Ail des ours : ne ratez pas votre dĂ©tox sauvage d’avril

ChĂšre lectrice, cher lecteur,

Il y a beaucoup de bonnes raisons de se rĂ©jouir de l’arrivĂ©e du printemps : le retour du soleil, la nature qui fleurit, les fĂȘtes (et les chocolats) de PĂąques


Mais si j’attends chaque annĂ©e cette pĂ©riode avec autant d’impatience, c’est aussi parce que c’est le moment de cueillir et dĂ©guster l’ail des ours.

Je vous donne plus bas quelques conseils si vous souhaitez le rĂ©colter vous-mĂȘme. Je partagerai aussi avec vous une recette que je viens de tester qui permet de dĂ©cupler les bienfaits de l’ail des ours (et c’est encore meilleur que le pesto qu’on fait habituellement avec).

Mais avant, j’aimerais vous prĂ©senter ses bienfaits.

Car peu de gens le savent, mais cette plante n’est pas seulement une aromatique de premier choix, elle est aussi au cƓur de la pharmacopĂ©e traditionnelle occidentale.

Ours, Celtes et scientifiques tombent d’accord

C’est rare qu’une plante fasse l’unanimitĂ© auprĂšs des scientifiques et des anciens.

Mais pour l’ail des ours, on dirait que tous ceux qui l’étudient ou l’utilisent sont d’accord sur ses vertus purificatrices.

À commencer par les animaux : on raconte qu’au printemps, aprĂšs l’hibernation, les ours consomment ses feuilles pour se purger. C’est d’ailleurs cela qui aurait donnĂ© son nom Ă  l’ail des ours.

Il s’agit peut-ĂȘtre d’une lĂ©gende
 mais ce qui est prouvĂ©, en revanche, c’est que les hommes du NĂ©olithique consommaient dĂ©jĂ  l’ail des ours il y a plus de 3600 ans.

En Ă©tudiant les diagrammes polliniques des herbacĂ©es sur le site nĂ©olithique de Clairvaux, des scientifiques ont retrouvĂ© des traces importantes d’ail des ours, parfois en plus grandes quantitĂ©s que les cĂ©rĂ©ales ! Pour les archĂ©ologues, il est probable que nos ancĂȘtres en consommaient beaucoup, y compris aprĂšs la floraison de celui-ci[1].

Par la suite, l’ail des ours a Ă©tĂ© utilisĂ© par les Grecs, les Celtes et les Germains comme plante purifiante. Dioscorides, le mĂ©decin grec, faisait mention de ses propriĂ©tĂ©s dĂ©toxifiantes en 50 apr. J.-C.

Au Moyen-ñge, on disait de cette plante qu’elle avait des pouvoirs puissants, presque magiques.

Les femmes enceintes en remplissaient leurs poches pour protĂ©ger l’enfant Ă  naĂźtre. On le jetait dans l’eau pour la purifier[2].

Pour eux, l’ail des ours Ă©tait encore plus puissant que l’ail cultivĂ©.

L’usage mĂ©dicinal de l’ail des ours est encore trĂšs largement reconnu en Europe de l’Est, oĂč sont menĂ©es depuis plus de 20 ans de nombreuses Ă©tudes pour faire reconnaĂźtre ses bienfaits[3].

Et on peut dire que les recherches ont largement confirmĂ© l’intuition de nos ancĂȘtres sur l’ail des ours, et mĂȘme plus


84 études impressionnantes sur cette « nouvelle approche thérapeutique »

Aujourd’hui, on ne prĂ©sente plus l’ail, considĂ©rĂ© par la plupart des nutritionnistes comme un superaliment, si ce n’est LE superaliment par excellence.

On lui attribue des bienfaits dans la prĂ©vention de l’hypertension, de certaines tumeurs ou encore du vieillissement[4].

On parle beaucoup moins de son cousin « sauvage », alors que ces derniÚres années, plus de 84 études scientifiques ont été menées sur lui, avec des résultats stupéfiants.

D’ailleurs une importante Ă©tude parue en 2021 a comparĂ© les diffĂ©rentes espĂšces d’ail en passant en revue toute la littĂ©rature scientifique sur cette grande famille de plantes.

Elle a montrĂ© que l’ail des ours n’avait rien Ă  envier aux gousses de culture[5].

Les auteurs lui ont trouvĂ© un nombre incalculable de principes actifs : allicine, quercĂ©tine, soufre, carotĂ©noĂŻdes, phĂ©nols, acide coumarique, kaempferol
 faisant de lui un puissant antioxydant aux propriĂ©tĂ©s multiples.

Ce serait un peu long de vous citer les 84 publications, mais voici un aperçu qui vous donnera une idée du potentiel thérapeutique impressionnant de cette plante :

  • Oxydation : depuis les annĂ©es 1990, plusieurs recherches ont dĂ©montrĂ© que l’ail des ours possĂ©daient un grand nombre de molĂ©cules antioxydantes jusque-lĂ  inconnus[6]. En 2013, les travaux de biologistes roumains ont dĂ©couvert que l’ail des ours Ă©tait l’espĂšce d’ail la plus riche en kaempferol, un flavonoĂŻde qui lutte contre les radicaux libre prĂ©sents dans le sang[7].
  • Infection : en 2009, des scientifiques bulgares ont prouvĂ© que l’ail des ours possĂ©dait des propriĂ©tĂ©s antimicrobiennes et antifongiques[8]. D’autres Ă©tudes recommandent mĂȘme son usage par l’industrie pharmaceutique[9] !
  • Troubles cardiaques : l’an dernier, une Ă©quipe russo-serbe a trouvĂ© que la consommation d’extrait d’ail sauvage pendant 28 jours contribuait de maniĂšre significative Ă  la rĂ©cupĂ©ration de la fonction cardiaque chez les rats. Les chercheurs concluent que « l’ail sauvage possĂšde un rĂŽle important dans la cardioprotection et une forte activitĂ© antioxydante, ce qui implique la possibilitĂ© de son utilisation seule dans la prĂ©vention ou comme thĂ©rapie antioxydante adjuvante dans les maladies cardiovasculaires[10]. »
  • Hypertension : une Ă©tude amĂ©ricaine a constatĂ© chez des souris hypertendues que l’ail des ours avait un effet sur diffĂ©rents marqueurs cardiovasculaires (tension artĂ©rielle, cholestĂ©rol, insuline
) Les rĂ©sultats Ă©taient supĂ©rieurs Ă  l’ail cultivĂ©[11]. Des travaux menĂ©s par l’universitĂ© de Debrecen (Hongrie) le prĂ©sentent mĂȘme comme une « nouvelle approche thĂ©rapeutique dans le traitement de l’hypertension pulmonaire[12] » !
  • ProblĂšmes digestifs : en 2017, une Ă©quipe serbe a conclu que l’ail des ours pourrait ĂȘtre utile dans le traitement de certains troubles gastro-intestinaux[13].
  • D’autres Ă©tudes ont encore Ă©tĂ© menĂ©es sur diffĂ©rentes maladies, comme les ulcĂšres chroniques[14] ou les maladies mĂ©taboliques[15]


Recette pour dĂ©cupler les effets de l’ail des ours

Pour profiter pleinement du goĂ»t et des propriĂ©tĂ©s dĂ©toxifiantes de l’ail des ours, je vous conseille de le consommer le plus frais possible.

Évitez de le sĂ©cher ou de le cuire, il perdrait tout intĂ©rĂȘt gustatif.

En revanche, il existe diffĂ©rentes techniques qui permettent de conserver votre ail des ours correctement afin d’en profiter toute l’annĂ©e.

Le plus simple consiste Ă  congeler vos feuilles, soit entiĂšres dans un sac de congĂ©lation, soit hachĂ©es et recouvertes d’huile d’olive dans un bac Ă  glaçon.

Vous pouvez aussi faire macĂ©rer vos feuilles dans de l’huile d’olive, filtrez aprĂšs une Ă  deux semaines et utiliser pour parfumer vos plats (attention l’ail des ours donne beaucoup de goĂ»t Ă  l’huile).

La recette la plus connue est sans doute le pesto d’ail des ours.

Mais j’aimerais partager avec vous une recette encore plus intĂ©ressante, qui permet non seulement de prĂ©server longtemps les micro-nutriments de l’ail des ours, mais en plus de multiplier ses effets sur la santé : le pesto d’ail des ours fermentĂ©.

La recette est simplissime :

  • Remplissez un bocal Ă  fermeture hermĂ©tique d’ail des ours finement hachĂ© et bien, et recouvrez de saumure (mettez 30 g de sel pour un litre d’eau non chlorĂ©e) et tassez bien pour faire sortir les bulles d’air.
  • Laissez reposer Ă  tempĂ©rature ambiante et Ă  l’abri de la lumiĂšre pendant 5 à 7 jours (attention aux dĂ©bordements, pensez Ă  laisser Ă©vacuer les gaz chaque jour). Des bulles doivent se former dans le bocal et vous devriez entendre un « pshit ! » quand vous ouvrez le bocal.
  • Ensuite rincez votre ail des ours, ajoutez des pignons de pin concassĂ©s (ou noix de cajou, amandes, noisettes Ă  choix), du parmesan rĂąpĂ© et de l’’huile d’olive (goĂ»tez et ajustez les proportions selon vos goĂ»ts)
  • MĂ©langez le tout et remplissez vos bocaux, recouvrez avec un peu d’huile d’olive.

J’ai testĂ© cette recette il y a deux semaines, c’est vraiment dĂ©licieux. La fermentation rend l’ail des ours moins piquant (et plus digeste), et ajoute une pointe d’aciditĂ© Ă  votre pesto.

Et c’est surtout un moyen de transformer votre pesto en puissant probiotique bon votre microbiote et de conserver votre ail des ours pendant plusieurs mois sans perdre ses principes actifs ni ses saveurs.

À ce propos, si les techniques de fermentation vous intĂ©ressent, j’ai rĂ©alisĂ© avec un cuisinier professionnel, une petite formation pour apprendre Ă  faire des bocaux lactofermentĂ©s, du kĂ©fir, du levain ou encore du kombucha. Vous trouverez plus de dĂ©tails en cliquant ici.

Notez que tout se consomme dans l’ail des ours, y compris ses boutons floraux, avant qu’ils s’ouvrent. La semaine derniĂšre, j’en ai cueilli une bonne poignĂ©e que j’ai mis dans un bocal de vinaigre, avec un peu de sel et de sucre de canne. On les consomme alors comme des cĂąpres aprĂšs un mois de macĂ©ration.

Vous pouvez aussi les manger cru Ă  l’apĂ©ro, avec un peu d’huile d’olive et de gros sel, c’est dĂ©licieux !

Quelques conseils pour les amateurs de cueillette

Aujourd’hui, la consommation de l’ail des ours s’est beaucoup dĂ©veloppĂ©e et on n’en trouve de plus en plus dans les marchĂ©s ou dans les magasins bio.

Mais si vous habitez prĂšs d’une forĂȘt, vous pouvez aussi le cueillir vous-mĂȘme. Il tapisse gĂ©nĂ©reusement les bois ombragĂ©s, au bord des riviĂšres et dans les zones humides, si bien qu’il est facile d’en ramasser un bon sac sans risquer de mettre en pĂ©ril sa population.

La cueillette est une activité ressourçante, gratifiante et qui permet de se nourrir gratuitement.

Voici quelques conseils du spécialiste de cueillette sauvage Michaël Berthoud, pour cueillir votre ail des ours en toute sérénité[16] :

  • Les jeunes feuilles ont une forme de lance qui s’arrondissent en grandissant. Elles n’ont pas de poils et sont plutĂŽt molles. La plante Ă©met une odeur d’ail caractĂ©ristique quand vous la froissez entre vos doigts
  • L’ail des ours possĂšde des fleurs blanches, munies de six pĂ©tales blancs et rĂ©unies en ombelles, qui fleurissent entre avril Ă  juin.
  • La plante pousse dans les forĂȘts humides, Ă  partir du mois de mars, souvent au bord des riviĂšres et peut recouvrir le sol sur des dizaines de mĂštres

Risques de confusion

MichaĂ«l Berthoud mentionne 3 plantes qu’on peut confondre avec l’ail des ours et vous propose des critĂšres pour bien les diffĂ©rencier[17] :

  • Le colchique d’automne (Colchicum autumnale) a des feuilles plus Ă©paisses et rigides, leur bout est arrondi ; n’ayant pas de tige (pĂ©tiole), elles partent directement du sol. Le colchique pousse en milieu ouvert. Prenez donc garde en lisiĂšre de forĂȘt, oĂč les milieux des deux plantes peuvent se chevaucher.
  • Le muguet de mai (Convallaria majalis) pousse Ă©galement en forĂȘt. Il a cependant des feuilles plus charnues et rigides qui apparaissent plus tard. Ses fleurs en grappe sont facilement reconnaissables et fleurissent au mois de mai. Le risque existe donc avant leur floraison.
  • L’arum tachetĂ© (Arum maculatum) pousse dans le mĂȘme milieu. Cependant, les nervures de l’ail des ours sont parallĂšles, alors que celles de l’arum forment un rĂ©seau.

On a tendance Ă  l’oublier, mais la cueillette faisait partie intĂ©grante du mĂ©tier d’herboriste, mĂ©tier malheureusement en voie de disparition.

Je milite d’ailleurs depuis des annĂ©es pour que cette tradition ancienne soit rĂ©habilitĂ©e.

À ce sujet, je vous reparle bientît d’un projet qui me tient trùs à cƓur.

Amicalement,

Florent Cavaler





[1] MichĂšle Kaennel Dobbertin, Ail des ours: la force du printemps, Wald Wissen, 19 mars 2009.
[2] Ail des ours, Doctissimo, 16 juin 2018.
[3] Leporatti ML, Ivancheva S. Preliminary comparative analysis of medicinal plants used in the traditional medicine of Bulgaria and Italy. J Ethnopharmacol. 2003 Aug;87(2-3):123-42.
[4] Stajner D, Milić N, Canadanović-Brunet J, Kapor A, Stajner M, Popović BM. Exploring Allium species as a source of potential medicinal agents. Phytother Res. 2006 Jul;20(7):581-4.
[5] Kurnia D, Ajiati D, Heliawati L, Sumiarsa D. Antioxidant Properties and Structure-Antioxidant Activity Relationship of Allium Species Leaves. Molecules. 2021 Nov 26;26(23):7175.
[6] Carotenuto A, De Feo V, Fattorusso E, Lanzotti V, Magno S, Cicala C. The flavonoids of Allium ursinum. Phytochemistry. 1996 Feb;41(2):531-6.
[7] Parvu M, Toiu A, Vlase L, Alina Parvu E. Determination of some polyphenolic compounds from Allium species by HPLC-UV-MS. Nat Prod Res. 2010 Sep;24(14):1318-24.
[8] Ivanova A, Mikhova B, Najdenski H, Tsvetkova I, Kostova I. Chemical composition and antimicrobial activity of wild garlic Allium ursinum of Bulgarian origin. Nat Prod Commun. 2009 Aug;4(8):1059-62.
[9] Mihaylova DS, Lante A, Tinello F, Krastanov AI. Study on the antioxidant and antimicrobial activities of Allium ursinum L. pressurised-liquid extract. Nat Prod Res. 2014;28(22):2000-5.
[10] Rankovic M, Krivokapic M, Bradic J, Petkovic A, Zivkovic V, Sretenovic J, Jeremic N, Bolevich S, Kartashova M, Jeremic J, Bolevich S, Jakovljevic V, Tomovic M. New Insight Into the Cardioprotective Effects of Allium ursinum L. Extract Against Myocardial Ischemia-Reperfusion Injury. Front Physiol. 2021 Jul 30;12:690696.
[11] Preuss HG, Clouatre D, Mohamadi A, Jarrell ST. Wild garlic has a greater effect than regular garlic on blood pressure and blood chemistries of rats. Int Urol Nephrol. 2001;32(4):525-30.
[12] Bombicz M, Priksz D, Varga B, Kurucz A, Kertész A, Takacs A, Posa A, Kiss R, Szilvassy Z, Juhasz B. A Novel Therapeutic Approach in the Treatment of Pulmonary Arterial Hypertension: Allium ursinum Liophylisate Alleviates Symptoms Comparably to Sildenafil. Int J Mol Sci. 2017 Jul 4;18(7):1436.
[13] Pavlović DR, Veljković M, Stojanović NM, Gočmanac-Ignjatović M, Mihailov-Krstev T, Branković S, Sokolović D, Marčetić M, Radulović N, Radenković M. Influence of different wild-garlic (Allium ursinum) extracts on the gastrointestinal system: spasmolytic, antimicrobial and antioxidant properties. J Pharm Pharmacol. 2017 Sep;69(9):1208-1218.
[14] LEVIN MM. [Treatment of chronic ulcers of the lower extremities with a phytoncidal ointment from Allium ursinum]. Vestn Dermatol Venerol. 1963 Feb;37:82-3. Russian.
[15] RUBAT ML, MERAC. Recherches sur le mĂ©tabolisme glucidique du genre allium et en particulier d’allium ursinum L [Research on the metabolism of glucides of the genus Allium, particularly of Allium ursinum L]. Annee Biol. 1950 Mar-Apr;26(3-4):119-25.
[16] MichaĂ«l Berthoud, L’ail des ours, la force vitale du printemps, La Pharmacie secrĂšte de Dame Nature N°8, avril 2018.
[17] Idem.

25 rĂ©ponses Ă  “Ail des ours : ne ratez pas votre dĂ©tox sauvage d’avril”

  1. Carine dit :

    Bonjour,
    Pouvez-vous me conseiller un livre pour aider Ă  la cueillette ?
    Merci
    Bonnes fĂȘtes
    Carine

  2. DD dit :

    Publication : 24 nov. 2024 06:05

    Sympa l’idĂ©e… c’est bon pour le moral de se retrouver au printemps fin novembre ! Par contre pour la cueillette, ce sera plus difficile.

  3. Dangio Jocelyne dit :

    Bonjour je vous Ă©cris de nouvelle caledonie. Nous n’avons pas cette plante chez nous. Pouvons nous la trouver en pharmacie sous forme de cachet?

  4. Rouzaud dit :

    Une photo de l ail des ours serait trĂšs utile par rapport aux commentaires
    Merci

  5. Véronique dit :

    Bonjour, jusqu’Ă  aujourd’hui j’adorais ramasser et consommer l’ail des ours cru avec un peu d’huile et de sel sur des tartines de pain grillĂ© ou dans une salade. Mais j’ai lu un article dans un petit magasine bio gratuit avertissant que l’ail des ours est Ă  l’origine d’une vingtaine de morts par an en raison du botulisme. Ils conseillent de cuire l’ail Ă  80 degrĂ©s minimum pour tuer la bactĂ©rie en question. Je n’en ai plus ramassĂ© depuis.. C’est bien que vos lecteurs le sachent.

  6. Broussard dit :

    L’ail.des.ours.ail.ail.que.c’est.bon.pour le la.santĂ© et l’ours en peluche que c’est bon pour les petits Bonne.nuit……. les petits 1965… pimprenelle et Nicolas
    Le marchand de sable Ă©poque merveilleuse de l’ORTF ou on allait se coucher si le film du dimanche soir avait Un rectangle blanc alors qu’aujourd’hui il est ou le rectangle blanc 😅😅😅😅😅😅

  7. Marc Michel dit :

    Est-ce qu’il faut laver les grilles d’ail des ours avant de les consommer. Peut-on les consommer en salade mĂ©langĂ©es Ă  la laitue
    Merci

  8. suzette belledent dit :

    VOTRE RUBRIQUE EST SUPER MERCI POUR VOS CONSEILS

  9. Lenaig dit :

    Super petites informations sur l’ail des ours..!!
    MĂȘme si ça fait bien longtemps que je connais tout ça…
    Cette annĂ©e j’ai fait des boutons floraux dans du vinaigre.. pas encore goĂ»ter mais ça doit ĂȘtre bon..!!

  10. big dit :

    Laver soigneusement les feuilles d »ail des ours Ă  l’eau avec un bouchon de vinaigre, puis avec de l’eau. Les essuyer et les sĂ©parer.

  11. Andreu dit :

    Bonjour, merci pour cette article fort prĂ©cieux 😊j’ai la chance d’avoir prĂšs de chez moi une quantitĂ© infinie d’ail des ours. Je viens de rentrer de ma petite cueillette et je teste de ce pas votre recette de pesto. Cordialement. Pascale

  12. MORELA dit :

    AIL DES OURS : dans ma rĂ©gion, et mĂȘme dans mon jardin, nous avons beaucoup d’ail triquetier. Pouvez-vous me dire quelles en sont ses vertus.
    Personnellement, je l’utilise comme l’ail des ours, mais je ne sais pas oĂč il se situe par rapport Ă  l’ail des ours.
    Merci pour toute info que vous pourrez me communiquer.

  13. Marc dit :

    Bonjour, Dans cet article intĂ©ressant, vous mentionner 17 rĂ©fĂ©rences mais sous l’article, pour consulter les sources, il n’y apparaĂźt que 5 sources !

    • Florent dit :

      Bonjour Marc,
      Il s’agit d’une erreur, toutes mes excuses. Les rĂ©fĂ©rences devraient correspondre cette fois-ci.
      Amicalement,
      Florent

  14. FERRARI dit :

    Bonjour Florent

    moi qui croyait qu’en saupoudrant mes plats d’ail des ours parce que je ne digĂšre pas le frais,je me faisait du bien, je vois qu’il n’a aucun intĂ©rĂȘt. Impossible d’en trouver du frais ici oĂč j’habite. Je suis déçue

  15. BAUDOUR Denise dit :

    Ces petits conseils pour la conservation sont bien intéressants!

  16. Jacques dit :

    Bonjour,

    Chapeau!

    Fort interessant.
    Merci

    Cordialement

  17. Vernadat dit :

    Bonjour, il serait bon de prĂ©venir les lecteurs des risques de maladies liĂ©s au ramassage des plantes sauvages ou mĂȘme domestiques si elles doivent ĂȘtre consommĂ©es crues ! Je pense notamment Ă  l’echinecoccose alvĂ©olaire qui rĂ©siste Ă  la cuisson jusqu’à 60 degrĂ©s ! Mais aussi Ă  la leptospirose
. Un lavage de ces plantes ne suffit donc pas pour Ă©viter la contamination !!!

  18. Delphis dit :

    Bonjour Monsieur, pourriez-vous, s’il vous plaĂźt, me procurer une photo de prĂšs de l’ail des ours afin de bien le reconnaĂźtre. Merci infiniment. Mireille

  19. GUG dit :

    bonjour
    on redĂ©couvre les bienfaits des simples je me guide et me soigne avec LA PHARMACIE DU BON DIEU de Maria TREBEN ce livre est une mine de savoir ÉNORME les mĂ©decins cancĂ©rologues cardiologues ,etc…on dut s’incliner devant cette dame qui a guĂ©rie des centaines et plus de personnes ateintent par exemple de divers cancers bien sur les docteurs embuent de leurs savoir chimique lui on fait des procĂšs quelle a gagnĂ©e pour elle c est la guĂ©rison qui est une victoire sur la maladie pas les soins qui sont une rente pour un mĂ©decins

  20. Robert Gagnon dit :

    J’aimerais savoir si l’ail des ours est la mĂȘme chose que l’ail des bois au QuĂ©bec.

  21. claude delisle dit :

    Ici au QuĂ©bec on dit « Ail des bois » et sa cueillette est rĂ©glementĂ©e afin de ne pas exterminer l’espĂšce.

  22. Luc-Thierry dit :

    Bonjour,
    Les sources affichĂ©es ne sont que 5 alors qu’il y en a une quinzaine dans l’article !
    OĂč les trouver ?
    Merci

    • Florent dit :

      Bonjour Luc-Thierry,
      DĂ©solĂ© pour cette erreur. Les sources sont dĂ©sormais corrigĂ©es, et vous pouvez les retrouver sous l’article.
      Amicalement,
      Florent

  23. Dito dit :

    je suis en forĂȘt tous les jours et j’ai trouvĂ© un immense champs d’ail des ours oĂč je fais ma cueillette depuis des annĂ©es et je le consomme en pesto et le met aussi au congĂ©lateur j’essaierai votre recette merci

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