(Partie 1) 7 méthodes des labos pour créer un « blockbuster » à 1 milliard
Chère lectrice, cher lecteur,
Attention, cet article s’attaque aux « petites » manigances des gros labos.
C’est une enquête choc qui vous présente la face cachée de l’industrie pharmaceutique…
Ou comment créer un médicament best-seller en 7 étapes.
Vous allez découvrir les différentes méthodes que les gros labos utilisent en cachette pour gagner plusieurs milliards de dollars sur un nouveau médicament.
Comme fil conducteur, j’ai choisi la thématique de l’hypertension et de ses traitements (à la fin, je partagerai d’ailleurs des solutions naturelles validées par la science).
Pourquoi l’hypertension ?
Car cette maladie est l’une des plus rentables pour l’industrie pharmaceutique[1].
En 2020, le chiffre d’affaires sur les traitements contre l’hypertension s’élevait à près de 40 milliards de dollars[2] !
Cette somme est tellement immense qu’il est impossible de se la représenter concrètement.
Pour vous dire, c’est autant que le PIB d’un pays tels que la Tunisie ou la Bolivie.
C’est comme si vous touchiez un SMIC tous les mois pendant… 2 millions d’années !
Mais il y a un « hic ».
Derrière cet immense succès commercial se cachent des stratégies discutables, qui se font parfois au détriment des patients.
Dans cette enquête, je m’attarde donc principalement sur l’hypertension… Mais les 7 stratagèmes que je dénonce ci-dessous s’appliquent aussi à de nombreux autres traitements.
Ce sont malheureusement des pratiques (trop) courantes dans le milieu du médicament…
Marcia Angell, ancienne directrice de la rédaction du très sérieux New England Journal of Medicine reconnaît d’ailleurs les dérives de la pharma :
« Cette industrie est aujourd’hui essentiellement une machine de marketing. Elle vise Ă vendre des mĂ©dicaments d’intĂ©rĂŞt incertain en utilisant sa richesse et sa puissance pour influencer, contraindre ou contourner toutes les institutions qui pourraient se mettre en travers de son chemin. Et surtout les mĂ©decins, car ce sont eux qui prescrivent[3]. »
Méthode 1 : faire « ami-ami » avec les autorités de santé
Quand on veut commercialiser un nouveau médicament, la première étape consiste à avoir l’aval des agences sanitaires.
Et ce n’est un secret pour personne : les conflits d’intérêts sont légion dans les hautes instances de santé.
En 2011, à une époque où les médias mainstream osaient encore s’en prendre aux labos, le Nouvel Observateur dénonçait les liens troubles entre l’industrie pharmaceutique et les autorités responsables de la surveillance des médicaments[4].
Ainsi, parmi la commission AMM, responsable des autorisations de mise sur le marché des médicaments en France, 28 des 30 membres, président compris, entretenaient en 2009 des conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique.
Certains affichaient plus de 70 prestations avec des laboratoires !
Pareil pour la commission de pharmacovigilance : 25 des 33 membres étaient liés aux firmes.
Ă€ l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ© (anciennement Afssaps), 78 % des experts reconnaissaient avoir des liens.
Et les avantages perçus sont souvent faramineux !
Un rapport de l’inspection générale des Affaires sociales (Igas) de 2009 a révélé que les experts percevaient en moyenne[5] :
- 1Â 200Â euros pour une action de formation
- 6Â 900Â euros pour une contribution scientifique
- 8Â 200Â euros pour une expertise
- Et même jusqu’à 600 000 euros pour un travail de consultant
On pourrait espérer que les règles se soient durcies en 2012, après le scandale du Mediator et quand l’Affsaps est devenue ANSM…
Malheureusement pas.
En 2017, Le Monde révélait même qu’un conseiller d’Emmanuel Macron pour la politique de santé avait été rémunéré par le groupe Servier pour une soixantaine de prestations (plus de 80 000 euros quand même)[6].
Coïncidence ou pas, lors de son discours de Nevers le 6 janvier 2017, le président français avait proposé de mieux rembourser les médicaments contre l’hypertension, un marché important pour Servier.
Méthode 2 : quand les labos « écrivent » les recommandations officielles
En 2013, le collectif indépendant Formindep critique les recommandations officielles sur la prise en charge de l’hypertension, publiées par Société française de l’hypertension artérielle (SFHA).
Dans un rapport détaillé, le collectif met en lumière les nombreux conflits d’intérêts de curieux « oublis » dans les données :
- Les experts s’appuient uniquement sur une recommandation HAS datant de 2005, invalidée en 2011 pour mauvaise gestion des liens d’intérêts et non réactualisée.
- Il n’y a aucune mention des études de référence sur le sujet (dont une vaste méta-analyse) qui remettent en cause l’utilisation de certains médicaments et la pertinence des seuils à partir desquels un traitement est utile
- Les chercheurs ont « oublié » de mentionner des travaux scientifiques suggérant des effets secondaires potentiels graves des sartans
- Plusieurs experts ont été rémunérés par des laboratoires qui commercialisent les médicaments contre l’hypertension
On notera aussi que les recommandations sur l’hypertension n’évoquent pratiquement jamais la possibilité de « déprescrire », alors que la bibliographie scientifique comporte 735 références sur ce sujet[7].
Plusieurs études ont même démontré que la tension pouvait rester stable après l’arrêt des médicaments, notamment grâce à des conseils nutritionnels[8-9-10].
Mais bien sûr, de telles précisions n’arrangeraient pas les vendeurs de médicaments.
Et rebelote quatre ans plus tard !
En 2017, Formindep revient à la charge et dénonce encore une fois le nouveau rapport de recommandations de la SFHA pour cause de conflits d’intérêts et de mauvaise qualité scientifique du rapport[11].
Comme quoi la situation ne s’arrange pas avec le temps…
Et c’est grave, car ces recommandations de bonne pratique ont une importance cruciale pour les médecins : ce sont les références sur lesquelles s’appuient les professionnels pour leurs prescriptions.
Or une enquête a évalué 130 recommandations officielles : plus de la moitié ne serait pas conforme, notamment à cause des nombreux conflits d’intérêts (plus des deux tiers des présidents de comités en ont), qui sont d’ailleurs rarement déclarés[12].
Méthode 3 : financer des études « publicitaires »
Une fois que le nouveau médicament est mis sur le marché et qu’il bénéficie de recommandations officielles, il est temps de passer à l’étape suivante : la publicité !
Celle-ci peut prendre différentes formes, mais elle commence souvent par la publication de ce qu’on appelle communément des « études promotionnelles[13] ».
En clair, il s’agit de financer des études positives sur le médicament.
L’exemple le plus connu est celui du Vioxx : l’essai avait été conçu et mené par le département marketing de la firme pharmaceutique. L’article avait ensuite été rédigé par des employés de la firme, mais signé par un chercheur académique (qui a d’ailleurs reconnu par la suite ne pas l’avoir écrit lui-même)[14].
Et alors que cette étude promotionnelle avait montré l’apparition d’effets secondaires cardiovasculaires, aucune investigation supplémentaire n’a été engagée.
En 2012, une vaste enquête menée par deux chercheurs du CNRS, a examiné de près l’influence de l’industrie pharmaceutique sur la recherche scientifique[15].
Ils ont ainsi montré, études à l’appui, que les scientifiques financés par la pharma obtenaient des résultats favorables 4 fois plus souvent que ceux qui sont indépendants.
À l’inverse, les dangers des médicaments ont tendance à être minimisés : par exemple, les études financées par les compagnies pharmaceutiques concluent plus facilement à une absence de risques des médicaments antagonistes du calcium (utilisés contre l’hypertension) que les recherches indépendantes.
Les chercheurs ont ainsi découvert plusieurs stratagèmes qui peuvent expliquer ce phénomène :
- Le financement sélectif des industriels : quand ils le peuvent, les labos tenteraient de financer des études dont ils auraient la quasi-certitude que le résultat sera positif
- Le protocole qui avantage le médicament testé : par exemple, une étude portant sur le fluconazole comparait délibérément ce produit à un autre produit dont on savait qu’il était très mal absorbé par l’homme.
- L’interprétation biaisée des résultats : en se basant sur 22 études menées sur les médicaments non stéroïdiens contre l’arthrite ayant un lien avec l’industrie pharmaceutique, des chercheurs ont trouvé que la moitié de ces études, qui présentaient pour la plupart des résultats positifs, ne s’appuyait en réalité sur aucun test statistique.
- La pression pour empêcher la publication d’études défavorables : il y a une vingtaine d’années, l’entreprise Immune Response Corporation a financé un essai pour étudier l’efficacité d’un vaccin contre le Sida. L’essai avait conclu à une inefficacité du produit. La firme a alors tout fait pour empêcher les auteurs de publier leurs travaux. Et lorsque ceux-ci l’ont fait malgré tout, le labo a demandé un dédommagement de plus de 7 millions de dollars pour les pertes financières qu’elle aurait subies.
- Des études écrites par des employés du labo, et signées par des experts rémunérés : on l’a vu avec l’exemple du Vioxx, il arrive que des industriels écrivent eux-mêmes des études scientifiques qu’ils font ensuite signer par des chercheurs académiques contre rémunération
- La pression sur les revues scientifiques : Richard Smith, directeur du BMJ Publishing, a reconnu que les labos finançaient les revues médicales qui publiaient leurs études favorables en achetant de grosses quantités de leur numéro lors de sa sortie. Pour Richard Smith, ce ne sont rien d’autre que des pots-de-vin. Il raconte même qu’une représentante d’entreprise l’a un jour invité au restaurant… voire plus si affinités !
- L’achat d’espaces publicitaires dans les revues scientifiques : la majorité des encarts publicitaires sont achetés par les laboratoires, qui peuvent alors menacer de se retirer en cas d’article défavorable. Certaines revues auraient même fait faillite après avoir refusé de céder à la pression des industriels…
- Le dénigrement des études défavorables : les chercheurs ont montré que quand un épidémiologiste indépendant présente les dangers d’un médicament, il n’est pas rare que d’autres épidémiologistes payés par l’industrie s’attaquent à ces travaux et tentent de les décrédibiliser en les qualifiant de pseudo-science.
La suite dans quelques jours…
Cette lettre est déjà très longue.
Je vous présenterai la fin de mon enquête (les méthodes 4 à 7) dans quelques jours…
Surveillez bien votre boîte de messagerie.
Dans la deuxième partie, vous verrez notamment comment les laboratoires s’insinuent dans tous les milieux, y compris dans la presse grand public et dans les cabinets de médecins.
Vous découvrirez aussi une technique sournoise pour « fabriquer » de nouveaux malades à qui vendre davantage de médicaments.
Vous saurez pourquoi ces dérives ne sont pas près de s’arrêter, et pourquoi les scandales sanitaires ne font pas peur aux industriels.
Mais surtout, nous garderons l’hypertension et ses traitements comme fil conducteur.
Et nous aborderons, finalement, plusieurs solutions naturelles qui ont fait leurs preuves sur la tension artérielle.
À bientôt !
Amicalement,
Florent Cavaler
Bonjour
Il y a quelques années, après avoir fait une hypertrophie ventriculaire, j’ai commencé à prendre des hypotenseur recommandé par un cardiologue. Je me suis acheté un tensiomètre Spengler , le même que les médecins . Le pharmacien me prends la tension avec mon nouvel appareil étalonné à l’usine, 13 sur 8. Je traverse la route pour me rendre chez
mon médecin , son remplaçant me prend la tension avec son tensiomètre, 14 sur 8 je lui demande de me l’a prendre avec le tensiomètre du médecin 15 sur 8 ok puis il me l’a prends cette fois ci avec mon tensiomètre neuf sortie d’usine, 13 sur 8
Bien a vous
Patrick
Bonjour et merci pour votre travail d’information qui j’espère est reconnu par le plus grand nombre de personnes et bon courage pour la suite Cordialement
mais que fout le sénateut houpert dont on parle tant ?
Souffrant d’hypertension et de hypothyroĂŻdie, ce sont deux maladies contradictoires. Dans le cas d’hypothyroĂŻdie seule il suffirait de stimuler les surrĂ©nales, mais d’après mes observations elles augmentent la tension. Finalement pour l’hypothyroĂŻdie HE de myrte vert diluĂ©e Ă 20%. Et pour l’hypertension HE diluĂ©es Ă 15% lavande fine, marjolaine Ă coquilles, diluĂ©es Ă 6¨% eucalyptus citronnĂ©, ylang-ylang, diluĂ©es Ă 4% ail, immortelle.
Votre article est exceptionnel il faut absolument faire éclater la vérité
Nous risquons de graves soucis de santé
Tout ça pour de l argent!
N en ont ils pas assez?
L argent nous mène à notre perte!
Faire prendre des risques à des innocents qui ont des problèmes de tension en se taisant sur la vérité !
Le même pour le covid et beaucoup de autre médicaments demandés à le criminelles Bill Gads et Ursula et son mari
Bonjour,
Comment savoir que la tension est devenue stable sous traitement de ces poisons ?
Merci de votre retour
Tout ceci est passionnant MAIS…toutes les mĂ©thodes qui sont mentionnĂ©es dans les revues naturelles ne marchent pas..j’ai moi mĂŞme essaye des tas de choses et jen suis revenu aux comprimĂ©s des labos qui marchent..
Que faire contre es magouilles des labos et grands groupes…il y a aussi bcp de magouilles dans les revues naturelles avec des gens qui n’existent pas ou qui n’y connaissent rien..
Sujet Ă l’hypertension depuis une dizaine d’annĂ©es, le mĂ©decin me donne du lercanidipine 20mg ( je n’en prends que la moitiĂ©) et rĂ©cemment duperindopril arginine 2.5mg.
Mais ma tension est toujours très changeante depuis mon opĂ©ration de l’Ă©paule ( il y a 3 mois environ) et rien n’y fait.
bonjur moi aussi je prend le laercanidipine et comme vous je prend que la moitie ma tension tourne autour de 14 mais je suis une personne plutot stressée
bonjour moi aussi je prend le laercanidipine et comme vous je prend que la moitie ma tension tourne autour de 14 mais je suis une personne plutot stressée
Merci pour ce travail
Je suis complètement détraqué avec une prise de 2 années de RAMIPRIL
J attends la suite de votre article avec impatience.
Merci merci
Bravo pour cet lettre très instructive. Dommage que la grande majoritĂ© de la population ne soit pas plus suspicieuse, car cela fait presque 3 ans qu’on vit dans ce cauchemar organisĂ© ! Et ce n’est pas fini…
Passionat et tres interessant que vous levez le petit doigt pour en parler.
Courage nius attendons la suite des propositions.
Merci,
Génial d’aborder ce sujet qui m’intéresse fortement. Puisque j’y suis confronté et que j’ai fini par arrêter tous mes médicaments.
J attends avec impatience la
Merci pour vos conseils judicieux qui nous ouvrent les yeux par rapport Ă toute cet industrie, corrompue et malsaine.
Merci d’avoir confirmĂ© se que je pense depuis des annĂ©es Merci
Merci vous me conforter dans ke fait que j’ai pris quinze jours ces médicaments anti presser.. j’étais si malade que j’ai arrêter.
Je manque sans sel sauf dans le pain . Ma tension est de 10 |6 le matin . 13. | 7 le soir . Donc tout va bien .
Pareil pour le cholestérol.. juste du riz rouge et depuis peu
Une autre plante récemment utiliser . Une gélule par jour
Une alimentation. Faible en lipides peu de viande et tout va bien.
Je suis allergique Ă de nombreuses choses alors ke. Vaccin H1N1 ..
.
I
Bonsoir.,
Quels sont les mĂ©thodes ou les choses naturelles contre l’hypertension.
Moi de temps en temps j’utilise la gĂ©lule d’aubepine