Faut-il arrĂȘter de manger bio ?

ChĂšre lectrice, cher lecteur,

Mes deux derniÚres lettres sur la face cachée du bio ont soulevé beaucoup de questions.

La filiùre bio ne vaut-elle pas mieux que l’approche conventionnelle ? Ne serait-ce qu’un gros coup marketing ?

Mais ne baissez pas les bras. Tout n’est pas perdu.

D’abord le bio a de vrais avantages sur le conventionnel. Par rapport aux produits chimiques, c’est « moins pire » que le non-bio, car vous limitez tout de mĂȘme votre exposition aux pesticides[1], dont on connaĂźt aujourd’hui les effets nĂ©fastes sur notre santĂ©, notamment sur :

  • Le cancer[2]
  • Les maladies cardiovasculaires[1]
  • Le diabĂšte
[3]

Des Ă©tudes ont d’ailleurs prouvĂ© que les personnes qui consomment bio sont en meilleure santĂ©[4]. Le journal anglais Environmental Health, dans une Ă©tude de 2017, a mĂȘme montrĂ© l’intĂ©rĂȘt de cette alimentation pour lutter contre l’antibiorĂ©sistance, augmenter la mĂ©moire au travail et le dĂ©veloppement cognitif de l’enfant et mĂȘme pour lutter contre les maladies chroniques[1].

Mais vous allez voir qu’il n’est pas toujours nĂ©cessaire de privilĂ©gier le bio.

Et surtout : plus important que de se fier au label, c’est le choix d’une alimentation sensĂ©e qui importe, que ce soit pour votre santĂ© ou pour celle de l’environnement.

Parfois, il vaut mieux aller chercher vos légumes dans une petite ferme conventionnelle prÚs de chez vous que des produits bios du supermarché.

Voici quelques conseils pour vous aider à adopter une alimentation plus raisonnée.

Fuyez les grosses marques biologiques

Comme on l’a vu, les grandes marques bio appartiennent souvent – directement ou indirectement – Ă  l’industrie agroalimentaire. La qualitĂ© du produit passe alors aprĂšs la rentabilitĂ©. Et c’est pareil pour le bio des supermarchĂ©s, qui est plus un argument marketing qu’un gage de qualitĂ©.

La plupart du temps, ces produits sont issus d’exploitations immenses installĂ©es dans des pays oĂč la surveillance du bio est plus laxiste et oĂč les travailleurs sont souvent (trĂšs) mal payĂ©s.

Mieux vaut donc se tourner vers les petites marques moins connues qu’on trouve dans certains magasins spĂ©cialisĂ©s.

Prenez votre cabas et allez au marché

Si possible, achetez directement chez le producteur ou au marchĂ© (ou dans les Amap[5]). Non seulement, vous connaĂźtrez la provenance de ce que vous achetez, mais vous payerez souvent moins cher qu’au supermarchĂ© (car vous Ă©vitez les intermĂ©diaires).

Favorisez Ă©galement les petites fermes plutĂŽt que les gros producteurs, et vous aurez la certitude de manger des produits de saison.

Petits maraĂźchers, producteurs de miel de la rĂ©gion, vignerons locaux, Ă©leveurs de chĂšvres
 ce sont ces personnes qu’il faut favoriser.

Prenez le temps de discuter avec eux de leur mode de culture, de leurs principes, etc. Certains, mĂȘme s’ils ne sont pas labellisĂ©s, font le choix de se passer de pesticides, ou de privilĂ©gier un Ă©levage plus respectueux.

Et si vous n’avez pas d’agriculteurs ou de marchĂ© Ă  proximitĂ©, sachez que certains producteurs proposent de livrer directement chez vous des paniers de lĂ©gumes chaque semaine.

Sinon, privilĂ©giez les magasins qui dĂ©fendent une Ă©thique et ont dĂ©veloppĂ© leur propre charte d’exigences en plus de celles imposĂ©es par le label europĂ©en (Biocoop par exemple).

Tournez-vous vers les labels alternatifs

Si vous voulez plus de garanties, tournez-vous vers d’autres labels plus exigeants comme Demeter, Nature & ProgrĂšs ou Bio CohĂ©rence.

Nature & ProgrĂšs tout comme Demeter ne tolĂšrent, par exemple, aucune trace d’OGM, lĂ  oĂč le label europĂ©en (et donc français) admet 0,9 % dans chacun de ses produits. Bio CohĂ©rence est, quant Ă  lui, trĂšs exigeant sur l’origine française et locale des produits, la saisonnalitĂ© et le travail Ă©quitable.

Choisissez des produits de saison

Manger des tomates en hiver est une aberration totale. Pour Ă©viter le gaspillage d’énergie et vous rĂ©galer d’aliments qui ont vraiment du goĂ»t, rien ne vaut d’ĂȘtre attentifs Ă  la saisonnalité :

  • Printemps / Ă©té : tomates, aubergines, courgettes, fraises, pĂȘches

  • Automne / hiver : courges, poireaux, betteraves, navets, choux, brocolis, raisin, pommes, poires, kiwis


En cas de doute, renseignez-vous sur Internet. Évidemment, vous n’aurez pas ce problĂšme si vous ĂȘtes en lien direct avec les producteurs ou si vous optez pour des labels respectueux des saisons.

Soyez attentifs Ă  la provenance

PrivilĂ©giez les produits locaux. En France, les normes sont plus strictes que dans d’autres pays d’Europe et du monde. Vous limitez Ă©galement la pollution due au transport des aliments.

Si vous voulez acheter français, c’est indiquĂ© sur le logo Eurofeuille, juste sous la feuille, « FR-BIO-XX ». Lorsque 98 % des matiĂšres premiĂšres viennent d’ailleurs, cela se transforme en UE simple ou UE/Hors UE en cas d’importation mixte (mais le pays n’est pas spĂ©cifiĂ©).

Adaptez vos habitudes alimentaires

Les produits transformĂ©s bio sont souvent trĂšs chers, et rarement bons pour la santĂ©. N’essayez pas de remplacer tous vos produits habituels par « leurs clones bio ».

Pour faire simple, posez-vous la question : indispensable, utile ou superflu ?

« Si l’on met de cĂŽtĂ© le superflu, que l’on Ă©vite les aliments transformĂ©s en privilĂ©giant les aliments bruts que l’on cuisinera soi-mĂȘme, si on diminue sa consommation de viande, volaille et poisson en y substituant des alternatives vĂ©gĂ©tales moins onĂ©reuses, alors oui, on peut maintenir son budget alimentation dans les clous », affirme Gilles Lartigot dans son livre EAT2, Chroniques d’une sociĂ©tĂ© toxique.

D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il est toujours prĂ©fĂ©rable d’acheter des produits bruts et de cuisiner soi-mĂȘme plutĂŽt que d’acheter des produits « tout faits ».

Ne soyez pas un « extrémiste du bio » : les aliments que vous pouvez consommer en conventionnel

Certains fruits et lĂ©gumes de l’agriculture conventionnelle sont peu contaminĂ©s par les pesticides. C’est le cas notamment de ceux Ă  peaux dures ou qui poussent dans la terre. Il n’est donc pas toujours nĂ©cessaire d’acheter bio pour se protĂ©ger des polluants.

Privilégiez le bio pour ces végétaux (souvent trÚs pollués par les pesticides) :

  • Fruits : raisins, clĂ©mentines/mandarines, cerises, pamplemousses, fraises, nectarines, oranges, pommes, abricots, citrons
  • LĂ©gumes : cĂ©leris, herbes fraĂźches, endives, laitues, poivrons, pommes de terre, haricots, pois, poireaux, carottes, tomates, concombres

Pas nécessaire de choisir le bio pour ces produits (peu de résidus de pesticides) :

  • Fruits : kiwis, prunes, framboises, groseilles, bananes, mangues, ananas
  • LĂ©gumes : asperges, betteraves, choux-fleurs, patates douces, oignons, potirons, brocolis, choux pommĂ©s, navets, artichauts, champignons, Ă©pinards, blettes, aubergines, radis, courgettes[6]

Pour votre santĂ©, privilĂ©giez toujours le bio pour les aliments suivants : Ɠufs, cĂ©rĂ©ales complĂštes (farine, pain, pĂątes, riz
), produits laitiers (lait, yaourts, fromages
), lĂ©gumes secs (pois, haricots, lentilles
), bƓuf et poulet, huile d’olive.

Et surtout, n’oubliez pas de tenir compte du goĂ»t !

Si vous ĂȘtes un peu gourmet (comme moi), vous avez peut-ĂȘtre remarquĂ© que les produits bio ne sont pas toujours meilleurs au goĂ»t. Je suis par exemple trĂšs déçu des mozzarellas que je trouve en magasin bio : elles sont toutes fades et caoutchouteuses.

Rien Ă  voir avec la mozzarella crĂ©meuse qu’on nous sert parfois en Italie.

Heureusement, j’ai trouvĂ© au supermarchĂ© une mozzarella dĂ©licieuse. Elle est fabriquĂ©e Ă  60 kilomĂštres de chez moi avec du lait de buffles de la rĂ©gion. Elle n’est pas bio, mais je peux vous dire que niveau goĂ»t, c’est une autre histoire


Dans ce cas-lĂ , je n’hĂ©site pas Ă  dĂ©laisser les produits bio pour de plus savoureux. On ne mange pas seulement pour sa santĂ©, mais aussi pour se faire plaisir, non ?

VoilĂ . Nous arrivons au terme de mon enquĂȘte sur le bio. J’espĂšre que toutes ces rĂ©vĂ©lations sur le bio ne vous auront pas trop dĂ©moralisĂ©s. Comme nous l’avons vu dans cette lettre, il ne tient qu’à nous de nous procurer des aliments sains et respectueux.

Mais cela demande un peu plus de travail que de simplement se fier Ă  un label.

Il faut sortir de son supermarché, partir à la rencontre des producteurs de sa région, se renseigner, tester, goûter, etc.

Cela prend du temps, mais je pense que le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Et si vous avez envie de complĂ©ter mes propos, si vous souhaitez ajouter d’autres informations sur le bio, n’hĂ©sitez pas Ă  le faire en commentaire en cliquant ici.

Amicalement,

Florent Cavaler





[1]. Mie A, Anderson HR, Gunnarsson S, « Human health implications of organic food and organic agriculture : a comprehensive review », Environmental health, 2017 oct.

[2]. K.L. Bassil, « Cancer health effects of pesticides, Systematic review », Can Fam Physician, Oct. 2007/ Baudry J, and al., « The frequency of organic food consumption is inversely associated with cancer risk: results from the NutriNet‐SantĂ© prospective Cohort », Internal Medicine, 22 octobre 2018

[3]. Montgomery MP, and al., « Incident diabetes and pesticide exposure among licensed pesticide applicators: Agricultural Health Study 1993 – 2003 », Amer J Epidemiol, 2008/

[4]. L. Muneret, and al. « Evidence that organic farming promotes pest control », Nature Sustainability, volume 1, pages 361-368, 2018/Smith-Spangler, and al., « Are Organic Foods Safer or Healthier Than Conventional Alternatives ? : A Systematic Review », Annals of Internal Medicine, Sept 4, 2012. Vol. 147/ Andersen HR, Gunnarsson S., « Human health implications of organic food and organic agriculture: a comprehensive review », Mie Environmental Health, 2017 Oct. / R. Mesnage, G.-E. Séralini, « Editorial: Toxicity of Pesticides on Health and Environment », Front Public Health, 2018

[5]. Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne

[6] « État des lieux des rĂ©sidus de pesticides dans les fruits et lĂ©gumes en France », Ă©dition 2018, GĂ©nĂ©rations futures

46 rĂ©ponses Ă  “Faut-il arrĂȘter de manger bio ?”

  1. CARRE ANNE dit :

    Bonjour

    J’ai malencontreusement perdu votre article sur la gastro-enterologie.
    Merci de bien vouloir me le renvoyer.
    Cordialement

  2. Kirmann Chantal dit :

    Moi je suis comme vous j’aime les bons produits. Je vais toutes les semaines au marchĂ© oĂč j’ai trouvĂ© un primeur qui cultive de bons lĂ©gumes et fruits. Je cuisine tout ça depuis depuis cet Ă©tĂ©. Malheureusement j’ai perdu beaucoup de poids et je ne sais pas comment le rĂ©cupĂ©rer (je fais moins de 40 kg)

  3. alejandro sandoval dit :

    hola, merci pour vos articles
    je vous écris depuis la colombie un pais ou le gens ont due faire la grevé pour pouvoir rester chez sois durant la pandémie et pour cause de la pauvreté (aide de lŽetat: 110 euros pour un mois pour une famille)
    le sujet du bio pour nous est comme lŽhistoire de humanité, un truc pour de bourgeois en Europe
    nous nos terres sont contamines et on est tres heureux de pouvoir manger un peu de riz avec des pattes et des lentilles mais on peu pas questionner ni la qualité ni la quantité car cŽest mémé pas produit ici et les traites de livre commerce sont faits pour acheter les restes de la production industrielle américaine au française o ?
    des beaux discours que lues ici font rĂȘver biošon sais mĂ©mĂ© pas sÂŽque cÂŽest

  4. annick dit :

    Bonjour,
    votre lettre est trĂšs intĂ©ressante. NĂ©anmoins,quand vous dites de ne pas devenir un « extrĂ©miste » du bio, je ne suis pas d’accord, la preuve avec les bananes que, selon vous, on peut consommer en conventionnel. Que faites-vous du chlordĂ©cone qui a empoisonnĂ© et continue Ă  le faire, des centaines de travailleurs dans les bananeraies ? Et l’impact sur l’environnement ? Si, pour vous, consommer exclusivement bio c’est ĂȘtre extrĂ©miste, alors, oui, je le suis. Question prix ? c’est une autre façon de consommer. Je n’achĂšte que les produits de base et je cuisine. De cette façon, on peut s’en sortir. Certes, beaucoup de personnes n’ont pas les moyens, mais il faudrait aussi qu’elles changent leurs (mauvaises ) habitudes…
    Bien cordialement

  5. Stan Idelsen dit :

    Pas mal d’incohĂ©rences dans cet article (comme toujours malheureusement) : l’auteur a peu de connaissances scientifiques, c’est manifeste ! 1) acheter chez le fermier local c’est s’exposer Ă  une main trop lourde en matiĂšre de pesticides ! 2) consommer du conventionnel = augmenter la probabilitĂ© d(ingĂ©rer des pesticides. 3) Conssommer bio = la diminuer car il y a toujours des resquilleurs 4) Les produits conventionnels ne sont pas QUE contaminĂ©s de lextĂ©rieur MAIS aussi PEU nourrissants car forcĂ©s ! 5) Oui les super-marchĂ©s vendent du bio « industriel » mais ce sont les MEMES organismes certificateurs qui les contrĂŽlent !!! 6) Parler de « local » c’est a) oublier que les MatiĂšrs PremiĂšres sont souvent d’ailleurs et b) c’est raciste et contre le dĂ©veloppement de certains peuples du tiers-Monde ! Je suis un industriel du BIO depuis 15 ans et je connais toutes les arcannes et les arnaques et l’auteur a besoin d’aller suivre des cours de biologie et de chimie Ă©lĂ©mentaires pour arrĂȘter d(Ă©crire des absurditĂ©s!

    • Bernard F. dit :

      Cher Stan,
      Manger local, c’est raciste ??? Vous vous rendez compte de ce que vous dites ? C’est plutĂŽt d’exploiter les populations pauvres pour permettre aux europĂ©ens de manger exotique qui est raciste. Est-ce que vous pensez aux personnes qui passent 12 heures par jour dans les champs pour une bouchĂ©e de pain, qui produisent de la nourriture en excĂšs pour nous alors qu’ils ont Ă  peine de quoi se nourrir eux-mĂȘmes? Du colonialisme, oui! Les « peuples du tiers-Monde », comme vous les appelez, se porteraient beaucoup mieux s’ils cultivaient leurs terres pour eux plutĂŽt que pour nous. C’est votre discours qui est incohĂ©rent et absurde, pas celui de Mr Cavaler.

  6. Didier TANGUY dit :

    Je ne suis pas d’accord, la qualitĂ© et surtout la non toxicitĂ© et la non dĂ©gradation de l’environnement prime sur le goĂ»t.
    Le goĂ»t est une question d’Ă©ducation et ou d’habitude, et manger quelque chose que l’on trouve bon et savoureux mais que l’on sais trĂšs mauvais pour la santĂ© n’est pas sĂ©rieux.
    Je suis le premier Ă  trouver ça difficile, mais si vous mettez des commentaire comme : »on ne mange pas seulement pour ça santĂ©, mais aussi pour se faire plaisir » et que cela sous entend choisir un produit bon Ă  notre palais, Ă  la place d’un produit bon pour nous et la planĂšte, je ne suis pas d’accord.. Surtout dans un magasine santĂ©, c’est Ă  contre sens.
    Et pour le coup dĂ©moralisant car on si paire et on risque de se dire et zut, je lĂąche l’affaire et j’arrĂȘte de consommer responsable!
    Merci pour votre alerte sur le fait que l’on doit ĂȘtre vigilant sur le label Bio.

  7. lemarise dit :

    D’accord avec tout ce que vous venez de dire . Un bĂ©mol cependant .On se soucie toujours des rĂ©sidus de pesticides qui atterrissent dans nos assiettes et trĂšs peu de ceux qui restent dans les sols aprĂšs rĂ©colte et qui empoisonnent le vivant .

  8. DIEUMEGARD dit :

    «  »Pas nécessaire de choisir le bio pour ces produits (peu de résidus de pesticides) :

    Fruits : kiwis, prunes, framboises, groseilles, bananes, mangues, ananas
    Légumes : asperges, betteraves, choux-fleurs, patates douces, oignons, potirons, brocolis, choux pommés, navets, artichauts, champignons, épinards, blettes, aubergines, radis, courgettes[6] » »
    Comment comprendre qu’une rĂ©colte de ces fruits et plantes cultivĂ©s, rĂ©coltĂ©s sur un terrain polluĂ© par les cultures prĂ©cĂ©dentes seraient exemptes de pesticides, fongicides dont certains sont toujours prĂ©sents dans le sol 10 ans aprĂšs. De plus citĂ© les champignons alors lĂ  !;; Certains critĂšres ont du m’Ă©chapper. Quant aux choux navets, artichauts, si envahis par les pucerons, quels sont les traitements hors bio ? Je terminerai par les oignons, pour Ă©viter la pousse d’adventices et une rĂ©colte automatisĂ©e… analysons les oignons.
    Je ne suis pas sĂ»r que la majoritĂ© soit raisonnable sur l’utilisation des produits toxiques.

  9. JJM dit :

    Article intĂ©ressant mais la pomme de terre doit ĂȘtre
    impĂ©rativement bio alors qu’elle en partie protĂ©gĂ©e
    des pesticides par sa situation en terre ?????
    Contradiction !

  10. Claude dit :

    Je n’achĂšte aucun produit issu du conventionnel. Le moindre achat revient Ă  cautionner toute la chaine des empoisonneurs.

  11. Gislaine Chirico dit :

    Bonsoir.
    Je fais mes courses Ă  la vie claire. C’est un supermarchĂ© avec ses propres marques. Est-ce bien par rapport Ă  Biocoop?

    Merci salutations

  12. Plée Dominique dit :

    Bonjour
    Je suis assez Ă©tonnĂ© de voir Ă©pinards et courgettes dans les produits qu’on peut acheter « non bio » car je les pensais fortement traitĂ©s

    Cordialement

  13. Beaudoin dit :

    ComplĂštement d accord avec vous cela fait 30 ans que je vais au biocoop et je me porte trĂšs bien ainsi que les petites fermes produits sans pesticides merci

  14. SP09 dit :

    Bonjour,
    Merci pour cet article intéressant.
    « Lait de buffle »… lait de bufflonne, c’est plus cohĂ©rent, non ?!
    Quel régal, la mozzarella au lait de bufflonne !!

  15. Montier dit :

    Juste un petit rectificatif Les produits bio sont toujours bon ParfumĂ© et plaisant au palais C’Ă©tait le cas il y a une vingtaine d’annĂ©es Parce que le bio industriel n’existait pas Chaque produit en plein champ sans arrosage sans bĂąche plastique les cultures sont toujours adaptĂ©s aux saisons Dans ma façon de travailler je rencontre un problĂšme majeur Les animaux adorent venir manger chez moi Corneille pigeon liĂšvre chevreuil etc. Si les humains globalement n’ont plus la capacitĂ© Ă  reconnaĂźtre les bonnes choses Pour les animaux ce n’est pas le cas Malheureusement cette façon de cultiver un train de disparaĂźtre Au profit des gros faiseur Pour moi le bio c’est d’abord bon Et de se fĂȘte excellent pour la santĂ© Bien amicalement Dominique

  16. Jacques Hirszowski dit :

    TrÚs étonné de vos propos en ce qui concerne les épinards! Peu concernés par les pesticides, vraiment?

  17. Chantal Poffé dit :

    Bonjour vous, vous savez que lavez et surtout laisser tremper les aliments dans de l’eau et du bicarbonates de soudes pendant une dizaines de minutes et vos pesticides et le reste envolĂ© bien Ă  vous

  18. Fontaine dit :

    Bonjour et merci pour votre article fort intéressant. Pour plus de transparence il faudrait juste que les producteurs donnent la liste des traitements sur les végétaux. Bio ou non bio.

  19. Rauzy Viviane dit :

    Je suis entiĂšrement d’accord avec vous mais comment faire quand on vit avec une retraite de moins de 700€ par mois ? Le marchĂ© : trop cher, les petits producteurs, pareil, les magasins bio aussi, je me tourne vers le rayon bio de mon supermarchĂ© pour quelques produits !

  20. AMSELLEM Moria dit :

    Bravo pour votre chronique pleine de sincérité et de vérité.

  21. Normand Fournelle dit :

    Je n as i pas reçu mon crédit le retour de cucurmine

  22. Contassot Suzanne dit :

    Tout est dit. Il est vrai que les petits producteurs, mĂȘme non bio sont trĂšs souvent plus respectueux de la nature. Et ils nous accueillent assez facilement chez eux. Bonne journĂ©e.

  23. ROUSSELOT dit :

    Merci infiniment pour vos trois lettres, toutes aussi pertinentes les unes que les autres, mais Ă©galement des pus instructives.
    Encore un immense MERCI pour toutes ces informations fort utiles.

    Patricia

  24. claude jousse dit :

    Bonjour ,trĂšs interessant votre sĂ©lection ,j’aurai souhaiter connaitre ou vous situez l’avocat.
    Merci.

  25. Maryse dit :

    Vous citez les AMAP, mais il existe d’autres sources d’approvisionnement semblables comme »La Ruche qui dit oui », les Drive fermiers,
    L’inconvĂ©nient de l’AMAP, c’est l’engagement d’un abonnement Ă  un panier (par semaine, par quinzaine) d’une valeur imposĂ©e, mais surtout, vous ne savez pas ce que vous trouverez dans le panier 
 vous devrez faire vos menus Ă  partir du Ăąnier et non l’inverse !
    La Ruche, tout comme le Drive fermier, vous n’avez rien d’imposĂ©, pas d’abonnement, pas de minimum de commande, vous faites votre choix en ligne, en fonction de vos envies 
 et si une semaine vous n’avez pas envie d’acheter, comme vous n’ĂȘtes pas abonnĂ©, vous ne commanderiez 
 la semaine aprĂšs on vous accueillera quand mĂȘme avec le sourire ! et c’est local ; vous rencontrez les producteurs 


  26. Philippe PRACH dit :

    tout a fait d’accord avec vous. de plus je fait toujours pour que mon assiette ressemble a un tableau avec pleins de couleurs .J’ai de la chance dans mon secteur pas moins de cinq magasins de producteurs en bio ou non .merci pour votre lettre si petit a petit cela fait prendre une prise de conscience .ca sera bien pour les consomm’acteur et les producteurs.

  27. J .Janovicz dit :

    Bonjour,
    Ayant la chance de vivre Ă  la campagne tout au long de l’annee nous consommons et cuisinons des produits de proximitĂ©, en vacances pour 3 jours nous avons eu la chance de cueillir quelques myrtilles , souhaitant faire une tarte nous n’avions pas d’autre choix que de passer en grande surface acheter un fond de tarte : le classique( ingrĂ©dients basiques ,beurre farine de blĂ© …)
    Le BIO 1 ingrédient listé HUILE DE PALME
    Comment peut on prendre Ă  ce point le consommateur pour un imbecile ???
    Voilà c’etait mon p’tit coup de gueule
    Cordialement

  28. DONATI MIREILLE dit :

    BONJOUR. POUVEZ VOUS INDIQUER LA
    PROVENANCE DE VOTRE MOZZARELLA BIO
    FRANÇAISE ? MERCI

  29. Sandra dit :

    Vous oubliez de dire que les fruits et lĂ©gumes issus de l’agriculture conventionnelle perdent Ă©normĂ©ment de leur apport nutritionnel. Voir https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-planete/20150126.RUE7557/une-pomme-de-1950-equivaut-a-100-pommes-d-aujourd-hui.html
    (Les articles ne manquent pas Ă  ce sujet). Sans parler des saveurs. Et vous ne dites pas que tout produits qui voyage (mĂȘme en camion) subit une irradiation (la ionisation… miam) Voir le doc « Des aliments irradiĂ©s dans nos assiettes ». Puis les fongicides pour le stockage. Etc, etc. La liste des additifs interdits en bio vous protĂšge Ă©galement, tout comme l’interdiction d’arĂŽmes chimiques.
    Certes le bio n’est pas parfait, comme tout il faut ĂȘtre sĂ©lectif, mais sans ĂȘtre une intĂ©griste du bio, je peux vous dire que « Y a pas photo »!

  30. CODRON Jacques ( dit :

    Bonjour, et désolé de ce qui va suivre:
    « mais vous payerez souvent moins cher qu’au supermarchĂ© (car vous Ă©vitez les intermĂ©diaires). »
    Quand est-ce que vous allez arrĂȘter de nous assĂ©ner des lieux communs de cette sorte!!! Je suis personnellement trĂšs attachĂ© aux coĂ»ts….. mais n’ai jamais vu confirmĂ© cette allĂ©gation: EN MOYENNE, les coĂ»ts DU MÊME PRODUIT sont toujours infĂ©rieurs en grande surface (qui de plus se fournissent de plus en plus localement pour les produits frais )
    On nous « bassine » avec cette antienne or, quand dans tous ces reportages télévisuels, lorsque la caméra fait un travelling sur les étals, avez vous déjà observé les étiquettes?!!!! Légumes, fruits, poissons ou viandes ?!!!!

  31. Tramontane dit :

    Bonjour,
    Tout d’abord merci pour toutes les prĂ©cisions que vous avez apportĂ©es sur le Bio.
    Ca fait dĂ©jĂ  plusieurs annĂ©es que je prends mes lĂ©gumes bio au marchĂ©, mais depuis la Covid je me fais livrer par un producteur bio et c’est trĂšs bien.
    Pour le reste je me sers en Ă©picerie Bio.
    Ce qui me chagrine, c’est que je bois des boissons vĂ©gĂ©tales, mais pas de soja, pourriez-vous me dire qu’elles sont les meilleures , sans OGM et autres.
    Encore merci.
    Cordialement
    Tramontane

  32. Annick dit :

    TrÚs intéressant et enrichissant. Je tiendrai compte de vos conseils pour remplir mon panier de victuailles

  33. le bihan dit :

    Bonjour. Suite Ă  votre lettre du 15/ je me suis faite une liste pour les courses, mais avec celle d’aujourd’hui il y a des incohĂ©rences. le 15/8 LĂ©gumes bio : « trop cher pour moi »
    ChĂšre lectrice,
    Cher lecteur,
    Voici ce que m’écrit une fidĂšle lectrice :

    « Cher Eric, Je suis accro Ă  vos lettres !!! Je mets en application tous vos conseils et je vois la diffĂ©rence. Mais je commence Ă  me demander si la santĂ© n’est pas rĂ©servĂ©e aux riches.Mon budget Ă©tant trĂšs serrĂ©, je ne peux pas me permettre d’acheter tous mes produits bio. Et je ne parle mĂȘme pas des complĂ©ments alimentaires. Tout ça est trop cher pour moi.Si vous avez le moindre conseil Ă  me donner, je suis preneuse !Merci de me lire,S. L. »

    ChĂšre S.,

    Je reçois en permanence des messages comme le vĂŽtre. Le coĂ»t d’une alimentation saine est un rĂ©el problĂšme. Or pratiquement personne n’en parle.

    Mais le problùme est plus vicieux qu’il n’y paraüt.

    Le bio est aujourd’hui perçu comme exceptionnel, alors que le bio s’obtient prĂ©cisĂ©ment en cultivant normalement. C’est-Ă -dire :

    sans pesticides agressifs,
    sans engrais de haute performance,
    sans irradiation,
    sans additifs synthétiques,
    sans solvants industriels

    Le bio, c’est le cycle naturel des choses, c’est la normalitĂ©.

    La vraie question n’est pas : « Pourquoi le bio coĂ»te si cher ? »

    La question à se poser est : « Quelles techniques industrielles ont-ils inventées pour rendre la malbouffe si bon marché ? »

    Pour vous permettre de faire des Ă©conomies dĂšs aujourd’hui, j’ai prĂ©parĂ© pour vous une liste des produits qu’il est inutile d’acheter bio.

    Produit bio ≠ produit innocent
    PremiÚre façon de ne pas dépenser son argent inutilement :

    Ne plus considĂ©rer qu’un produit bio est forcĂ©ment bon pour la santĂ©.

    Je dois avouer que je me suis souvent laissĂ© sĂ©duire par l’emballage vert, et la mention « bio » (ou « organic » en anglais).

    Avouez-le : on a toujours plus de sympathie pour un produit dĂšs qu’il est labĂ©lisĂ© bio.

    Si vous ne l’avez pas dĂ©jĂ  remarquĂ©, sachez que les spĂ©cialistes du marketing l’ont bien compris. Ils se sont tous engouffrĂ©s dans la brĂšche ces derniĂšres annĂ©es.

    C’est ainsi que le label « bio » est devenu le prĂ©texte pour vous vendre les pires cochonneries.

    Or, ça devrait ĂȘtre une Ă©vidence : mĂȘme labĂ©lisĂ©s « bio », les sandwichs, les chips, les biscuits et les crĂšmes glacĂ©es seront toujours mauvais pour la santĂ©.

    RÚgle de survie au supermarché
    Ma rĂšgle de survie au supermarchĂ© est de ne jamais acheter de produit transformĂ©, mĂȘme s’il porte le label « bio ». Pas de plats prĂ©parĂ©s, pas de sauces toutes prĂȘtes, pas de soupes Ă  rĂ©chauffer, pas de cĂ©rĂ©ales du petit-dĂ©jeuner, etc.

    Cela représente déjà une économie non négligeable. En effet, ces préparations transformées bio sont habituellement vendues au prix fort.

    L’idĂ©al serait d’acheter uniquement des aliments frais ou crus surgelĂ©s. Et de les acheter tous bio. Vous ĂȘtes ainsi en mesure de contrĂŽler exactement ce que vous avalez.

    Mais pour beaucoup, acheter tous leurs fruits, légumes, viandes et poissons bio non transformés reste trop coûteux.

    Je ne parle pas seulement des familles nombreuses, des personnes qui perçoivent une petite retraite, et de celles qui sont en difficultĂ©s financiĂšres. Il y a aussi celles qui surveillent leur budget alimentation ou qui cherchent Ă  mettre de l’argent de cĂŽtĂ©.

    Ces personnes seront intéressées par le fait que certains fruits et légumes bio ne valent pas la peine.

    Par exemple : certains fruits absorbent beaucoup les pesticides, d’autres les absorbent peu ou pas. Certains ne reçoivent pas de traitements pesticides en agriculture conventionnelle (non bio). Certains lĂ©gumes ont besoin d’engrais chimiques, d’autres poussent trĂšs bien sans.

    C’est pourquoi, vous pouvez consommer certains produits non bio sans risque, tout en Ă©conomisant votre argent.

    Voici la liste des produits que vous pouvez acheter non bio
    Les fruits et lĂ©gumes suivants ne sont pas (ou peu) traitĂ©s aux pesticides dans l’agriculture conventionnelle
    L’oignon
    L’ananas
    L’avocat
    L’asperge
    La mangue
    L’aubergine
    Le melon
    Le kiwi
    Le chou
    Le chou-fleur
    Le brocoli
    La pastĂšque
    Les patates douces
    La carotte
    Le pamplemousse
    Les champignons
    Les petits pois
    Le maïs (s’il n’est pas OGM)
    mais aujourd’hui les carottes et pamplemousse apparaissent en bio.
    Privilégiez le bio pour ces végétaux (souvent trÚs pollués par les pesticides) :

    Fruits : raisins, clémentines/mandarines, cerises, pamplemousses, fraises, nectarines, oranges, pommes, abricots, citrons
    Légumes : céleris, herbes fraßches, endives, laitues, poivrons, pommes de terre, haricots, pois, poireaux, carottes, tomates, concombres
    Y a t il unes différence entre pois et petit pois le premier bio et le second non bio?
    Il devient trĂšs difficile de faire confiance Ă  qui que se soit, mĂȘme les labels sont un leurre, pauvre terre.
    Bonne journée

  34. Catherine dit :

    Tout simplement, Merci

  35. Antoine dit :

    Bien rĂ©sumĂ© sur le bio !!! À chacun sa vision ! Merci pour tous ces conseils. Antoine.

  36. Yamani dit :

    Je suis d’accord avec vos remarques sur le bio. Cela fait trĂšs longtemps que je privilĂ©gie le circuit court en Ă©tant attentive Ă  ces petits producteurs respectueux de leur environnement et qui mĂȘme s’ils ne font pas de bio aiment leur terre et veulent nous donner le meilleur. Est ce faire du bio industriel comme en Espagne Ă  du sens, non certainement pas.

  37. LEFEVRE GERARD dit :

    Pas nĂ©cessaire de manger des bananes bio ….????

    Quand on sait que les sols de Martinique et de Guadeloupe sont condamnĂ©s pour des centaines d’annĂ©es aprĂšs les 300 tonnes de chlordecone dĂ©versĂ©e pendant 20 ans. Il s’agit d’un perturbateur endocrinien hautement cancĂ©rigĂšne pour la prostate , et dont la commission EuropĂ©enne a Ă©levĂ© le taux d’admissibilitĂ© Ă  la consommation, comme d’ailleurs la plupart des autres fruits et lĂ©gumes pour tous les autres pesticides.
    Vous parlez de rĂ©sidus infimes de pesticides quand les taux d’admissibilitĂ© de la pollution augmentent rĂ©guliĂšrement grĂące Ă  nos chers dĂ©putĂ©s de la commission EuropĂ©enne sous le joug du lobbying de l’industrie agro alimentaire.!!!
    Bien cordialement Docteur GERARD LEFEVRE
    Médecin Généraliste , Homéopathe, et naturopathe

  38. Monique l dit :

    Je suis extrĂ©miste car je mange rarement autre chose que du bio. J’ai un magasin LA VIE CLAIRE Ă  cĂŽtĂ© de chez moi. Cette chaĂźne a une charte assez rigoureuse mais je dĂ©plore que beaucoup de fruits et lĂ©gumes proviennent de l’Ă©tranger (Espagne surtout et parfois Italie pour les kiwis et citrons et raisins). Que pensez vous de ces magasins La Vie Claire ?
    Cordialement.

  39. Machaira Nadia dit :

    Merci pour ces articles importants. Vous nous rassurez sur Biocoop, mais quel est votre avis sur Naturalia ? Les boutiques Naturalia poussent comme des champignons à Paris. Est-ce que leurs produits frais sont de bonne qualité ?

  40. EON dit :

    Je suis trĂšs Ă©tonnĂ©e que vous donniez les « bananes » comme fruits Ă  acheter « non bio ». Il y a quelques annĂ©es, lors d’un oragan qui a dĂ©truit des bananeraies, nous avons entendu parlĂ© d’un certain pesticide utilisĂ© Ă  grande Ă©chelle dans ces plantationss (dont j’ai oubliĂ© le nom) et qui avait laissĂ© la terre impropre Ă  la culture ! Alors vrai ou faux ?

    • Isabona dit :

      Oui je me suis faite la mĂȘme rĂ©flexion. Il s’agit du chlordĂ©cone imprĂ©gnĂ© notamment dans les sols de la Martinique et de la Guadeloupe qui ne peuvent pas ainsi se mettre Ă  produire bio. Il faut au moins bannir cette provenance je pense.

  41. Dominique dit :

    Merci!
    J’ai tjrs cru que les aubergines Ă©taient bourrĂ©es de traitements….

  42. Anne dit :

    Il est connu que les champignons ont un rĂŽle de filtre et qu il faut les choisir dans un environnement sain car ils concentrent tout ce qui est toxique autour d eux

  43. Christine Jbiha dit :

    Je suis Ă©tonnĂ©e que vous disiez qu’il n’est pas nĂ©cessaire d’acheter les bananes bio sachant qu’elles sont traitĂ©es au chlordĂ©cone, DDT, gaz moutarde et j’en passe. Je trouve qu’il n’est pas raisonnable d’encourager une consommation qui intoxique Ă  ce point les populations et la terre.

  44. Maflor dit :

    Merci pour cette excellent Ă©tude!
    Je complĂšterais par l’apport des graines germĂ©es que l’on peut acheter mais qui, selon mon expĂ©rience, ont perdu de leurs Ă©nergies. Il est trĂšs facile de les faire chez soi, moyennement une petite organisation.

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