Un fruit nommé… chevalier du mérite !
Et aussi : Suspect très sérieux en cas de maux de tête, Petite détox aux plantes…
Chère lectrice, cher lecteur,
Un fruit, chevalier du mérite ?!
Je reconnais qu’il y a de quoi être étonné.
Un peu comme Richard Anconina face à Jean-Paul Belmondo dans le film Itinéraire d’un enfant gâté, vous vous souvenez ? (lien youtube ici)
Bien sûr, ce n’est pas sous les dorures du ministère que s’est déroulée cette étonnante cérémonie, mais dans les petits bureaux de la lettre PureSanté.
Nous avons choisi en effet de décerner la médaille du mérite… antioxydant, pour l’ensemble de son œuvre, à un fruit absolument hors du commun : la carambole.

« Je vous décore de l’étoile du mérite antioxydant »
La carambole, petit fruit acidulé bien connu en médecine traditionnelle chinoise, vient enfin de se voir récompensée par la recherche scientifique.
Ajoutons-y notre petite touche en lui épinglant « l’étoile du mérite antioxydant », une distinction encore non reconnue par les autorités françaises mais que justifieraient la richesse de ce fruit en vitamine C et sa haute teneur en polyphénols [1].
En 2014, une étude sur des rats avait déjà suggéré que la carambole pouvait être bénéfique.
Durant un mois, les animaux étaient exposés au fluorure, substance toxique provoquant un état d’hyperglycémie, un excès de lipides dans le sang et un stress oxydatif important.
Lorsque cette diète était supplémentée par de la poudre de carambole, leur état se restaurait significativement [2].
Ces résultats ont été récemment confirmés sur les êtres humains grâce à de nouvelles recherches menées par des scientifiques de l’Université de Chiang Mai, en Thaïlande.
Ils ont constaté que la consommation par des personnes âgées de jus de carambole, deux fois par jour pendant un mois, contribuait à réduire leur stress oxydatif et à augmenter leurs niveaux d’antioxydants tels que les vitamines C et A [3].
La bonne nouvelle est qu’on trouve aujourd’hui la carambole sur les marchés d’Europe et qu’elle mérite donc sa place dans nos assiettes, et pas seulement pour son aspect décoratif : à intégrer dans une salade de fruit, pour préparer en confiture ou même agrémenter un plat asiatique.
Il convient malgré tout de rester prudent : la carambole contient de l’acide oxalique, un neurotoxique que les personnes souffrant d’insuffisance rénale ou sous dialyse ne peuvent pas filtrer. Il est donc formellement déconseillé d’en consommer en cas de problèmes de rein.
Même sans trouble rénal, par mesure de précaution, mieux vaut limiter sa consommation à ½ fruit tous les 3 jours.
Également dans l’actualité aujourd’hui :
Suspect « très sérieux » en cas de maux de tête
Si vous souffrez régulièrement de maux de tête, je tiens peut-être un suspect sérieux à considérer avec la plus grande méfiance :
Dans une étude, des participants ont subi trois régimes successifs, avec des teneurs pauvres (4 g par jour), moyennes, puis riches en sodium (8 g par jour) apporté principalement via le sel de table (molécule de chlorure de sodium).
Les participants devaient noter la fréquence de leurs maux de tête.
Pendant la période où les participants suivaient le régime le plus riche en sel, la fréquence de leurs maux de tête était 30 % plus élevée qu’au moment où ils étaient dans la phase pauvre en sel.
Le sel provoquerait donc des maux de tête, sans parler du fait qu’il augmente la tension artérielle, une tension élevée étant également un facteur de maux de tête.
Le sel : cache-misère
Le problème est que le sel est abondamment présent dans tous les produits industriels. Même une simple baguette de pain apporte jusqu’à 2 g de sodium sous forme de sel !
« Aujourd’hui, note le Dr Jean-Pierre Willem, le sel est un cache-misère qui inhibe les goûts amers des imperfections de fabrication industrielle et fait ressortir les saveurs sucrées si chères à l’affectif de la plupart des gens.
De même, entraînant une rétention d’eau dans les produits carnés, il permet de “vendre de l’eau” au prix de la viande. Ajouté aux aliments, le sel a aussi la propriété d’augmenter la sensation de soif (une astuce bien connue des barmen qui vous offrent gentiment des cacahuètes très salées), accroissant du même coup la consommation de produits désaltérants. Or ces produits désaltérants sont vendus le plus souvent par les mêmes industriels… Hasard ou coïncidence ? »
L’OMS recommande de limiter sa consommation de sel à 5 g par jour.
Nous recommanderons, quant à nous, de diminuer sa consommation de sel autant que possible, tout en augmentant conjointement l’apport de sodium contenu dans certains végétaux (poivrons, cornichons, asperges, choucroute etc.).
Petite détox aux plantes
Aujourd’hui, on peut compter sur les gènes d’un bébé à la naissance 400 résidus chimiques issus des gaz de moteur, de l’industrie, des pesticides, des métaux lourds, des dioxines, etc [4] !!!
C’est dire à quel point il est essentiel d’agir pour se protéger des polluants.
Mais comment ?
Il faut que ça vous fasse saliver !!!
D’abord, on ne le répètera jamais assez, en contrôlant la qualité des produits que l’on mange.
En évitant les produits industriels ou issus d’élevages concentrationnaires, on ne reste exposé qu’aux seuls produits chimiques présents dans l’environnement, lesquels sont effectivement inévitables.
Notre organisme fonctionne comme un filtre de robinet : il les élimine au fur et à mesure grâce à des « éboueurs », les enzymes de détoxification qui nettoient les cellules.
Il peut aussi être utile de faire régulièrement des cures de plantes : le pissenlit, l’épine vinette ou la grande bardane, par exemple, sont efficaces sur certains organes.
Ce sont de vrais produits de détoxication, à condition d’en prendre un peu, de les ajouter dans tous les plats et surtout… qu’ils vous fassent saliver, au sens propre !
Quand vous salivez, vous déclenchez par réflexe nerveux des sucs gastriques et hépatiques dans lesquels il y a les ces fameuses enzymes « éboueurs » de détoxication, comme le cytochrome P 450.
Voilà pourquoi il est si important de consommer des aliments et des plantes aromatiques qui vous font… plaisir.
Evidemment, on pense au thym (voir ma lettre sur cette plante), au laurier ou au romarin, auxquels on peut ajouter le mélilot ou le cassis.
Il y a aussi l’encre de seiche qui est un des rares arômes animaux.
Ces arômes rehaussent la saveur des plats et amorcent la détoxication puisqu’ils stimulent nos enzymes éboueurs.
Se faire vraiment plaisir pour être en meilleure santé. C’est ça, le génie des approches naturelles.
Amicalement,
Florent Cavaler
Bonjour. Certaines personnes prétendent que ce fruit n’est pas recommandé si on est hypertendu.. Elles tiennent ce propos d’un médecin généraliste. J’aimerais en avoir le cœur net car j’étais sur le point d’abattre le carambolier de mon jardin ;; d’ailleurs je n’en mange plus depuis que j’ai découvert mon hypertension et mon diabète il y a un an.
Merci de m’apporter des précisions à ce sujet.
Carambole…c’est vraiment décoratif….et bon…mais pas trop….lisez bien, ça peu être toxique chez certaines personnes…..
Comme tous je lis avec passion les lettres qui me parvienne ici en Californie , et les alternatives aux poison des companies de drogue .
Pour le carambole , il a des benefices tres bons . mais est tres deconseille a toutes personne qui ont des problemes de reins car le caramole contien auusi les memes acide que la rubarbes , le Carambole est aussi unpoison pour les animaux .
Bonjour,
J’ai lu avec intérêt les bénéfices pour la santé de la carambole. J’habite aux Antilles et ai un carambolier dans mon jardin. Mais ça n’est pas une demi carambole tous les trois jours, que je mange quand c’est la saison et que l’arbre croule sous les fruits, , je m’en gave ( excusez l’expression). C’est Le fruit tropical qui ressemble finalement le plus au niveau consistance et goût à nos fruits de pays tempérés. J’ajoute que j’ai une forme « olympique « à 70 ans, et que mon jardin me fournit une pharmacopée extraordinaire .( curcuma, gingembre, aloes et multitude de plantes aromatiques, et fruits tropicaux ) un bonheur pour la santé.
Merci pour votre travail,
Bonjour,
Etait il nécessaire de faire subir ces tests sur de pauvres bestioles ?
Durant un mois, les animaux étaient exposés au fluorure, substance toxique provoquant un état d’hyperglycémie, un excès de lipides dans le sang et un stress oxydatif important. N’y avait-il pas d’autre solution ? Pure Santé ??? pas pour ces rats !!!