Parasites : les réponses à vos questions par le Pr Humbert

Chère lectrice, cher lecteur,

Je vous remercie de l’intérêt que vous avez porté à mes deux dernières lettres sur les parasites : « Ma grand-mère nous vermifugeait » et « Parasites : ne croyez pas vos analyses sur parole ».

Au total, j’ai reçu plus de 40 commentaires de votre part !

J’ai ainsi appris que vous étiez nombreux à suspecter une parasitose intestinale, et aussi combien vos médecins rechignaient à vous traiter, considérant que cela était inutile.

Il est vrai que la parasitologie, enseignée en troisième année de médecine, n’est pas considérée comme importante par rapport aux autres disciplines d’infectiologie que sont la bactériologie et la virologie.

Ainsi, si le médecin consulté a été peu assidu durant ses cours de parasitologie (pas toujours très intéressant il faut le dire), alors il est vraisemblable qu’il lui reste très peu de souvenirs.

Par ailleurs, les manifestations cliniques ne sont pas décrites de façon exhaustive durant ces cours. En effet l’enseignant est le plus souvent un biologiste qui n’est pas confronté aux malades.

Pourquoi les médecins passent souvent à côté des parasitoses

Il ne reste parfois dans l’esprit des médecins qu’une seule notion de la parasitologie : l’existence d’une hyperéosinophilie, c’est-à-dire d’un nombre élevé des globules blancs éosinophiles.

Et c’est parfois seulement devant un nombre élevé de ces globules blancs que le médecin envisagera la possibilité d’une maladie parasitaire.

Or j’ai eu l’occasion d’observer que les médecins passaient souvent à côté d’une hyperéosinophilie dans les résultats de leurs patients, lorsque l’analyse sanguine a été faite pour une tout autre raison (cardiovasculaire, respiratoire…).

De plus, ce n’est pas au moment où l’on observe l’augmentation du nombre des globules blancs éosinophiles que la maladie parasitaire s’exprime.

Par exemple, vous pouvez vous rendre en vacances en Martinique, contracter une anguillulose en marchant pieds nus sur la plage, et avoir dans les trois semaines qui suivent une augmentation des globules blancs éosinophiles à l’occasion d’une prise de sang de routine. À ce moment-là, personne ne s’inquiétera de cette anomalie biologique.

Or quelques semaines plus tard, vous pourriez développer une toux, sans vous douter que cela vient du cycle entero-pulmonaire du parasite. Le nombre des éosinophiles pourrait alors être normal dans le sang, alors qu’il serait très certainement augmenté dans les poumons.

En réalité, les polynucléaires éosinophiles suivent ce qu’on appelle la « courbe de Lavier » : une augmentation dans les jours qui suivent l‘infection parasitaire, puis une baisse progressive. Au moment des symptômes (une urticaire par exemple), il n’y a donc généralement plus d’hyperéosinophilie.

Comme il est rare que le médecin consulte les prises de sang précédentes, une cause parasitaire sera ainsi écartée à tort.

Après ces quelques précisions, je vais désormais répondre aux commentaires que vous m’avez laissés à la suite de mes dernières lettres sur les parasites.

« Vous devriez transmettre ce texte au ministère de la Santé »

Françoise propose que mon texte soit envoyé au ministère de la Santé, mais je crains qu’il n’en ait rien à faire…

Dans ce ministère, ce sont de hauts fonctionnaires qui n’ont aucune notion médicale et qui pensent d’ailleurs que la médecine peut être purement administrative et que tout doit se résoudre par des algorithmes très simples.

Si au sein des administrations en charge de la santé, un seul médecin s’était posé les questions que je me pose quotidiennement, alors il est clair que des études cliniques seraient lancées, et surtout que des préconisations telles que celles que je fais régulièrement seraient faites.

Par exemple, je suis surpris qu’on puisse encore croire aujourd’hui qu’une coloscopie normale suffise à écarter le diagnostic de maladie de Crohn, quand bien même il existe des symptômes cliniques particulièrement expressifs et une biologie totalement indicatrice de l’existence de cette entéropathie.

Je vous remercie tout de même, Françoise, pour cette proposition, qui montre l’intérêt que vous avez porté à mon texte.

« Les vermifuges irritent-ils les intestins ? »

Je ne pense pas que ce soit le cas.

En revanche, je suis convaincu que si les parasites infestent l’intestin et sont responsables de manifestations cliniques à distance (pseudo-cystites, migraines, rhinites, urticaire…), c’est parce qu’ils se sont installés sur un intestin pathologique, c’est-à-dire sur une entéropathie.

C’est donc parce que l’intestin souffre, et est déjà irrité, que l’on pensera que ce sont les antiparasitaires qui en sont responsables (ce qui n’est pas le cas).

« Votre article est formidable, mais vous ne donnez aucun remède… »

Plusieurs lecteurs ont regretté que je ne propose aucun remède contre les parasites.

Tout d’abord, je dois préciser qu’un médecin ne peut pas recommander un traitement sans savoir à qui il s’adresse : il y a des personnes sensibles, les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes ayant des maladies chroniques…

Il faut aussi savoir si les symptômes que l’on pense être dus aux parasites le sont bien, s’il n’y a pas des contre-indications à la prise de tel ou tel médicament, etc.

C’est pourquoi je préfère que vous posiez la question directement à celui qui va vous prescrire le médicament, c’est-à-dire votre médecin, ou celui qui va vous le délivrer c’est-à-dire le pharmacien.

Leur avis et leurs conseils seront certainement aussi bons que les miens, peut-être même plus rigoureux, car ils connaissent vos antécédents, les médicaments que vous prenez, etc.

Il existe plusieurs médicaments antiparasitaires, qui n’ont pas tous les mêmes indications et dont certains sont disponibles sans ordonnance.

Vous retrouverez les détails de ces vermifuges sur le site du Vidal, qui est le site de référence officiel des produits de santé et qui vous donnera des indications précises sur chaque médicament (leur page sur les antiparasitaires est accessible ici).

Dans tous les cas, si vous souhaitez vous vermifuger, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ils sauront vous conseiller selon votre situation personnelle.

« Existe-t-il des solutions naturelles pour traiter les parasites ? »

Je suis toujours interloqué lorsque on voudrait tout ramener au naturel.

J’ai l’habitude de dire que la nature représente aussi ce qui nous tue ou nous rend malade. Les microbes en général, qui sont naturels, sont des agents pathogènes. Le soleil, ô combien naturel, peut-être à l’origine de cancers.

Par ailleurs, je considère que le médicament, fruit du travail de plusieurs cerveaux humains, résulte d’un développement « naturel » lui aussi, puisque l’on nous a justement donné un cerveau pour comprendre comment notre corps fonctionne et comment nous pouvons le soigner.

Lorsqu’il s’agit de traiter une maladie aiguë ou chronique sur un temps court, j’ai tendance à penser qu’il n’y a pas lieu de craindre les médicaments, car ceux-ci ont fait l’objet de nombreuses études rapportant les effets secondaires et prouvant leur efficacité…

Bien sûr, je ne parle pas de certains produits injectés encore en cours d’expérimentation…

Les vieux grimoires, les récits de personnes âgées ou encore la transmission orale nous donnent sans doute accès à des solutions naturelles intéressantes. Je pense par exemple à l’ail. Mais il faut toujours se demander si de telles approches ont bien fait l’objet d’une évaluation et si elles sont vraiment efficaces.

En ce qui me concerne, je préfère traiter une parasitose avec des médicaments, car je saurai ainsi avec plus de certitude si les symptômes étaient bien en relation avec un parasite.

Si vous souhaitez malgré tout privilégier des approches naturelles, un naturopathe diplômé vous recommandera très bientôt ses meilleures solutions dans une prochaine lettre PureSanté.

« J’ai eu de l’urticaire sur tout mon corps avec quel produit je peux me vermifuger »

Chère Maryse, la question est intéressante, elle est bien formulée, et j’ai donc plaisir à y répondre.

Tout d’abord il faut savoir que l’urticaire a plusieurs causes possibles, et pas seulement parasitaires. Parmi les causes parasitaires, il y en a de nombreuses comme les giardiases, les helminthiases, sans oublier la toxocarose.

Mais il y a aussi des maladies auto-immunes, et d’autres maladies parfois plus sérieuses.

Enfin, il arrive parfois que le traitement contre les parasites ne fasse pas disparaître l’urticaire (même si la présence de ver a été confirmée).

Cela ne veut pas dire qu’il ne fallait pas le faire, mais cela signifie qu’il va falloir mettre en route une autre approche spécialisée pour le traitement des urticaires ne réagissant pas au traitement antiparasitaire.

Votre médecin pourra vous en parler.

« Quelles recherches doivent être faites pour confirmer la présence d’un parasite ? »

En médecine, il n’est pas obligatoire de détenir une preuve pour traiter.

On entend souvent par preuve un test biologique ou un test radiologique.

Or la sémiologie médicale, c’est-à-dire les signes présentés par un malade sont souvent suffisants pour proposer un traitement.

Car il faut savoir qu’il existe en biologie, ce que l’on appelle les faux négatifs : des tests qui sont négatifs et qui pour autant n’écartent pas le diagnostic. Par exemple, si vous allez au bord d’un lac pêcher des poissons, ce n’est pas parce que vous êtes rentré bredouille que vous déduirez qu’il n’y a pas de poisson dans ce lac.

On lit habituellement que la recherche de parasites « standards » dans les selles est le plus souvent suffisante pour détecter la majorité des protozoaires et helminthes.

En réalité, ces examens sont bien souvent négatifs, malgré l’examen microscopique des selles et la recherche de kystes ou de micro-organismes.

Ainsi, ce n’est pas parce que la recherche de parasites dans les selles est négative, qu’il n’y a pas de parasites dans l’intestin. Car il faut savoir qu’il n’est pas facile de trouver des parasites de quelques dixièmes de millimètres au sein des matières fécales. De plus, rien ne dit que les parasites se trouveront dans les selles alors qu’ils adhèrent à la muqueuse intestinale.

On peut en revanche trouver dans l’analyse des selles des marqueurs de la maladie inflammatoire intestinale, sur laquelle les parasites vont s’installer. On peut observer la présence de certains « microbes » comme blastocystis. Blastocystis hominis est un protozoaire intestinal, dont la présence est un marqueur d’agents infectieux pathogènes non détectés dans les examens de selles et sensibles au traitement de métronidazole.

Que doit-on penser de la sérologie ?

Il s’agit de la recherche d’anticorps dirigés contre certains parasites. Il n’existe pas en routine de test sérologique pour diagnostiquer tel ou tel nématodes comme trichocéphale, bothriocéphale, etc. En revanche, il existe une sérologie pour dépister ascaris, en imaginant qu’il y a des réactions croisées avec les autres nématodes de la même famille.

Il s’agit soit de la recherche d’immunoglobulines G, soit de la recherche d’immunoglobulines E. La complexité, c’est que parmi les réponses immunitaires humorales (c’est-à-dire avec des anticorps), chaque personne aura un mode de production différent de tel ou tel anticorps.

On peut même imaginer que certaines personnes ne soient pas capables de fabriquer des anticorps contre un agent envahisseur. Et on ne sait pas mesurer une réponse immunitaire cellulaire faisant intervenir les lymphocytes contre ces parasites.

La négativité d’un tel sérodiagnostic n’exclut donc pas le diagnostic.

Il faut aussi observer que les laboratoires ont mis un seuil de positivité en dessous duquel ils considèrent que le test est négatif. Il est vraisemblable que ce seuil a été proposé en relation avec un Gold Standard qui n’était certainement pas le bon s’il s’agissait de la présence de parasites dans les selles.

À mon sens, il vaut mieux traiter sur des arguments cliniques et observer l’efficacité du traitement sur les symptômes, ce qui confirmera le diagnostic, plutôt que de s’acharner à vouloir chercher le parasite dans des analyses.

« Où trouver des spécialistes de parasitologie ? »

Il existe deux types de spécialistes en parasitologie.

Les biologistes qui sauront effectuer les meilleures recherches pour mettre en lumière un parasite, et les spécialistes en médecine interne, ou les infectiologues.

Or il faut savoir qu’en matière de parasitologie, ce qui est dit dans le précédent article et ce qui est dit ici n’est pas connu de tous les médecins spécialistes.

« Après votre exposé on n’en sait pas plus… »

Voilà ce que m’a écrit un lecteur.

Je ne peux donc que féliciter cette personne de connaître tout ce que j’ai écrit. Mais cet article s’adressait à des gens moins instruits que lui. J’espère que je ne lui ai pas fait perdre son temps.

Il dit plus loin : « J’ai pris du fluvermal mais les démangeaisons au scrotum reviennent ».

Le lecteur en question a sans doute estimé que ses démangeaisons sont dues à des parasites sensibles au médicament Fluvermal. Or ce type de problème fait l’objet de nombreuses publications scientifiques et n’est pas forcément causé par des parasites.

Je le remercie d’ailleurs d’avoir soulevé le problème des démangeaisons, qui ne sont pas toutes en relation avec des parasites, et qui fera peut-être l’objet d’une prochaine lettre.

Ce lecteur regrette également qu’il faille « un an pour un rendez-vous avec le Pr Humbert ».

Rassurez-vous, il y a des milliers de médecins en France autres que moi qui peuvent s’occuper des problèmes de démangeaisons du scrotum.

À ce propos, je précise aussi que mon article n’est pas une consultation médicale.

Soyez indulgent avec votre médecin

La lecture des commentaires et des questions est toujours enrichissante.

On perçoit parfois la fatigue et aussi l’exigence de certaines personnes. Je conçois que la médecine ne répond pas toujours à vos besoins.

Mais du moment que le professionnel de santé fait preuve d’humanisme et d’écoute, ne vous en prenez pas à lui, surtout si vous voyez qu’il est pleinement impliqué pour vous soulager.

Je rappelle que le médecin a énormément de soucis. Je ne parle pas de ses soucis personnels, mais de la responsabilité qu’il a envers toute sa patientèle parmi laquelle il y a des malades en danger.

J’aurais plaisir prochainement à vous présenter un nouveau livre qui vous aidera dans vos relations avec les médecins, et qui ne sera pas, croyez-le, complaisant avec moi-même ou avec mes confrères. C’est ainsi que l’on peut faire bouger les choses et sachez que j’essaie d’y contribuer.

Au plaisir de vous lire.

Bien à vous,

Pr Philippe Humbert





20 réponses à “Parasites : les réponses à vos questions par le Pr Humbert”

  1. Anne dit :

    J Ai 2 chiens donc parasite j Ai déja eu dont un traitement de 6 mois avec artemisa et huiles essentielles .puis je continuar l artemisa chaque mois ,? Ou avez vous un autre trsitement ?

  2. Hauw cat dit :

    J ai des saignements dans les selles avec diarrhée
    Pas crp
    Mal dans l Aisne des deux côtés et pubienne
    Beaucoup gaz
    Douleur après chaque repas

  3. Margaret dit :

    Malheureusement, il n’existe plus des médecins comme vous Pr Humbert. Maintenant, c’est chacun pour soit, sauve qui peut.

  4. Brigitte dit :

    Où sont les sources ? ? ?

    • Florent dit :

      Bonjour Brigitte,
      Les propos du Pr Humbert s’appuient sur sa longue expérience auprès de ses patients ainsi que sur ses connaissances approfondies de médecin et de professeur de médecine, spécialisé dans de multiples disciplines, dont la parasitologie.
      Amicalement,
      Florent

  5. BIBIANE dit :

    Nous vous remercions vivement pour toutes ces informations enrichissantes
    Beaucoup de courage pour la suite, les critiques ne vont pas manquer.

  6. Solange Dorival dit :

    Merci, Docteur, pour l’effort didactique que vous faites : un généraliste que l’on voit généralement un quart d’heure n’explique rien, et perd souvent patience lorsqu’on lui parle de douleurs articulaires sorties d’on ne sait où..
    C’est mon cas : professeur de yoga, je suis hyperlaxe et je soupçonne une maladie d’Ehlers-Danlos. J’ai des douleurs partout, mais particulièrement dans les épaules depuis environ deux ans. J’ai dû arrêter mes cours. J’ai aussi des démangeaisons au tronc et sur le crâne. Je ne sais comment mener mes investigations plus loin et je suis fatiguée de courir les médecins. Comment procéder sans paraître être le patient-je-sais-tout que les médecins détestent ?

  7. Christelle Grecea dit :

    Merci infiniment Professeur grâce a vous noua arrivons a mieux nous soigner et vivre. Dommage que très peu de médecins adopte cette attitude pour soigner et suivre les patients.

  8. Martine David dit :

    Dr Humbert dans un prochain interview sur Pure Santé j’aurais aimé que vous nous parliez aussi des parasites qui surviennent au contact des animaux. Vos conférences m’interessent vivement et des que j’aurai les moyens Je serai heureuse d’entendre les conférences offertes.

  9. Maya Pujol dit :

    Bonsoir, merci de cet article si intéressant, dommage que peu de médecins y aient accès. Je voulais témoigner de mon vécu . Je suis tombée malade en 1996 au Népal, des symptômes pouvant être attribués à une giardia selon mes lectures. A l’époque je n’avais pas confiance dans les médecins locaux (quelle erreur!) et me suis traitée sur place avec ce que m’a conseillé un pharmacien.

    Plusieurs mois après mon retour, j’avais de temps en temps des poussées de fièvre (moins de 38•c donc pas considéré comme fièvre par les médecins!! ) et une grande fatigue. À chaque medecin consulté je lui évoquais mon épisode népalais. Ils m’ont parfois fait faire des analyses de selle, toujours négatives … et bien sûr aucun traitement.
    Ceci pendant plus de 10 ans !!

    Un jour, conseillée par une amie je suis allée voir un médecin cubain qui a regardé les analyses de sang et constaté qu’avant ce voyage au Népal mon taux d’eosinophiles était à O alors que depuis il était autour de 5. Il m’a alors parlé de parasitose, donné un traitement et m’a fait revenir 6 mois plus tard.

    Par la suite, j’ai contracté plusieurs fois des amibes lors de mes longs séjours en Inde. Je me rappellerai toujours de ce petit cabinet à Bangalore lorsque la doctoresse m’a prescrit une analyse de selles (après m’avoir écouté attentivement et noté mes doléances) . J’ai alors pensé :  « Pfffff, ils n’ont jamais rien trouvé dans aucune de mes analyses en France, en Guadeloupe, aux Canaries cela m’étonnerait qu’ils trouvent quelque chose dans ce boui-boui. »

    Une heure après j’avais une analyse complète des parasites , amibes et autres qui m’infectaient. Quand je lui ai dit ma surprise, elle m’a alors expliqué que les analyses devaient absolument être faites sur des échantillons frais et surtout pas passés par le réfrigérateur.

    Lorsque j’ai à nouveau été infestée quelques années plus tard, j’ai signalé au laboratoire qu’il ne fallait pas mettre les échantillons au frigo. La réponse : « au frigo ou pas, s’il y a quelque chose on trouvera ». Évidemment dans ces conditions les résultats étaient négatifs. Pour prouver mes dires à mon medecin de l’époque j’ai fait 160 km pour apporter un échantillon à un laboratoire qui respectait le protocole. Résultats positifs .

    Dix ans de vie gâchée par une parasitose avec des médecins ignorants qui n’écoutent pas et vous envoient balader et des laborantins incompétents et qui ne se remettent pas en question.

    Des médecins qui écoutent leurs patients, prennent en compte les symptômes décrits et ont une vision globale c’est devenu rarissime. Merci d’enseigner cela à vos étudiants !

  10. Bonvicini dit :

    Très intéressant votre ecrit sur » les parasites, réponses à vos questions ».

    • Chlea dit :

      Bonjour,
      En effet toutes vos informations sont tres instructives …! Je voudrais avoir plus de temps pour tout etudier vos lettres .,…je garde précieusement vos dossiers recus …dans l’espoir de pouvoir qui sait finir la formation de naturopathie …j’ai 55 ans mais cependant je fais un autre metier stressant et fatiguant …j’adore connaitre des informations comme les vôtres pour etre en forme…Merci pour toutes ces informations précieuses…a savoir plur vivre mieux…

  11. laurence Jénoc dit :

    Article passionnant, et votre dévouement à la cause des malades n’a d’égal que votre expertise, bravo !
    Continuez !

  12. DOMINICY dit :

    Merci Professeur HUMBERT pour votre aimable initiative d’information du public quant aux problèmes complexes liés à nos intestins et leur répercussion sur d’autres organes et les divers symptômes qui peuvent en découler. En bon professionnel, vous manifestez beaucoup de précisions quant à la description des symptômes, maladies, médicaments, etc. et tout autant de discernement de retenue et d’objectivité quant à votre manière d’expliquer l’approche et l’analyse que l’on peut avoir face à ces symptômes divers, nos analyses et notre relation avec notre médecin. A chacun ses responsabilités et ses limites. A nous de mieux nous connaître et d’apporter à notre médecin les observations de dérèglements, symptômes, etc. utiles au médecin et de lui faire confiance quant à son diagnostic, ses conseils, etc. dans la mesure où il en tient compte. Le fonctionnement du corps humain étant très complexe, différent d’un individu à un autre, il est clair que l’on ne peut pas attendre une solution immédiate ou un miracle : c’est une question de bon sens. Encore merci

  13. Compère v. dit :

    Bonjour
    Merci pour toutes ces informations, je voulais savoir si en prenant du Vermox comme je le fais en suivant les conseils de la pharmacienne bien sûr, c’est suffisant ou y a t’il des parasites qu’il faut traiter différemment, avec un autre vermifuge pour être sûr?

    Merci d’avance.
    🇧🇪

  14. meslin dit :

    bonjour, j’ ai mal à la tête à gauche très souvent, j’ ai vu une centaine de médecins , personne ne trouve la cause, je n’ ai plus de vésicule, j’ avais mal avant l’ opération et depuis l’ opération c’ est pire, j’ ai été opéré il y a presque 30 ans par le professeur Balmesse à Montpellier à Sant Eloi, j’ ai 1250 d’ ige, le médecin généraliste ne cherche pas du tout la cause de ce mal de tête qui m’ empêche de vivre depuis toujours, pauvre vous me guider, merci beaucoup professeur

  15. Castro dit :

    Bonsoir, j’aimerai savoir à partir de quel taux de eosinophiles on peut penser à des parasites? J’ai une notion que le taux devrait être en dessous de 2…
    Merci

  16. Dessandier dit :

    Toujours des écrits passionnants et trzs instructifs, il y a cependant une chose sur laquelle je veux revenir , je ne connais aucun médecin qui ait votre approche medecin de famille ou autres,

  17. Chaïbi louiza dit :

    En ce qui me concerne, après 3 ans de calvaire, d’hospitalisation, d’analyses diverses, les divers spécialistes ont jugé mon « cas » comme « énigmatique  » et m’ont laissée souffrir.
    J’ai eu la grande chance d’être reçue par le Professeur Humbert, qui en quelques minutes à su poser un diagnostique et m’apporter des explications claires., puis un traitement qui s’est avéré efficace. Ce grand Monsieur a mis fin à ma souffrance physique et psychologique et je le remercie grandement. De plus, il fait preuve d’un humanisme que je n’ai jamais rencontré chez un médecin ou Professeur, il m’a suivi même à distance, par mail, par téléphone !!! Que dire, à part extraordinaire !!!
    Sans le Professeur Humbert, je serais en train de dépérir.
    Merci du fond du cœur Professeur

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