Ce que le covid nous a appris sur notre immunité selon le Dr Ménat

Chère lectrice, cher lecteur,

En deux ans d’épidémie covid, il y a un mot que je n’ai jamais entendu de la part de nos autorités.

On nous a rabattu les oreilles avec les vaccins, les masques, le pass sanitaire, les mesures de distanciation, etc.

Mais jamais, à ma connaissance, on nous a parlé de notre… immunité.

Je sais que ça peut sembler aberrant. Mais c’est bien la grande oubliée de cette crise sanitaire.

Que ce soit à la télévision, dans les discours de nos ministres, les interviews d’experts, les affiches de prévention… on a toujours fait comme si l’immunité naturelle n’existait pas.

Les mesures imposées parlent d’elles-mêmes, puisqu’il s’agissait d’éviter tout contact avec le virus et de se créer une « immunité artificielle » à l’aide des vaccins, comme si notre corps n’était pas capable de se défendre seul.

Mais avec le recul, on se rend compte que l’épidémie de covid a démontré tout le contraire : non seulement nous possédons une immunité naturelle qui est capitale sur nos chances de survies face à une infection, mais en plus celle-ci peut varier d’une personne à l’autre, surtout si on la renforce.

2 ans après, le bilan est édifiant

Personne ne peut nier que face au covid, certaines personnes ont fait des formes asymptomatiques ou bénignes, tandis que d’autres ont fait des réactions graves, parfois mortelles.

Comment expliquer que le même virus soit totalement inoffensif chez certains et extrêmement agressif chez d’autres ?

La seule réponse possible, c’est que cela dépend essentiellement de nous-même, c’est-à-dire de l’état général de notre organisme, ce que les naturopathes appellent le « terrain ».

Rappelez-vous la célèbre phrase, souvent attribuée à Béchamp : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout. »

On l’a vu avec le covid, la très grande majorité des décès concernait des malades dont l’organisme était affaibli par plusieurs comorbidités (diabète, problèmes cardiaques, etc.).

D’ailleurs, très tôt durant l’épidémie, les chercheurs se sont rendu compte que ce n’était pas à proprement le virus qui causait certains décès, mais une réaction immunitaire excessive (le fameux orage cytokinique).

C’est donc bien un dérèglement du système immunitaire qui était en cause…

Le pire, c’est que des solutions existent pour préparer son immunité au début de la saison froide, et pratiquement aucun médecin n’en a parlé durant l’épidémie.

Immunité : comment éviter de refaire les mêmes erreurs qu’en 2020
selon le Dr Ménat

Cette semaine, mon ami Nicolas Wirth a organisé un grand congrès autour de la naturopathie, avec 15 experts de renommée nationale.

Parmi ceux-ci, le célèbre Dr Eric Ménat donnera une conférence-choc sur ce que le covid nous a enseigné et comment bien préparer son immunité pour ne pas répéter les mêmes erreurs qu’avec le covid.

Vous connaissez sans doute Eric Ménat, qui a fait partie des médecins les plus courageux durant la crise sanitaire, qui a osé dénoncer les dérives de nos autorités et remettre le bon sens et la science au cœur de la santé.

Sa conférence aura lieu demain à 17 heures (21 octobre 2022) et sera disponible pour tous les participants du Congrès Naturopathie.

Vraiment, je vous recommande de la visionner, c’est selon moi l’un des moments forts de ce congrès.

Selon l’option choisie, il est même possible d’avoir un accès à vie à cette vidéo et à toutes les autres.

Je vous préviens : durant sa conférence, Eric Ménat ne fait pas dans la dentelle. Il fait de nombreuses révélations sur la gestion de l’épidémie par nos autorités, et notamment sur les vaccins.

Mais il ne se limite pas à cela, il propose surtout une série de solutions scientifiques et naturelles pour renforcer son immunité avant l’hiver.

Pour vous dire, sur les 750 patients qui ont été suivis par Eric Ménat, aucun n’est mort du covid !

Les conseils sont précis, basés sur des connaissances scientifiques mais malheureusement pas toujours connus du grand public.

Vous verrez notamment qu’une simple supplémentation aurait peut-être pu sauver plus de 60’000 résidents dans les EHPAD.

En attendant de découvrir la conférence d’Eric Ménat de demain, voici 5 principes de bases pour une immunité solide.

1. Bain chaud : accompagner la fièvre
plutôt que la supprimer

La première chose que nous avons faite, quand nous avons commencé à avoir de la fièvre, à Lille, c’est de prendre un bain très chaud, pour accompagner la fièvre.

Et puis nous avons enfilé plusieurs couches de vêtements, pour avoir bien chaud.

La fièvre a souvent mauvaise réputation. On la prend pour une maladie qu’il faudrait éradiquer à coups de paracétamol alors que c’est un processus naturel de notre organisme pour nous aider.

Lorsque nos globules blancs détectent un intrus, ils libèrent des substances dites « pyrogènes » qui vont déclencher le processus de fièvre.

La température monte.

Alors oui, la fièvre peut être gênante, désagréable, et on peut avoir envie de la stopper au plus vite. Mais quand cela m’arrive, je fais tout le contraire et je me mets au chaud.

C’est d’ailleurs ce que nous avons tous instinctivement envie de faire quand nous grelottons de froid à cause de la fièvre.

Le réchauffement de notre corps retarde la croissance et la reproduction des bactéries et des virus. Un virus aussi dangereux que celui de la poliomyélite par exemple, qui provoque des handicaps à vie, voit sa vitesse de reproduction diminuer de 99 % lorsque la température passe de 38,5 °C à 39 °C[3] !

La fièvre augmente aussi la production et la prolifération des globules blancs, ainsi que la production d’anticorps. Elle contribuerait ainsi à nous remettre sur pied plus rapidement[4].

En revanche, pensez à bien vous hydrater (car on transpire beaucoup quand on a de la fièvre).

Bien sûr, il y a certains cas où la fièvre peut devenir problématique : si votre température dépasse 40 °C ou reste haute pendant plusieurs jours, il vous faudra consulter un médecin immédiatement.

Il faut aussi être beaucoup plus prudent avec les nourrissons.

2. Si vous ne deviez prendre qu’un seul complément…

Je ne vais pas m’attarder sur les bienfaits de la vitamine D. Tous les blogs de santé naturelle en parlent depuis des mois, et avec raison.

En mai 2020, même l’Académie nationale de Médecine avait recommandé l’utilisation de la vitamine D en cas de covid !

Il faut dire que cette vitamine est centrale pour une bonne immunité.

Or en Europe, nous n’en produisons que durant les saisons chaudes en nous exposant au soleil.

Ainsi, au mois de mars, la plupart d’entre nous ont épuisé leurs réserves depuis longtemps.

Pensez donc à vous supplémenter. Cela ne coûte presque rien et peut faire une grosse différence sur votre vitesse de récupération en cas de grippe.

3. Ayez toujours cette huile essentielle sur vous

Quand je voyage, j’ai toujours un flacon d’huile essentielle de ravintsara dans ma trousse de secours.

Le ravintsara est connu pour ses propriétés antivirales exceptionnelles.

Et il est particulièrement intéressant pour les familles, car très sûr d’utilisation pour tous les âges.

Vous pouvez bien sûr l’associer à d’autres huiles essentielles : saro, niaouli, tea tree, eucalyptus radiata ou globulus, laurier noble, lavande aspic.

Mais pour les enfants, je vous conseille d’utiliser uniquement le ravintsara, c’est déjà très efficace.

Voici les posologies recommandées par le naturopathe Sylvain Garraud :

  • Adultes : 3-4 gouttes 2 fois par jour sur le thorax
  • Enfants de 6 à 12 ans : 2 gouttes deux fois par jour sur le thorax ou la voûte plantaire
  • Enfants de 3 à 6 ans : 1 goutte deux fois par jour sur le thorax
  • Bébé de 2 à 3 ans : 2 gouttes d’un mélange (à 50% avec une huile végétale) sur le thorax matin et soir
  • Bébé d’1 à 2 ans : 1 goutte d’un mélange (à 50% avec une huile végétale) sur le thorax matin et soir
  • Nourrisson : 1 goutte du mélange sur la voûte plantaire par jour

4. Une tisane qui déménage

Dès que je commence à me sentir malade, je prépare systématiquement la même tisane.

Cette tisane est simple et ne contient que cinq ingrédients que vous trouverez facilement dans le commerce :

  • Gingembre frais (immunostimulant)
  • Bâtons de cannelle de Ceylan (anti-infectieux et immunostimulant)
  • Thym (anti-infectieux de référence contre les troubles ORL)
  • Romarin (anti-infectieux)
  • Miel (anti-infectieux)
  • Citron (antiviral et stimulant notamment grâce à la vitamine C qu’il contient)

Parfois, j’ajoute aussi du curcuma, pour ses propriétés anti-inflammatoires.

Je ne respecte jamais de quantités précises, cela dépend de mon humeur.

Mais soyez généreux. Chacun de ces ingrédients est un puissant allié en cas d’infection. Je vous conseille de toujours en avoir dans votre cuisine.

En cas de nécessité, il vous suffit alors de faire infuser le gingembre, la cannelle, le thym et le romarin dans de l’eau pendant une dizaine de minutes, et d’ajouter le miel et le citron quand le mélange a légèrement refroidi.

5. Deux préparatrices de terrain solides

Ensuite, d’autres plantes ont fait la preuve de leur intérêt pour préparer un terrain immunitaire solide :

  • L’échinacée est la plante incontournable pour la prévention des infections et la réduction de leur intensité. Les principes actifs de l’échinacée agissent à plusieurs niveaux : augmentation du nombre de globules blancs, stimulation de globules blancs spécialisés (tueurs de toxines et de cellules infectées) et protection des cellules saines contre les microbes. On préconise l’échinacée en traitement discontinu de 10 jours par mois pendant trois mois pour une cure préventive, et de 10 jours à double dose en traitement curatif.
  • Le sureau noir est utilisé traditionnellement sous forme de tisane et de teinture-mère de sommités fleuries. Il est aussi préconisé en cas de fièvre comme le reconnait d’ailleurs l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), et comme expectorant dans les infections des voies aériennes. Il est notamment actif en cas de rhume, de refroidissement, de sinusite, de rhinopharyngite et de toux sèche (500 à 1000 mg, 3 fois par jour).

Amicalement,

Florent Cavaler





Le boldo pour ne plus rester sur le pot ! ABE Février 2016 N°113

[1] Cermanova, Kadova, Zagorova, Hroch, Tomsik, Nachtigal, Kudlackova, Pavek, Dubecka, Ceckova, Staud, Laho, Micuda. Toxicol Appl Pharmacol. Boldine enhances bile production in rats via osmotic and farnesoid X receptor dependent mechanisms. 2015 May 15;285(1):12-22. doi: 10.1016/j.taap.2015.03.004. Epub 2015 Mar 12.

[2] Lanhers, Joyeux, Soulimani, Fleurentin, Sayag, Mortier, Younos, Pelt JM. Hepatoprotective and anti-inflammatory effects of a traditional medicinal plant of Chile, Peumus boldus. Planta Med. 1991 Apr;57(2):110-5.

[3] Villiger, Sala, Suter, Butterweck. In vitro inhibitory potential of Cynara scolymus, Silybum marianum, Taraxacum officinale, and Peumus boldus on key enzymes relevant to metabolic syndrome. Phytomedicine. 2015 Jan 15;22(1):138-44. doi: 10.1016/j.phymed.2014.11.015. Epub 2014 Nov 29.

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