utilisaient le curare pour ses propriĂ©tĂ©s anesthĂ©siantes, le quinquina, connu pour ses propriĂ©tĂ©s antipaludiques ou encore l’ipĂ©ca, utilisĂ© pour ses vertus respiratoires et gastro-intestinales12.

 

La recherche actuelle ne fait que valider ce que l’on sait depuis longtemps

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve que cette immense Ă©tude Ă©talĂ©e sur toute l’humanitĂ© vaut bien les recherches actuelles qui ne portent en gĂ©nĂ©ral que sur quelques centaines de personnes pendant un ou deux ans.

35 000 ans d’expĂ©rimentations ? ! Peut-on en dire autant des mĂ©dicaments qui sortent chaque annĂ©e de nos laboratoires ultra-modernes, et pour lesquels nous n’avons aucun recul sur les effets sur le long terme (c’est-Ă -dire sur plusieurs gĂ©nĂ©rations) ?

Vous l’aurez compris : l’ĂȘtre humain n’a pas attendu les Ă©tudes scientifiques en double aveugle pour valider les bienfaits des plantes.

Cela fait bien longtemps qu’il a Ă©laborĂ© des prĂ©parations efficaces pour agir contre la plupart des maux.

Et aujourd’hui, les recherches scientifiques ne font souvent que valider l’efficacitĂ© de plantes qui Ă©taient dĂ©jĂ  connues et utilisĂ©es depuis des centaines, voire des milliers d’annĂ©es.

Et bim ! 35’000 ans de tradition herboriste
 Ă  la poubelle ? !

Vous le voyez, l’herboristerie est sans aucun doute « le plus vieux mĂ©tier du monde ».

Une tradition orale, de siĂšcle en siĂšcle, a permis de transmettre et d’approfondir ces connaissances sur les plantes mĂ©dicinales, depuis les hommes des cavernes jusqu’à nous


C’est une richesse extrĂȘmement prĂ©cieuse pour l’humanité !

Et pourtant, aujourd’hui ce savoir ancestral est en danger d’extinction.

Certains veulent lui faire la peau
 et la remplacer dĂ©finitivement par une mĂ©decine technologique basĂ©e sur le « tout mĂ©dicament ».

C’est dommage, car la santĂ© par les plantes possĂšde un atout majeur : elle nous donne une plus grande autonomie et nous permet de rester maĂźtres de notre santé 

C’est un antidote pour ne pas devenir dĂ©pendant d’un systĂšme de santĂ© qui s’effondre


Ma consƓur AlizĂ©e Berchet, experte des plantes, prĂ©pare un projet d’envergure sur l’herboristerie
 et vous ĂȘtes invité !

Elle prendra la parole mardi 28 mars pour une allocution grave
 mais pleine d’espoir, pour vous prĂ©senter ce projet.

Avec l’une des derniĂšres herboristes d’Europe, AlizĂ©e entend sauver l’herboristerie
 en vous proposant de vous initier Ă  ses secrets.

En vous inscrivant aujourd’hui pour ce grand Ă©vĂ©nement, vous allez entrer dans l’histoire.

Vous avez l’opportunitĂ© d’ĂȘtre le dĂ©positaire de 35’000 ans de savoir traditionnel sur les plantes mĂ©dicinales.

Ne manquez pas cette chance !

Amicalement,

Florent Cavaler





[1] Pierre BarthĂ©lĂ©my, L’homme de NĂ©andertal se soignait-il par les plantes ?, Le Monde, 22 juillet 2012.
[2]  Idem.
[3] Marie-Céline Ray, Néandertal utilisait des plantes pour se soigner, Futura Santé, avril 2017.
[4] Idem.
[5] FrĂ©dĂ©rique Basset, Je sais utiliser mes plantes mĂ©dicinales, Editions Rue de l’Ă©chiquier, 2019.
[6] Coralie Hancok, Quelles furent les premiÚres plantes utilisées en médecine ?, Science & Vie, juillet 2018.
[7] FrĂ©dĂ©rique Basset, Je sais utiliser mes plantes mĂ©dicinales, Editions Rue de l’Ă©chiquier, 2019.
[8] Coralie Hancok, Quelles furent les premiÚres plantes utilisées en médecine ?, Science & Vie, juillet 2018.
[9] Guide des plantes qui soignent, Vidal, 2010.
[10] FrĂ©dĂ©rique Basset, Je sais utiliser mes plantes mĂ©dicinales, Editions Rue de l’Ă©chiquier, 2019.
[11] Guide des plantes qui soignent, Vidal, 2010.
[12] FrĂ©dĂ©rique Basset, Je sais utiliser mes plantes mĂ©dicinales, Editions Rue de l’Ă©chiquier, 2019.

5 rĂ©ponses Ă  “Secret d’herboriste : la plus grande Ă©tude de toute l’histoire de l’humanitĂ©”

  1. Psaila dit :

    J ai 80 ans et je crois a font Ă  cette mĂ©decine de nos ancĂȘtres je vous dits bravo pour votre invinstissement. Bravo

  2. Bap dit :

    Bonjour , le webinaire est Ă  quelle heure , ? Ou y a t’il un Replay ? .merci

  3. Angie Krajewski dit :

    Bonjour, votre revue est hyper intĂ©ressant seulement je reçois de trop par semaines lĂ  j’en ai deux d’un coup .. je ne peut pas suivre alors je jette au fur et Ă  mesure ! dommage !
    Ne pouvez vous pas regrouper en un seul envoi par semaine et ĂȘtre concis dans l’articule ?
    Je ne sais pas comment les autres clients font pour tout lire ! Malheureusement moi je ne peut pas.
    Donc certainement je jette des choses importantes. Tant pis .
    Merci

  4. Bernard TOIKADE dit :

    Ma grande mĂšre Ă©tait herboriste mais elle est morte sans nous initier Ă  cette pratique, c’est pourquoi j’espĂšre qu’Ă  travers vous je peux avoir des idĂ©es pouvant me guider pour ma propre santĂ© et celle de ma famille.

  5. Renaud Monique dit :

    Je souhaiterais bien participer Ă  votre test de connaissance sur les plantes, mais je ne vois que la moitiĂ© vertical de la photo….

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