Savoir s’excuser

ChĂšre lectrice, cher lecteur,

J’ai reçu ce message d’un lecteur il y a quelques jours à la suite de l’une de mes lettres :

« À quoi bon un commentaire ? Les gens posent des questions et ne reçoivent aucune rĂ©ponse. Quel mĂ©pris ou quelle ignorance ! »

Je vous prie de bien vouloir m’excuser.

Comme beaucoup d’entre vous, j’ai profitĂ© de la pĂ©riode des fĂȘtes pour passer du temps en famille.

Cette semaine, j’ai enfin pris le temps de lire et publier les nombreux commentaires reçus depuis fin dĂ©cembre (j’en avais plusieurs centaines en attente
).

Je fais de mon mieux, mais je ne peux malheureusement pas rĂ©pondre Ă  chacun d’entre vous.

En revanche, je prends le temps de lire chaque message et cela me fait toujours trùs plaisir d’avoir de vos nouvelles. Un grand merci à vous !

Cette petite histoire m’a rappelĂ© l’importance de savoir s’excuser, c’est-Ă -dire d’exprimer ses regrets Ă  quelqu’un pour l’avoir ennuyĂ©, gĂȘnĂ© ou offensĂ©[1].

La difficulté à dire « pardon »

Souvent, notre fiertĂ© nous empĂȘche de prĂ©senter nos excuses Ă  quelqu’un.

On a peur que cela soit pris comme un aveu de faiblesse.

Je suis sĂ»r que vous avez dĂ©jĂ  vĂ©cu ça : on vous fait un reproche. Et au lieu de vous excuser, vous rĂ©pliquez en faisant Ă  votre tour un reproche Ă  l’autre.

C’est un rĂ©flexe de dĂ©fense que nous employons pour ne pas donner l’impression de perdre la face. Le problĂšme, c’est qu’avec cette attitude, nous entretenons les tensions avec l’autre.

Il n’y a de rĂ©conciliation possible que si on reconnaĂźt ses erreurs.

Il ne faut donc pas avoir honte de s’excuser.

On se rappellera par exemple la formule cĂ©lĂšbre du dramaturge français Pierre-Claude Nivelle de La ChaussĂ©e en 1735 dans sa piĂšce Le prĂ©jugĂ© Ă  la mode : « La honte est dans l’offense, et non pas dans l’excuse. »

Celui qui est capable de s’excuser montre qu’il sait reconnaĂźtre ses torts et qu’il a de la considĂ©ration pour l’autre et ce qu’il ressent.

C’est une marque d’écoute et d’empathie essentielle pour entretenir de bonnes relations avec les autres.

Mais c’est aussi le signe d’une grande soliditĂ© intĂ©rieure : je peux admettre que je commets une erreur sans que cela n’ébranle l’estime que j’ai de moi.

Une étude étonnante sur le « pouvoir des excuses »

Pour dĂ©montrer l’intĂ©rĂȘt de s’excuser, le professeur en psychologie Nicolas GuĂ©guen a eu l’idĂ©e d’une expĂ©rience Ă©tonnante, relayĂ©e dans le magazine Cerveau & Psycho[2].

Des volontaires, répartis en deux groupes, devaient bousculer des passants dans la rue.

Les participants du premier groupe devaient les percuter violemment, puis prĂ©senter leurs excuses Ă  la personne. Le second groupe devait heurter lĂ©gĂšrement le passant, mais sans s’excuser cette fois-ci.

Ensuite, tous les expérimentateurs continuaient leur chemin en faisant mine de perdre derriÚre eux un document


Les chercheurs ont alors eu une drĂŽle de surprise.

Parmi les passants qui n’avaient pas reçu d’excuses, seulement 58% prĂ©venaient la personne qu’elle avait perdu un document
 contre 90% des passants heurtĂ©s de plein fouet, mais qui avaient reçu des excuses.

MĂȘme si ceux-ci ont Ă©tĂ© davantage bousculĂ©s, ils Ă©taient plus disposĂ©s Ă  aider le « gĂȘneur » qui s’était excusé 

Autrement dit, le simple fait de dire « pardon » rĂ©duit fortement le sentiment de rancune chez l’autre.

Bon pour soi-mĂȘme aussi

S’excuser ne permet pas seulement de dĂ©samorcer des situations conflictuelles, cela a aussi des bienfaits pour soi-mĂȘme.

Une Ă©quipe de l’universitĂ© de Queensland, en Australie, a demandĂ© Ă  des participants de se remĂ©morer des situations de leur vie personnelle oĂč ils avaient fait du mal Ă  quelqu’un avant de s’excuser.

D’autres volontaires devaient, quant Ă  eux, se souvenir d’une situation semblable oĂč ils avaient refusĂ© de s’excuser.

Lorsqu’on les interrogea sur leur ressenti durant cet exercice, les premiers manifestùrent un plus fort sentiment d’estime de soi que les seconds[3].

Faute excusée à moitié pardonnée ?
L’exemple de Bill Clinton

S’il suffisait de s’excuser pour tout rĂ©gler, cela se saurait ! Et pourtant


Le pouvoir des excuses est plus puissant qu’on l’imagine.

Prenons l’exemple de Bill Clinton.

Le 17 aoĂ»t 1998, empĂȘtrĂ© dans l’affaire Lewinsky, le prĂ©sident demande pardon au peuple amĂ©ricain dans une allocution tĂ©lĂ©visĂ©e :

« J’ai menti Ă  tout le monde, y compris Ă  ma femme. Je le regrette profondĂ©ment[4]. »

Avant cela, il avait menti sous serment, et nié pendant plusieurs mois avoir eu une relation sexuelle avec sa stagiaire.

Cela peut sembler impardonnable


Mais alors que le prĂ©sident est visĂ© par une procĂ©dure de destitution, une enquĂȘte de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision NBC montre que 67 % des tĂ©lĂ©spectateurs estiment qu’il ne mĂ©riterait pas d’ĂȘtre destituĂ©.

Ses regrets ont trÚs certainement joué en sa faveur auprÚs du grand public.

Aujourd’hui, mĂȘme des multinationales comme Apple ont bien compris l’importance des excuses, puisque l’entreprise a rĂ©cemment dotĂ© son assistant vocal Siri de formules telles que « Toutes mes excuses, je rencontre des problĂšmes de connexion »[5].

Un rĂŽle social mĂȘme chez les petits enfants
et les animaux

À partir des annĂ©es 1990, les scientifiques ont menĂ© diverses Ă©tudes sur le pardon et son rĂŽle social.

Ils ont ainsi dĂ©montrĂ© que le pardon s’apprenait trĂšs tĂŽt dans le dĂ©veloppement de l’enfance et que des enfants de 2 ou 3 ans étaient dĂ©jĂ  capables de s’excuser lorsqu’ils pensaient avoir endommagĂ© un objet prĂ©cieux[6].

D’autres chercheurs ont dĂ©couvert que la capacitĂ© Ă  demander pardon et Ă  pardonner existait chez la plupart des animaux sociaux.

Ainsi, les biologistes ont observĂ© des comportements amicaux (baisers, Ă©treintes
) lors de situations conflictuelles chez les chimpanzĂ©s, les gorilles et les bonobos
 mais aussi chez d’autres animaux comme les chĂšvres et les hyĂšnes[7].

Le pardon permettrait de dĂ©samorcer les conflits : il jouerait un rĂŽle social essentiel pour garantir des relations d’entraide entre individus d’une mĂȘme sociĂ©tĂ©, mĂȘme aprĂšs des Ă©pisodes conflictuels.

L’art de bien s’excuser (sans en faire trop)
en 7 leçons

Bien sĂ»r, il ne suffit pas de s’excuser Ă  tout-va pour que tout rentre dans l’ordre. Ce serait trop facile.

Savoir s’excuser correctement demande quelques rùgles importantes[8] :

  1. Ne vous excusez pas pour un oui ou pour un non : vos excuses, pour qu’elles aient de la valeur, doivent ĂȘtre utilisĂ©es Ă  bon escient. S’excuser tout le temps, mĂȘme quand on n’est pas responsable, peut ĂȘtre une tentative de fuir le conflit ou une peur de s’affirmer vis-Ă -vis des autres. Cela peut aussi ĂȘtre une solution de facilité : mais Ă  quoi bon vous excusez pour une offense si vous recommencez Ă  offenser la personne ensuite ?
  2. Soyez sincĂšre : cela ne doit pas ĂȘtre des paroles en l’air, regardez votre interlocuteur dans les yeux et excusez-vous sincĂšrement, en exprimant de vrais regrets.
  3. Reconnaissez clairement votre responsabilité : ne vous trouvez pas d’excuses ou de justifications. Évitez aussi les demi-excuses de type « dĂ©solĂ©, mais  »
  4. Expliquez ce qui vous a conduit Ă  blesser l’autre : attention, il ne s’agit pas de tenter de vous justifier, mais bien de comprendre ce qu’il s’est passĂ© et Ă©viter tout malentendu.
  5. Dites ce que vous ressentez : parlez de vos sentiments (le « je » est important), par exemple : « je me sens gĂȘnĂ©, coupable, honteux  ». Cela montre que vous ĂȘtes affectĂ© par l’offense que vous avez causĂ©e.
  6. Soyez simple et concis : bien sĂ»r cela dĂ©pend de la gravitĂ© de votre erreur, mais pas besoin d’en faire toute une tartine. Dites ce que vous avez Ă  dire, sans tourner autour du pot, et c’est tout.
  7. Proposez une réparation : demandez ce que vous pouvez faire pour réparer votre erreur. Comment pourriez-vous apaiser la situation ?

La rĂ©conciliation selon Ho’oponopono 

Ho’oponopono est une trĂšs ancienne pratique spirituelle hawaĂŻenne destinĂ©e au pardon et Ă  la rĂ©conciliation entre tribus[9].

Il est difficile de savoir comment cette tradition Ă©tait pratiquĂ©e Ă  l’origine, car sa forme ancestrale a pratiquement disparu aujourd’hui.

Mais Ă  partir des annĂ©es 1970, la guĂ©risseuse hawaĂŻenne Morrnah Nalamaku Simeona adapte Ho’oponopono pour en faire une technique accessible Ă  tous.

Dans sa version modernisĂ©e, Ho’oponopono est une technique de rĂ©solution de conflit basĂ©e sur 4 principes fondamentaux.

Comme l’explique le Dr Luc Bodin, spĂ©cialiste de cette mĂ©thode, il s’agit simplement de quatre mots que nous devrions rĂ©pĂ©ter rĂ©guliĂšrement, avec conscience, comme un mantra[10] :

  • « DĂ©solé » d’avoir attirĂ© cette situation dans ma vie.
  • « Pardon ». Je demande pardon aux autres et surtout Ă  moi-mĂȘme d’avoir Ă©tĂ© l’instigateur de tout cela.
  • « Merci » Ă  la vie qui, en m’apportant cette situation nuisible, m’a permis de prendre conscience de l’existence d’un programme erronĂ© que j’avais en moi et dont je n’avais pas conscience.
  • « Je t’aime ». DestinĂ© Ă  la vie, aux autres et Ă  soi-mĂȘme. L’amour est la gomme magique qui va effacer ce programme.

En cas de conflit, n’hĂ©sitez pas Ă  rĂ©pĂ©ter ces phrases pour vous, dix fois, vingt fois s’il le faut


Ces quatre mots ainsi rĂ©pĂ©tĂ©s permettraient d’éliminer toute la noirceur que nous gĂ©nĂ©rons Ă  l’intĂ©rieur de nous lors d’un conflit, mais aussi de dĂ©nouer les tensions chez les autres.

Car selon la croyance hawaĂŻenne, nous sommes responsables de tout ce qui arrive. Et seul un travail sur nous-mĂȘme permet d’apaiser le monde qui nous entoure.

S’il vous arrive d’utiliser Ho’oponopono, ou si vous avez d’autres conseils pour rĂ©ussir vos excuses et permettre la rĂ©conciliation, n’hĂ©sitez pas Ă  partager votre tĂ©moignage en commentaire.

Je serais curieux d’avoir votre avis sur ce sujet.

Amicalement,

Florent Cavaler





[1] Isabelle Cantin, Les bienfaits d’une excuse sincĂšre, CRHA/VigieRT, novembre 2011
[2] Nicolas GuĂ©guen, De l’intĂ©rĂȘt de demander pardon, Cerveau & Psycho N° 104, 24 octobre 2018.
[3] Idem.
[4] Nicolas GuĂ©guen, De l’intĂ©rĂȘt de demander pardon, Cerveau & Psycho N° 104, 24 octobre 2018.
[5] Idem.
[6] Arnaud Lefebvre, 17 faits scientifiques peu connus au sujet du pardon, Business AM, 11 mars 2015.
[7] Idem.
[8] Flavia Mazelin Salvi, 6 clĂ©s pour bien s’excuser, Psychologies, 26 avril 2021.
[9] Alexandra Pihen, Ho’oponopono, Passeport SantĂ©, septembre 2019.
[10] Dr Luc Bodin, Comment ce psychologue a guĂ©ri des malades mentaux
 sans mĂȘme les voir, RĂ©vĂ©lations SantĂ© & Bien-Être N°23, aoĂ»t 2018.

35 rĂ©ponses Ă  “Savoir s’excuser”

  1. Dominique W dit :

    Bonjour Monsieur Cavaler et merci pour votre grand altruisme. Vos lettres sont pleine de bienveillance et de sagesse et c’est un rĂ©el plaisir de les lire
    Pour ma part, Hoponopono a changĂ© ma vie. J’ai dĂ©couvert la mĂ©thode grĂące au docteur Luc Bodin et depuis, je suis intrinsĂšquement heureuse et reconnaissante. Je dis Merci plusieurs fois par jour et mon existence et mon regard sur les autres s’en est trouvĂ©e transformĂ©e.

  2. Philippe H dit :

    Majestueux Florent ! TrĂšs belle rĂ©ponse. Mais de quoi serais tu responsable. Lorsque l’on bĂ©nĂ©ficie en tant que lecteur de ton savoir, quelle obligation as tu de te soumettre Ă  la demande d’untel ou d’untel. ?. Tu n’as nullement l’obligation de rĂ©pondre Ă  qui que ce soit. Tu publies les rĂ©actions, ce qui est dĂ©jĂ  trĂšs bien. Mais il n’est pas acceptable que tu te fasses enguirlander . Bon courage et merci pour cet article fort bien Ă©tayĂ©.

  3. Maillot dit :

    Bonjour, je suis tout Ă  fait d accord en lisant ce beau message…. ReconnaĂźtre ses erreurs, ĂȘtre honnĂȘte avec soi mĂȘme, ça me rend heureuse, ça libĂšre on se sent mieux accueillie aussi… Il faut rester naturelle, sincĂšre…. et notre vie serait moins compliquĂ©e….. Mais bon ça demande beaucoup de temps, de rĂ©flexions…… Un grand merci pour tout ce que vous faites, je me fais grand plaisir de vous lire, mais ça ne suffit pas il faut aussi apprendre tout le temps, mettre en pratique, c est du travail 👍👍👍🙏 ça n engage que moi…. Chantal

  4. Delaisse dit :

    J’utilise trùs trùs souvent, plusieurs fois par jour ce mantra magique, il amùne des influences magnifiques dans ma Vie.
    Merci Ă  vous d’ĂȘtre lĂ .
    Ariane

  5. Sarah dit :

    Bonjour,
    Il me semble que on ne s’excuse pas mais on prĂ©sente ses excuses

    « Je m’excuse » ne se dit pas. On formulera plutĂŽt : « je te prie de m’excuser » ou « veuillez recevoir mes excuses » ou « je te demande pardon ». L’autre a un rĂŽle Ă  jouer dans ce processus en acceptant (ou non) les excuses qui lui sont prĂ©sentĂ©es.

    • Florent dit :

      Bonjour Sarah,
      Vous avez tout Ă  fait raison : on prĂ©sente ses excuses Ă  quelqu’un… C’est dire Ă  quel point ce « mot magique » est bien une marque d’empathie envers l’autre!
      Amicalement,
      Florent

  6. Valerie Guillot dit :

    Merci pour le partage de cette expĂ©rience. J’ai appliquĂ© ce conseil aujourd’hui mĂȘme. Une cliente me reprochait de ne pas avoir rĂ©pondu Ă  ses appels et mails, j’ai commencĂ© avec les oui, mais 
. En sachant que j’avais tort
Puis j’ai pensĂ© Ă  votre article et je me suis simplement excusĂ© de ne pas lui avoir rĂ©pondu plus tĂŽt, ça a aussitĂŽt calmĂ© le jeu et nous avons terminĂ© par un Ă©change trĂšs cordial. 😊 merci pour vos prĂ©cieux conseils, portez vous bien

    • Florent dit :

      Bonjour Valérie,
      Merci d’avoir partagĂ© votre histoire. Elle illustre parfaitement les « pouvoirs de l’excuse ». Je suis content d’apprendre que ma lettre est tombĂ©e Ă  pic pour vous.
      Amicalement,
      Florent

  7. Marchand dit :

    AprĂšs avoir Ă©coutĂ© une Ă©mission sur le bien ĂȘtre su c8 Luc Bodin en parle et c’est juste magnifique sa mĂ©thode de hoponopono

  8. MichÚle dit :

    Bonsoir, c’est une pratique que j’utilise rĂ©guliĂšrement pour rester en harmonie avec mon environnement et les demandes que je fais Ă  l’Univers. Je n’ai pas Ă  m’en plaindre. Ça m’a Ă©tĂ© difficile au dĂ©part car j’ai commencĂ© Ă  le pratiquer Ă  distance par rapport Ă  une personne qui me nuisait. Au fil du temps j’ai appris Ă  pratiquer mentalement en sa prĂ©sence et cela dĂ©samorçait tous les conflits car plus rien ne m’affectait venant de cette personne. J’ai trouvĂ© cela trĂšs efficace pour me maintenir sereine. Cela parait surprenant de s’excuser, de pardonner, de remercier et d’aimer une personne pour une chose que nous avons du mal Ă  supporter mais cela, vraiment, est apaisant et mĂȘme Ă©clairant au fil du temps. VoilĂ  mon expĂ©rience si cela peut Ă©clairer d’autres personnes

  9. Jean-Michel dit :

    Cher Forent,
    Dans votre lettre « Savoir s’excuser » vous prĂ©senter vos excuses pour ne pas avoir rĂ©pondu Ă  plusieurs centaines de commentaires. J’ai alors chercher s’il existait une langue dans laquelle « Florent Cavaler » est synonyme de « Superman ». N’ayant rien trouvĂ© je ne peux qu’accepter vos excuses, car qui pourrait rĂ©pondre Ă  autant d’intervenants, sauf peut-ĂȘtre Ă  ne faire que cela Ă  longueur de journĂ©es !
    Merci pour vos lettres si intéressantes.
    PS : Je vous excuse par avance de ne pas répondre à mon commentaire !

  10. Véronique MAI dit :

    Merci beaucoup Florent, c’est toujours trĂšs instructif et agrĂ©able de vous lire. Vos lettres m’Ă©clairent sur de nombreux points, c’est trĂšs gĂ©nĂ©reux de votre part.
    Bien Ă  vous.
    VĂ©ronique

  11. carmen.proulx@me.com dit :

    Merci pour tous vos renseignements trĂšs utiles. J’aimerais que vous me donniez des conseils sur les diverticulitis qui m’incommodent. Soit une diĂšte ou de la nourriture adĂ©quate pour ne pas faire de crises ou d’inconfort dans le cĂŽtĂ© gauche du ventre.? Merci de me rĂ©pondre. Je l’apprĂ©cierai grandement.

  12. Audrey dit :

    Bonjour,
    Merci pour cet article. J’en ai Ă©tĂ© tout d’abord trĂšs surprise et puis je me suis dit avant mĂȘme de commencer Ă  le lire que cela avait Ă©videment Ă©crit par un homme… Et je ne m’Ă©tais pas trompĂ©e.
    Je regrette que dans votre article, il n’y a pas eu d’Ă©tude sur les genres. Surtout dans cette expĂ©rience de la rue. je suis moi-mĂȘme en train d’Ă©tayer un « essai », livre peut-ĂȘtre sur le « arrĂȘter de vous excuser » destinĂ© au femmes. Car, en effet, les hommes s’excuses trĂšs peu (voire jamais pour certains) quand les femmes semblent s’excuser Ă  tout bout de champs. Avez-vous cette impression Ă©galement ? N’y avez-vous jamais prĂȘtĂ© attention ? Avez-vous axĂ© des recherches sous cet angle ? Qu’en pensez-vous ?
    Encore merci pour ce partage, Audrey

    • Florent dit :

      Bonjour Audrey,
      Votre remarque est intĂ©ressante. Je ne sais pas s’il existe des Ă©tudes sur les genres Ă  ce sujet. Mais indĂ©pendamment du fait d’ĂȘtre un homme ou une femme, il est vrai que certaines personnes ont tendance Ă  beaucoup trop s’excuser, ce qui n’est pas forcĂ©ment mieux. C’est ce que j’Ă©voque d’ailleurs dans la premiĂšre des sept rĂšgles pour bien s’excuser.
      Amicalement,
      Florent

  13. Jacques dit :

    Je sais depuis trĂšs longtemps que dans un diffĂ©rent les torts ne sont jamais tous du mĂȘme cotĂ© ce qui m’a permis de me familiariser facilement avec Ho’oponopono que j’ai
    connu dans un livre d’un auteur amĂ©ricain dont le titre commence par ZERO….;(je ne me souviens pas de la suite). Cet auteur connait trĂšs bien Ho’oponopono et la lecture de son livre est trĂšs intĂ©ressante.

  14. Olivier dit :

    Bonjour,
    Il y a beaucoup de puissance dans le pardon. La bible en parle Ă  plusieurs reprises – ce livre qui n’est pas un livre mort mais vivant et qui nous transforme intĂ©rieurement – demander pardon est un Ă©lĂ©ment, mais il y a aussi le fait de pardonner Ă  celui qui a commis une offence envers nous, c’est encore plus puissant.
    A méditer

  15. Christina dit :

    Il est Ă©galement trĂšs important de bien exprimer son grief face a l’offenseur. Faire des reproches virulents ne va pas aider l’offenseur Ă  prĂ©senter des excuses. Il est important pour la personne lĂ©sĂ©e de bien s’exprimer et expliquer ce qu’il y avait d’offensant, et ce, en termes de “je” et non paa “tu”. En d’autres termes, “j’ai Ă©tĂ© offensĂ©e lorsque je me suis entendue dire que 
” plutĂŽt que “tu Ă©tais dĂ©sagrĂ©able quand tu m’as dit 
”

  16. SALAMI Fataï dit :

    Mille mercis monsieur Florent CAVALER pour ce sujet.

  17. joie dit :

    Pour ma part, j’ai confiĂ© ma vie au Dieu aimant et crĂ©ateur qui se rĂ©vĂšle dans la Bible. Et parce que je me sais aimĂ©e inconditionnellement, j’ai plus facilement la force de reconnaĂźtre mes torts et m’excuser ainsi que de pardonner.

  18. Floriane dit :

    Merci beaucoup pour cette lettre, sur le pardon… Merci Merci MERCI

  19. ANTOUARD dit :

    Je vous ai rĂ©digĂ© un longcommentaire , un clic malheureux Ă  tout effacĂ© .je n’ Pas le courage de re Ă©crire . Je vais rĂ©sumer :
    Savoir prĂ©senter des excuses GRANDIT , relĂšve de l’honnetete Intellectuelle , procure un sentiment satisfaisant du devoir accompli . Ne pas le faire ‘’ ratatine ‘’ comme peau de chagrin . J’ose penser que tt au long de ma vie j’ai Ă©tĂ© Grande .
    Pardonner grandit plus encore , surtout si le ( ou la ) si l’offensant ne prĂ©sente aucune excuses.
    Merci pour vos articles pertinents . Bien des gens devraient aller aux cours de rattrapage ,pour apprendre à s’excuser .
    Aline

  20. Christophe M dit :

    Merci pour ce bel article !

  21. Antouard dit :

    S’ excuser ,c’est savoir reconnaütre ses torts, ses erreurs . Cela relùve de l’honnetete intellectuelle .
    Savoir s’excuser est une preuve de force, de courage . Non de faiblesse . J’ai ( je pense ) toujours su prĂ©senter des excuses , chaque fois que je me sentais en tort , cela ne m’a jamais humiliĂ©e, tout au contraire : un sentiment de bien-ĂȘtre m’habitait dans de tels moments et un sentiment de fiertĂ© d’avoir rĂ©ussi Ă  dompter un orgueil ( hĂ©ritage familial) mal placĂ© . PrĂ©senter des excuses : grandit , ne pas le faire Vous ratatine comme peau de chagrin
    Merci pour cet article fort pertinent.
    PS : bcp de gens devraient lire votre article ,et aller Ă  l’ecole de l’humilite bien placĂ©e .
    Aline .

  22. Souricette dit :

    Bonjour,
    J’apprĂ©cie particuliĂšrement ce genre d’articles, rares il faut bien le reconnaĂźtre, malheureusement. Le pardon vrai permet de rĂ©soudre bien des problĂšmes.
    Mais pour un travail de fond sur soi et carrĂ©ment changer de façon d’ĂȘtre je viens de dĂ©couvrir le livre de Natacha CalestrĂ©mĂ©: « Trouver ma place  » que je vous recommande trĂšs fortement. Les exercices permettent de nettoyer les problĂšmes venus de nos ancĂȘtres. C(est efficace et permet quelquefois de carrĂ©ment revivre..
    J’espĂšre que vous l’apprĂ©cierez et que vous pourrez en faire un article pour le faire connaĂźtre Ă  tous vos lecteurs en recherche de mieux aller.
    Cordialement
    Souricette

  23. Carole dit :

    Vous avez raison, chaque fois que je me suis excusĂ©e, je me suis tout de suite sentie mieux. Mais j’ai dĂ©jĂ  vĂ©cu des situations dont je ne me sentais nullement responsable, certaine de mon intĂ©gritĂ© dans cette affaire. Mais la personne concernĂ©e attendait des excuses de ma part . La premiĂšre fois j ai cĂ©dĂ© Ă  ses attentes pour acheter la paix mais je me suis sentie mal, comme si je me trahissait moi mĂȘme. De plus, j’ai dĂšs lors perdu son respect et celui des gens entourant cette histoire. Oui, s excuser quand on a tord, mais non quand on juge que c’est l’autre qui devrait s excuser.

    • Florent dit :

      Bonjour Carole,
      Effectivement, il est essentiel d’ĂȘtre en accord avec soi-mĂȘme et de ne pas s’excuser juste pour s’excuser.
      Amicalement,
      Florent

  24. MARICHAL dit :

    Je vous remercie pour votre exposĂ© sur « Savoir s’excuser » S’excuser c’est accepter d’avoir failli ! Cela efface tout et permet de recommencer sur de nouvelles bases ! C’est de la sagesse !
    Parfois, l’excuse ne suffit pas mais elle peut empĂȘcher l’inĂ©luctable… d’incomprĂ©hension en incomprĂ©hension, il y a un fossĂ© qui s’installe jusqu’Ă  la rupture !
    Bien sĂ»r, il faut ĂȘtre sincĂšre sinon c’est de l’hyprocrisie laquelle vous trahira.

  25. Anne dit :

    Bonjour,

    J’aime beaucoup votre lettre de ce jour et j’y adhĂšre.
    J’ajouterai que la personne Ă  laquelle nous prĂ©sentons des excuses n’est pas obligĂ©e de les accepter au moment oĂč nous les prĂ©sentons, voire les accepter avec un dĂ©lai plus ou moins long, voire jamais. Cela lui appartient . Nous devons l’accepter et continuer Ă  avancer malgrĂ© tout, avec au cƓur que les fruits de l’arbre du pardon sont plus beaux que ceux de celui de la rancƓur.
    Et exprimer notre gratitude pour avoir effectué cette démarche.

  26. Dardenne Evelyne dit :

    Magnifique texte plein de sagesse et de bonne volonté.
    Merci Ă  vous.

  27. Eglantine dit :

    Monsieur,
    Merci bien pour votre article bien utile dans ce monde oĂč les relations humaines sont mises Ă  mal ..
    Pour un usage exact de la langue française, il n’est pas possible de s’excuser soi-mĂȘme, c’est la personne que vous avez blessĂ©e qui vous excuse, vous ne pouvez pas vous excuser vous-mĂȘme, cela nie la participation de l’autre personne pour rĂ©tablir une relation harmonieuse !
    Il est donc correct de dire au moins : excuse-moi ou excusez-moi et mieux encore, veuillez m’excuser ou je vous prie de bien vouloir m’excuser.
    Veuillez ne pas me tenir rigueur pour ces précisions.
    Avec mon meilleur souvenir.
    Edith Prunier

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