Le vase en bois qui guérirait le diabète
Chère lectrice, cher lecteur,
Imaginez la tête que ferait le président Macron si, en visite dans un pays étranger, les autorités le remerciaient de sa venue en lui offrant une cuillère à soupe.
Il se sentirait humilié, n’est-ce pas ?
Et pourtant, c’est à peu près ce qui arrivé en 2018 à Pushpa Kamal Dahal, ancien premier ministre népalais, lorsqu’il quittait le district de Kanchanpur.
En guise de remerciement, cet homme très respecté a eu droit à … un vase en bois.
Était-ce une blague des autorités de Kanchanpur ?
Pas du tout. C’est très sérieux, et l’information avait même été relayée par plusieurs médias[1].
Mais le vase en question n’était pas n’importe quel vase. C’était un vase sculpté dans un bois très spécial : le bois du Kino de Malabar (Pterocarpus marsupium).
En réalité, le Premier ministre tenait entre ses mains un trésor de la médecine ayurvédique, utilisé depuis des millénaires pour traiter de nombreuses pathologies… et qui attire désormais l’attention de la communauté scientifique pour ses effets sur le diabète.
Le remède, ce n’est pas le contenu du bol, c’est le bol !
Le Kino de Malabar est un arbre qui mesure environ 16 mètres de haut, reconnaissable à ses fleurs chatoyantes, de couleur jaune ou blanche. On le retrouve dans les forêts tropicales du Népal, du Sri-Lanka, de l’Inde, de Malaisie et d’Indonésie.
La médecine traditionnelle indienne, l’ayurvéda, utilise toutes les parties de la plante à des fins curatives[2] : l’écorce contre les maux de ventre et les problèmes urinaires, la sève pour ses vertus astringentes[3] et les fleurs amères pour stimuler l’appétit.
Mais surtout : selon la médecine ayurvédique, le Kino de Malabar aurait des propriétés antidiabétiques, notamment une capacité à réguler le taux de sucre dans le sang.
Traditionnellement, en Inde, on conseille aux diabétiques de boire de l’eau dans un bol ou un vase fabriqué avec l’écorce de cet arbre.
Si vous avez la chance d’en avoir un chez vous, voici comment vous devriez procéder[4] :
- Remplissez avec de l’eau votre récipient en écorce de Kino de Malabar et laissez-le s’imbiber des propriétés de l’arbre pendant toute la nuit.
- Au matin, transvasez cette eau infusée, qui sera alors devenue brun rougeoyant, dans un autre récipient et buvez-la.
- Recommencez la procédure pendant 30 jours. Lorsque l’eau cesse de se teinter, il faut renouveler le fond du récipient en bois, en supprimant la couche intérieure du récipient.
- Continuez le traitement pendant 7Â Ă 15Â jours avec le mĂŞme verre.
Croyance ancienne ou approche scientifique ?
Il faut croire que cet usage traditionnel obtient des résultats plutôt positifs car depuis quelques années, le Kino de Malabar a réussi à attirer le regard de la science occidentale qui a testé ses propriétés médicinales.
Pour le moment, la plupart des tests ont été réalisés in vitro ou sur des souris. Les résultats sont donc à prendre avec des pincettes. Mais ils sont déjà très encourageants.
On a notamment découvert que le Kino de Malabar avait :
- Des propriétés cardiotoniques: la plante est riche en tétraydroxy isoflavone 5,7,2-4 et en 6-6 glucoside, deux puissants antioxydants, réputés efficaces contre l’apparition de maladies cardiovasculaires. Une étude[5] a démontré qu’un extrait aqueux de duramen du Kino de Malabar renforçait la contraction cardiaque et régulait les battements du cœur efficacement, et cela à moindre dose que la digoxine (médicament utilisé dans les troubles cardiovasculaires).
- Des propriétés anti-inflammatoires: cette fois, c’est le ptérostilbène, un autre antioxydant contenu dans le Kino de Malabar, qui attire toute l’attention des chercheurs. Une étude[6] in vitro, confirmée in vivo sur des volontaires, a démontré qu’il diminuait la Prostaglandine E2, stimulée lors d’une inflammation.
- Des propriétés hépatoprotectrices[7] ont également été démontrées par une étude sur des animaux.
- Des propriétés antibactériales : une étude[8] in vitro a démontré qu’un extrait d’écorce et de feuilles de Kino du Malabar empêchait la prolifération de trois bactéries : Pseudomonas aeruginosa (responsable de différentes infections de l’œil, de plaies, des poumons et même de septicémie), Streptococcus pyrogens (responsables d’angine, impétigo, choc toxique streptococcique etc…) et Staphylococcus aureus (la plus pathogène des staphylocoques, responsable d’intoxications alimentaires et même parfois d’infections mortelles).
Mais le Kino s’est son activité antidiabétique et ses vertus hypoglycémiantes qui ont le plus surpris les chercheurs.[9]
Un remède efficace et sûr, selon une étude officielle
Une équipe de chercheurs du Conseil indien de recherche médicale (ICMR)[10] a voulu vérifier les effets du Kino de Malabar sur le diabète.
Elle a suivi 365 nouveaux patients diagnostiqués du diabète de type 2. La moitié des participants recevaient un médicament antidiabète (du tolbutamide), pendant que l’autre moitié recevait des capsules d’extrait de duramen du Kino de Malabar (entre 2 et 4 g par jour). La durée du traitement était de 36 semaines pour chaque patient.
Et les résultats sont impressionnants ! Le remède à base de Kino et le médicament allopathique ont démontré une efficacité similaire : 86 % des premiers (médicament) ont vu leur taux de sucre dans le sang contrôlé contre 94 % des seconds (Kino de Malabar).
Et ce n’est pas tout : le Kino bat son adversaire haut la main en ce qui concerne les effets secondaires, avec… 0 cas reportés !
L’étude a donc conclu qu’il était un remède traditionnel efficace et sûr pour agir contre le diabète.
Compléments : 2 conseils pour ne pas se faire avoir
Il existe de nombreux sites Internet vendant du ptérostilbène en compléments alimentaire.
Il faut néanmoins se méfier car certains fabricants proposent des formules synthétiques, forcément moins chères que les extraits naturels. Les études démontrant les bienfaits ont été réalisées uniquement avec des extraits naturels. Vérifiez donc la composition du produit avant de l’acheter.
Contrairement à la médecine occidentale, l’ayurvéda ne sépare pas les différents composés d’une plante. On trouve donc l’écorce du Kino de Malabar comme remède ayurvédique sous le nom de Vijaysar.
À nouveau, on trouve de nombreux sites proposant le remède. Nous conseillons ceux qui sont certifiés, comme le site Herbal Hills, notamment certifié ISO (conforme selon l’Organisation internationale de standardisation), qui commercialise des extraits 100 % naturels.
On conseille généralement de prendre 3 g par jour, mais il est recommandé de demander conseil à un spécialiste avant de se supplémenter, en particulier si vous souffrez de diabète ou si vous prenez des médicaments.
Amicalement,
Florent Cavaler
Bonjour,
Ou peut-on trouver ce bol miracle?
ou se procurer ce bol merci
Bonjour,
Tout d’abord je vous remercie pour vos lettres et surtout les infos que vous nous donnĂ©s.
J’ai une question concernant le Kino de Malabar !
Je ne trouve pas sur le site (anglais) de Herbal Hills ou trouver le produits. pouvez-vous me communiquer un lien un site et surtout un produit sur ?
Je vous remercie d’avance de votre rĂ©ponse.
Marc
Bonjour chers Messieurs !
Je vous remercie pour cette annonce. Pourrais-je commander ce produit ?et comment faite ?
Amicalement
Bonjour, j’ai quelques questions Ă vous poser concernant un problème de santĂ©, Merci 🙏
Bonjour, mon nom est Rachelle je vis au Canada. Je suis diabétique. Je voulais commander votre livre que vous avez offert gratuitement malheureusement je ne sais pas comment vous envoyer les sous en euro. S’il vous plaît m’envoyer un courriel pour les procédures. Mes remerciements anticipés. Excellente journée
Bonjour, suis diabétique de type 2.
Sous traitement depuis plusieurs années avec: 2 komboglyse et 1 diamicron par jour. Pouvez-vous me dire si vos préconisations peuvent être complémentaires et/ou remplacent mon traitement actuel.
A quelle dose bien entendu
j’ai aimĂ© votre dossier, mais je n’ai pas trouvĂ© oĂą l’on pouvait se procurer le vase sculptĂ© dans un bois très spĂ©cial : le bois du Kino de Malabar (Pterocarpus marsupium).
merci de bien vouloir me renseigner, pas pour les compléments mais le bol
avec ma gratitude