Votre vie privée est en danger

Chère lectrice, cher lecteur,

Chaque crise est une occasion pour le gouvernement de renforcer son pouvoir sur la population.

Ce n’est pas nouveau.

Après les attentats du 11 septembre 2001, George Bush, alors président des USA, avait mis en place le « Patriot Act », qui autorisait le FBI à :

  • Fouiller dans les données personnelles des citoyens sans justification et sans en informer les personnes (fiches médicales, relevés bancaires, impôts…)
  • Mettre quelqu’un sur écoute sans avoir de mandat
  • Placer en détention toute personne suspectée de terrorisme sans limite de temps ni inculpation

À la base, cette loi ne devait durer que quatre ans, mais bizarrement, elle a été régulièrement reconduite par le Congrès[1].

En France aussi, le terrorisme a servi de justification à un plus grand contrôle de la population.

En 2006, une nouvelle loi permet aux autorités de contrôler les données Internet des utilisateurs, et ceci sans procédure judiciaire. Le gouvernement commence aussi à multiplier les caméras de surveillance dans les lieux publics[2].

Après les fusillades du 13 novembre, François Hollande déclare l’état d’urgence. De nombreuses perquisitions sont faites, sans l’autorisation préalable d’un juge. La même année, le Sénat adopte la « loi sur le renseignement », qui renforce encore la surveillance sur Internet.

En 2016, les pays européens obligent les compagnies aériennes à communiquer les informations personnelles (nom, âge, adresse, numéro de téléphone, carte de crédit…) de chaque passager aux services de surveillance[3].

Et aujourd’hui ?

Avec l’épidémie de coronavirus, une nouvelle occasion s’offre aux dirigeants du monde entier de renforcer encore leurs mesures totalitaires.

Et n’allez pas croire que cela ne se passe qu’aux États-Unis ou en Chine.

Voici un aperçu de ce qui est en train de nous arriver en France.

Reconnaissance faciale dans le métro

Il y a une dizaine de jours, la RATP a installé une caméra avec reconnaissance faciale dans la station Châtelet-Les Halles.

Cette technologie permet de détecter les personnes qui ne portent pas de masque, obligatoire dans les transports publics.

Six caméras de la station sont reliées à un puissant processeur, doté d’un algorithme, qui analyse en continu les visages des passants.

Selon les responsables de l’installation, il ne sera pas possible d’identifier les personnes sur les vidéos[4].

La machine se contentera de vérifier si les usagers respectent le port du masque, dans le but de savoir si des campagnes de sensibilisation doivent être menées (par « campagnes de sensibilisation », comprenez : renforcer les contrôles et les verbalisations).

Même si la RATP n’utilisera pas cette technologie pour ficher les contrevenants, c’est déjà un premier pas vers une reconnaissance faciale élargie à l’ensemble du pays.

Quand ces nouvelles mesures seront entrées dans nos habitudes, il sera plus facile d’imposer petit à petit un gigantesque réseau qui surveille nos moindres faits et gestes, comme c’est déjà le cas en Chine.

D’ailleurs, la RATP prévoit encore, d’ici le mois d’août, d’installer six nouvelles caméras du même type, et d’élargir la détection au respect de la distanciation sociale.

Les fiches S de la santé

Le 9 mai, l’Assemblée nationale a voté une loi qui va totalement à l’encontre du secret médical.

Avec cette loi, le gouvernement peut collecter les données personnelles sur la santé des malades du coronavirus et de toutes les personnes qui ont été en contact avec eux – sans leur consentement[5].

Et le pire, c’est que le ministère de la Santé demande aux médecins d’être ses complice. Il souhaite en effet que les médecins saisissent eux-mêmes dans un fichier les données de tous leurs patients porteurs du Covid-19.

Pour faire passer la pilule aux médecins, le gouvernement a proposé de les rémunérer entre 2 à 4 euros par saisie.

Mais ce n’est pas tout.

Le médecin doit aussi interroger son patient pour connaître toutes les personnes qui sont entrées en contact avec lui durant les dernières 48 heures. Il entre les coordonnées de chacune de ces personnes dans de véritables fiches S de la santé[6].

Une brigade (surnommée les « anges gardiens » pour faire moins peur), constituée notamment d’employés de l’assurance maladie, prend contact avec ces personnes pour leur demander de rester chez elles ou de se faire dépister.

Les médecins se retrouvent alors dans le rôle inconfortable de l’inspecteur/délateurs au service du gouvernement. Certains médecins ont alerté sur les graves conséquences que cette loi pourrait avoir sur le secret médical. C’est le cas notamment du Dr Karim Khelfaoui, qui a dénoncé ces mesures abusives et inutiles dans une vidéo sur Facebook (à visionner ici).

Nous ne pouvons pas savoir ce que ces données deviendront entre les mains de nos autorités, ni si elles seront vraiment effacées à la fin de l’épidémie.

Traçage numérique « volontaire »

L’application StopCovid devrait sortir au mois de juin. Celle-ci permettra de tracer les interactions entre les personnes et les prévenir d’une éventuelle contamination.

Cette application sera facultative. Mais il est très simple de jouer sur la culpabilité des gens pour leur imposer cette nouvelle mesure. Et rien ne nous garantit qu’elle ne deviendra pas obligatoire à l’avenir, comme cela est en train de se passer dans certains pays[7].

En attendant, les autorités profitent du contexte de terreur pour faire accepter cette idée de surveillance, qui est pourtant une atteinte grave à notre vie privée.

Il y a quelques mois, tout le monde aurait été scandalisé que l’État trace ses citoyens. Aujourd’hui, près de la moitié des Français pensent que cette application devrait être obligatoire pour tout le monde[8].

Avec la peur d’une seconde vague, de nombreuses personnes sont prêtes à sacrifier leur vie privée pour un peu plus de sécurité.

Pourtant, cette démarche n’est pas dépourvue de failles, et il est tout à fait possible que nos données soient ensuite réutilisées. Ça avait déjà été le cas en 2018 avec une autre application scientifique, dont les données collectées avaient servi à des fins politiques (à ce sujet, je vous conseille de lire la tribune de 3 experts parue récemment dans Le Monde).

Par ailleurs, il n’existe aucune preuve qu’une application de traçage soit efficace. On a longtemps affirmé que c’est cela qui avait permis à Singapour de bien s’en sortir durant la crise. En réalité, seul 20 % des Singapouriens y auraient eu recours. Les autorités ont d’ailleurs reconnu que l’application n’avait pas été efficace[9]. En Islande aussi, l’efficacité du système de traçage (pourtant suivi par 40 % des habitants) n’aurait pas eu l’effet escompté[10].

Un ministère de la désinfox

Vous avez forcément entendu parler de l’expression « fake news », utilisée à l’origine pour désigner tout ce qui relèverait de la fausse information.

Aujourd’hui, c’est devenu un outil bien pratique pour décrédibiliser toute opinion différente de la pensée dominante, de la même manière qu’on traite « d’antivax » toute personne qui ose remettre en question l’innocuité et/ou l’efficacité des vaccins.

Ainsi, vous ne pouvez pas dire que certaines plantes, qui stimulent l’immunité, peuvent être utiles pendant la pandémie, ou encore que le confinement est une erreur.

D’ailleurs, même les plus grands spécialistes sont victimes de ce contrôle : fin février, lorsque le Pr Raoult a publié sa première vidéo pour parler des effets potentiels de la chloroquine contre le coronavirus, celle-ci a été qualifiée de fake news après l’avis d’un décodeur du journal Le Monde[11].

Un simple journaliste a le droit de décider que l’avis d’un grand infectiologue est une fake news… un comble !

En France, 90 % des quotidiens nationaux appartiennent à 10 milliardaires[12]. Ce sont eux qui choisissent ce que nous lisons chaque jour. En 2015 déjà, une enquête inquiétante de Médiapart montrait comment l’information était contrôlée[13]. Pas étonnant que la France ne soit que 34e dans le classement mondial de la liberté de la presse créé par Reporters sans frontières[14].

Sur Facebook ou sur Youtube, certains contenus ont même été supprimés, car ils ne correspondaient pas au discours officiel.

Comment un groupe de personnes pourrait-il décider pour tout le monde ce qui est vrai ou faux ?

De son côté, le gouvernement avait carrément mis en place une plateforme, appelée Désinfox, dans le but de faire le tri entre les « fausses » informations et les « vraies ». Heureusement, la page a été supprimée après le recours du syndicat national des journalistes.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet grave, je vous invite à lire l’excellent article que la journaliste indépendante Pryska Ducœurjoly a réalisé pour notre réseau PureSanté.

Violences policières et enfermement

Pendant presque deux mois, le gouvernement français a mis en place un important dispositif policier pour obliger la population à rester chez elle contre son gré.

Il ne s’agit pas ici de discuter de l’utilité ou non du confinement que nous avons vécu (j’y reviendrai dans une prochaine lettre). Mais cette expérience nous montre que nos dirigeants sont capables, s’ils l’estiment nécessaire, d’enfermer par la force et la répression la totalité des habitants du pays.

Les manifestations des gilets jaunes nous avaient habitués à voir des violences policières dans la rue.

Pendant le confinement, nous avons à nouveau pu voir que les forces de l’ordre étaient prêtes à tout pour maintenir l’ordre, quitte à abuser de leur autorité :

  • Une femme a été verbalisée pour avoir acheté du papier hygiénique, un produit jugé comme non vital par le policier[15]
  • Elie, quant à lui, a reçu une amende parce qu’il ne portait pas de tenue de sport pour aller courir[16]
  • Pierre, autiste, a dû payer 135 euros car il avait perdu son ticket de supermarché lors d’un contrôle[17]

Certains ont même subi des violences gratuites :

  • Comme cette jeune maman, maîtrisée au taser par les forces de l’ordre, plaquée au sol et insultée… alors qu’elle était munie d’une attestation en règle[18].
  • Ou encore cet homme, mis à terre et tabassé avec des matraques par une équipe de la brigade anticriminalité. Il avait oublié son attestation[19].

Ce sont des images dignes d’une dictature.

Je n’aurais pas cru que cela puisse se passer un jour en France.

Que pouvons-nous faire ?

Avec la crise sanitaire comme après un attentat, le gouvernement profite de la panique pour prendre des mesures qui n’auraient jamais été acceptées en temps normal.

Officiellement, il veut « renforcer notre sécurité », mais en réalité c’est surtout un levier pour augmenter son emprise sur nous.

C’est d’autant plus pernicieux que nos libertés se font grignoter petit à petit, presque à notre insu.

Mais il est faux de croire que nous ne pouvons rien faire. Nous avons le droit de ne pas être d’accord avec nos dirigeants. Et nous avons le devoir de manifester ce désaccord, si nous estimons que leurs décisions ne sont pas prises pour le bien commun.

Cela passe par des pétitions, des manifestations ou encore des grèves.

N’hésitez pas à signer, relayer ou même rédiger des pétitions pour protéger notre vie privée et nos libertés.

De mon côté, je partagerai avec vous les pétitions qui me paraissent importantes.

Restons optimistes ! Ensemble, nous pouvons changer les choses.

Amicalement,

Florent Cavaler





[1] Lila Erard, 11 septembre 2001, Quinze ans de mesures sécuritaires, Le Temps.

[2] Idem.

[3] Idem.

[4] Damien Licata Caruso, La détection automatique du port du masque testée dans le métro parisien, Le Parisien, 8 mai 2020.

[5] Bruno Py, Secret médical, consentement du patient : « Toutes les digues ont cédé », Le Point, 13 mai 2020.

[6] Charles-Elie Guzman, Les libertés piégées, UP Magazine, 10 mai 2020.

[7] Antonio Casilli, Paul-Olivier Dehaye, Jean-Baptiste Soufron, « StopCovid est un projet désastreux piloté par des apprentis sorciers », Le monde, 25 avril 2020.

[8] StopCovid : la moitié des Français pense qu’un traçage numérique devrait être imposé, Affiches parisiennes, 12 mai 2020.

[9] Romain Challand, StopCovid : tout savoir sur l’app de traçage numérique du gouvernement, Les Numériques, 28 avril 2020.

[10] Le monde face au Covid-19 : traçage numérique, La Revue des transitions, 18 mai 2020.

[11] Brice Perrier, idier Raoult sur le coronavirus : « Il ne faut pas jouer avec la peur », Marianne, 16/03/2020.

[12] Agnès Rousseaux, Le pouvoir d’influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse française, Basta 5 avril 2017.

[13] Laurent Mauduit, Main basse sur l’information!, Mediapart, 2 SEPTEMBRE 2015.

[14] https://rsf.org/fr/classement

[15] Ludo Simbille, Contrôles arbitraires et violences policières : la répression en temps de confinement, Basta, 9 avril 2020.

[16] Christian Mouhanna, Confinement : les policiers pris dans les paradoxes de leur hiérarchie, Le Journal du Dimanche, le 9 avril 2020.

[17] Charles Delouche, Confinement : des abus aussi du côté des contrôles, Libération, 8 avril 2020.

[18] Ludo Simbille, Contrôles arbitraires et violences policières : la répression en temps de confinement, Basta, 9 avril 2020.

[19] Confinement : un jeune homme porte plainte pour violences policières lors d’un contrôle en Essonne, L’OBS, 27 mars 2020.

32 réponses à “Votre vie privée est en danger”

  1. claudius dit :

    Grand Bravo pour cette alerte courageuse !
    Oui il y a un lien entre santé et politique, d’autant quand nos dirigeants ont un tel mépris des gens et sabotent ce qui avait fait la qualité des soins en France. Ils créent des déserts médicaux, et renchérissent le cout de la santé, au bénéfice des labos pharmaceutiques… et au détriment de la santé de tous.
    Ils y a ceux qui ne veulent pas voir, ou abrutis par les médias officiels, et en subiront aussi les conséquences à leur insu, par leurs illusions, leur bêtise, car nos dirigeants ne leur apporterons même pas la sécurité en aucune façon, mais continuera à les diriger par la peur comme il le fait avec un virus qu’il ne veut pas maîtriser puisque cela lui permet de mieux nous manipuler.
    Le terrorisme et la délinquance sont les résultats de politiques désastreuses qui perdurent puisqu’elles permettent de maintenir peurs, de l’étranger, de l’autre, de son voisin, d’isoler les gens dans leur petitesse…
    Donc encore merci de cette dénonciation bien fondée, et pour la mobilisation de tous ceux qui osent réfléchir.

  2. Sarah LENTY dit :

    « La machine se contentera de vérifier si les usagers respectent le port du masque, » : pourquoi de telles dépenses pour une mesure qui ne durera que quelques semaines ? La RATP aurait-elle anticipé le port du masque indéfiniment ?

  3. Sestri dit :

    Il est inadmissible que vous n’ayez pas publié mon commentaire. Votre action est donc politiquement très orientée !

  4. Cathy dit :

    Je suis tout à fait d’accord qu’il faut sortir de ce monde de la finance des lobbys criminels et de l’oligarchie. Un changement radical de paradigme s’impose à présent.
    Cependant, une question me taraude : personnellement, je me porte très bien en général. Je suis donc asymptomatique et donc pas question de me faire tester.
    Je travaille dans un ehpad, où Dieu merci personne n’a été testé positif jusqu’à présent, Mais si le cas survient dans mon établissement, tout le personnel devra être testé.
    Supposons que je sois positive, cela implique une enquête dans le milieu familial et amical, ce que je redoute par pur principe, Terminé la liberté, déjà qu’elle est bien spoliée. En même temps, si je refuse, je risque d’avoir des soucis pour désobéissance à la loi.
    C’est terrible! Ce n’est pas en recherchant les contaminateurs que les dirigistes feront avancer l’affaire plus vite!!! On est déjà dans la mouise depuis longtemps avec ce virus, et ça continue avec son lot de nouvelles sournoiseries découvertes chaque jour.
    Je ne comprend pas ces décisions macroniennes du-tout-et-son-contraire, je n’adhère pas, je suis très remontée.

  5. Cerry dit :

    Je ne suis pas totalement convaincu du bien fondé de ce
    que vous avancez . Comment réagir ,face à la délinquence de toute sorte, les incivilités,les casseurs,
    le terrorisme ?
    D’après vous, donc » Motus bouche cousue »,fermer les
    yeux ,sous le couvert d’entrave à la liberté de chacun
    de faire ce qui lui plait !.. Le pauvre gaulois dont je suis
    me fait souvent rire jaune

  6. Sestri dit :

    Je pense que Pure Santé n’a pas à faire de la politique et de profiter de son fichier d’adresse pour nous envoyer de tel message orienté politiquement. Contentez vous de donner des conseils sur la santé. N’est-ce-pas votre vocation. La France (Etat Providence) a besoin de rigueur car elle est en train de s’effondrer.
    Finalement, je me désinscris de votre site.

  7. Carole dit :

    Je croyais être abonné à un site santé ? 😤

    • claudius dit :

      il n’y a pas de santé sans politique de santé, et donc sans politique tout court puisque ce sont eux qui imposent et en ce moment détruisent…

  8. Maflor dit :

    J’apprécie beaucoup la rigueur de votre investigation et la qualité de votre rédaction.
    Merci aussi pour les nombreuses références
    et surtout de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour nous éveiller!

  9. coscience dit :

    mon commentaire n est pas passe parce que cela vs derange.. cest anti democratique.. la democratie est faite pour et par des gens raisonnables instruits et civilises sinon c est la porte ouverte a tous les gens sans valeurs conscience et morale. . sans vertu pas d etat valable ..vive raison garde discernement et education altruisme pour bien d autrui et non appel a toutes les libertes individuelles irresponsables

  10. boyer vidal dit :

    trop facïle de critiquer ce que lEtat essaye de faire pour enrayer epidemie…il y a aussi un mauvais esprit francais toujours pret a condamner ce quue fait l autre pour le bien commun..la Democratie aboutit a un super indivodualisme qui la fera crouler..Et puis des bavures il y en aura toujours..ce sont ceux qui ont mauvaise conscience qui craignent police controle ordre methode.. vu qu un tiers des francais se fout de tout et des autres ou ne comprenne rien .c est normal qu il y ai controle plus fort ..voir la pose masque autour du cou ..la pose des mains dessus par exemple etc etc.

    • blibli bla bla dit :

      Alors vous ! Vous vous foutez de tout ou vous ne comprenez rien !

      Vous êtes un danger comme beaucoup trop d’autres !

  11. Dany dit :

    Notre démocratie n’est plus qu’un fantôme et cela nous le savons bien. Il suffirait d’ignorer toutes ces fadaises et de vaquer à nos simples occupations. Il n’y a pas longtemps, la paix sociale était brisée jusqu’à ce qu’un méchant virus vienne remettre tout à plat et mettre leurs pendules à l’heure ! … Théorie du complot ou heureux hasard ? Ne soyons pas dupes.

  12. Sion dit :

    Votre vie privée est en danger. Je ne vois pas en quoi Pure Santé se légitimise avec ce type d’article politique. C’est dommage et cela sort de son objet.
    Qu’est ce que chacun peut apporter au collectif , en dépassant ses besoins individuels ?
    Donner quelques infos médicales ne me choque pas si cela permet de mieux protéger le collectif .
    Merci en général pour vos articles pour une meilleure santé.

    • Trochard dit :

      Je suis tout à fait d’accord avec cet internaute :que PureSante se concentre sur sa raison d’être : LA SANTÉ. Ne pas en profiter pour faire de la politique. C ‘est inacceptable et tellement orienté. Je me desinscris.

  13. Maillard dit :

    Je trouve aussi que nous sommes dans un état policier. Les consignes sanitaires sont parfois aberrantes. Comment une maman peut-elle surveiller ses jeunes enfants qui font des châteaux de sable ( quoi de plus naturel ! ) et être obligée de courir ou de marcher sur la plage ? Que dire aussi des personnes âgées qui ne peuvent pas s’assoir au soleil sous prétexte qu’on ne doit pas rester immobile. Quel est le risque réel en plein air ….

  14. claudie dit :

    Je partage totalement votre opinion. Nos libertés sont de + en + bafouées, nos finances contrôlées, nos faits et gestes surveillés (caméras, drones,etc…), Maintenant on s’attaque au secret médical, jusqu’où ira t’on ? Et il ne faut pas compter sur la presse, muselée, pour que chacun puisse se forger une opinion personnelle et ouvre enfin les yeux…. on suit, comme des moutons !

  15. LAURENCE dit :

    Quand on voit le manque de civisme partout, je dis vivement la dictature. Marre des incivilités, de ma voiture détruite la nuit, des poubelles qui crament, des pompiers caillassés.
    J’assume

  16. Dionisi dit :

    Quand vous serez restes 15 jours ou plus à plat ventre en réa avec un tuyau dans la gorge si vous vous en sortez comme un chamallow vous n’accepterai plus de risquer. D’être recontamine par cette saloperie de covid 19. A bon entendeur salut. Battez vous plutôt pour le dépistage universel.

    • Sarah LENTY dit :

      Age médian des décès dûs au corona : 84 ans.
      A cet âge là, quelle que soit l’affection, les conséquences sont désastreuses.

  17. marie beurois dit :

    l’incitation financière « médecin délateur » est plus importante que ce que vous avez indiqué. le médecin qui « dénonce » le patient atteint du coronavirus, perçoit 20€ en sus des 25€ de la consultation.. Les 1, 2 et 4 euros supplémentaires c’est pour « dénoncer » TOUTES les personnes qu’il a ctoyées dans un certain laps de temps, obtenir leurs coordonnées les plus complètes afin de pouvoir les identifier formellement et pouvoir les joindre, les 4 euros c’est, je crois si , cerise sur le gâteau, les identifiants des organismes de santé auquels ils sont affiliés peuvent être fournis….avec le confinement abusif, de nombreux praticiens, surtout les jeunes qui viennent de s’installer, se retrouvent dans une situation difficile, donc……..

  18. Plée Dominique dit :

    deux tiers des français ont cru bon de voter en 2017 pour celui qui avait une bonne tête de gendre, tout en venant de chez Rothschild,ce qui aurait dû alerter, compte tenu de la fabrication par les media du candidat…..
    Faut pas venir se plaindre après

    • Musset nicole dit :

      je me demandais de quel côté vous penchiez; je viens de comprendre!
      la surveillance dont vous parlez n’est pas completement mauvaise; le problème qui me vient est :dans quelles mains cela peut il tomber?
      la confiance doit être de mise, ….mais le populisme et les extrêmes rodent et là est le danger.

  19. Albert dit :

    Merci, bien qu’aseptisé (mais je comprend aisément pourquoi) toutes ces infos sont malheureusement vraies et surtout vérifiables (les décrets, lettres ministérielles etc, laissent des traces). J’aimerai néanmoins rajouter qu’en plus « des pétitions, des manifestations ou encore des grèves » il existe la voie l’égale ! Ok, elle est sérieusement mise à mal depuis quelques temps mais, la aussi, la loi des grands nombres aura immanquablement sont effet. Certains avocats collectent des adhérents pour agrandir leurs associations permettant un recours collectif efficace et à moindre coût. Exemple Pour 10€ avec Maitre Brusa, mais il existe d’autres cabinets…

  20. le gall dit :

    Tout ce qui est excessif est insignifiant …..

  21. Sylvie douezi dit :

    Et alors vous avez la conscience tranquille ou pas ?

  22. RIVAUD dit :

    Propos de plus en plus complotistes
    les cameras de surveillance ne sont elles pas utiles pour lutter contre la criminalité?
    et si on avait eu le traçage numérique plus tôt on aurait pas eu à subir ce confinement digne du Moyen Age!

    • Viel dit :

      Eh non, toutes les études l’ont prouvé : les caméras de rue ne font pas baisser la criminalité, elles permettent, dans certains cas, de rattraper plus vite les délinquants voire les assassins. Mais, si vous êtes mort, ça vous fait une belle jambe !

  23. Marie Louise Blochouse dit :

    Merci pour cette lettre, enfin un qui ouvre les yeux. Il est plus que temps de refuser ce monde que l’on veut nous imposer. Je ne crois pas que l’humain est venu ici bas pour être un esclave manipulé par une poignée de serpent avide de pouvoir

    • SAUNIER dit :

      Absolument d’accord ! avez-vous pris connaissance de la chaine privée et gratuite de J.J Crèvecoeur dont le titre est : « Emergences Formations ». Il y développe tout un tas d’idées pour dire « NON » au monde d’aujourd’hui …

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