Hydroxychloroquine et Alzheimer : l’autre découverte qu’on nous cache ?

Chère lectrice, cher lecteur,

L’hydroxychloroquine a fait couler beaucoup d’encre avec le covid et les travaux du Pr Raoult…

Et voici qu’elle revient à nouveau sur le devant de la scène, mais sur un tout autre sujet : la maladie d’Alzheimer.

Pour rappel, dans une lettre du 18 mars 2020, alors que l’épidémie n’en était qu’à ses débuts, je vous présentais ce traitement et ses premiers résultats positifs sur le covid…

Malgré d’autres publications favorables, les autorités et les grands médias n’ont cessé de s’en prendre à cette molécule par tous les moyens, notamment en s’appuyant sur la fameuse étude falsifiée parue dans le journal The Lancet.

Le 5 juin 2020, dans une lettre intitulée « La Science en crise ? », je revenais d’ailleurs sur cette histoire et révélais comment la politique, l’industrie et la presse se sont arrangées pour décrédibiliser l’hydroxychloroquine et mettre la science dans leur poche.

Il faut dire que ce médicament bon marché risquait de faire de l’ombre au déploiement très lucratif de la vaccination de masse.

Aujourd’hui, plus personne ne parle de l’hydroxychloroquine…

Mais cela pourrait bientôt changer !

De l’écorce d’un arbuste sud-américain au médicament star

Après avoir affolé les fabricants de vaccins et de traitements contre le covid, l’hydroxychloroquine pourrait désormais gâcher les affaires des laboratoires spécialisés sur les maladies neurodégénératives.

Avant de vous parler plus en détail de cette importante découverte scientifique, revenons rapidement sur l’histoire de ce médicament bien connu.

L’hydroxychloroquine est une molécule synthétique dérivée de la quinine, un alcaloïde présent dans l’écorce de l’arbuste quinquina.

Comme souvent, c’est la nature qui inspire les scientifiques dans le développement de nouveaux traitements ou de technologies.

Cette écorce très amère est notamment connue pour figurer dans la recette originale du Schweppes Indian Tonic dès 1870¹. Mais elle est surtout utilisée depuis le XVIIe siècle pour ses effets sur la fièvre et le paludisme²…

La quinine est donc un remède de longue date.

L’hydroxychloroquine était aussi à l’origine un médicament contre le paludisme. Mais elle a ensuite été prescrite aux patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde, du fait de ses propriétés anti-inflammatoires³.

C’est un médicament connu et utilisé depuis plus de 80 ans, peu coûteux, et qui figure dans la liste des médicaments jugés essentiels pour l’humanité selon l’OMS⁴.

Alzheimer : le médicament « le plus redouté » par Big Pharma fait son retour !

Depuis près de 100 ans, cette petite molécule inspirée par Mère Nature n’en finit plus de surprendre.

Après l’avoir utilisée avec succès contre le paludisme…

Après avoir découvert ses propriétés contre la polyarthrite rhumatoïde…

Après avoir étudié son action antivirale, notamment durant le covid…

La communauté scientifique la suspecte désormais d’avoir un intérêt médical chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

C’est du moins ce que suggère une importante étude scientifique, parue le 28 décembre 2022 dans la revue Molecular Psychiatry⁵.

Je précise qu’il ne s’agit pas d’une petite expérience menée sur une poignée de souris et publiée dans une revue obscure.

Cette étude prospective porte sur plus de 100’000 personnes. Et la revue Molecular Psychiatry appartient au groupe Nature, l’un des plus prestigieux éditeurs académiques au monde.

Par ailleurs, les auteurs ont suivi un protocole rigoureux afin de minimiser au maximum les biais cognitifs qui auraient pu fausser les résultats, comme le souligne le scientifique indépendant Jérémy Anso⁶.

Dans cette étude, les chercheurs ont étudié les données de malades traités pour leur polyarthrite rhumatoïde⁷.

Un premier groupe était traité à l’hydroxychloroquine, tandis qu’un second groupe prenait du méthotrexate, un autre médicament utilisé contre la polyarthrite rhumatoïde.

Les résultats montrent que les personnes qui ont suivi un traitement à l’hydroxychloroquine pendant deux ans avaient des risques plus faibles de développer une maladie d’Alzheimer que les autres.

Je précise que des recherches antérieures avaient déjà déterminé que les médicaments contre la polyarthrite rhumatoïde n’augmentaient pas le risque de démence.

Des effets observés directement dans le cerveau

Les auteurs ne se sont pas contentés de cette étude prospective.

Ils ont voulu comprendre le fonctionnement de l’hydroxychloroquine sur la maladie d’Alzheimer.

En menant d’autres expériences en laboratoire, ils ont trouvé qu’elle agissait à différents niveaux sur le cerveau :

• Préservation de la plasticité cérébrale de l’hippocampe, le centre de la mémoire (la plasticité est la capacité du cerveau à se régénérer après un trauma et à réduire l’impact des maladies cérébrales comme Alzheimer)

• Réduction de l’inflammation du système nerveux (neuro-inflammation), qui est souvent associée aux maladies dégénératives

• Meilleur fonctionnement des microglies, des cellules macrophages chargées d’éliminer les protéines et autres « déchets » qui peuvent s’accumuler dans le cerveau

• Diminution la phosphorylation des protéines tau, qu’on observe dans la maladie d’Alzheimer

Si ces travaux ne permettent pas d’établir un lien de causalité catégorique entre l’hydroxychloroquine et la diminution du risque de maladie d’Alzheimer, c’est un sérieux espoir de traitement qui devra être confirmé par des essais cliniques.

Pourquoi cette étude est importante… et pourquoi personne n’en a parlé !

Cette étude est capitale, car jusque-là, tous les laboratoires se sont cassé les dents sur la maladie d’Alzheimer.

Le dernier en date, le géant pharmaceutique Roche, a annoncé en 2019 qu’il mettait fin à deux essais cliniques, faute de résultats positifs⁸.

Pfizer aurait même décidé d’abandonner complètement ses recherches sur Alzheimer pour se focaliser sur d’autres maladies.

En France, les quatre principaux médicaments contre Alzheimer, jugés inefficaces, ont d’ailleurs été déremboursés par la ministre de la santé Agnès Buzyn en mai 2018.

La vérité, c’est qu’aucun laboratoire n’est aujourd’hui capable de proposer une vraie solution contre la maladie d’Alzheimer.

Ils sont de plus en plus réticents à investir leurs millions dans le domaine.

Dans un tel contexte, la récente découverte sur l’hydroxychloroquine est une vraie bombe, qui aurait dû faire la une de tous les journaux.

Bizarrement, cette étude n’a pas suscité l’enthousiasme qu’on aurait pu attendre.

Les scientifiques sont restés discrets sur cette nouvelle, et aucun grand média n’a relayé l’information…

Le mot « hydroxychloroquine » est-il devenu tabou depuis que le Pr Raoult a vanté ses propriétés contre le covid ?

Cette première étude sera-t-elle suivie par d’autres travaux plus approfondis ou finira-t-elle dans les oubliettes de la science ?

Et surtout, l’industrie pharmaceutique sera-t-elle prête à investir… dans un médicament vendu à peine plus de 3 euros en pharmacie ?

Amicalement,

Florent Cavaler