IPP : la vérité sur les anti-acides
Chère lectrice, cher lecteur,
En 2020, la Haute Autorité de Santé (HAS) publiait un communiqué de presse inquiétant sur les prescriptions excessives d’inhibiteurs de la pompe à protons[1].
Ce sont les fameux IPP (oméprazole, ésoméprazole, rabéprazole, etc.), des antiacides largement utilisés contre le reflux gastro-œsophagien, les ulcères gastriques, les infections à la bactérie Helicobacter pylori ou encore en accompagnement des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Rien qu’en 2015, 16 millions de Français ont eu une prescription d’IPP. Cela représente pratiquement un quart de la population !
Pour vous dire, c’est le troisième traitement le plus vendu au monde[2] !
Sauf qu’une (très) grande partie de ces prescriptions serait… inutile ou inadéquate[3].
Les faits que dénonce le communiqué de la HAS ne sont pas rassurants :
- De nombreuses prescriptions inutiles : entre 40 et 80% des patients auraient une utilisation inappropriée de ces médicaments. Une enquête de l’ANSM montre notamment qu’ils seraient prescrits inutilement dans près de 80% des cas en association systématique avec un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS[4]).
- Des durées de traitement trop longues : la HAS préconise une durée de maximum 8 semaines. Ensuite, une réévaluation devrait impérativement avoir lieu avant de prolonger le traitement. Or une étude sur 157 052 ordonnances en EHPAD a montré que 92% des prescriptions d’IPP étaient chroniques (plus de 12 semaines de traitement)[5].
- Des prescriptions aux populations fragiles (personnes âgées, nourrissons…) peuvent s’avérer dangereuses et non recommandées, notamment à cause de la polymédicamentation et de la difficulté pour ces populations à supporter ces traitements.
« Peut-être pas si inoffensifs que ça »
La mise en garde de la HAS est à prendre très au sérieux : les IPP ne doivent pas être considérés comme des bonbons inoffensifs, mais utilisés uniquement lorsque cela est nécessaire.
En 2015, la Revue médicale suisse reconnaissait, du bout des lèvres, les dangers des inhibiteurs de la pompe à protons, dans un article intitulé : « IPP : peut-être pas si inoffensifs que cela[6]. »
Et c’est un euphémisme !
Pour s’en rendre compte, il suffit de lire la liste longue comme le bras d’effets indésirables soupçonnés ou avérés présentés dans l’article.
Et ces dix dernières années, les études sur leurs effets indésirables se sont multipliées : les conclusions font froid dans le dos, principalement lors d’une utilisation sur le long terme.
Cancers, crises cardiaques, Alzheimer… Voici un tour d’horizon des principales recherches sur les IPP et leurs risques sur la santé.
Comme à mon habitude, vous verrez que je me base uniquement sur des données scientifiques solides. Vous retrouverez d’ailleurs toutes les références en fin d’article.
IPP et fractures
Utilisés pour diminuer l’acidité dans l’estomac, les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) présenteraient de sérieux risques pour la santé.
En fait, ces médicaments ne font que mettre hors d’usage le mécanisme des cellules qui permettent de sécréter l’acide chlorhydrique nécessaire à la digestion des aliments (la pompe à protons).
Ainsi, la sensation de brûlure est apaisée, mais pas la cause de cette brûlure. Elle revient donc dès que vous arrêtez le traitement. Résultat : certaines personnes se retrouvent sous IPP pendant des mois, voire des années.
Problème : cela peut provoquer des carences en vitamines et en minéraux essentiels.
Avec de graves conséquences sur le long terme…
Des chercheurs anglais ont étudié plus de 13 000 cas de fractures de la hanche survenues chez des adultes de plus de 50 ans. Ils ont noté une augmentation moyenne de 44 % de ce risque chez les usagers d’IPP au long cours[7].
IPP et démence
En 2016, une équipe de l’université de Bonn, en Allemagne, a découvert que les IPP augmenteraient jusqu’à 40 % le risque de développer des troubles cognitifs[8].
L’étude a été publiée dans la très sérieuse revue JAMA Neurology.
Pour arriver à cette conclusion, les auteurs ont analysé les dossiers de 73 679 participants de 75 ans ou plus qui ne souffraient pas de démence.
Le plus effrayant est que vous n’avez pas forcément besoin d’en consommer tous les jours pour endommager vos neurones : l’étude ne s’est pas limitée à l’examen des patients sous traitement chronique, mais prend en compte également ceux qui prennent des IPP une fois tous les trois mois.
Selon une autre étude menée sur des souris, les IPP augmenteraient les niveaux de plaques bêta-amyloïde dans le cerveau, soupçonnées de causer la maladie d’Alzheimer[9].
IPP et cancer gastrique
Des études montrent même que les IPP augmenteraient sur le long terme… le risque de cancer de l’estomac !
Un comble, sachant qu’ils sont censés agir sur les facteurs de risque du cancer gastrique tels que Helicobacter Pylori.
Et je précise qu’il ne s’agit pas de travaux de second plan parus dans des journaux douteux. Deux de ces études sont parues dans des revues de référence pour tous les spécialistes de la digestion, Gut et Gastroenterology, qui font partie des mieux classées au monde[10-11].
D’après les chercheurs du University Department of Medicine and Therapeutics, la diminution de l’acide chlorhydrique dans l’estomac, causée par les médicaments, augmenterait le risque de cancer gastrique.
Plus la durée du traitement serait longue, plus le risque serait élevé.
Mais l’augmentation du risque était déjà perceptible chez les personnes qui suivaient le traitement durant moins d’un an.
Dans les années 1980, d’autres travaux avaient déjà montré qu’une achlorhydrie (absence d’acide chlorhydrique dans l’estomac) multipliait le risque de cancer gastrique par 4 à 6[12].
Cela fait donc plus de 40 ans que l’on sait que notre acidité gastrique est essentielle au bon fonctionnement de notre corps et qu’un taux trop faible peut avoir des conséquences graves sur la santé.
IPP et infarctus du myocarde
Des travaux parus dans la prestigieuse revue PLoS One ont démontré un lien entre IPP et infarctus du myocarde, ceci après avoir analysé les dossiers de près de 3 millions d’individus[13].
Et le pire, c’est que cela ne concernerait pas uniquement les personnes très âgées ou particulièrement à risque, mais aussi « en dehors des populations à haut risque précédemment examinées, telles que les personnes âgées ou les patients atteints d’ataxie spinocérébelleuse ».
En 2019, de nouvelles recherches portant sur le risque cardiovasculaire des IPP ont confirmé ce risque chez les personnes traitées sur le long terme[14].
Les deux auteurs de l’étude, chercheurs à l’hôpital de Houston, portent un regard alarmant sur une utilisation des IPP de longue durée.
C’est même plutôt rare de lire une conclusion d’étude scientifique aussi catégorique que celle-ci :
« Les IPP sont des agents très efficaces pour le contrĂ´le Ă court terme de l’aciditĂ© gastrique lorsqu’ils sont indiquĂ©s. Cependant, l’utilisation Ă long terme n’est pas approuvĂ©e par la FDA et les donnĂ©es accumulĂ©es suggèrent que l’exposition chronique aux IPP augmente le risque d’infarctus du myocarde, d’insuffisance rĂ©nale et de dĂ©mence (…). Les patients doivent ĂŞtre encouragĂ©s Ă remplacer leur utilisation d’IPP par une combinaison d’antagonistes H2 et d’antiacides neutralisants[15]. »
IPP et infections gastriques et respiratoires
Les IPP sont massivement prescrits pour lutter contre la bactérie Helicobacter Pylori.
Mais paradoxalement, la baisse de l’acidité gastrique augmenterait le risque d’infection gastrique.
En effet, l’acidité gastrique joue un rôle d’inhibition de la croissance des bactéries.
Ce bain acide est un véritable rempart contre les agressions extérieures, un peu à l’image des douves qui entouraient les châteaux forts.
Il empêche les microbes pathogènes de se développer dans le tractus digestif (et respiratoire en cas de reflux gastro-œsophagien)[16]. Ainsi, un pH de 4 (acide) pendant quinze minutes suffirait à tuer la plupart des bactéries[17].
Comme le montrent de nombreuses études, abaisser l’acidité de l’estomac avec des IPP peut donc augmenter le risque de différentes infections gastriques, notamment à Clostridium difficile et aux salmonelles[18-19-20-21-22-23].
Par ailleurs, les IPP peuvent également affecter la communauté de microbes qui vit dans notre intestin. Ils entraîneraient une réduction de la diversité des bactéries, et des modifications de populations chez 20 % des groupes de bactéries, laissant ainsi la place à des microbes pathogènes pour se développer[24].
D’autres travaux ont également trouvé que l’utilisation de ces médicaments pouvait même favoriser l’apparition d’infections respiratoires telle que la pneumonie[25-26-27].
IPP, dépendance et effet rebond
Selon la spĂ©cialiste Christina Reimer et ses collègues de l’universitĂ© de Copenhague, « il peut y avoir une autre raison plus insidieuse au grand nombre d’ordonnances d’IPP dĂ©livrĂ©es chaque annĂ©e. Ces mĂ©dicaments peuvent ĂŞtre considĂ©rĂ©s comme addictifs[28-29]».
C’est le gros problème avec les IPP : sur le moment, ils réduisent l’acidité et donnent l’impression qu’ils soulagent le reflux.
Mais lorsqu’on les arrête, l’acidité revient plus forte qu’avant le traitement. C’est ce qu’on appelle l’effet rebond, obligeant les patients à continuer leur traitement à vie, comme l’explique le Dr Joël Liagre ci-dessous :
« Les cellules gastriques relâchent brutalement beaucoup d’acide chlorhydrique, ce qui augmente les brûlures gastriques. Le patient est donc contraint de reprendre le traitement. On voit alors se développer une véritable dépendance aux IPP. J’ai souvent vu des personnes les prendre pendant dix à quinze ans sans pouvoir les arrêter[30]. »
Ce risque de dépendance a d’ailleurs été souligné dans de nombreuses publications scientifiques[31-32].
N’arrêtez pas les IPP du jour au lendemain !
Le risque d’effet rebond étant élevé après un traitement de longue durée, l’arrêt de ces médicaments n’est donc pas facile : les symptômes gagnent souvent en intensité pendant quelque temps avant que la situation ne revienne à la normale.
Pour les atténuer, il vaut mieux réduire progressivement les doses, et toujours avec l’accord de votre médecin.
Avant toute prescription, il est crucial que les spécialistes tiennent compte des risques liés au IPP et que ceux-ci ne soient utilisés que de façon justifiée et pour la durée la plus courte possible, selon les recommandations de la HAS.
Si vous avez le moindre doute, parlez-en avec votre médecin.
D’autres traitements, qui n’ont pas les mêmes effets indésirables que les IPP, peuvent aussi être utilisés ponctuellement.
Je pense notamment aux anti-H2, ainsi qu’à l’argile verte en guise de pansement gastrique.
Mais le plus important, bien sûr, est de déterminer la vraie origine des brûlures d’estomac et d’agir sur celle-ci et non sur le symptôme. C’est le meilleur moyen d’éviter que les traitements se prolongent inutilement avec des effets potentiellement graves sur le long terme.
Amicalement,
Florent Cavaler
Comment faire et quoi prendre après un cancer du cardia ou les IPP sont prescrits automatiquement et sans cela la vie est impossible. Avec une moitié d estomac c est difficile. En naturopathie rien n est concluant ? Comment faire ? Existe t il un traitement pour minimiser les IPP.
Merci
Bonjour,
je prends de l’Ă©somĂ©prazol depuis plus de 20 ans, suite Ă une bĂ©ance du cardia et oesophagite peptique chronique aigue qui a dĂ©truit tout mon système immuitaire ORL (gingivite, sinusite, otite, laryngite, pharyngite et j’en passe…). Lorsque « j’oublie » de prendre mon IPP le matin Ă jeun, je peux vous certifier que je « dĂ©guste » !! malgrĂ© ce traitement, je « bouffe » des plaques de pansements gastriques, j’ai un peu tout essayĂ©… Et lorsque je mange un repas trop riche en graisse, par exemple, je bois un grand verre d’eau avec du bicarbonate de soude pour m’aider Ă digĂ©rer et Ă ne pas devoir dormir assise, voire insomnies Ă cause des brĂ»lures d’estomac et donc « grignotage » pour « attĂ©nuer » la sensation de brĂ»lure… J’ai essayĂ© des plantes, de l’argile, des mĂ©thodes plus naturelles, mais rien n’y fait… Je suis dĂ©pendante et accro aux IPP. y-a-t’il un sevrage envisageable ?? Mon gastro-entĂ©rologue m’a parlĂ© d’une chirurgie gastrique, mais pas de garantie (remonter une partie du tube digestif au dessus du cardia). J’ai aussi le syndrĂ´me du cĂ´lon irritable, des glandes surrĂ©nales qui fonctionnent au ralenti et la fibrolmyalgie… « Tout est liĂ© au stress »… ça me fait une belle jambe ! j’ai des annĂ©es de thĂ©rapies derrière moi et je continue avec des soins pour me maintenir un minimum en forme (pour info, je vais fĂŞter mes 49 ans, et je suis en invaliditĂ© depuis mes 42 ans)… OK, j’ai eu une vie active oĂą j’ai brĂ»lĂ© la chandelle par les deux bouts. J’ai tout essayĂ© au niveau thĂ©rapeutique, mĂ©decine allopathique et mĂ©decine alternative.
Question : qu’est-ce qui pourrait GUERIR mon estomac et tous les effets secondaires dĂ»s aux IPP ??
merci d’avance pour votre aide !!
C’est bien vrai cela fait bien trop longtemps que les utilise et je voulais essayer de m’en passer mais que faire et comment faire ?
Merci d’une rĂ©ponse
Pour ma part j’ai rĂ©solu les douleurs gastriques….par 2 ou 3 gouttes par jour de propolis noire pure…
Bonjour,
J’ai suivi ce schĂ©ma de prises IPP pendant près de 20 ans. J’ai arrĂŞtĂ© par moi mĂŞme après avoir lu des articles comme le votre. J’utilise Gaviscon 3 fois par jour et j’arrive Ă diminuer cette dose par la prise d’un  » antiacide naturel  » dĂ©veloppĂ© par les laboratoires Cell Innov. mais qui pris seul ne couvre que les 2/3 Ă 3/4 d’efficacitĂ© d’oĂą la prise supplĂ©mentaire de Gaviscon quand le besoin s’en fait sentir.
Avez vous connaissance d’un produit naturel pour rĂ©gler ce problème dĂ» Ă une hernie hiatale?
Par avance , merci pour votre réponse.
Beaucoup de brĂ»lures d’estomac sont soulagĂ©e en arrĂŞtant le sucre. C’est spectaculaire.
Sinon, j’ai un remède, mais si Ă©trange que je n’ose Ă peine le dire, c’est de prendre une cuillère de vinaigre de cidre…
Ma mère n’avais pas de brĂ»lure d’estomac, mais elle avait eu un ulcère de l’estomac guĂ©ri. Et une anĂ©mie sĂ©rieuse, nĂ©cessitant une hospitalisation en urgence. Ils ont suspectĂ© une hĂ©morragie interne, alors IPP et dans son cas il a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© que c’Ă©tait Ă vie. Elle les a pris pendant 7 ans. Le cardiologue a approuvĂ© le traitement car elle prend des anticoagulants… Elle a eu des effets secondaires importants, digestif, diarĂ©es quotidienne, crise d’angoisse… Finalement elle dĂ©cide de les arreter contre l’avis du mĂ©decin (sans lui dire…) Et elle a du gĂ©rer seule la dĂ©pendance de ce mĂ©dicament. Ce fut violant. Aujourd’hui, 5 ans plus tard, Ă 91 ans, tout n’est pas remis en place, mais il y a quand mĂŞme un lĂ©ger mieux pour son appareil digestif… Comment peut on prescrire, Ă de nombreuses personnes agĂ©es ces mĂ©dicaments sans rĂ©flĂ©chir plus que ça, seulement en accompagnement de mĂ©dicament cardiaque ? J’ai deux mamies de mon entourage dans le mĂŞme cas…
A 25 ans pendant mon service militaire, j’ai eu des brûlures d’estomac, le médecin m’a prescrit un médicament anti brûlures d’estomac, ne voulant pas dépendre d’un médicament,, j’ai cherché la causes de mes brûlures, j’ai remarqué qu’en arrêtant le café le vin (piquette) et aussi les bananes, mes douleurs diminuaient,, et qu’en mangeant des pommes, elles disparaissaient.
En faisant attention à mon alimentation, je n’ai plus eu besoin de prendre de médicaments, et avec le temps, j’ai même pu reprendre du café du vin et des bananes
Merci
J’ai un hernie yatale et je prends du omeprasole 20 (j’ai 66ans)depuis longtemps.Je coupe le cachet en 3.
Mon docteur me prescrits systĂ©matiquement ce mĂ©dicament…
Qu’elle traitement (par les plantes) ou autres puis-je remplacer l’omeoprazole ?
bonjour . Pouvey vous m indiquer un bon spécialiste pour une hernie natal . j habite a Nice . J ai vue que le médicament posé des problèmes . Alors quoi prendre . merci de me laisser une repose .
Très bel article, surtout que j’en ai pris auparavant.
J’ai acheté des compléments alimentaires pour calmer les remontées acides .
Je ne sais pas si j’ai bien fais.
Très beau article merci pour cela d’autant plus que les mĂ©decins me le prescrive Ă tout bout champ et je continu Ă souffrir de RGO je voudrais savoir que me conseiller vous pour remplacer ses mĂ©dicaments svp car je souffre merc
Et selon vous quelle serait la cause des brûlures , et comment y remédier ?
Content de lire votre article, c’est bien la première fois qu’on en entend parler dans ce pays ! J’ai perdu mon père un peu plus vite avec les IPP. Après son décès, j’avais trouvé sur l’équivalent canadien de la HAS que ceux-ci étaient fortement déconseillés aux personnes ayant des pathologies lourdes. On y retrouvait notamment, les difficultés cognitives, les AIT, le coma et les décès comme conséquences d’une telle médication. Et, c’est exactement ce qui s’est passé, en moins de 3 jours ! Je ne saurai jamais la cause exacte de sa mort, si l’enrobage était en cause (pour la première fois, il a dû prendre un générique en raison d’un excès de zèle de la pharmacie) ou si cela provient des années pendant lesquelles il a pris ce médicament simultanément à ses autres traitements. Une seule chose est sûre, c’est qu’il n’est pas décédé de sa pathologie !
bonjour j’ai Ă©tĂ© opĂ©rer d’une hernie hiatal en 1990 qui n’a pas marcher est depuis je suis au mopral 40 j’ai essayer de passer a 20 mais trop de douleurs donc je reprend du 40 j’aimerais une rĂ©ponse par quoi remplacer merci pour la rĂ©ponse cordialement madame dupont colette
Et quand l IPP est utilisé à 5 mois ?
Pour un reflux gastro oesophagien et que le Gaviscon est pris depuis des mois…
Quand je lis votre message, je conseille dĂ©jĂ l argile verte sans succès…aux parents.
bonjour
je suis atteinte du syndrome de Barett et on m a prescrit IPP en traitement Ă vie mais honnĂŞtement je ne le prends pas,,
y a t il un risque que mon œsophage de barett se développe en cancer?
bonjour,que pensez vous du bianacid?(complément Italien).
Bonjour, J’ai maintenant 81 ans et je prends quotidiennement de l’omĂ©prazole 10 mg depuis plus de trente ans.
J’ai jusqu’Ă prĂ©sent passĂ© tous les 5 ans coloscopie et endoscopie ; quelques polypes bĂ©nins parfois…
Je suis, pour le moment aussi, sain de corps et d’esprit, et il m’arrive de grimper encore dans de grands arbres de mon jardin pour les tailler. L’omĂ©prazole m’a redonnĂ© goĂ»t Ă la vie lorsque j’ai commencĂ© Ă en prendre Ă la quarantaine passĂ©e, et chaque fois que j’ai essayĂ© de rĂ©duire les prises quotidiennes j’ai du y renoncer. Le bien ĂŞtre que m’apporte ce produit n’a pas de prix, et pour ce qui me concerne, ne correspond pas au procès qui lui est fait. Bien cordialement. Claude Courrieu (sans aucun lien ni affection pour big pharma)
Mille fois merci pour les explications trĂ©s trĂ©s intĂ©ressantes.en plus j’ai boubous aimĂ© la recommandation de l’Argil verte..merci merci merci
Bonjour,
J’ai subis une sleeve en 2008, et depuis je prends des IPP, Ă raison d’un par jour pour l’aciditĂ© gastrique qui en a rĂ©sulte.
J’ai essayĂ© divers produits naturels, l’argile ( mais je souffre d’hypertension, il paraĂ®t que ce n’est pas conseillĂ©), du bicarbonate de soude entre autres, mais ça ne dure pas.
Que me conseillez vous ? Je dois dire que votre message m’a vraiment effrayĂ©e, j’ai 69 ans.
Merci de vos conseils.
Cordialement.
Nicole Peclet
Bonjour
Comment savoir d où provient mes brûlures f estomac
Merci d avance pour votre réponse
Une dose de 20 mg chaque 3 jours est elle aussi dangereuse?
Mais si l’aciditĂ© persiste n’est-il pas indiquĂ© de faire une fibro pour s’assurer de l’Ă©tat stomacale et d’obtenir une prescription adĂ©quate ? J’ai eu des traitements de deux antibiotiques,deux reprises, et les aciditĂ©s stomacales reviennent pĂ©riodiquement,printemps automne.
Les argiles vertes et un anti H2 seraient -ils suffisants ?
Bonjour
Je suis totalement d’accord avec vous.pour moi personnellement je ne supporte pas les ipp. Ils me donnent des vertiges,des nausĂ©es et de grosses plaques rouges sur le corps un genre de urticaire qui dĂ©mange Ă©normĂ©ment. J ai donc pris ça comme un signe et comme je suis très Ă l Ă©coute de mon corps je me suis juste dit que mon organisme n’en voulait pas je n’ai pas poursuivi j ai tout arrĂŞtĂ©. J ai commencĂ© en interne une cure d argile verte (ultra ventilee) que je prends le soir avant de dormir car je suis constipĂ©e.Ă raison dune petite cuillère Ă cafĂ© que je prĂ©pare la matin pour le soir. Je dois dire que cela me soulage vraiment et les ballonnements se font vraiment moins sentir.mais j ai quand mĂŞme l impression que ce n’est pas suffisant sachant que j ai un ulcère Ă l estomac, une hernie hiatale par glissement et bulbite erosive. J aimerais savoir avec quoi complĂ©ter ma cure d argile sachant qu’il faut espacer cette cure avec tout ce qui est mĂ©dicamenteux, la argile Ă©tant absorbant/absorbant. Mais je confirme qu’il peut y avoir une alternative Ă ces ipp qui sont nocifs pour la santĂ© sur le moyen Ă long terme.
Merci Ă vous pour votre article et si vous avez des conseils Ă me donner je suis preneuse
Bonjour
Depuis des annĂ©es les thĂ©rapeutes mettent en garde contre les IPP … En vain, alors que bien souvent il s’agit d’une hypochlorydrie qu’il est facile de dĂ©tecter avec du bicarbonate de soude et de traiter ensuite avec des enzymes digestives, ou vinaigre de cidre et/ou un changement alimentaire (gluten bien souvent). Par ailleurs s’il existe rĂ©ellement un problème d’aciditĂ©, un traitement simple du foie règle le problème.
Je prends des ipp depuis très longtemps. Lorsque je m’arrĂŞte les brĂ»lures reviennent. Que puis-je faire
Pour arrĂŞter ce traitement ?
Bonjour,
Oui, ok, mais les personnes souffrant d’hernie hyatale et qui de plus n’ont plus le clapet qui les protège des remontées acides, que doivent elles faire ?