Quand le mĂ©decin « oublie » d’examiner le patient


ChĂšre lectrice, cher lecteur,

Il est Ă©tonnant, surprenant, dĂ©routant de voir que certains mĂ©decins tentent de rĂ©inventer la mĂ©decine, alors qu’ils ont devant eux tous les symptĂŽmes d’une maladie parfaitement identifiĂ©e par des siĂšcles de connaissances et des dizaines d’annĂ©es d’explications physiopathologiques.

Cette façon de faire rĂ©sulte le plus souvent d’un manque de connaissances. Et pour s’en sortir, ils se disent que l’on pourrait trouver la maladie par un raisonnement logique, par des dĂ©ductions Ă©videntes.

Or la mĂ©decine, ce n’est pas cela. On ne rĂ©invente pas les maladies.

Lorsque je reçois ce soir-lĂ  cette femme avec ce visage Ă©tonnant, presque dĂ©moniaque, je reconnais tout de suite une maladie que l’on m’avait enseignĂ©e, puis que j’avais moi-mĂȘme enseignĂ©e Ă  mes internes.

Ses paupiĂšres sont rouges-violacĂ©es, et le bas de son visage est recouvert de petites papules entourant la bouche et le menton, et recouvrent toute la zone de la barbe chez l’homme.

Lors d’une consultation, il est toujours utile de connaütre le parcours des patients.

Cette femme de 45 ans a consultĂ© un de mes confrĂšres qui n’a vu dans cette Ă©ruption qu’une inflammation qu’il a qualifiĂ©e d’eczĂ©ma, alors que rien ne permet d’évoquer un eczĂ©ma. Il n’y a pas de vĂ©sicules, il n’y a pas de desquamation, il n’y a aucun prurit, c’est-Ă -dire pas la moindre dĂ©mangeaison.

On conclut trop rapidement à un eczéma.

Comment un spĂ©cialiste de la peau peut-il, pour cacher une ignorance, porter le diagnostic d’un syndrome dont il n’y a aucun des signes cardinaux ?

AprĂšs deux tentatives de traitement inutiles et coĂ»teux, il adresse la patiente Ă  l’hĂŽpital oĂč elle est reçue par des internes.

Le manque de connaissance de ces jeunes médecins les a conduits alors à faire une biopsie, geste utile dont on aurait cependant pu se passer.

La patiente se voit attribuer un diagnostic de rosacée, là encore diagnostic trÚs approximatif puisque cette dermatose est caractérisée par des poussées de papules et pustules, et non pas par des petits nodules comme dans son cas.

Alors qu’en dĂ©signant par leur aspect les lĂ©sions Ă©lĂ©mentaires de la peau, je pose immĂ©diatement le diagnostic de la maladie de la patiente :

« Madame, vous avez une sarcoïdose à petits nodules. »

« Une sarcoĂŻdose Docteur ? Mais ma sƓur a cette maladie ! »

Si les mĂ©decins avaient questionnĂ© sur les maladies de la famille (comme cela doit se faire systĂ©matiquement), le terme de sarcoĂŻdose aurait peut-ĂȘtre Ă©veillĂ© leur sagacité !

Cette information vient encourager mon diagnostic qui n’est encore pas certain, puisque je n’ai pas fait l’examen gĂ©nĂ©ral ni mĂȘme lu les examens complĂ©mentaires et les rĂ©sultats de la biopsie.

À l’examen clinique, j’observe des ganglions, ce qui vient soutenir le diagnostic de sarcoĂŻdose puisqu’il s’agit d’une maladie souvent cutanĂ©o-ganglionnaire. Ces ganglions sont de nature bĂ©nigne, de taille modĂ©rĂ©e, et Ă  l’endroit oĂč le biceps s’implante sur l’avant-bras, rĂ©gion encore plus caractĂ©ristique de la sarcoĂŻdose.

En feuilletant les analyses de la patiente, j’observe une augmentation du nombre de certains globules blancs, que l’on appelle les monocytes.

Or la sarcoïdose est bien une maladie des monocytes, qu’ils soient dans le sang, ou dans les tissus (peau ou ganglions).

Mais quelle n’est pas ma surprise de lire le compte-rendu !

Il y est en effet dĂ©crit « une dermite granulomateuse Ă©pithĂ©lioĂŻde et giganto cellulaire sans nĂ©crose. Le derme superficiel et moyen est le siĂšge d’un infiltrat inflammatoire Ă  prĂ©dominance histiocytaire rĂ©alisant des granulomes giganto cellulaires. Il s’y associe des Ă©lĂ©ments lymphocytaires. »

Cette description vous paraĂźtra peut-ĂȘtre incomprĂ©hensible si vous n’ĂȘtes pas mĂ©decin, mais toute personne ayant fait au moins trois annĂ©es d’études de mĂ©decine sait que cela est caractĂ©ristique d’une sarcoĂŻdose.

Alors que le compte rendu est hautement spĂ©cifique, extrĂȘmement prĂ©cis, donnant mĂȘme quasiment le nom de la maladie (d’ailleurs je m’étonne qu’à ce stade le mĂ©decin qui a interprĂ©tĂ© la biopsie, n’ait pas prononcĂ© le nom de sarcoĂŻdose), sa lecture a Ă©chappĂ© Ă  tous les dermatologues qui ont vu la malade et qui ont pensĂ© pouvoir refaire la mĂ©decine en rĂ©inventant des diagnostics.

La description du SAURAT, livre de rĂ©fĂ©rence, dĂ©crit la maladie comme suit : «  les sarcoĂŻdoses Ă  petits nodules apparaissent de façon Ă©ruptive, sont des petites levures isolĂ©es aux multiples arrondies d’un Ă  3 mm, bien limitĂ©es, fermes, lisses, rouges–rosĂ©s ou livides. Elle siĂšge Ă  la face, au thorax, aux Ă©paules, elles sont pĂ©ribuccales, pĂ©ri-orbitaires et peuvent simuler une rosacĂ©e. » 

Bien entendu, on peut s’interroger sur la façon dont la maladie de peau si caractĂ©ristique a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e, alors qu’il suffisait de prendre en considĂ©ration la notion mĂȘme d’une sarcoĂŻdose chez la sƓur de la patiente, et surtout la description du prĂ©lĂšvement de peau et ses caractĂ©ristiques.

Il y a toujours un signe biologique qui va corroborer le diagnostic et, dans le cas prĂ©sent, c’est le nombre augmentĂ© des cellules monocytes dans le sang.

Le bilan vise à réaliser une radiographie pulmonaire et à instituer un traitement par Hydroxychloroquine.

C’est ce qui est fait dĂšs lors que le diagnostic est cliniquement Ă©tabli. Ce visage de diablotin avec les yeux rouges, et le bas du visage recouvert de ces petites papules nodulaires correspond en effet parfaitement Ă  la description de la maladie : sarcoĂŻdose cutanĂ©e.

On peut donc s’interroger sur les diagnostics approximatifs et hasardeux posĂ©s pendant quatre mois, dĂšs lors qu’il ne s’agissait que d’une apprĂ©ciation des mĂ©decins, sans qu’ils puissent appuyer leur diagnostic par un quelconque fait.

Car tout doit ĂȘtre posĂ© sur la table comme les Ă©lĂ©ments d’un puzzle lorsqu’il s’agit de dĂ©couvrir une maladie.

Dans notre cas, nous savons que :

  • La sarcoĂŻdose touche la peau, trĂšs souvent les ganglions, parfois mĂȘme le systĂšme nerveux central pĂ©riphĂ©rique.
  • Les lĂ©sions cutanĂ©es ne dĂ©mangent pas, mais elles sont affichantes et fort heureusement elles rĂ©pondent favorablement Ă  un traitement par hydroxychloroquine. Ce fameux mĂ©dicament a de multiples propriĂ©tĂ©s, dont le traitement du paludisme, et aussi d’une maladie auto-immune appelĂ©e lupus Ă©rythĂ©mateux systĂ©mique.
  • La radiographie pulmonaire a mis en Ă©vidence des ganglions ce qui a fait porter Ă  cette maladie le nom de lymphogranulome bĂ©nin, par opposition Ă  un lymphome malin, la maladie d’Hodgkin.

Il serait bon que les internes en dermatologie interrogent avec prĂ©cision les patients, et surtout les examinent des pieds Ă  la tĂȘte.

Dans le cas prĂ©sent, si tel avait Ă©tĂ© le cas, ils n’auraient pas manquĂ© de relever la sarcoĂŻdose familiale, et ils auraient rapportĂ© les ganglions dans les territoires classiques du pli du coude et de la rĂ©gion axillaire.

C’est pourquoi certains patients en dermatologie sont souvent obligĂ©s de consulter trois, quatre ou cinq mĂ©decins avant d’avoir le bon diagnostic.

Lorsque qu’il y a quelques annĂ©es, j’avais Ă©mis cette idĂ©e dans un Ă©ditorial du Quotidien du mĂ©decin, le prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© Française de Dermatologie, la prĂ©sidente des Professeurs de Dermatologie, le directeur du syndicat firent une rĂ©ponse cinglante dans laquelle ils contestaient mes propos qui, selon eux, pourraient mettre en danger les malades !

Que n’avais-je pas dit lĂ  d’offensant pour la profession ? Examiner les malades pour poser le bon diagnostic serait ainsi quelque chose de prĂ©judiciable ?

Bien Ă  vous,

Pr Philippe Humbert





43 rĂ©ponses Ă  “Quand le mĂ©decin « oublie » d’examiner le patient
”

  1. Brigitte dit :

    Merci pour vos Ă©crits, effectivement de nombreux mĂ©decins ne prennent plus le temps de vous ausculter de vous parler
 ce qui est fort dommage car pour moi une bonne discussion avec le patient aide Ă©normĂ©ment au diagnostic malheureusement la pĂ©nurie de mĂ©decins et l’augmentation de la population ne permet pas (en temps) ce dialogue patient / mĂ©decin qui est pourtant primordial et d’utilitĂ© Ă©vidente. Une technique, changer de mĂ©decin de temps en temps, permet un regard nouveau car ceux qui vous connaissent (il existe quelques exceptions formidables) depuis longtemps ne vous regarde plus 
. malheureusement, notre sociĂ©tĂ© rĂ©gresse dans beaucoup de domaines et les mĂ©decins de sont vraiment pas soutenus

  2. savonette. dit :

    Bonjour,
    je dirais, s’il n’ y avais ce problĂšme qu’avec les mĂ©decins dermatologues, ce serait bien, hĂ©las je pense que bon nombre se moquent Ă©perdument des patients l et ne pensent qu’Ă  Ă©marger, 800 € de supplĂ©ment pour 1 opĂ©ration de la cataracte, 900 € pour 1 prothĂšse de hanche, l’anesthĂ©siste qui de contente de mettre 2 gouttes dans les yeux demande lui 120 € de supplĂ©ment.
    quant au rhumatologue consultĂ© Ă  l’hĂŽpital public me dit me demande quel est le problĂšme, je rĂ©pons qu’il y en a au moins me demande de choisir il n’a que 15 min Ă  me consacrer, pourtant le squelette est un tout et le moindre dĂ©rĂšglement d’une vertĂšbre, ou du genou peut avoir des rĂ©percussions sur le reste de la charpente, et je ne parle pas de 90% des mĂ©decins pour qui la phytothĂ©rapie n’est pas 1 mĂ©dicament!!!! alors que tous les mĂ©docs en sont issus et qu’ils les prescrivaient certaines molĂ©cules comme la bromĂ©laĂŻne quand elle Ă©tait remboursĂ©e.

  3. Madeleine dit :

    Souffrant de vitiligo, sur le haut du front. une partie du cuir chevelu ainsi que rĂ©parti sur tout le corps, en mĂȘme temps de psoriasis sur les mains, cuir chevelu et coudes, plus de nombreux gros boutons en relief trĂšs longs Ă  cicatriser et qui ensuite laissent une trace sur la peau et enfin l’apparition de deux boutons d’HerpĂšs dans le haut du dos apparus Ă  une semaine d’intervalle, une mĂ©decin dermatologue a refusĂ© net de me soigner et ddirigĂ©e vers un gĂ©nĂ©raliste qui a Ă©tĂ© trĂšs Ă©tonnĂ© du refus de soins de la dermatologue.

  4. Cornuez dit :

    Bonjour Dr, vous ĂȘtes Ă  mon sens un bon docteur qui sait poser et se poser les bonnes questions et qui doit prendre le temps d Ă©couter le malade! J aimerais avoir un mĂ©decin comme vous, je souffre depuis de nombreuses annĂ©es de dĂ©mangeaisons toujours au mĂȘme endroit dans le dos et je vous assure que j en ai parlĂ© Ă  plusieurs mĂ©decins mais ils sont tous dubitatifs et ne savent que prescrire des pommades qui ne servent Ă  rien et ne jugent pas utile de me faire un courrier pour consulter un dermatologue! Pauvre de nous ! Si j Ă©tais femme de 
.je serais peut ĂȘtre plus Ă©coutĂ© ! C est comme ça de nos jours, les gueux peuvent toujours se lamenter on ne les Ă©coute pas!

  5. Nicole Ciry dit :

    Malheureusement, rien de surprenant. Dans le centre municipal de sante de ma commune, mon mĂ©decin traitant pour la CPAM, aprĂšs consultation de plusieurs jeunes mĂ©decins, tous ont l mĂȘme pratique.

    Aucun vĂ©ritable consultation, dĂ©livrance d’une ordonnance sur simple demande du patient, aucune occultation, prise de tension superficielle, indiffĂ©rence totale pour la personne qui consulte, etc, etc.

    Lamentable!

    Depuis le dĂ©part Ă  la retraite de mon mĂ©decin, je n’ai donc plus de mĂ©decin alors que j’en ai besoin.

    MĂȘme constat dans les hĂŽpitaux. Les mĂ©decins sĂ©rieux sont trĂšs minoritaires.

    Seules les mĂ©decines alternatives sont accessibles…. Pour combien de temps ?

    Les patients autonomes n’ont plus que les groupes telegram crĂ©er par les malades dĂ©laissĂ©s par la mĂ©decine conventionnelle, pour s’entraider et s’informer…

  6. AM.Vallee dit :

    Triste constat, mais, hĂ©las, monnaie courante chez les mĂ©decins Ă  l’heure actuelle ! Merci.

  7. Erika Del Vecchio dit :

    Bonjour,
    Votre approche de la dermatologie m’intĂ©resse.
    J’aimerais vous demander si Ă  votre avis il existe un traitement contre le lichen sclĂ©reux?
    Merci pour votre réponse.
    Cordialement
    E. Del Vecchio

  8. Zamouri dit :

    Pourquoi les médecins généralistes et spécialistes qui travaillent dans les hÎpitaux de Paris et banlieues sont beaucoup plus efficaces que les médecins des autres régions .?

  9. Isabelle Touquerant dit :

    Bonjour, dans ma rĂ©gion c’est simple, il n’y a plus de dermatologue, il faut attendre des mois voire des annĂ©es avant d’en trouver un qui daigne accepter, avec forte mauvaise humeur, de recevoir un nouveau patient.
    Alors j’ai bien ri quand j’ai lu que la patiente a consultĂ© deux ou trois dermatologues avant d’arriver dans votre cabinet !

  10. MORETTO dit :

    Bonjour, et merci pour vos edito; instructifs !
    Les dermato prĂ©fĂšrent injecter du botox, de l’acide hyaluronique ( pas tj trĂšs bien d’ailleurs!) et pratiquer l’Ă©pilation au LASER… Ça se pratique mĂȘme dans les services hospitaliers ! Dr. Moretto

  11. Cottard jeannik dit :

    Ce n’est pas rĂ©jouissant et c’est mĂȘme effrayant, Ă  croire qu’il vaut mieux ĂȘtre plus mĂ©decin que les mĂ©decins, ce n’est pas lĂ  premiĂšre fois que je doute des diagnostics de certains mĂ©decins et en doutant j’ai Ă©vitĂ© 2, opĂ©rations car je me suis informĂ©e dans une revue Ă  laquelle je suis abonnĂ©e.

  12. Yann55 dit :

    Je suis mĂ©decin-ostĂ©opathe retraitĂ©, j’ai exercĂ© la mĂ©decine gĂ©nĂ©rale pendant 30 ans avant une pratique exclusive des mĂ©decines alternatives (ostĂ©o-auriculo-homĂ©o). Ces derniĂšres qui, soit dit en passant, m’ont donnĂ© beaucoup plus de satisfactions que la mĂ©decine conventionnelle, en terme de rĂ©ussites, m’ont confortĂ© dans l’idĂ©e que l’examen clinique du patient est indispensable. Pendant mes Ă©tudes, on m’a dit qu’un interrogatoire minutieux est indispensable, et que lorsqu’on se levait de son fauteuil, on devait avoir une idĂ©e dĂ©jĂ  prĂ©cise de ce qu’on allait chercher sous le doigt de l’examen clinique. Les examens complĂ©mentaires ne devant servir qu’Ă  confirmer son idĂ©e. Actuellement, l’usage est de balayer le patient avec toutes sortes d’examens complĂ©mentaires, radiologiques, biologiques, et autres, sans forcĂ©ment d’idĂ©e prĂ©cise de ce qu’on va y chercher. Outre le coĂ»t de cette pratique, celle-ci expose Ă  des erreurs de diagnostic cinglantes, ce qu’on voit par exemple sur une radio n’Ă©tant pas la cause de la symptomatologie, et par contre le mauvais choix d’un examen peut induire en erreur. Une dorsalgie peut-ĂȘtre d’origine cervicale, une gonalgie peut-ĂȘtre d’origine coxale ou lombaire. J’hallucine quand j’entends des mĂ©decins faire les louanges des soins Ă  distance sous prĂ©texte que « la plupart des patients surestime l’utilitĂ© de l’examen clinique » ! Au mieux, ces soins Ă  distances pallient au dĂ©sert mĂ©dical en cas de rhume ou de covid quand il s’agissait exclusivement, avant dĂ©cĂšs, de prescrire Doliprane et dodo sans mĂȘme mesurer la SaO2… Tout ça pour dire que j’adhĂšre Ă  100 % Ă  votre opinion, que ce soit pour une sarcoĂŻdose ou autre chose. Mais peut-ĂȘtre suis-je dĂ©jĂ  un has-been ?

  13. Bradley dit :

    Souvent malheureusement nos confrĂšres passent Ă  cĂŽtĂ© d’un dx Ă©vident!!
    Il faut des mises Ă  jour de leur connaissance !!
    Un mĂ©decin qui ne lit pas …c’est une bombe Ă  retardement pour la vie de ses patients!!!

  14. BAUDRAND Alain dit :

    J’AI aussi 80 ans , et je suit dans un centre protĂ©ger . A LA CafĂ©tĂ©ria ma voisinĂ© a passer une radio derniĂšrement rĂ©sultĂąt LE HIC c est quel na plus de vĂ©sicule .

  15. Anne Claude dit :

    Cher Docteur….
    SarcoĂŻdose…diagnostic
    Errance mĂ©dicale……et j en passe.
    OpĂ©rĂ©e d’une PTH …..1000 jours de douleurs bizarre …perfides…mon Psoas trĂšs douloureux…infernal nuit et jour …irm…scanner….prises de sang …Physio….ortho
    Rien n y fait…
    Mon chirurgien de la main !!me repond cutibacterium avidum….infectĂ©e Ă  90 %
    Je suis miraculĂ©e,….100 jours …antibio
    L omerta……chuv
    . l horreur des chirurgiens
    Merci docteur merci la vie !!

  16. HélÚne Marie King dit :

    Bonjour Dr Humbert, je dĂ©couvre qu’outre votre pratique de mĂ©decin proche des malades , vous intervenez Ă  Besançon, prĂšs de la rĂ©sidence de mon fils, malade depuis 2 ans d’effets secondaires de l’injection, et persuadĂ© que sa guĂ©rison passe par les antibiotiques, les sprays dĂ©sinfectant l’arsenal gĂ©nĂ©ral prescrit dans les mĂȘmes conditions que celles que vous dĂ©crivez dans cette lettre. Ma question est celle ci, et un peu dĂ©licate : y a t il moyen de l’amener Ă  vous consulter (vous ou votre Ă©quipe proche) sans que les fameux ‘ fact checkers’ qu’il consulte rĂ©guliĂšrement, ( car je me doute qu’il y en a vous concernant comme pour la plupart des mĂ©decins qui font un vrai travail de fond) l’en dissuade? Je tente le coup car les priĂšres doivent ĂȘtre accompagnĂ©es parfois d’actions concrĂštes

  17. lepretre jacqueline dit :

    Bonjour,
    malheureusement certains nouveaux mĂ©decin prennent la tension au dessus de leur bureau et la consultation dure 5 mn et que pensez vous de la tĂ©lĂ©consultation moi je suis contre il y a deja tellerment d’erreur de diagnostic par des communications par le 15 c’est vraiment difficile d’avoir confiance a ce jour en la mĂ©decine merci de votre lettre je vais voir pour acheter le livre selon mes moyens
    cordialement

  18. Françoise Berthet-Hall, Nutritionist dit :

    Merci Professor Humbert, trĂšs intĂ©ressant. Il est en effet bien triste de constater que les derniĂšres gĂ©nĂ©rations de mĂ©decins (en Angleterre en tous cas) semblent n’ĂȘtre dirigĂ©s que par les produits pharmaceutiques. Il semblerait qu’ils ne rĂ©sonnent que par les produits de “Big Pharma” et non par leurs connaissances mĂ©dicales et leur bon sens!.

  19. theodora dit :

    Bonjour, c’est pas facile de trouver un BON mĂ©decin quand on vit Ă  la campagne et moi aussi je suis victime de mauvaise diagnostic

  20. Stanislas KOWALSKI dit :

    Quand la mĂ©decine marche sur la tĂšte :prescrire des examens avant le moindre examen clinique …
    AprĂšs ,on dira que les examens coutent cher !

  21. Lejeune dit :

    30mars 1er frissons. AutoTests nasales salivaire + dois me mettre devant cabinet mĂ©dical tel.a la secrĂ©taire prĂ©parer carte vital et carte bancaire. Reçu sirop et doliprane. 1semaine+tard pas dĂ©gradation douleurs thoracique +++ mĂȘme scĂ©nario. Reçu ord pour faire pcr serologique .nĂ©gatif covid. Le 9 rdv avec mĂ©decin rĂąles et crĂ©pitement pulmonaire. Ps faites le 12 avril ts les facteurs infectieux augmentĂ©. Pcr sg – 1er prescription atbc sirop doliprane. Rx thorax le 15 obligation pass j ai pas. Lundi pĂąques 18une lubie je fais 1 autotest serologique rĂ©sultat ayant fait le covid ou vaxx 19 ☎ mĂȘme procĂ©dure c.v. cb.pas de mĂ©decin pcr serologique demandĂ© qui lui est identique Ă  mon autotest sero. A fait ou vaxx. J imprimĂ© direct pas de sidep ni qrcode. Donc le 25 consultation mĂ©dicale. Pas de vitamine. Sirop et doliprane. Pas de qrcode ni sidep car seul les tests labos sont pourvoyeur de pass et pcr serologique n Ă  aucunes valeurs. Ni ne peut rien prouver si j ai fais ou guĂ©rie ou.. ce 26 j apprends par biofrance(synlab)seul les tests procurant le crcode ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s que sur ordonnance CHIRURGICALE ET QUE POUR LES FUTURS OPÉRÉS. Je dois faire et suis convoquĂ©e au CHU pour suivi et qrcode exigĂ©. VoilĂ  la mĂ©decine française. Qd il disait qu il allait emmerder les non vaxx et de plus je ne peux ĂȘtre vaxx. Pour SEP POST VAX OBLIGATOIRE H.B. suivi 2 ans de methotrexate pour systĂšme immunitaire exacerbĂ©. Choc anaphylactiques 2 sur clexane et fraxi. ET LE SEUL ANTICOAGULANTS AUTORISÉ ARIXTHRATE SUPPRIMÉ trop bon marchĂ©. Ou pas assez ou plus prescrits.(marges beneficiaires pas assez Ă©levĂ©es Allergies confirmĂ©e. Et leur nouveau vax pour les rĂ©calcitrant est du type que celui qui m a provoquĂ© la SEP. Et certif comme quoi je ne peux ĂȘtre vaxx et rien n ai fait. Comment est ce possible.

  22. Marie-Josée dit :

    Bonjour, oui,c’est la nouvelle façon de gerer un patient. On le regarde Ă  peine, on pose 2 ou 3 questions generales et on precrit avant de passer au suivant. Cela fait 10 ans que j’ai le meme medecin. Avant il m’allongeait sur la table, prenait mes constantes, me faisait ouvrir la bouche et me questionnait sur mes antĂ©cĂ©dents familiaux. Depuis le covie, il me recoit assis derriere son bureau, ne m’ausculte plus,ne me regarde plus. Cela fait 2 ans que je reviens pour le meme problĂšme, que je lui explique en long, en large et en travers depuis des mois, il ne m’a jamais fait ouvrir la bouche pour vĂ©rifier, exceptĂ© la derniĂšre fois aprĂšs que, ayant fait de nombreuses recherches internet pour m’aider Ă  comprendre ma situation, j’ai prononcĂ© le mot « glossite ». C’est la description qui me semblait le plus correspondre Ă  mon cas. Mais cela faisait 2 ans que je lui en parlais sans pouvoir mettre un nom sur ce problĂšme et sans que lui mĂȘme ne puisse poser un diagnostic, forcement car il n’avait jamais regardĂ© ma langue ! Alors voilĂ  maintenant on vous regarde de loin, sans doute par peur de la contamination covide, donc Ă  quoi bon se rendre chez le medecin ? Maintenant je regarde les sites medicaux et je suis abonnĂ©e Ă  deux lettres santĂ© grĂące auxquelles j’apprends beaucoup de choses, et j’essaie de me debrouiller par moi mĂȘme. Quelle sinistre Ă©poque !

  23. RIOU M F dit :

    HĂ©las , non , le mĂ©decin ne s’interesse plus au malade ni Ă  la maladie d’ailleurs. Je suis vraiment d’accord avec votre lettre le mĂ©decin n’examine plus plus le malade.
    Examen vite fait, baclé etc..
    Je me suis rendue rĂ©cemment Ă  une consultation prĂ©vue avec un spĂ©cialiste orthopĂ©diste, suite Ă  plusieurs fractures, hanche, col du fĂ©mur et fĂ©mur j’ai Ă©tĂ© renvoyĂ© ; parce que non vaccinĂ©e, et refus de faire un TEST PCR.
    Refus du test PCR pour la simple raison qu’il me provoque des nĂ©vralgies faciales , plus que douloureuses.

    Il faut dire que mon accident s’est passĂ© dans une autre rĂ©gion, donc je n’ai pas Ă©tĂ© soignĂ©e ni suivie ici dans ma rĂ©gion, cependant comme je suis rentrĂ©e chez moi, il me fallait un suivit.., voilĂ  pourquoi, j’avais pris RDV avec ce mĂ©decin.

    VoilĂ  oĂč nous en sommes actuellement, , ce qui veut dire que le serment d’HYPPOCRATE est bien oubliĂ©.

    Pour diverses raisons ma confiance pour le corps mĂ©dical n’existe plus, il faut dire aussi qu’Ă  un certain Ăąge nous ne sommes plus rien, si nous sommes des rebus, bon Ă  mettre Ă  la casse….

    De nos jours c’est vraiment lamentable…

  24. VILLAIN dit :

    AgĂ©e de presque 80 ans j ai eu la surprise que le nouveau mĂ©decin m’examine vite fait assise, quand je lui signale un mal au dos depuis presque 8 mois, il ne m’examine meme pas et refuse de faire mon dossier aide mĂ©nagĂšre autant dire que je ne l’ai pas revu

  25. Jean aimarre dit :

    J’ai lu votre article avec grand intĂ©rĂȘt, je trouve honteux le comportement de nombreux mĂ©decins, personnellement j’ai eu une consultation en visio quel diagnostic peut on poser sans avoir le patient ? J’ai Ă©tĂ© diagnostiquĂ© cancer de la vessie Ă  part me dire c’est le tabac on tourne en rond personne n’agit. Quels sont ces mĂ©decins qui ne soignent plus les gens !!!!!!!

  26. CHRETIEN Isabelle dit :

    Bonsoir Professeur
    Je suis infirmiĂšre hospitaliĂšre en fin de carriĂšre . Depuis l’arrivĂ©e des logiciels informatiques permettant d’obtenir le dossier patient informatisĂ©, il me semble que le patient est moins bien pris en charge cliniquement tant sur le plan mĂ©dical que paramĂ©dical ( sans compter le manque criant de personnel hospitalier). De plus, avec l’arsenal de l’imagerie mĂ©dicale, l’examen clinique est parfois moins approfondi qu’il ne l’était autrefois parce qu’on se repose sur la technologie de pointe.

  27. Bernard MOREL dit :

    Le problĂšme est loin d’ĂȘtre nouveau ! DĂ©jĂ  les piĂšces de thĂ©atre de MOLIERE au XVIIĂš siĂšcle posaient question…
    Je me rapelle, il y a environ 60 ans, avoir Ă©tĂ© surpris d’entendre mon PĂšre, fils de paysans vivriers montagnards donnĂ© d’un simple Certificat d’Etudes Primaires, contester le diagnostic d’oreillons du mĂ©decin de famille pour mon jeune frĂšre encore non adolescent qui a fini Ă  l’hĂŽpital avec une sorte de goĂźtre rĂ©actif Ă  des vaccins…
    Mais il y a tellement Ă  savoir en toute chose !

  28. ROY Yves dit :

    Bonjour Monsieur le Professeur Philippe Humbert, je souhaiterais me rendre Ă  votre consultation dans un proche dĂ©lai, mais il apparait que le dĂ©lai d’arrente est supĂ©rieur Ă  six mois, alors que je voudrais pouvoir passer la prochaine saison froide au BrĂ©sil oĂč le climat m’est beaucoup plus favorable.. J’ai lu votre commentaire sur la sarcoĂŻdose, et il apparait que j’ai eu cette maladie il y a plus de 40 ans alors que j’Ă©tais en service, et que ce fut dĂ©tectĂ© lors de la visite mĂ©dicale annuelle, par radioscopie. Cela fait bientĂŽt un an que je suis sujet Ă  des dĂ©mangeaisons, au dĂ©but gĂ©nĂ©ralisĂ©es, et maintenant aux bras et aux coudes., auriez vous ous une possibilitĂ© de me recevoir d’ici au 15 septembre. Merci d’avance.

  29. Le Floch dit :

    Je souffre depuis plus de 3 ans d un lichen buccal…et j erre de stomatologue en dermatologue….certains ne connaissent que peu cette maladie rare…et regardent Ă  peine ma langue. Je passe d une conclusion nĂ©gative: Ă  surveiller car possible cancer, pas de mĂ©dicament Ă  part cortisone..Ă  la conclusion positive: ce n est pas trop mĂ©chant, Vs pouvez vivre 20 ou 30 ans avec cela. Évidemment avec ces mĂ©decins peu Ă  l Ă©coute…je suis trĂšs stressĂ©e et dĂ©primĂ©e.

  30. régis SABADIE dit :

    Bonjour,
    je suis porteur du bacile B-S depuis cinquante ans avec des atteintes sĂ©vĂšres du Ă  un diagnostic trĂšs tardif d’un ophtalmo confondant l’uvĂ©ite sarcoĂźdale avec une autre pathologie, d’oĂč la perte de mon Ɠil gauche et des lĂ©sions Ă  l’Ɠil droit, heureusement notre mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste m’orienta vers un hĂŽpital Lyonnais ou son fils faisait son internat et me diagnostiquant une sarcoĂŻdose .

  31. Jose Marie dit :

    Bonjour .tout Ă  fait d’accord .en 2020 aprĂšs de longs mois de souffrances , obligee d’aller aux urgences .on me trouve une pseudo polyarthite rysomelique …
    Donc 18 mois de cortisone et 3 mois de sevrage .
    Janvier 2022 .toux pendant 3 semaines .un peu de fiÚvre. Covid négatif
    Le doc me donne sirop et paracétamol.
    Apres 3j obligĂ©e d’aller aux urgences Ă  nouveau .
    On me trouve embolie + infarctus pulmonaire .
    Donc anticoagulant.
    Les douleurs polyarthrite reviennent Ă  grands pas .
    Le rhumatologue me remet en plus sous cortisone malgrĂ© l’incompatibilitĂ©.
    Je suis anxieuse en vue de ce ttt.
    J ai une fibromyalgie. Sfc .etc depuis longtemps. Donc à la prise de tension au brassard ça monte à 20 vu la douleur au bras .
    Chez moi la THA est normale.
    Le doc m’avait donnĂ© 2 ttt pour ça.que ne n’ai pas pris
    Donc les docs moi je n’ai plus confiance.
    Mais je ne les considÚre pas tous comme ça.
    J ai eu une bonne prise en charge Ă  l’hĂŽpital lors de mes hospitalisations.
    Etc etc
    Cordialement.

  32. TUROT dit :

    IntĂ©ressant et utile.. mais pas surprenant Ă  l’Ă©poque de la mĂ©decine Ă  toute allure.. et 25€ pour les gĂ©nĂ©ralistes. Dans le monde actuel de l’Ă  peu prĂšs, et des rĂ©glements administratifs bourgeonnants, il faut vraiment beaucoup de conscience professionnelle pour toujours observer le serment d’Hippocrate!
    Et c’est un patient qui le dit..AT

  33. Tanneguy Berthel dit :

    Bonjours Professeur je me suis longuement rĂ©flĂ©chis sur ma santĂ© j’ai eu un cavernomes du V3 est apparue les 1er symptĂŽmes des vomissement Ă  rĂ©pĂ©tition le 1er Dr on en avait 3 a dit il y a des gastros qui courts puis est apparue toujours avec les vomissements des cĂ©phalĂ©es le 2 me Dr un jeune m’a prescrits des anti douleurs puis un soir j’ai vomit de la bille toujours avec un mal de tĂȘte Ă  un endroit bien prĂ©cis le 3 me Dr trĂšs sĂ©rieux et compĂ©tent est venue et a eu l’idĂ©e de me faire passer un scanner d’urgence les radiologues ne m’ont pas fait attendre dans la salle d’attente il y avait du monde ont dit que j’avait un angiomes hospitalisĂ©e d’urgence en C.H.U d’Angers mit sous la main du professeur Mercier Ă  la retraite maintenant a conclue aprĂšs I.R.M Ă  un cavernomes du V3 je fĂ»t opĂ©rĂ© d’urgence il Ă©tait moins une pour ma vie Ă  ma sortie de l’hĂŽpital sous traitement de DĂ©pakine chrono pendant quelques semaines vous savez il y a des gens qui sauvent des vies sans attendre le moindre Merci puis les annĂ©es ont passĂ© de 1993 je suis arrivĂ© vers 2006 en structure handicapĂ© C.A.T pour travailler il m’est apparus aprĂšs ces longues annĂ©es un gĂšne : je serait mon poing constamment mon poing fermĂ©e une gĂ©nĂ©ralistes m’a fait prendre un RDV avec une neurologue qui ma fait un examens trop vite elle fait par 2 fois en m’envoyant des dĂ©charges Ă©lectrique dans le coude et ma dit que j’avait un problĂšme cubitale en disant suite Ă  mes antĂ©cĂ©dents chirurgicaux qu’il fallait bien faire quelques chose ( effets secondaire) elle m’a prise la somme de 130 euros je vivait avec un salaire de misĂšres je lui ai dit de dĂ©biter le chĂšque dans 15 jours elle l’a dĂ©bitĂ© en 2 jours je n’ai pas fait confiance Ă  son diagnostique prĂ©cipitĂ© et j’ai eu raison la gĂ©nĂ©raliste voulait me faire opĂ©rer du problĂšme cubitale et quand je lui ai dit que je voulais me faire hospitaliser Ă  la clinique de la main Ă  Nantes chez des spĂ©cialistes elles c’est levĂ©e de son siĂšge m’a dit  » oui vous savez tout » je lui ai dit  » NON je ne sait pas tout et je ne suis pas juge  » elle c’est rĂ©assis vite fait j’ai changĂ© de cabinet de Dr j’ai vue une neurologue compĂ©tente qui m’a fait le mĂȘme examens pas en 5 minutes mais en 30 minutes et a diagnostiquĂ© une dystonie secondaire m’a prescrit du Rivotril que je ne prend plus et aujourd’hui ma dystonie a disparue vous savez professeur vous faites un mĂ©tier merveilleux trĂšs dur autrefois avec PAPA quand on ouvrait le LAROUSSE mĂ©dicale on croyait avoir toutes les maladies j’aimerais que mon courrier soit publier sur Google parce que la conclusion que j’en tirerais c’est que pour faire un bon diagnostique Ă  ceux et Ă  qui de droit vous ĂȘtes BALAISES BON COURAGE Ă  TOUTES et Ă  TOUS et parfois MERCI BEAUCOUP

  34. JACQUES MAUNY dit :

    Il m’arrive souvent des diarrhĂ©es qui durent, les mĂ©decins y compris gastro-entĂ©rologues sont incapables de diagnostiquer, alors que le phĂ©nomĂšne est connu vraisemblablement sous le nom de Syndrome de l’intestin irritable ou permĂ©able) seulement on n’apprend pas ça dans les fac de mĂ©decine en France, et ce n’est
    pas guĂ©rissable par l’allopathie,

  35. Vivien dit :

    Y a des fois oĂč le se demande s’il ne faudrait pas mieux ĂȘtre diagnostiquĂ© par un ordinateur…

    Car malheureusement les Dr tels que le Dr Humbert sont une exception.

    J’avais eu le chance pour ma part que la maladie de Still pĂ©diatrique systĂ©mique (doublĂ©e de psoriasis/eczema pour couronner le tout) dont je suis atteint ai Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e trĂšs tĂŽt Ă  Singapour et pas en France, autrement j’attendrai peut-ĂȘtre encore le diagnostic initial…

  36. marie DESFEMMES dit :

    76 ANS médecin traitant parti en retraite
    restée 6 mois sans médecin référent
    trouvĂ© enfin un tout jeune docteur qui ne connait rien de mon parcours santĂ© qui ne consacre qu’1/4 h Ă  ses patients dont beaucoup sont ĂągĂ©s et qui comme moi se sentaient accompagnĂ©s, grĂące Ă  l’attention et l’Ă©coute de leur « mĂ©decin de famille »
    jusqu’Ă  65 ans j’ai eu la chance de ne pas avoir trop
    de soucis de santé comme la plupart des amis de mon ùge.
    mais aujourd’hui combien sommes-nous Ă  ne plus pouvoir dialoguer,, poser mĂȘme 1 seule question
    nous ne sommes plus une personne souffrante
    mais un « client » qui souvent repartira avec avec son ordonnance de médicaments et souvent peu rassuré

  37. DUCOURTIL dit :

    Monsieur,
    certes, il est trĂšs dommageable que les mĂ©decins ne prennent pas le temps d’examiner vraiment leurs patients. Mais, bien que patiente, permettez-moi de prendre la dĂ©fense des mĂ©decins. Faute Ă  un numĂ©rus clausus n’anticipant pas l’accroissement de la population et son vieillissement, les mĂ©decins sont tellement sollicitĂ©s, avec des journĂ©es Ă  rallonge , que de garder trop longtemps une personne revient Ă  accroĂźtre la queue dans la salle d’attente. Ce sont aussi des ĂȘtres humains avec leurs limites.
    Il faut dire aussi que certains patients abusent pour de la bobologie ou simplement le besoin d’ĂȘtre entendu .
    Il existait autrefois des « dispensaires » qui assuraient les petits maux classiques, et Ă©taient dans la majoritĂ© des communes le premier rang de soins. Ensuite, il y avait le mĂ©decin si nĂ©cessaire et enfin en cas d’urgence l’hĂŽpital. Mais actuellement combien voit-on de personnes aller aux urgences pour des bobos ? Le systĂšme est Ă  revoir de fond en comble. Les mĂ©decins ne sont pas les seuls Ă  devoir supporter les erreurs passĂ©es. NOTA : je ne suis pas mĂ©decin , ni de profession paramĂ©dicale.
    MP

    • marie dit :

      j’au voulu faire court et vous prie de m’en excuser
      je suis complĂ©tement d’accord avec vous
      qu’il s’agisse du numĂ©rus clausus et de l’abandon des jeunes medecins qui ne peuvent faire face Ă  UNE MONSTRUEUSE CHARGE DE TRAVAIL
      mais puisqu’il faut « enfoncer le clou », LA SANTE NEST PLUS DEVENUE UN DROIT POUR TOUS
      HOPITAUX PUBLICS abandonnés,, par les gouvernements depuis plusieurs décennies
      Pour se soigner attendre 6 à 10 mois pour un rendez-vous MËME CAS GRAVE
      CE N »EST PAS LA FAUTE DES SOIGNANTS MAIS D’UN SYSTEME QUI NOUS CONDUIT VERS L’ABANDON
      PUR ET SIMPLE du SERVICE PUBLIC au profit du PRIVE QUI PAR LES TARIFS PARFOIS EXORBITANTS DEMANDES AUX PATIENTS, PRIVENT TOUS CEUX QUI N’ONT PAS LES MOYENS, DE SE SOIGNER A EGALITE AVEC CEUX QUI PEUVENT PAYER !!!!

    • Janik cottard dit :

      Bien des mĂ©decins ne vous Ă©coutent plus, ne prennent mĂȘme plus la tension et vous disent un problĂšme Ă  la fois. Et vous repartez, comme pendant le COVID avec du Doliprane pou ni unr vous guĂ©rir. Un mĂ©decin doit ĂȘtre un mĂ©decin et non charlatan. On est pas non plus malade sur rendez vous cette sociĂ©tĂ© devient lamentable. On paye de la sĂ©curitĂ© sociale pourquoi ou pour qui……

  38. MAIN HENRI dit :

    Formidable auto_complaisance pour soi-mĂȘme bien digne de tous ceux qui sont tres fiers d’eux mĂȘmes dans leur tour d’ivoir et recoivent les malades avec Ă©norme froideur tres haute dignitĂ© ! cela les soigne Ă©normement …….

  39. MICHEL dit :

    J’avais avalĂ© un bouchon de propolis, le gĂ©nĂ©raliste m’a bourrĂ© de Xanax c’Ă©tait nerveux et une jeune interne m’a Ă©coutĂ© et envoyĂ© chez un pneumologue qui a eu bien des difficultĂ© Ă  m’enlever ce bouchon sous bronchoscopie.Puis ayant changĂ© le nouveau m’a laissĂ© 1 an 1/2 avec une infection pulmoniaure, j’ai rĂąlĂ© et demandĂ© une radio, rien, puis j’ai demandĂ© un pneumologue, son copain c’est l’estomac, je l’ai arrĂȘtĂ© tout de suite en lui disant que j’Ă©tais venu chercher un diagnostique intelligent et pas des Konneries,heureusement Infection Pulmonaire importante. Puis je tousse toujours depuis 4 ans 1/2 et mal dans le dos cotĂ© gauche depuis 1 an.Je retourne voir mon interne qui elle est mĂ©decin elle me fait faire un IRM thoracique, la petite dinde qui me reçoit fait un IRM du rachis. Je revois le mĂ©decin et Scanner Thoracique et lĂ  2 nodules aux poumons et un angiome cotĂ© gauche. J’en suis lĂ  en attente de la suite. Donc les mĂ©decins sont nuls.

  40. Rousseaux Denis dit :

    Merci mon cher Philippe de tes interventions, je te rejoins complĂštement dans ta dĂ©marche. Avec mon meilleur souvenir, et peut-ĂȘtre Ă  bientĂŽt sur le tarmac !

  41. LEDUC dit :

    Bonjour,
    Je ne suis pas un mĂ©decin mais un « patient » de 80 ans qui n’a rencontrĂ© dans sa vie Ă  ce jour qu’ UN SEUL dermato . . . . Attentif et compĂ©tent . . . . !!!!

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