L’heure de la mort
Le soir de la mort arrive. C’est ainsi, il faut s’y résoudre.
Notre corps le sait, il l’a compris, lui qui, si fatigué, ne demande plus rien depuis plusieurs jours.
Il attend de « partir ». Ou plutôt qu’on vienne le chercher.
Notre esprit, lui, est toujours là . Et il se demande ce qui va se passer ensuite : le ciel, ou le néant ? Et dans tout ça, est-ce qu’on se rend compte qu’il y a un ciel, est-ce qu’on se rend compte du néant ?
Est-ce qu’on a peur ?
Les minutes, dans ces instants-là , durent-elles vraiment le temps des minutes d’avant ?
Ou sont-elles comme de courtes successions de vies entières qui s’empilent… Avec des noms, des visages, peut-être des odeurs et des impressions. Des regrets, aussi ?
Ce sont les derniers instants de notre vie.
Est-ce qu’ils comptent plus que les autres ? Que la première fois où l’on s’est tenu debout ? Que le jour où l’on a goûté aux lèvres d’une jeune fille ? Que celui de son mariage, de la naissance de ses enfants ?
Impossible sans doute de répondre par avance à ces questions. Et pourtant, parfois, dans le noir de la nuit, elles viennent nous hanter.
Finir dans une chambre sans joie
Chacun vivra ses derniers instants à sa façon, en leur accordant l’importance qu’il souhaite. Ou qu’il peut.
Mais je pense qu’on peut affirmer une chose, de là où nous sommes : ces derniers moments ne doivent pas compter pour rien.
Ils doivent être vécus pleinement et non subis, comme c’est encore beaucoup trop souvent le cas.
Car il faut regarder la réalité en face : en France, aujourd’hui, 75 % de la population meurt à l’hôpital ! Loin de chez soi, loin de ceux qu’on aime, dans une chambre sans joie, sans tableau ni photo, sur un lit en plastique qui fait du bruit quand on bouge, sous un éclairage qui est soit trop fort, soit pas assez.
Les derniers jours de sa vie, on voudrait méditer, prier, rire, être entouré de ses proches.
Pas de chance, on est dérangé par les bruits du couloir, les bip-bip des appareils qui clignotent.
Quand on a faim, ce n’est pas l’heure de dîner.
Quand on n’a plus faim, on vous apporte un plateau qui ressemble à de la nourriture. Mais qui n’a le goût de rien. Et qui s’en soucie… Après tout à quoi bon, c’est fini, non ?
Une dernière faveur ? Pas question !
Si vous êtes un lecteur d’Alternatif Bien-Être, vous vous souvenez peut-être de l’histoire de Thérèse H. Cette vieille dame est morte au printemps 2003, dans une maison de soins du Pays basque.
Dans les dernières heures de sa vie, elle avait demandé timidement si elle pouvait avoir un dernier plaisir, un petit œuf à la coque. « Avec une pincée de sel et une mouillette, une bonne mouillette de pain frais ». Sans doute avait-elle même demandé « s’il vous plaît ».
Réponse du cuisinier : « mais vous n’y pensez pas ! ». Pas question de faire entrer dans l’établissement un œuf dans sa coquille, même de première fraîcheur.
Le règlement l’interdit, question de sécurité alimentaire ! L’œuf autorisé, l’œuf réglementaire, c’est un produit en Tetra Brick, un point c’est tout. Ceci pour préserver la santé des pensionnaires. Et c’est ainsi que Thérèse est morte, sans avoir son œuf à la coque.
Moins bien traité qu’un condamné à mort
Est-ce vraiment cela qu’on réserve à ceux qui attendent la mort ? L’ennui, le désarroi. La privation du dernier souhait qu’on accordait autrefois à un… condamné à mort !
Certains, heureusement, pensent différemment.
Au Centre Marc Jacquet de Melun, on diffuse des huiles essentielles (ravintsara, lavande, ylang-ylang) dans le simple but de faire ressentir un plaisir olfactif aux malades.
Au CHU de Clermont-Ferrand, on a ouvert un « bar à vin », au service de soins palliatifs. « On a le droit de se faire plaisir et de faire plaisir, même en fin de vie ! » explique le Dr Virginie Guastella, chef de service. Et l’hôpital précise que « l’accès aux grands crus est à l’étude ». Bravo !
Ailleurs, des bénévoles accompagnent les mourants dans leurs derniers instants. Ils leur parlent, leur rendent des petits services, souvent se contentent d’une simple présence silencieuse.
L’une de ces bénévoles tient sur Internet un blog où elle raconte ces moments de vie « à la frontière de la mort, mais pleinement dans la vie »… (www.vivantsensemble.com).
L’intensité qui s’en dégage est proprement extraordinaire.
Moments de vérité, d’extase, de tristesse, de désespoir, moments ordinaires aussi. En découvrant les histoires de ceux qui arrivent à la toute fin, on se demande vraiment au nom de quoi on devrait leur rendre la vie plus triste, plus terne ? En leur refusant un œuf à la coque, par exemple…
Et si l’on faisait plutôt le contraire ?
En accompagnant la vie jusqu’au bout… Et même après.
Dormir avec un mort
Car pour finir cette lettre, je voudrais vous raconter l’étonnante histoire de Wendy et Russell Davison, un couple d’Irlandais.
Wendy était atteinte d’un cancer du col de l’utérus qu’elle a soigné du mieux qu’elle a pu pendant des années.
Avec l’aide et l’amour de son mari Russel, elle a pu longtemps déjouer les pronostics des médecins. On lui donnait six mois maximum, elle vivrait trois ans de plus, ferait le tour d’Europe en caravane, jusqu’à ce que la maladie soit vraiment trop forte.
Alors le couple est entré dans un étonnant processus d’acceptation, comme le raconte Russel :
La mort était là , juste en face d’eux, mais ils n’ont pas détourné le regard.
Pas dans un hôpital sinistre où à peine le patient décédé, sa chambre est lavée, balayée, évacuée, prête à accueillir le suivant.
« Wendy est morte le 21 avril dernier, en paix. Ensuite j’ai lavé son corps, je l’ai habillée et installée dans son cercueil. »
« Elle était là dans notre chambre, et j’ai dormi avec elle dans la même pièce pendant six jours. Nos amis sont venus la voir, lui parler, parler d’elle.
Un moment « magnifique ». Aujourd’hui le mot choquerait presque.
Et pourtant, il n’y a pas si longtemps, la mort faisait partie de la vie : elle s’affichait dans de grandes processions, elle entrait dans les maisons où l’on montrait son deuil, où l’on célébrait la mémoire du défunt en sa présence. Le dimanche à la messe, on écoutait même le curé qui évoquait l’au-delà , et cela donnait une excellente raison de vivre vraiment jusqu’au dernier souffle.
Ma question est simple, à la fin : y avons-nous vraiment gagné, à faire comme si la mort n’existait pas ? À faire semblant de croire qu’elle n’avait pas la clé de chez nous ?
Amicalement,
Florent Cavaler
J’ai vu votre message sur un site. Je suis désolé pour le syndrome de l’ouest de votre fils. J’ai été diagnostiqué d’un cancer de la thyroïde qui a été confirmé à la quatrième étape, le médecin m’a dit qu’il ne pouvait pas faire grand-chose puisque je ne répondais pas au traitement.Voici une courte histoire de comment je me suis guéri. J’ai perdu tout espoir jusqu’à ce que mon fils me présente un traitement à l’huile de cannabis. Quelques mois après que cette huile de cannabis ait tué mon cancer, Rick Simpson m’a aidé avec cette huile de cannabis. Vous pouvez le contacter par Email: Ricksimpsoncannabishemoil@gmail.com
Meilleurs vœux,
Antonia
Février dernier ma mère de 90 ans est décédé d’un cancer non confirmé mais qui, aux dires des médecins, en était un. Depuis novembre 2017, médicaments et encouragements ne faisaient rien pour la remettre sur pieds. Peu de collaboration et confiance de sa part envers le milieu médical n’aidant pas, les médecins ont jugé qu’on pouvait rien pour elle. Elle voulait que son Dieu l’emporte. Elle s’est donc retrouvée aux soins palliatifs pour ainsi mourir 2 semaines plus tard.
Votre article me rend coupable d’avoir fui cette période difficile sans l’avoir vraiment réconfortée devant sa mort éminente. Le voulait-elle vraiment? Je ne le saurai jamais. Mais chose certaine, elle était prête à quitter ses proches sans poser de questions. Malheureusement, elle est partie sans nous dire adieux. Elle voulait partir seule et nous laisser devant un fait accompli. C’était réfléchi. Elle, elle était prête mais pas moi…
Je me demandais si j’etais le seul à me poser ces tas de questions cela me rassure il y a cependent dans la vie des étapes différentes. :
°1 la jeunesse ne parler pas de cela à un jeune il a peur de la mort , même je me souviens d’une opération de l’appendicite ^^
Après viens le stade des responsabilitées
Notre esprit à franchit un cap disons de maturité
la troisième période la retraite là évidement nous sommes dans la 3 ème et dernière période de la vie
et la Grande question se pose qui a t’il au bout ????
Là on arrive à tout ce que vous dites ci dessus notre esprit cherche un échappatoire a cette inconnu la Mort
je vous dirais par expérience qu’il ne faut pas avoir peur , nous sommes revenu avant la naissance et j’en ai pas de mauvais souvenir Mais le principal : AVOIR LA
CONSCIENCE TRANQUILLE..avoir fait de notre vie quelque chose de positif dans le bien et par amour.
Moi, j’en ai eu les larmes aux yeux! Pourquoi? Parce que j’en suis pas loin, que mon époux m’a précédée et que chacun de mes enfants est à l’autre bout du monde (AmLatine, Singapour) et qu’ils ne pourront donc pas accompagner mes derniers jours?? Merci en tout cas.
Toussaint : En ce jour je pense à tous ceux que j’aimais et qui ont connu cette
Dernière heure
Quand la brume du soir au matin bleu ressemble,
Pour des rivages inconnus,
L’âme tisse aux regrets que la mémoire assemble
Un linceul d’ombre aux fils ténus.
Les mots échevelés se bousculent en foule
Sur la plage du souvenir :
La vague de chagrin, qui les sculpte en sa houle,
Déferle sans les retenir.
Le remords, insensible à l’urgence de l’heure,
Éparpille un puzzle géant
Sous le regard voilé qui s’empare du leurre
Pour tromper celui du néant.
Car les portes du ciel ont d’étranges arcades
Que l’esprit ne saurait franchir,
Même si leurs gardiens, aux allures d’alcades,
Par pitié se laissaient fléchir.
La lumière s’en va, les étoiles s’éteignent,
Et la nuit referme sa main
Sur les mots épuisés que les lèvres n’étreignent
Qu’au prix d’un effort surhumain.
Sous l’écorce de chair, qu’un sang vermeil anime,
La glace verrouille un étau
Qui fige la souffrance, en sa paix magnanime,
Et la recouvre d’un manteau.
La vie à son nadir atteint sa déhiscence,
Son ultime fragilité
Dans un soupir se brise au seuil d’incandescence
Du parvis de l’éternité.
Mona
*
Mon mari est parti d’un cancer. Ses derniers moments, à la maison, ont été très édifiants pour tous les présents car « on » est venu le chercher avec beaucoup de bruits, 3 soirs de suite, ne permettant pas de douter.
Lorsqu’il a été demandé des bénévoles accompagnants en fin de vie, j’ai voulu intégrer l’équipe. J’ai été refoulée. Je suis allée trouver le psychologue qui faisait partie de l’équipe donnant le feu vert pour comprendre : paraît-il, je manque d’humilité. Lui n’avait pas fait ce constat mais je ne lui avais pas dit que je n’avais pas peur de la mort car j’ai fait une Expérience de Mort Imminente…
Ces deux dernieres annees, j’ai eu la chance de faire la connaissance de la Maison de Tara à Genève. Je ne pourrais pas imaginer un meilleur endroit pour passer ses derniers mois ou dernières semaines de vie…. vu la compassion, la bienveillance et la compréhension des besoins de leurs patients en fin de vie.
Bonsoir
Je revis souvent la mort de mon père et je suis entre regrets et incapacité à analyser ces moments !! Votre lettre exprime bien mes pensées et mon inaction que j’ai eu lors des derniers jours de mon père à l’hôpital sans doute pour ne pas croire que c’était la fin ou plutôt ne pas accepter cette idée de la fin ?
J’ai veillé mon père qui était sous médocs de fin de vie toute une nuit et au matin j’ai mesuré ou ressenti une totale inutilité devant ce qui arrivait ! On est entre largué et révolté mais rien de constructif de réaliste !
Papa voulait qu’on le laisse tranquille, qu’on ne lui promette plus que ceci et cela; en fait il voulait simplement rentrer à la maison pour y mourir tranquillement, peut être voir défiler sa vie sur les murs de sa demeure ? et ça on ne l’a pas vu pas entendu pas tout de suite !
Le ramener à la maison c’était pour nous le risque de le voir mourir sans un secours médical d’urgence car loin de l’hôpital, c’était aussi moins de confort physique par manque de moyens et de savoir !!
Il n’est plus là j’ai refusé de le voir mort, j’ai porté son cercueil sans la moindre larme et je n’ai toujours pas accepté sa mort !! C’est mon papa …
Depuis je fuis la médecine, les foules, j’ai reporté mes raisons de vivre en harmonie avec le sol, les végétaux, les arbres en essayant de comprendre et d’être en harmonie avec le comment la vie nait et meure pour renaître. Y a t-il une vie après la mort ? J’essaie de vivre ma vie avant cette étape…
merci pour vos lettres qui aborde toutes sorte de sujets et notamment celui là qui n’est pas le plus facile ! Continuez
Très émouvant, et tellement juste.
Merci pour cette lettre que j’ai envoyé à tous mes frères il y a quelques jours avant la mort de maman dans sa maison de retraite médicalisée. On l’a ramenée dans sa maison avant son enterrement et tous réunis autour d’elle nous avons pu commencer notre travail de deuil beaucoup plus facilement. Elle a participé à nos joies et nos peines, papa lui a joué de l’harmonica et les petits enfants ont pu se rendre compte que la mort n’est que la fin d’un cycle. Chacun a vécu son deuil à sa manière et à son rythme, Cela a été un magnifique moment d’union et de rapprochement
la mort un sujet qui me fait un peu fremir mais qui est tres important c est vrai que ça fait parti de la vie , quand la mort aproche je suis certaine a avoir vue mes parents et beau parents mourrir qu ont la sent venir
mourrir en maison de soins oui c est peut etre mieux avec des personnes etrangeres d accord mais qui libere la famille de votre vieillesse ou de votre maladie qui demande bcp d attention et de soins mais il y a çe coté etange du ballet incessant aux heures de visites de vos enfants , vos petits enfants qui viennent et repartent je pense que cela doit faire un effet tres bizarre je voit en çe moment mon beau pere en fin de vie dans une maison de soins a chaque fois il nous donnent des consignes pour mettre toute sa vie en ordre , il nous reparle bcp de tous ces moments vécus il revient enormement sur le passé il voit ces enfants , petits enfants arriere petits enfants qu il ne voyait meme pas lorsqu il etait seul chez lui je me demande souvent çe qu il doit penser de tout çe defilé mais lorsque nous partons il verse des larmes LUI UN HOMME QUI JAMAIS JAMAIS N A PLEURE DE SA VIE !!!!! alors je ne sait que pensé !!!
je pense qu ont se voit vraiment quitter çe monde et que l ont voit tous çe que l ont vas laissé et ça doit faire un mal de chien !!!!!! ont se dit j ai eu une belle vie ou pas il est l heure de partir mais je ne veut pas est vraiment cela
moi je ne crois pas que j aurais cette chançe car j ai 58 ans je suis remplie de douleurs «  » et oui deja «  » elles sont souvent intense et de mes trois filles je n en voit plus qu une et de mes six petits enfants je n en connait et n en voit que deux alors je me dix que je la laisserais seule avec ses deux ptis bouts qui seront certainement grands je l espere en tous cas alors la oui j aurais du chagrin je preferais milles fois ne pas la laissé seule avec deux soeurs qui la dédaigne alors que se jour arrive le plus tard possible rien que pour ellle car sinon oui la mort me seras tres penible
Merci à Vous,J’ai la chance d’être croyante et de savoir que lors de ma mort,c’est ma famille que je rejoindrai
ailleurs et qui m’attends…Pourquoi être inquiet quand
on a toute sa vie oeuvré pour le mieux,en ne faisant
jamais de tort à personne.
Cordialement.
T.ROUBLOT.
votre lettre m’a beaucoup plu, avec tact vous soulevez ce moment si important qui nous touchera tous. Pour moi, le décès d’une personne n’est pas la fin de la vie, c’est une renaissance sur une autre dimension vibrant de façon différente de notre monde matérialiste. Nos parents décédés sont toujours avec nous mais nous ne pouvons pas les voir puisque nos yeux sont trop limités dans la perception de cette fréquence dans laquelle ils vibrent.
Ils nous aident, ils nous protègent de façon subtile.
Nous sauront cette information le jour de notre propre décès, ils viendront nous accueillir et nous permettre de franchir cette nouvelle naissance.
Mes parents, je vous aime.
Merci pour cet émouvant article sur la mort. Oui, aujourd’hui elle est niée, aseptisée. Ils ne faut pas que les enfants voient leurs grands parents décédés, ça les traumatiserait…..Le traumatisme est bien plus grand de les empêcher de vivre ce moment qui fait partie de la vie. Je me souviens quand j’étais petite (j’ai 55 ans) je vivais à la campagne et on accompagnait les morts : ils étaient à la maison et pendant les 3 jours précédant l’enterrement les proches, voisins, amis, venaient « visiter » le mort, certains le veillaient même toute la nuit avec la famille; On pleurait beaucoup certes, mais on riait aussi, car chacun évoquait les anecdotes vécues avec le disparu, c’était le début du processus de deuil qui devient si long aujourd’hui car on voudrait effacer tout ça…..Alors encore merci pour cet article
Très belle lettre, merci.
Oui, la mort fait partie de la vie : le grain meurt pour que la plante vive.
Le chrétien fait mourir en lui le viel homme, asservi par le péché dont la mort est la conséquence, pour laisser place à l’homme nouveau ; le fils de Fils de Dieu lui-même s’est fait homme, est mort et, vainqueur sur elle et ressuscité pour nous entraîner avec Lui vers la lumière et la vie,
Ce monde déchristianisé et inhumain veut tout contrôler, de la vie à la mort naturelle. Avortement et euthanasie… On vole la vie des enfants à naître et on vole la mort des survivants, voilà la réalité. Les vivants, dès lors qu’ils ne sont plus des consommateurs rentables doivent être éliminés, inutiles désormais pour les marchands. L’Å“uf refusé que vous évoquez est un don, ni conditionné ni transformé, sans intérêt pour la grosse industrie mondialisée, il est donc hors la loi du consumérisme !
La république n’a que faire des savant et des poètes disait déjà un célèbre guillotineur au procès d’André Chénier en 1794.
Nous sommes bien dans la culture de mort dénoncée par Jean-Paul II. On fait vivre le plus longtemps possible les gens pour les rincer au maximum par des des hospitalisations et des traitements très onéreux empêchant par-là même la transmission d’un patrimoine enraciné et étranger à la finance qui fait marcher la boutique. Il faut vendre la maison construite par ses aïeux, avec tout ce que cela comporte de liens matériel et spirituel de transmission. D’ailleurs, l’enfant normal, issu d’un papa et d’une maman est déjà présenté comme issu d’une conception désuète et rétrograde dans ce monde en marche pour une production de prolétaires dépendants, esclaves.
Mais la vie est plus forte que la mort, en écrivant ce que vous avez diffusé, vous vous inscrivez dans la liste des forces de vie, des résistants qui, si isolés soient-ils, ne sont pas seuls, loin s’en faut.
Je travaillais en EHPAD je suis très sensible a l’exemple que vous avez raconté car c’est tellement vrai on veut protéger les personnes âgées qui sont en fin de vie d’une intoxication alimentaire quelle foutaise!!!!!!!!!!!!!!! c’est rare que l’on nous autorisent à exaucer leurs derniers vÅ“ux a nous les soignants beaucoup d’institutions sont lamentables j’aimerais que cela change mais sans moi je suis partie. c’est en publiant des articles comme celui ci que peut-être fer les choses changeront, mais es que les gens le veulent vraiment je n’en suis pas sure.
ceci dit votre message est merveilleux.
L’Alpha & l’Oméga … La Mort est perçue comme une délivrance, comme un passage obligé, comme une injustice, tout dépend des circonstances …
La Vie est Entière et Absolue ; Elle revêt de nombreuses facettes ; la Transformation de notre Enveloppe Corporelle est à l’Image d’un végétal … avec ses formes visibles et ses racines …
La Mort n’est pas une fin de Vie, mais une absence de perception « Terrestre » – Le « Passage » appelle une souffrance de devoir quitter son monde de compréhension pour apprivoiser une autre dimension – Tel le « Passage » à la Naissance Terrestre…
Cela dit, ces Passages sont d’une Grande Importance pour l’Apaisement, le Réconfort, l’Accompagnement, etc … vers cet « Ailleurs ». Chacune et chacun fera en fonction de ses croyances, son entendement ou sa compréhension – voir de ses capacités à accompagner ou accueillir …
Votre texte m’a rappelé la mort de mon frère que nous avons veillé jour et nuit durant 30 jours, écrivant chacun un petit mot lors de nos visites. Plus tard, ce recueil a fait l’objet d’un livre « Avec toi jusqu’à la fin ». . Bel hommage à mon frère en raison de toutes les émotions qui étaient inscrites dans ce cahier, sans savoir qu’un jour, il serait publié.
bonjour
le je sera , car parler de soi me fait plus écho , Rien à voir avec l’égo . plus j’ouvrirai ma conscience au simple fait de regarder ce qui se passe sur les plans énergétique et subtil m’aidera à accepter le mieux possible
la mort …..
votre lettre sur la mort est très belle et j’espère vraiment pouvoir fermer les yeux et passer de l’autre côté du voile entourée de tous les miens –
Je trouve cela tout simplement magnifique mais quel amour a dû unir ce couple, au delà de tout ; tout le monde voudrait être entouré de la sorte ! merci de ce témoignage **
Merci de votre lettre, je la trouve magnifique.
Deux personnes, amies, avaient une fille du même âge. Mais l’une des 2 filles était handicapée depuis sa naissance. Dans sa 16ème année, elle vit alors ses derniers instants assistée de sa mère qui se met à pleurer. Voici ses dernières paroles: « Ne pleure pas maman ! Ne pleure pas ! Je vois les anges. Que c’est beau le Ciel. »
Pourquoi avoir peur de la mort. Alors que la mort est une récompense contre la souffrance. Pour celui qui souffre . Bien sûr il y a aujourd’hui des traitements contre la souffrance. Mais cela n’empêche pas le patient. De se voir diminuer. Jusqu’au jour où il fermera ses yeux définitivement. Mais la mort n’est pas définitive. Même si on devient poussière. Même si on se fait incinérer. Il y a quelque chose qui appartient au créateur. L’histoire d’un prêtre mort sur la route. Après avoir été percuté par une moto. Après l’intervention rapide des secours. Son cÅ“ur est reparti. Trois ans après son accident celui-ci me disait. Pourquoi on m’a fait revenir à la vie. Moi qui doutais dans ma vie de prêtre. Qu’il y avait rien après la mort. Eh bien je me suis trompé. Il y a quelque chose de mystérieux qui nous atteint au moment de notre mort. Son arrêt cardiaque à durée cinq à six minutes. . Et pourtant il a vu dans sa mort de mystérieux personnage qui nous atteint…
Si chacun de nous en parlait avec aisance ce passage partagé serait plus léger pour tous puisque c’est ainsi pour chacun de nous et ce serait ((comme vous dites)) une belle façon de vivre…..et …de mourir . Merci à Vous .
la mort n’est qu’un passage vers une autre vie. La mort n’est celle que de l’enveloppe corporelle, l’esprit reste du moins j’en suis persuadée. Il est vrai que tout un chacun devrait être entouré de l’amour des siens et partir en paix mais ce n’est pour ma croyance que rejoindre un monde parallèle mais encore bien présent.
La peur de la mort est stupide (et je n’y échappe pas!), car- hormis la peur de la souffrance physique- soit on pense qu’il n’y a rien après (et alors, pourquoi avoir peur, puisqu’on n’existe plus?), soit on pense qu’il y a quelque chose (et alors, pourquoi avoir peur, puisque cette chose, dans toutes les croyances, est mieux que la vie terrestre?).
Plus que la peur de la mort, je pense que ce qui nous chagrine, c’est surtout le fait de quitter la vie, la nature, ceux qu’on aime. C’est pourquoi, au moment de ma mort, j’essaierai de penser à tous les cons que je ne verrai plus, à toute cette horrible humanité. Ce sera mon ultime consolation.
Ayant vécu dans un petit village, je me souviens que tous les grands parents décédaient à leur domicile et que nos parents s’occupaient de les habiller et les « veillaient » et recevaient à la maison toutes les personnes du voisinage. Ces moments étaient sereins et réconfortants.
Il faut banaliser la mort..c est un sujet tabou que tout le monde a peur d aborder alors qu elle fait partie du contrat
Parlons en avec tout le monde avec humour mm..parlons de nos craintes..denos attentes
Montaigne disait : »tous les jours nous mènent à la mort, le dernier y arrive »
Le dernier jour devrait ressembler aux autres, rempli de la présence affective de ceux qui nous sont chers. C’est un voeu pieux qui devrait l’être de moins en moins si nous avions un peu moins peur de la mort, parce qu’en cachant celle des autres, on essaie vainement et de façon pathétique de cacher la nôtre. Tous ceux qui l’ont approché lors d’une NDE ou EMI disent que c’est un passage vers quelque chose de merveilleux. J’en suis infiniment persuadé.
Merci pour ce témoignage
Merci pour ce sujet. On n’en parle pas, on n’ose pas en parler et si vous le faites vous êtes sinistre ! Pourtant c’est un passage comme un autre et comme tout événement de la vie pourquoi ne pas le rendre le plus doux possible ?
le mois dernier , j’ai accompagné ma mère pendant une semaine , pour ce qui devait être les derniers moments de sa vie . elle avait toute sa tête mais se sentait faiblir …Nous avons beaucoup discuté de la famille , de ses amis de la vie et de la mort . Elle était contente de ses nombreuses heures que nous avons passées ensemble et lorsque nous l’avons quittée pour lui dire que nous reviendrions un mois plus tard ( nous habitons à 850 Kms de chez elle ) mais qu’elle aurait des visites tous les jours de gens qui l’aiment , elle a chanté ‘ ce n’est qu’un au revoir mes frères , ce n’est qu’un au revoir !’ . Elle est décédée 2 jours plus tard , à notre grand étonnement à tous ( y compris celui du médecin !)
Dommage pour ce monsieur qui fait un déni du décès de son épouse et qui aura de la peine à faire son deuil pendant qu’il n’a pas franchi ce stade. Et puis dormir à côté d’un cadavre pendant 6 jours est totalement morbide car l’état de décomposition avait certainement commencé et ça devait « fouetter ». Cette pratique est vraiment inutile et révèle probablement d’un trouble comportemental évident.. Accepter un décès et le meilleur chemin de la reconstruction.
Bonjour. Votre lettre est un beau message de prise de conscience. En effet , la naissance est un moment de joie et de partage. Pourquoi en serait il autrement avec la mort.
À tout début il y a une fin , pourquoi ne l’acceptons nous pas tout simplement. Pourquoi ne rendons nous pas à nos parents un peu de ce bonheur qu’ils nous ont donné en prenant tant soin de nous etant enfants…
Pour ne pas nous déranger dans notre petit bien être quotidien , nous les envoyons vite fait bien fait dans des institutions ou soit disant on prendra bien soin d’eux.. Faisons de nos parents une priorité et prenons soin d’eux jusqu’à la fin , car la mort est la mort et elle n’est jamais facile à affronter , surtout si on est seul. N’oublions pas que la vieillesse nous attend tous , tout comme la mort , alors prenons soin les uns des autres , entraidons nous , avec une priorité spéciale pour nos parents.
Prions également pour que dieu nous accorde une belle fin ainsi qu’à tous ceux qui y aspire.
merci de dire les choses tels qu’ils sont et pas comme on voudrait qu’ils soient j’ai les larmes aux yeux—————————–de bonheur.
Pensées différentes, » je vis comme si je ne devais jamais mourir « . Pourquoi ? Aucune idée….!!!! L’intuition peut-être, pourvu que nous soyons pas en trop grande souffrance,. mais j’accepte cette fin, qui paraît normale. Il y a tellement de choses à connaître, à apprendre, à aimer, et, peut-être à détester, que la vie peut-être éternelle, si il y a une continuité, comme je le crois, si nous apportons les efforts pour la rendre meilleure….!!!!
Merci pour cette belle lettre qui m’a entrainé dans une réflexion mêlée de souvenirs sur ce sujet sensible, il est vrai.
J’avais 9 ans lorsque j’ai vu pour la première fois « un mort. » C’était une arrière grande tante; elle habitait ce que nous appelions « la grande maison » en périphérie de ma ville natale. Tous les jeudis après le caté, on se retrouvaient avec une bande de cousins pour jouer dans le parc de la grande maison où trois générations se côtoyaient.
Quand on arrivait, on commençait par aller saluer les grandes personnes qui étaient là autour d’elle.
Habillée de noir avec une mantille sur les cheveux, elle respirait la bonté. Ses joues étaient tendres comme des pétales de rose, et elle nous laissait rarement partir rejoindre la troupe sans nous avoir proposé quelques sucreries.
Un jour j’ai appris qu’elle était morte, très simplement, assoupie dans son fauteuil, son chapelet à la main sûrement.
Ma mère m’a emmené la voir avec mon jeune frère qui n’avait que deux ans.
Elle était allongée sur un lit, entourée de fleurs et de la famille.
Son visage était comme de la cire et ses lèvres semblaient sourire. On a déposé un baiser sur son front qui était froid et ferme.
Voilà , elle était passée de l’autre côté du rideau, du côté qu’on ne voit pas, celui de l’éternité.
Je crois que c’est à ce moment que j’ai compris que la mort n’existait pas vraiment, mais qu’elle n’était que le passage d’une vie vers une autre plus grande encore puisqu’elle ne s’arrête jamais.
Des morts, j’en ai vu beaucoup d’autres depuis: mes grands parents paternels et maternels, des oncles et tantes, mes parents… Presque tous ont eu la chance de vivre leurs derniers instants entourés de leurs enfants et petits enfants et dans les lieux où ils avaient vécus.
Ça n’est pas seulement la chance des riches mais surtout celle de vivre à la campagne où il était plus facile de garder les anciens jusqu’à la fin.
Je peux dire que je n’ai jamais été traumatisé par la vue d’un mort. Il était tout naturel d’aller visiter une dernière fois celui qui nous quittait et je n’ai jamais vu d’enfants traumatisés par cette vision; au contraire, ils l’intègrent tout naturellement dans leur propre devenir.
La mort est toujours une souffrance bien sûr, parce qu’on est triste de quitter ceux qu’on aime mais elle nous rappelle la réalité de notre condition humaine: nous sommes de passage,toutes les générations qui nous précèdent l’attestent et il n’y aura d’exception pour personne.
Dieu a toujours été pour moi une évidence; toute l’intelligence de la création nous le montre. Alors aucune raison d’avoir peur. Arrêtons de nier la mort en la dissimulant par tous les moyens possibles, nous privant de l’espérance. Mais au contraire accompagnons nos proches et nos moins proches quand on a cette possibilité, jusqu’à la porte de leur nouvelle demeure et prions pour l’âme de tous les défunts et plus particulièrement pour ceux qui doivent passer par une forme de purification avant de pouvoir contempler Dieu; c’est ce qu’ils attendent de nous. Ils le font également pour nous de leur côté, afin de nous aider à traverser cette vallée de larmes.
Votre lettre vient comme un baume à un moment où la douleur physique tenaille et renvoie à considérer avec plus d’acuité notre condition de mortel. Bien sûr qu’il ne faut pas désespérer, bien sûr que Dieu est, qu’il faut s’abandonner à lui avec confiance. Le formidable message chrétien ne peut être assimilé à un déclin de civilisation.
Bonjour !
Quand j’ai vu le titre de la lettre, je n’ai pas eu envie de la lire. J’avais bien commencé la matinée en me promenant dans le parc, écoutant les oiseaux et je ne voulais pas me gâcher ces moments délicieux. Puis, j’ai ouvert, me disant que je fais partie de la race des mortels et qu’il fallait bien que j’affronte cette réalité. C’est beau, c’est émouvant, c’est une prise de conscience qui se fait en moi. L’oeuf à la coque, le tour du Monde, le vin, tout ça est une question d’humanité. Etre Humain tout le temps, jusqu’au bout, voilà ce qui nous manque au quotidien.Les professionnels de la santé seraient-ils pour la plupart déshumaniser au point de parler de débrancher devant un patient? Ciel, c’est terrible! Il faut peut-être agir sur le contenu de la formation de ces personnes. Bref, tant de choses à faire, à revoir, à repenser car les institutions nous cloitrent tous dans des établissements spécialisés. Le monde moderne a tout séparé, on ne peut plus s’occuper de nos aîeux car il faut bosser. Tout ça est bien cruel mais, grâce à vos témoignages on voit que l’on peut faire autrement. Je vais apprendre l’espéranto pour faire le tour du Monde, il m’attend! Merci. Belles journées à tous. Bien cordialement. Isabelle.
Que pensons nous de la mort des animaux .?
Traités comme des moins que rien ds des conditions épouvantables maltraités alors qu ils nous donnent tant d amour et nous offre leur corps comme nourriture. ,? Ce manque de respect
Cette violence gratuite et chargée de haine parfois Au nom de Quoi? Ils ne peuvent se défendre, on lesconsidere comme à notre service Mais on absorbé la souffrance qu ils ont vécu ‘bon appétit moi je refuse d en manger depuis 6 ans cela ne me manque pas.
L animal à Sa place ds notre univers il mérite respect et amour. On ne se sauvera pas en piétinant plus petits que soi voilà un problème qu il faut éveiller aux consciences merci pour tous ceux qui souffrent et meurent en silence
Gen
En tant que végétarienne, je viens vous remercier d’avoir penser à nos chers animaux. Mich.
merci pour cette ‘approche sensible’ de cet événement qui nous occupe bien tout en restant énigmatique !! les animaux et les enfants doivent rester nos guides !…
Et au minimum le ‘soupçon’ d’un au-delà ou d’un « recyclage » d’une âme vaguement immortelle !n ;-))) car nous nageons en pleine ignorance de ce qui nous concerne au plus haut point; et si cette ignorance est ‘entretenue’ : c’est hautement coupable !
Bref, Vivons bien , en faisant bien notre boulot (!), et raisonnablement, développons notre conscience; et comme disent les tbibs :  » NON NOCERE  » !!
Oui, c’est une belle lettre et cette chambre d’hôpital comme anti-chambre de la mort, c’est vraiment une catastrophe!… Comment peut-on en arriver là dans la société de 2016?… c’est incompréhensible. On y mange mal et les soins sont parfois approximatifs et dispensés à la hâte. La chambre n’est ni accueillante ni adaptée aux circonstances puisque si le patient est là , c’est que sa santé physique et mentale sont affaiblies… Il aurait justement besoin d’un cocon douillet, joli, cosy…
La mort, je n’y crois pas, je n’aime pas ce mot. Je préfère la renaissance. Pourquoi craindre cette mort, alors que l’on va les nôtres ? Aimer la vie, aimer les humains, respecter la terre, nos frères et soeurs. Que craindre ?
sujet peu d’actualité et pourtant si utile à chacun d’entre nous. Il permet de prendre conscience que la mort peut survenir à chaque moment, il vaut mieux ne pas remettre à plus tard ce que l’on doit faire de « vraiment » important pour ne pas avoir de regrets et d’accepter son départ en toute quiétude ou du moins le plus paisiblement possible.
merci pour ce sujet
J’ai trouvé vos textes très beaux et vos sujets très intéressants, car peu souvent abordés malheureusement, comme si parler de la mort faisait qu’elle vienne plus vite ! J’ai été très attristé par l’histoire de la vieille dame qui ne peut même pas avoir un oeuf à la coque par peur d’une quelconque maladie, quelle ironie quand on sait qu’elle est en fin de vie !! C’est pour cela que ma mère qui a 79 ans m’a toujours dit « s’il te plait, fais que je ne sois jamais en maison de retraite », et je ferai en sorte que lorsqu’elle ne pourra vraiment plus subvenir elle-même à son quotidien, car elle ne pourra plus se déplacer, et bien je la prendrai à la maison, car que ce soit l’hôpital ou les maisons de retraite, il n’y a aucun respect réel de la personne en tant que telle, aucune considération comme peut avoir ses proches. C’est pourquoi je la prendrai à la maison. Quant au dernier article sur ce couple irlandais, je le trouve très beau, excepté la fin car je ne pense pas que le jour de la mort de quelqu’un d’aussi proche l’on puisse dire que cette journée était magnifique… elle peut être qualifiée de respectueuse du défunt, ou en adéquation avec ses dernières volontés, mais en rien magnifique car trop douloureuse. Mais bon, cela n’est que mon point de vue !
je suis totalement d’accord avec vos commentaires
Merci pour la simplicité d’aborder la mort
On n’aborde jamais la question de la mort encore moins sous cet angle. C’est trop dommage. Mon père est mort d’un cancer à l’hôpital, je ne l’y ai rejoint (son corps) qu’après sa mort car nous avons passé ses derniers jours où il était dans le coma ensemble en Corse où je senraus de manière quasi perceptible sa présence derrière moi dur la moto. Quand j’appelai à l’hôpital, il cessait ses respirations difficiles pour m’écouter oarler des paysages (malgré son coma). Puis on m’a demandé d’arrêter ce lien afin qu’il puisse partir. Je lui ai fait mes adieux par téléphone. Il est mort le jour où nous avons mis le pied sur le continent le 31 mai 2010. Quelques jours après son enterrement il est venu me visiter sous ma couette, j’ai senti son afflux d’énergie. Probablement venait-il chercher cette présence physique qu’il n’avait pas eu avec l’une de ses filles. C’est l’une des meilleures rencontres que j’ai pu partager avec mon père, lui qui adorait la Corse, la mer et la moto…
Cette lettre me fait plaisir car je crois qu’elle permettra l’eveil de certain(e)s et qu’ils où elles découvriront la joie que procure l’accompagnement de personnes en fin de vie…..faire la différence dans ces moments là même en hopitals oú maisons de repos est trés important pour notre sociétè de demain
La mort est la naissance sur un autre plan et la peine est immense pour ceux qui restent, mais celui qui part va vers une tout autre vie…
Votre sujet et traité avec beaucoup de sobriété et de d’amour
Il va à l’essentiel et interpelle:
tant de famille font semblant de ne pas savoir qu’un membre plus âgé , qui a tant fait pour chacun , s’en va
Et puis « tous sont étonnés » qu »un jour , la mort a frappé à la porte
L’H(?)omme traite ses semblables avec bien peu d’attention et d’égard,
Merci , par votre réflexion ,de nous secouer
JD
Tour ce que vous écrivez est très juste, profond, sincère.
Un bémol : dans vos exemples  » le jour où l o,n a gouté aux lèvres d’une pure jeune fille  » exclut soudain les lectrices…. parce que vous n’avez pas ajouté sou d’un pur jeune homme….vous vous adressez ainsi uniquement aux messieurs fort probablement parce que vous êtes un homme et que vous n’imaginez pas que les femmes elles aussi ont eu des émois érotiques en voyant un joli ephèbe qui leur tendait ses lèvres…
Dommage…
« Ce sont les derniers instants de notre vie.
Est-ce qu’ils comptent plus que les autres ? Que la première fois où l’on s’est tenu debout ? Que le jour où l’on a goûté aux lèvres d’une jeune fille ? Que celui de son mariage, de la naissance de ses enfants ?
68 ans demain, le mois prochain une opération du genoux puis plus tard l’autre, ainsi file les jours les années la fin on y pense de temps en temps et votre article a beaucoup retenu mon attention moi je me dis qu’elle arrivera un jour peut être dans un accident du jour au lendemain ou de maladie ou de vieillesse… mais peu importe elle viendra et on partira le jour ou elle l’a décidé et pour moi je ne pense pas que le lieu ou l’entourage y fasse grand chose, n’est on pas bien avec nos souvenirs, pouvoir les emmener tous avec nous au paradis en enfer ou dans le néant. Mais pensons nous à la souffrance de tous ceux qui ne peuvent rien dire, ne vivent que très peu et dans des conditions…. nos amis les animaux. Pardon c’est peut être déplacé dans ce contexte mais je suis tellement triste pour eux.
Votre lettre m’a touchée, voilà près de 20 ans que j’accompagne les personnes en fin de vie à l’hôpital ou au domicile. Chaque accompagnement est différent, chacun d’entre nous a son histoire, ses croyances, son chemin de vie. Que ce soit à l’hôpital ou au domicile ce qui est primordial est de ne pas être seul. Une simple présence même silencieuse mais bienveillante permet très souvent un lâcher prise empreint de sérénité.
A l’hôpital où je suis bénévole la prise en considération de la douleur est primordiale ainsi que les souhaits des patients, je me souviens entre autre d’une dame qui désirait manger du crabe, l’équipe s’est mobilisée et son souhait a été réalisé.Il y a aussi de belles choses même en fin de vie et à l’hôpital..
Merci pour ce témoignage.
C’est vrai que notre société occulte la mort.
Mais quand vient le temps de vivre ce moment il se vit des choses si belles! On voit des réconciliation, des actes de dévouement, d’amour magnifiques, on recueille des témoignages de vie formidables!
En tant qu’aumônier, il m’a été donné d’accompagner plusieurs personnes dans ces moments ultimes, Je peux vous dire que j’ai vécu des moments cadeaux. C’est le bouquet final et c’est si précieux!
Merci pour votre témoignage!
Bravo pour cet article !
Je suis tout à fait d’accord avec vous, sur la façon de vivre ces derniers instants, sur l’attitude à avoir avec ceux qui sont en fin de vie (en restant simple, proche d’eux, et joyeux d’être là présent auprès d’eux). Je visite régulièrement des malades atteints de la maladie d’Alzheimer et même avec eux, il est possible de blaguer et de de rire (pas toujours bien sûr, mais souvent).
Merci d’avoir abordé ce sujet.
magnifique votre lettre et tellement vrai on meurt seul à l’hopital
La mort : sujet tabou surtout lorsqu’il s’agit d’un enfant. J’ai accompagné mon fils de 15 ans en chambre stérile à cause d’une leucémie. 7 mois après, on nous a annoncé le pire… Nous sommes rentrés à la maison, il voulait être chez nous… Il est parti très rapidement mais les derniers jours étaient terribles. Je l’ai aidé comme j’ai pu. La famille est venue : les adultes savaient mais pas les enfants. J’ai eu la chance et l’envie qu’il soit avec nous, chez nous mais je n’ai pas pu parler de son départ, c’était trop injuste, trop difficile… Ca fait 3 ans que Micka est parti. Je souffre beaucoup de son absence et mon entourage n’aime pas trop parler de lui…Je m’en serait voulu qu’il meurt à l’hopital, seul dans une chambre…
Membre d’aumônerie hospitalière, il m’est arrivé d’accompagner un mourant à la demande d’une famille empêchée de le faire, et jusqu’à l’arrêt du coeur, en priant à haute voix! Quel moment fort et mémorable !
A ce même titre, d’autres cas ont été vécus avec quelques variantes (accompagner des familles) se sont vécues au fil des années de cet investissement bénévole d’aumônerie catholique en établissement.
La vision de la mort et sa façon de l’a vivre ne peut être considérée qu’individuellement ou tout au plus en couple , après le partage de nombreuses années d’une existence en commun. Nous devons agir afin d’offrir à chacun la mort dont il souhaite (si possible). Une législation basée sur le respect de la condition humaine, c’est à dire la réflexion individuelle, dégagée de toutes considérations subalternes.
Enfin un partie pris lucide sur la mort ; c’est une question de bon sens qui a été occultée par notre mode de vie actuel . Bravo !!!
Je suis entièrement d’accord avec la position de votre lettre sur la mort. Redoutant la mort, nous préférons l’aseptiser, l’évacuer, la nier, en espérant l’oublier… et peut-être reculer indéfiniment ce grand passage. On préfère d’ailleurs employer le mot « fin de vie »
Pourtant, cette issue inévitable fait partie de la vie. Quel serait le sens, l’objectif d’une vie sans fin ? Quel goût, quel saveur aurait-elle ? Merci de nous le rappeler.
Ma mère finit sa vie dans une ephad.
Son médecin m a annoncé qu’ elle pouvait partir à tout moment vu son épuisement général. Depuis son veuvage il y a 20 ans je m occupe d elle. J ai refusé l hôpital et l acharnement thérapeutique. Je ne la quitte plus. Je lui fais tous les plats qu’ elle aimait et elle savoure avec bonheur de toutes petites bouchées. L équipe me soutient, la psy.Est présente , j ai mis en place une masseuse qui lui fait des séances avec musique classique comme elle aimait. Elle part en douceur et apaisée ceci grâce a sa fortune personnelle car tout celà a un coût que je ne pourrais assumer. C est la différence honteuse avec l histoire de cette dame morte sans avoir retrouvé les joies simples d un oeuf a la coque.Il faut hélas avoir de l argent pour mourir dignement. …
Je trouve votre approche excellente, je suis tout à fait en accord avec vous;
C’est un tabou dans notre société Judéo Chrétienne, qui fait de la mort une chose terrifiante malgré la perspective du Paradis. pour ceux qui ont leur place….
Sur l’accompagnement des mourants et la médecine palliative Elisabeth Kubler Ross à fait un travail magnifique, L’approche Bouddhiste apaisante aide énormément dans ce moment où l’on est souvent angoissé et effrayé entouré des gens affligés..
Maurizio
C’est très beau ce que vous écrivez sur la mort et c’est tellement vrai. Voyez-vous, je regrette infiniment que ma mère soit partie, seule, dans une maison de retraite où l’on n’a pas forcément le temps de s’occuper convenablement des personnes âgées. Elle est partie sans le secours de la religion, elle qui était si croyante. Elle voulait rester chez elle, nous aurions dû lui donner cette joie de terminer sa vie au sein de tout ce qui faisait son quotidien, nous aurions dû l’entourer dans ses derniers instants. Je vous suis vraiment reconnaissante d’avoir remis la mort au sein de la vie. Elle en fait partie. Nombreux sont ceux qui croient qu’ils sont éternels. Merci.
Tout à fait d’accord avec vous. Je me souviens, quand j’étais petite fille, mon grand père mort resta a la maison avec nous. Temps de faire les adieux.
Je suis tres contente de transferer ce mail a mes proches a qui jai deja exprimé cela a qqes reprises et recolté des messages reprobateurs outrés !!!! En effet jai veillé mes parents chacun a leur tour il y a 16 ans pour l’1 et 26 ans pour lautre et trouve cela bien plus humain que le « parquage » ds 1 endroit ss chaleur humaine !!!! Merci de dire tt cela mieux que moi !!!!et jespere que tous ces mouroirs vont faire place a plus de prise en compte par chacun de ses « ancetres » !!!! Ce ne sont pas des betes tout de meme !!!!!
Cette lettre est certainement la plus belle parmi toutes celles que vous nous avez fait partager.Geneviève Nannetti
super , merci , Ã diffuser largement
TRÈS BIEN D’EN PARLER !
CE NE DOIT PAS ÊTRE UN SUJET TABOU …
Merci de votre lettre, je viens d’accompagner vers la Lumière ma mère il y a moins d’une semaine, elle a été entourée à chaque instant, merci pour elle, merci pour nous tous qui vont aller un jour vers un autre monde. Je sais maintenant,, par de multiples signes et paroles, avant et après son départ, qu’elle est Lumière aujourd’hui. Joelle
merci
Certains commentaires se recoupent, tant certaines situations se ressemblent.
Ma mère est décédée à l’hôpital, en plein mois d’août, après plusieurs jours de douleurs dues à une insuffisance respiratoire majeure.
Malgré la présence de toute la famille autour d’elle durant son dernier jour, nous ne savions pas, le soir venu, si elle nous écoutait et nous entendait; je lui dit maintes fois que nous étions tous auprès d’elle, et surtout que je l’aimais. Ses derniers mots ont été de me demander de ne pas la laisser souffrir plus, et j’ai demandé que l’on ne s’acharne pas inutilement ; ai-je été entendu ?, impossible de le savoir.
Mais je ne suis pas resté auprès d’elle comme j’aurais du le faire; au cours de la nuit, j’ai été appelé pour me dire que c’était fini… Je regretterai toujours de ne pas lui avoir consacré ces quelques petites heures qui auraient certainement énormément compté pour elle, et qui auraient été bien peu pour moi.
Maman, je t’aime.
Je n’ai jamais raconté ce que je vous dit aujourd’hui et ne le ferai sans doute jamais.
Si vous êtes dans cette situation un jour, n’hésitez pas, et, comme nous aimerions que cela soit ainsi fait pour nous-mêmes, restez, accompagnez votre être cher, jusqu’au bout ; nous n’en mesurons peut-être pas l’importance, mais elle, c’est certain, oui.
merci…
Ne culpabilisez pas, c’est très fréquent que les mourants attendent d’être seuls pour rendre leur dernier souffle, vous avez été parfait, je vous conseille la lecture des livres d’Elisabeth Kubler Ross qui parlent de ses expériences avec les mourants cela vous donnera du baume au cÅ“ur.
Quoi dire Seigneur de plus beau !! Peu doue pour les discours !!! Tout a ete dit ou le sera !! Donc felicitations et meme olus !!
j’aI 88 ans et cela approche Ma femme developpe un Alzheimer Du moins pronostique !!!!Je la garde avec moi !!!!! Il se passera ce qu’ il se passera !!!!!!!
mais on ne merite pas de mourir seul !!!
Quand a l’au dela j’y crois sans reserve !!!! mais qu’y fais t on ,?
Bonjour Gabriel,
j’ai beaucoup apprécié votre article sur l’approche de la mort et je vous propose d’apporter quelques informations supplémentaires sur la mort, informations dont on ne parle guère : je veux parler des rêves qui sont un moyen de communication entre les mourants et leurs proches, et aussi entre vivants et les morts.
J’ai étudié ce point sur mon blog et je vous en extrais deux exemples éloquents :
Voici le récit que m’a fait une jeune amie, pré ado :
« L’année dernière, un matin, je me réveillai bouleversée. Je venais d’avoir un cauchemar épouvantable :
Dans mon rêve, je venais de me réveiller. Comme d’habitude, j’allai dire bonjour à ma grand mère et l’embrasser. Je me dirigeai donc vers la salle de séjour qu’il me fallait traverser pour me rendre à sa chambre. Toujours dans mon rêve, j’entrai dans la salle de séjour, et y vis une grande masse au milieu. C’était une grande boite.
A mon horreur, je compris que c’était un cercueil,… où ma grand mère était allongée.
J’éclatai en sanglots. Mais tout d’un coup, je vis ma grand mère se lever et sortir sans peine de son cercueil. Elle s’avança vers moi me prit dans ses bras et me serra tendrement contre elle.
D’ une voix affectueuse et consolante elle me dit :
« – Pleure pas, c’est une farce ! »
Sur ces paroles je me réveillai en pleurant.
Je me précipitai dans la chambre de ma grand mère que je trouvais joyeuse et alerte comme d’habitude.
Rassurée, consolée, je partis à l’école après mon petit déjeuner.
Après les cours de la matinée, je retournai déjeuner à la maison.
Quand je rentrai, maman m’annonça que Grand-Mère était morte. »
Que peut-on dire ? Il n’y a rien à interpréter. On ne peut que constater la sale farce ! Oui, une farce, c’est un tour qu’on joue à l’autre pour rire. Mais ici, quelle farce odieuse, quelle plaisanterie macabre !
Mais la fillette n’a pas pris mal son rêve. Avec une grande simplicité et une grande sagesse elle m’a dit :
« J’ai compris que la mort, c’était un mauvais tour, que ce n’est pas pour de vrai, j’ai compris que mon rêve me disait que ma grand mère, en réalité, est toujours vivante, même si je ne la vois plus.
Vivante !
VIVANTE ?
Je n’ai rien à interpréter, je n’ai qu’à raconter. Alors, je vous raconterai à mon tour ce qu’il m’est arrivé.
« J’avais seize ans. Ma mère était morte quelques semaines plus tôt. Elle avait eu un cancer au cerveau, et avait été opérée. Mais, la tumeur avait gravement touché le cerveau, et après l’opération, ma mère perdit le mouvement et la parole. Paralysée, muette, elle décéda trois mois plus tard.
Peu après, une nuit, je rêvai :
J’étais dans une chambre que je ne connaissais pas. Je voyais ma mère allongée dans un lit, sous les draps.
Je pleurais.
Et puis, à mon immense stupéfaction, je vis ma mère bouger. Elle s’assit dans le lit.
Complètement perturbée, je me dis :
– Ce n’est pas possible : – primo, ma mère était paralysée, donc elle ne peut pas bouger ;
– secundo, elle est morte, donc elle peut encore moins bouger.
Ahurie, je vis alors ma mère poser ses pieds par terre, se lever et se mettre à marcher.
Je raisonnai à nouveau:
Ce n’est pas possible. – Primo ma mère était paralysée, donc elle ne peut pas bouger;
– secundo, elle est morte, donc elle peut encore moins bouger.
Sidérée, je vis ma mère rayonnante venir vers moi en riant et m’ouvrant les bras elle me dit joyeusement :
– « Christiane, je suis vivante, je suis vivante !  »
Je me suis réveillée.
Pour moi, la vie après la mort est devenue une évidence.
Les rêves que je viens de vous exposer se passent d’interprétation et parlent en direct. Ils sont très fréquents et vous rencontrerez autour de vous des rêveurs qui, eux aussi, ont reçu des messages semblables, et ils vous les raconterons, à condition que vous évoquiez le sujet et ne le preniez pas pour fous.
http://christiane-riedel.blogspirit.com/archive/2007/08/04/annonce-de-la-mort-d-un-proche.html
Avec mes remerciements pour vos lettres et mes amicales salutations
Christiane
j’ai 80 ans et encore en bonne santé, donc pas d’urgence.
Suis-je un cas spécial ou personne n’ose en parler! ?
J’ai déjà rédigé mes directives anticipées (formulaire sur internet) ceci pour le cas d’un accident qui ne permet plus de donner son avis sur le déroulement vers l’ultime issue.
Mais dans le cas d’une imminence inéluctable et avant d’en etre incapable je compte bien choisir le moment ,le lieu et plus difficile le moyen. Et nous y sommes: çà s’appelle un suicide! Mais il faut l’admettre en toute sérénité, sans désespoir ; au contraire, je m’explique: je ne suis pas croyant,j’ai perdu mon épouse il y a 2 ans et rejoignant certains témoignages j’ai tout au fond de moi un petit espoir…..
Mon épouse est décédée seule à l’hopital , j’espère pendant son sommeil puisque de nuit; j’ai été appelé immédiatement elle était encore tiède, çà m’a été une aide après le petit signe de ce qui est devenu un adieu
qu’elle nous a fait quand nous sommes sortis de sa chambre,avec nos enfants et petits enfants. Malgré cela j’ai le remord de l’avoir abandonnée ce soir là .
C’est un peu la raison pour laquelle je souhaite pouvoir organiser mon « départ » mais celui-ci inclue t-il sinon un retour, des retrouvailles? ………
Cela va faire un an que mon mari est décédé à l’hôpital. Pour moi, il était immortel ! Mais ce mardi soir là , je l’ai câliné en posant ma tête dans son cou sans me soucier de l’infection qui le rongeait, sans me soucier des infirmiers qui allaient dans sa chambre renouveler les »gouttes à gouttes ». Il a ouvert les yeux, du mieux qu’il pouvait, pour me voir. Puis il s’est en,dormi. Le lendemain j’étais appelé :, il venait de partir. J’ai toujours cru qu’il s’était endormi avec mes caresses et que c’était cette dernière sensation qu’il avait gardé avant de ne plus exister
Merci pour aborder ce sujet, qui reste encore trop tabou dans notre société actuelle.. La mort clôture – ou pas selon les croyances de tout un chacun – notre cycle de vie et en fait donc partie intégrante. Il est donc sain, nécessaire, voire « vital » de pouvoir en parler et aborder ce sujet en toute simplicité.
Chacun devrait pouvoir « profiter » de ses derniers moments comme chacun sait pouvoir profiter de la vie.
Enfin un écrit sur la mort, qui nous attend tous, j’ai 75 ans et j’y pense … j’ai vu partir ma mère, à l’hôpital où le personnel soignant était présent, chaleureux même. Moi, je n’ai pas eu le courage de rester jusqu-à la fin, je suis partie sans me retourner, la gorge nouée et elle est morte .peu après. Elle se refroidissait tout doucement, ne communiquait plus qu’avec les yeux … Ma mère, je lui parle, elle me manque.
Abèle vous remercie de cette lettre c’est la vérité.
Je connais la mort. A 13 ans, ma mère meurt à mes cotés tuée par mortier allemand. Moi, gravement blessée. Point !
je suis vivante, pour la mémoire . Oui, après la guerre, les gens étaient actifs et l’on s’aider. Jusqu’en 1950 il y avait les tickets de pain; . On n’était pas obèse… .Le Pays s’est reconstruit par les citoyens de notre Pays désireux de survivre après tant de souffrance, la mort étant .toujours présente pendant l’occupation.
Les lois sociales,artisanales et libérales se sont installées des 1945 avec respect par des gens généreux qui étaient issus de toutes tendances politiques et syndicales. Cette Sécurité Sociale si bien pensé par le Conseil National de la Résistance et De Gaule que l’on critique actuellement n’est que le résultat d’hommes qui comme vous le dites si bien, se sont tournés vers l’argent ,,les labos et autres… ils veulent tout détruire.
L’empathie s’est volatilisée ,le bénévolat disparait
et aujourd’hui on refuse un oeuf pour cette pauvre femme!! Il faut réagir à notre échelle ,sociale c’est ce que vous faites. vous prenez notre suite…Pas nombreux comme vous dites mais pendant la guerre les <Résistants n'étaient pas nombreux le Pays s'est libéré.
J'avoue avoir peur de mourir hors de mon domicile .
Je suis pour" Mourir dans la dignité" mais, vu ce qui se passe :les soins à domiciles,les aides de ménages et de vie etc mal organisés par les Associations privées ou Associatives non contrôlées qui même dans l'intention de bien faire sont dans l'incapacité d'aider les personnes âgées et les malades :je peux en témoigner.Certes ,peut-être pas partout mais, il semble qu'une majorité se présente en France, d'après les plaintes.
Une kiné qui pense être mal payée refuse de me soignée à domicile parce que je suis trop fatiguée!
Dés opérée, hop ,à la maison ou en maison de soins de suite qui sont plus ou moins respectés, ,dossiers médicaux négligés par pénuries Assistantes Sociales peu nombreuses ou volatilisées. Désireuse de me faire respectée ,le médecin fini par me dire : je vous fais ne fleur! Quoi ! A une invalide de guerre, il ose.
Les vraies maisons de repos ont disparues elles aidaient bien le malade qui revenait guéri, 3 semaines après . Il n'y avait pas d'abus, Les pharmaciens faisaient porter à domicile par leurs apprentis, les médicaments gratuitement. Ce qui est rare maintenant.
Les hôpitaux ferment et à la place fleurissent des Maisons de Retraites privées à des prix impossibles
.La parole n'est plus respectée,ni la vie privée (j'ai eu 25 femmes de ménages proposées par Associations)en 2 années ) Les personnes ne sont pas du métier ,elles restent un temps et partent chercher un autre métier et surtout mieux rémunéré. Ou vont au chômage.
Au moment où je vous raconte je suis sans aide pour mon mari qui présente un début de maladie dégénérative. 86 ans, il faut seuls se débrouiller.
Des 1960 j'ai participé à l'écologie c'est extraordinaire le chemin.
Nous savons tous que rien ne se réalise sans ténacité et respect .J'aimerai partir doucement sans souffrance entourée des miens.
Je sais que vous ne répondez pas ,j'espère que vous lirez ma lettre. Remerciements
Je trouve que c’est un sujet que l’on doit absolument aborder. ça ne fait pas mourir d’en parler. On prépare une naissance on peut aussi préparer la mort, sa mort. ça fait partie de la vie et trop de gens meurent dans une affreuse solitude intérieure, sans jamais avoir pu parler, exprimer.
Merci pour cet article.
Kubichou
Bouleversée par cet article qui me rappelle la sagesse au sens philosophique de mon père. Il avait 42 ans à ma naissance et m’a éduquée en me faisant comprendre que nous sommes mortels. Ce qui peut nous aider à éviter erreurs, maladresses, mauvais choix. Il est parti depuis 40 ans et pourtant il est toujours à mes côtés, présence pleine d’amour et de respect à mon égard.
Voilà pourquoi savoir que nous sommes mortels nous aide à vivre en limitant nos erreurs ce qui laissent à nos proches de bons souvenirs ….
Bravo pour cette belle histoire, on aimerait tellement que
cela se passe pour beaucoup de personnes. Mourir sereinement avec les personnes que l’ on aime.
Entièrement d’accord avec votre analyse, il serait grandement temps que tous les hôpitaux et maisons de retraite aient un comportement mature et accompagnant lors des derniers instants sur cette planète, la mort est un évènement naturel qui a été transformé en hérésie par l’Occident d’où l’incapacité à l’accepter et l’accompagner comme il convient, dans la douceur et l’amour, tout simplement
En effet. Une révolution doit être entreprise dans les hôpitaux et les maisons de repos afin de mettre l’accent sur les personnes. La médecine doit redevenir humaine, surtout au moment de la mort. Le cas de la dame qui n’a pu avoir son oeuf à la coque avant de mourir crève le cÅ“ur. C’est révoltant.
Ho combien vous avez raison !!! Dans nos maisons de fin de vie, le personnel n’a bien souvent pas le temps de s’occuper de vos états d’âme. Du moment que vous avez le ventre plein et les fesses propres (et encore…) au revoir et à demain. Ne parlons pas de ceux qui partent seuls avec une famille indifférente et sans accompagnement… Triste fin pour certains.
c’est une certitude que l’on va mourir un jour , mais avant j’aurais voulu encore gouter aux plaisirs de la vie avec une femme !
Bonjour,
Un sujet très intéressant!
Dans mon éducation la mort est un événement qui fait partie de la la vie (la fin) . tout au long de notre vie nous faisons des projets et s’il en ai un que nous devrions tous faire, car la mort n’épargne personne, c’est bien celui de l’accompagnement de la mort de l’autre. Je dis bien, de l’autre. Vous conviendrez tous, que lorsque l’on ai sois même malade ou sur une fin de vie, seul les autres nous sont efficace. C’est quand nous sommes en bonne santé que nous devons nous rendre disponible pour ceux qui le sont moins.
La mort ne concerne pas que les autres.
Je l’ai intégrée très vite de part ma culture et mon éducation et m’applique à la transmet à mes enfants.
Dans ma culture, la mort, le handicape la maladie et bien d’autres sujets ne sont pas l’ affaire des institutions mais bien l’affaire de la famille avant tout.toute la famille est impliquée et responsabilisé très tôt dans cette démarche.
Chaque famille a, ses vieux, ses handicapés, ses pauvres, ses riches, ses dynamiques ses courageux ses leaders et nous passons tous par ces statue à un moment ou un autre de notre vie et comme la vie est bien faite les statue se distribue et s’équilibre naturellement dans la chaque famille .
toutes les solutions sont dans le cercle familiale et pourquoi se priver de ce noyau affectif qui est le meilleurs compagnon et le meilleur remède à tous les maux.Dans ma famille la notion de proximité physique et affective est très entretenue elle s’en suivra d’ une proximité spirituelle pour les uns et les autres, au moment de la mort.
Mais comme tout, cela marche bien que si tout le monde fonctionne avec les mêmes codes.
Ceci dit, pas besoin décodeur pour écouter les élans du cœur!
Merci d’en parler. C’est un sujet important. J’ai 37 ans mais je pense assez souvent à notre finitude. Entendre parler de ce sujet fait beaucoup de bien. Merci
Bien sûr qu’il faut en parler : ce que vous avez très bien fait.
MERCI DE TOUT COEUR DE NOUS AVOIR ECRIT CET ARTICLE, CAR NOUS SOMMES CROYANTS ET PRATIQUANTS ET CECI NOUS RECONFORTE AU PLUS HAUT POINT.
je pense qu’il faut parler de la mort et la réintégrer dans la vie car sans mort il n’y a pas de vie
C’est bien que vous osiez écrire et publier une lettre aussi belle que celle-là . Je pense ce que vous écrivez mais il est très difficile dans mon entourage d’aborder ce sujet. Pour eux, c’est triste, douloureux, la fin de tout. .. Quand j’en ai la possibilité, j’essaie de leur dire ce que je souhaite et j’espère de tout mon coeur que le jour venu, nous pourrons partager mes derniers instants dans la joie, les rires… Ce n’est qu’un passage, cela continue d’une manière différente mais cela continue. N’hésitez pas à continuer à écrire. Cela me fait du bien de savoir que je ne suis pas la seule à penser comme vous. Merci.
Merci pour votre lettre. Mon frère est parti au service des soins palliatifs de Clermont-Ferrand. C’est vrai qu’il y a un bar à vins. Nous n’avons pas eu l’occasion d’y aller, mais cette mort qui attendait mon frère l’a emporté aussitôt. Nous avons été soutenus par des bénévoles du service et une jeune femme médecin bienveillante et attentive à notre détresse. Si la vie me le permet, j’aimerais finir la mienne sereine, et pourquoi pas en choisissant le moment, (légalement s’entend) mais là , c’est encore un rêve. La loi changera peut être un jour. Cordialement
Merci pour cette lettre magnifique. C’est un vrai message d’espoir.
Bon jour
Mon neveu est mort dimanche dernier d’une leucémie foudroyante. Il avait fêté ses 17 ans en février. Un premier cancer avait été diagnostiqué et soigné il y a 2 ans, nous le pensions guéri « en rémission ».
C’est un choc terrible mais tout autour de lui c’est la vie qui a parlé, des photos et des diaporamas de sa jeune et intense vie des pleurs mais aussi beaucoup de rire et de sourire, c’est une personne tellement vivante.
Oui la mort est liée à la vie mais lorsqu’elle est trop soudaine c’est la sidération qui domine.
Il est probablement encore vivant d’une autre manière même si nous ne le voyons plus, notre société devrait sans doute redonner une place à ce passage pour qu’il soit mieux vécu par ceux qui restent…
Aborder ce sujet est courageux et nécessaire car il nous concerne tous
La .mort cette dame silencieuse mais présente effraie bcp de personnes comme un fin de tout.
J ai eu la chance de mourir à 20 ans à la suite de une intervention . Une complication anormale et inattendue m à amenée dans une souffrance insupportable . Je me sentais très très mal À un moment je me suis retrouvée au plafond de ma chambre totalement délivrée de douleur je flottais dans une grande lumière. Je me déplaçait et je voyais mon corps ds le lit avec toute la équipe médicale très angoissée et agitée. J entendais leurs paroles et je leur disais « ‘tout va bien je n ai plus mal n ayez pas peur je vais bien Mais ils ne m entendaient pas et continuaient de s affoler impossible de les rassurée. Je me suis rapprochée encore et la j ai entendu cette phrase «  »on la perd elle nous file entre les doigts » Ét l la brutalement j ai réintégré mon corps et la douleur. Je n étais pas du tout heureuse de être revenue Ce que j avais rencontré était si merveilleux tout apaise léger aérien lumineux une joie inconnue sur terre. .Mais j avais sans doute une existence active accomplir ds ce corps de chair de sang et cette pesanteur. Avoir traversé la limite être passé de l autre côté. m à laisse une trace lumineuse indélébile. Le corps n est qu un support pour accomplir un chemin. L âme ou l esprit demeurent. N est ce pas réconfortant pour chacun de Nous? J ai gardé ce secret pendant 25 ans. J avais peur de être prise pour une folle C’était en 1963
Aujourd hui le monde a changé beaucoup de temoignages vont ds le même sens, Les scientifiques se sont penchés sur ce pb et cherchent à comprendre les inexplicable. La physique quantique peut être est une Clef? Je l ai vécu cela a développé en moi des dons para normaux qui m à accompagnent. La mort-n est qu un passage. La vie continue sous une autre forme ds des univers parallèles, C est mon experience . Si elle peut aider 1 seule personne ce serait bien gv
Votre expérience ne fait que conforter mon intime conviction. Il rejoint les témoignages de plus en plus nombreux sur les EMI (Expériences de Mort Imminente) qui sont notamment décrites dans un livre dont je viens de terminer la lecture et que je conseille à tous ceux qui s’interrogent à ce sujet , c’est à dire tout le monde. : « L’au-delà existe » de Bernard Jakoby , aux Presses du Châtelet .
Les études scientifiques le prouvent : il y a une vie après la mort. Chaque année , avec les progrès de la réanimation, les cas de « retour » après une phase de mort clinique sont plus nombreux et les chercheurs en apprennent davantage sur ce qui se passe au moment du décès.
La mort n’est que la transition vers une réalité différente , la conscience existe au-delà du corps humain . Nous sommes tous immortels et la vie terrestre est une étape du cheminement éternel de notre esprit.
Et vraiment bravo d’avoir aussi bien parlé de ce sujet , surtout à une époque où tout est fait pour nous transformer en autruches .
Je vous crois et vous comprends, la vie terrestre est un passage, ensuite nous attend d’autres aventures, et sûrement d’autres incarnations, pas forcément sur cette planète d’ailleurs, j’ai eu l’expérience de sorties du corps une ou deux fois dans ma vie et j’étais très triste de réintégrer mon corps terrestre ….. nous commençons seulement à parler librement de ces expériences, mais cela vient petit à petit, mon grand père est venu me voir après sa mort brutale quand j’avais 9 ans pour me rassurer et me dire qu’il était bien, depuis j’ai encore fait d’autres rencontres qui m’ont confirmée dans la connaissance d’une vie après la vie….
Nous sommes tous interconnectés « par delà la vie, par delà la mort »..
J’ ai fait récemment et en conscience une sortie hors du corps…magnifique et bien trop courte…Mon retour a été difficile, mais cette expérience m’a donné la preuve que la VIE est UNE et CONTINUE !
J’ ai aussi comme vous reçu une visite – dans un moment d’épreuve -d’un Être d’ AMOUR exceptionnel que j’ai pu rencontrer quelques mois après lors d’un voyage vers l’Asie…Quel bonheur de se savoir écouté, protégé et aimé !!!
OUI, nous avons plusieurs vies derrière nous et autant d’expériences d’incarnations et réincarnations…et nous sommes toujours le même individu mais chaque fois plus performant, plus Grand, plus Humain ,plus Lumineux, plus AMOUR…
Cherchez encore et vous Trouverez, a-t-il été dit !…
Ce mot de Mort ne devrait plus faire partie du vocabulaire ou alors le remplacer par le mot TRANSITION …n’est-ce pas ?
À chacun sa mort. Lisez Le testament de L’Ange de Bernard Montaud. Gitta Mallaasz nous enseigne à mourir autrement. C’est merveilleux.
merci ! oui il faut redonner sa place à cette grande Dame LA MORT
Tout simplement merci de parler d’un moment aussi important qui est un sujet tabou et qui devient un sujet qui prend de la place lorsqu’on vient d’atteindre les 60 ans. Merci
cela me réjouit que vous parliez avec autant de présence et d’amour de ce moment d’une Vie qui s’en va sur un autre plan,et que ce moment puisse être vécu dans l’intimité, dans son milieu avec les siens . De toute façons ayant quitté son véhicule , la présence de l’être proche est toujours lÃ
j’ai aussi fait la même expérience avec mon mari que j’ai accompagné pour le passage dans la paix et la sérénité pour nous deux et chez nous!!!
Ce que j en passe. Vous avez beaucoup de courage pour pouvoir raconter comme ca. Bon courage pour l après.
Santé à vous.
merci pour cette très belle lettre; je la reçois alors que je sens la mort approcher, mon corps est douloureux et fatigué, je suis (seule) chez moi mais entourée de nombreuses personnes dans ma situation, alors nous en parlons. D’autre part j’ai de nombreux enfants, petits et arrières… et je peux voir défiler tous les âges de la vie chez des personnes que j’aime, c’est passionnant.
Excellent article sur la fin de vie …faire plaisir aux personnes que l’on aime jusque la fin …! Il y a encore beaucoup de travail à faire sur ce point .
Bravo à vous pour mettre en avant ce problem qui concerne tout le monde .
« Nos idées sur la mort sont toutes erronées.
Nous l’avons considérée jusqu’ici comme la grande terreur ultime, alors qu’elle est en réalité la grande évasion, l’accès à une mesure d’activité plus pleine, et la libération de la vie hors du véhicule cristallisé et de la forme inadéquate. »
Une attitude nouvelle consiste à accueillir la Transition avec joie !
Cette Transition n’ est qu’un changement de conscience, car de « l’autre côté » nous nous réalisons pleinement. Nous retrouvons des êtres que nous avons connus et nous sommes très conscients de ceux qui sont encore dans un corps matériel.
Il n’y a pas de solitude. Si nous en savions davantage, c’est l’expérience de la naissance que nous craindrions et non celle de la mort !
J’invite tous les lecteurs à étudier le livre d’Alice BAILEY,:
« LA MORT, LA GRANDE AVENTURE
Si vous avez l’esprit ouvert, il est d’un immense réconfort.
Cette lettre est magnifique bien que poignante. J’éprouve moi-même cette profonde inquiétude de mourir dans une chambre d’hôpital, de ne plus jamais revoir ma maison, d’essayer d’imaginer ce que deviendrons mes biens et mes animaux de compagnie malgré toutes les dispositions que j’ai prises chez le Notaire, auprès de mon exécuteur testamentaire et des quelques personnes qui m’assistent dans ma solitude. Respecteront-ils la parole donnée. Quel sera l’avenir de ce que je laisse derrière moi ? Ceci est d’autant plus préoccupant que je n’ai plus que des cousins éloignés qui ne m’intéressent plus puisqu’ils ne s’intéressent plus à moi. Philosophe chrétien je n’ai pour seule consolation que Dieu ainsi que l’espoir d’une vie meilleure dans l’au-delà et cela est considérable, incalculable, incommensurable et inénarrable . Dieu est bon et a pitié des âmes en perdition vers l’infini. Merci encore pour cette évocation magnifique.
C’est bien d’expliquer ces choses de la vie que personne n’aime entendre. On a tellement banalisé la mort de nos jours et c’est cela qui est affreux. Merci et bravo de remettre certaines choses à leur places. Vous le faites si bien.
C’est un sujet tellement important, il est vrai qu’en tant qu’aide-soignante nous sommes débordées et le rapport avec la mort n’est malheureusement une course contre la montre et ce manque de temps ne me permets pas de passer du temps avec mon patient en demande.
Très bon article, indispensable !
Un grand merci et félicitations d’avoir osé parlé sur le terme de la mort. c’est tellement tabou aujourd’hui. Alors que la mort fait partie de notre vie humaine. En effet, nous devrions la traiter avec honneur et respect pour la personne qui fait son passage vers un autre monde et peut-être une autre naissance. Au delà de tout critère, lui accorder notre attention dans les moindres détails et lui offrir notre Présence bienveillante comme à sa naissance parmi nous, serait souhaitable et normal. Encore merci et un grand coup de « chapeau  » pour cette belle lettre.
Oui, il faut parler de cette étape de la vie de chacun.
Il faut lever les tabous afin de passer à l’acceptation en laissant de la place à celui ou celle qui part dans le respect absolu d’un être à part entière. La rigidité de certaines structures medicales est inhumaine. J’ai en souvenir le départ de ma belle-mère en 2013, a qui il ne fallait plus donner à boire, alors qu’elle avait ce besoin. La raison était mathématique mais pour moi insupportable :  » Le manque d’hydratation la faisait partir plus vite … » Honteux comme traitement. Entourons ce qui nous ont aimé. Soyons proche et dans l’amour.
J’ai été volontaire dans un service de soins palliatifs pendant 27 ans.. J’y passais chaque lundi, Ce fut une fort belle période de ma vie. J’y ai vécu de belles expériences et de profondes amitiés.
La mort fait partie de la vie, c’est la dernière étape et il faut essayer que ce soit un beau moment.
Pour raison de santé et d’âge (84 ans), j’ai dû abandonné ce volontariat à contre coeur.
Et si une association pour le droit de ne pas être emmené à l’hôpital pour mourir était créée ? Je suis partante, battons nous pour créer ce droit. Ce récit que vous racontez, je viens de vivre l’équivalent avec mon petit matou de 19 ans. 19 ans de complicité, de communication mutuelle par les gestes, la parole, la pensée. En janvier, cancer foudroyant de la mâchoire. Diagnostic : à peine une semaine dans d’atroces souffrances et difficultés respiratoires. Effectivement les signes se sont accélérés. Alors un matin après une nuit indescriptible, j’ai appelé le cimetière, mais aussi le Centre du Dien Chan (stimulothéraphie). Coup de poker, j’ai la possibilité d’aller apprendre les gestes qui apaisent, la dame ne sait rien du drame accepte de me rececoir. Si j’accepte, il va mourir seul, si il attend encore une heure ou deux, je pourrai peut-être le soulager. A mon retour, il vivait encore, à peine un souffle de vie, une infection spectaculaire. Les premiers gestes et la respiration se fait douce, il ne râle plus. C’était en janvier. Après avoir bien repris, une cuisse de poulet ou 250 gr de filet canard, du bon poisson et beaucoup de tendresse, Petit Matou s’est éteint doucement, de faiblesse, sans souffrir, naturellement, en ronronnant, en esquissant une dernière caresse à ma main fin avril. Je l’ai veillé deux jours deux nuits avant de l’accompagner au cimetière retrouver la fratrie de 4 ancêtres.
La mort de Petit Matou me fait penser avec la même émotion le jour où ma petite compagne à quatre pattes, SIDONIE une petite Rex européenne toute blanche me quittera ou bien que je partirai en la regardant et en lui prodiguant une dernière caresse . Comme moi, elle sera incinérée et nos cendres mêlées rejoindront l’éternité. A deux ou quatre pattes, tous créatures de Dieu nous cheminerons vers un monde meilleur. « Jour d’allégresse et jour de joie, Dieu nous accueille en sa maison. » dit une incantation du Dimanche… Les idiots et les brutes souriront mais les âmes sensibles applaudiront et partageront.
D’accord avec vous car j’ai dû me battre avec le corps médical pour que ma belle mère puisse avaler un potage la veille de sa mort.Les infirmières ne voulaient pas de peur que le fameux potage ne prenne une fausse route!!par contre rester avec le corps …attention car j’ai vu ma mère en plein mois de juillet, à la maison et malgré la glace ce n’était pas l’idéal pour nous
Cordialement
Ma mère s’est éteinte en EHPAD sous morphine dans un état inconscient. Lors de ses derniers instants, j’étais près d’elle. Je lui ai dit « je t’aime » en lui tenant la main et elle a fait un effort pour m’embrasser. Elle me serrait très fort la main et son visage exprimait un pauvre sourire. Elle savait qu’elle partait. Malgré les doses massives de sédatifs qu’elle recevait, elle a pu communiquer avec moi une dernière fois. Alors maintenant, je suis en paix.
Sujet sensible en effet, mais la grande question Ã
l’heure « du départ » est : « que va-t-il se passer après ? »
Espérons qu’il y a un « après » et que nous retrouverons
ceux que nous avons aimés, humains ou compagnons
à deux ou quatre pattes… Ce serait merveilleux !
Il nous reste donc l’espoir !
Merci pour cette belle leçon de vie finalement…
Nous n’avons pas assez de courage pour accepter cette façon d’aborder la mort.
Je suis tout à fait d’accord avec vous, en 1983 nous avons accompagnés Maman jusqu’au bout à la maison, nous l’avons transportée dans une voiture break det ce son mes frères qui ont porté le corps à l’église et au cimetière et qui l’on « descendues dans la tombe, idem pour Papa en 1988. En 2002 une de mes soeur célibataire est décédée à l’hôpital, je l’ai fait ramenée chez moi et nous l’avons veillée jusqu’aux obsèques, idem pour une autre soeur célibataire aussi décédée en 2014 que nous avons accompagnée 3 jours à l’hôpital et que j’ai ramenée chez moi.
Tant de témoignages déjà , j’ajoute mon grain de sel sans avoir le temps de tous les lire.
100% d’accord avec votre lettre.
Le seul des morts que j’ai pu accompagner à domicile a été mon grand-père. Je l’ai veillé 8 jours. Il appelait sa Maman! Ce dernier tout petit instant, à 91 ans, comme la flamme d’une bougie qui s’éteint… Je me suis jurée alors de toujours me poser la question (et) de choisir l’essentiel, à chaque instant.
Mon père, chirurgien, a été accompagné, à l’hôpital, par Maman et ses enfants (famille de médecins sauf mon plus jeune frère ébéniste et moi musicienne).
Pour Maman, très peu de temps après, j’ai du m’imposer, jour et nuit, les 2 dernières avec mon jeune frère. Mort atroce, étouffée à tout petit feu, ds un service de pneumologie pourtant…Pour la toute fin les 5 enfants étions là . Ils se sont sauvés après le dernier souffle, et après la toilette Maman a été expédiée à la morgue au plus vite, sans me permettre de l’accompagner.
A présent, je vis l’épreuve de l’abandon, – sauf mon jeune frère, depuis que j’ai été opérée de cancers du sein en janvier 2016 (non dépistés aux contrôles sept 2013 et un mois avant en fin 2015, car on a économisé l’échographie complémentaire à la mammographie, qui les révélait).
Bcp de douleurs et séquelles post-op et post-radiothérapie (brûlée au 3e d°), intolérance aux traitements hormonaux : je vis à chaque étape l’horreur d’une médecine ultra spécialisée, qui refuse de concevoir la relation patient/soignant comme un couple de forces alliées au même combat, où il faut juste subir avec gratitude, où la partie la plus gênante de leur travail est la personne, à laquelle a appartenu ce sein amputé. Pratique du déni aussi, quand on fait partie de ceux qui subissent des effets secondaires rares.
Je mourrai probablement seule, mais forte de ma foi.
Ce qui me console c’est d’avoir fait don de mon corps à l’école de chirurgie de Paris ( les seuls qui rendent les cendres si on le souhaite, après usage du corps ds son intégrité). Ainsi, je leur fais un pied de nez à tous: tous ceux qui méprisent la qualité de ma vie, mon existence, et j’use ma vie jusqu’au bout du bout de son existence matérielle possible, en faisant honneur à la chirurgie/hommage à mon père, avant le dernier humble repos auprès de ma mère ( il faut choisir le « compartiment » ds une tombe côte à côte), qui était son assistante en salle d’opérations où ils se sont connus.
Bravo!!il est grand temps que l’on parle de la mort comme quelquechose de parfaitement naturel.La première chose que chaque parent devrait faire c’est parler de la mort aux enfants.La mort fait partie de la vie et se voiler la face ne peut qu’agraver la peur.La mort à l’hopital dans la solitude est une horreur alors que l’amour devrait être l’accompagnant principal du départ.
Un de mes amis prêtre Congolais, enciélé maintenant, ?, témoignait de sa surprise devant notre promptitude à éloigner la mort et le mort. Il me racontait que chez eux cela dure plusieurs semaines. Réunis d’abord autour de la personne décédée, ‘on se souvient, on pleure, on rit, on prie, les jours passent, restent les plus proches, le travail de deuil bien entamé.
Ici, souvent le processus de deuil n’est même pas entamé.. On évite, Déni ou refus de la réalité, d’affronter ses émotions, cela conduit souvent à un mal être, une dépression, ou une maladie. La souffrance et la mort font peur.
Je suis tout à fait de votre avis. Cette société manque vraiment d’humanité…
Merci pour cette belle lettre . Son contenu correspond bien à ce que je pense : le sort que nous réservons ,trop souvent à nos aînés nous assimile à des barbares . Notre société marche sur la tête. Ce n’était pas le cas autrefois , particulièrement dans nos campagnes .
Ma Mère est décédée seule à l’hopital, à l’âge de 48 ans d’un cancer. Moi-même, j’ai eu un cancer du sein l’an dernier, ce qui m’a fait songer à celà . Je pense qu’il n’y a rien de mieux que de mourir chez soi et , si possible, accompagné par ses proches. Que Dieu me donne cette joie !
Merci pour ce très beau texte
Infiniment MERCI pour votre billet sur la mort.
La mort, refusée, occultée, honnie peut-être ?
Sujet plus essentiel qu’essentiel.
Vous en aurez choqué certains ? Ceux qui refusent de VOIR l’inéluctable vérité.
J’aime en général beaucoup ce que vous écrivez. Pas trop long ! Et la spiritualité y est souvent présente.. Indispensable contrepoids à la FOLLE Matière.
Merci cher Monsieur Combris pour votre courage d’avoir osé aborder ce noble sujet.
OUI parlons-en ! super ! enfin ! merci !
Il est essentiel de parler de la mort et non de l’occulter. Passer les derniers instants dans les meilleures conditions possibles est tellement plus rassurant. J’aimerais que les dernières volontés de chacun( si elles ne sont pas trop farfelues) puissent être respectées sans jugement. J’aimerais qu’on accepte mieux l’euthanasie et qu’on puisse en parler plus librement aussi. Il y a encore du chemin à parcourir dans notre Société qui refuse le débat les sujets douloureux
Bonjour
C’est vrai, nous évitons de parler de la mort.
Cela dérange beaucoup de personnes, je suppose que leur propre mort leur faient peur.
Ma mère est décédée à l’hôpital, cela fait un an.
Nous l’avons accompagnée les 9 derniers jours qu’elle nous offert.
Le soir de son décés, j’étais auprès d’elle pour l’aider à manger, comme tous les jours.
Ce jours-là , elle était en forme, nous parlions de son entrée en maison de convalescence.
Elle était vraiment avec nous, je tiens à le dire.
Nous avons partagé une merveilleuse journée.
Après le repas du soir, je lui aies massé les jambes, on a bien rigolé d’ailleurs.
Je lui tenais la main et elle est partie d’un coup.
J’ai compris en sortant de la chambre pendant que les soignants essayaient de la ranimer, que son corps était toujours là mais qu’elle avait quitté ce corps et je me suis surprise à lui dire  » tu peux partir, maman  »
Elle a fait un infarctus massif ( le coeur s’arrête
D’un coup )
Pour moi, elle n’a pas compris de suite qu’elle était dans une autre vie.
C’est vrai que beaucoup de personnes décédent à l’hôpital mais ma mère a éte porté par les soignants et notre présence tous les jours.
Grà ce à cela, elle est partie avec plein d’amour dans son coeur et elle nous a offert le sien.
Je voulais témoigner pour dire que la mort n’est pas toujours triste.
Bonne journée
Nicole Delcros
Juste un mot : merci !
Mon mari est décédé voilà huit ans, dans un grand centre hospitalier. La veille de son décès personnes n est venu le voir de la journée dans ce service on vous laisse mourir sans vous accompagner. Ma fille etmoi nous avons dû le quitter vers 20 heures .je suis allée trouver le médecin de service. ..Madame votre mari n est pas mourant….. Monmari est ddécédé dans la nuit personne pour l accompagner. …….
très beau texte et tellement vrai tout vos fait ou vos petite anecdote comme le couple ou l oeufs a la coque m ont très peinez .un condamnez a mort peut avoir son dernier souhait pas nous quand on passe de l autre cotes malheureusement .tout comme ce couple moi et mon mari nous voulons partir chez nous pour rejoindre notre bouddha .la mort fait partit de la vie .c’est une seconde naissance.
bonne continuation
bonjour ,
je ne suis pas toujours en accord avec vos pratiques commerciales mais cette lettre m’a fait pleurer….
Occulter la mort physique est une grave erreur , une de plus dans notre monde deboussolé. J ‘ ai du ,moi aussi , la regarder en face , mais elle n’a pas voulu de moi à ce moment là . C ‘est comme ca , on n’y peut rien , on ne décide de rien .L’ acceptation est vraiment primordiale .Et donner du bonheur aux gens , ca n’a jamais tue personne . rires ….
Excellente journée
Merci pour cette lettre pleine d’humanité qui permettrait à tous de se réconcilier avec la mort qui fait partie intégrante de la vie.. C’est comme ça que j’aimerai partir.
J’ai 87 ans, je suis encore très active, je vis seule, je fais ma cuisine, mes courses, je me fais aider pour le ménage.
Je pense tous les jours à la mort, mais, je me suis aperçue avec étonnement qu’un jeune homme de mon entourage (29 ans) aime m’en entendre parler, et m’a demandé d’en parler avec lui, j’ai beaucoup d’amitié pour lui. N »est-ce pas un peu. morbide ce désir chez un jeune ? Je ne sais trop quoi lui dire, votre article va m’aider. Merci
Chère Madame,
Mais non ! Ce n’est pas morbide. C’est quelqu’un qui s’interroge sur la mort et qui ose en parler. Peut-être n’a t-il personne autour de lui pour aborder ce sujet.
Je trouve au contraire magnifique que la mort, complètement occultée, soit évoquée dans le monde où nous vivons.
Il s’interroge et vous êtes là . Peut-être pas par hasard ?
Avec sympathie
Le sujet est crucial pour chacun de nous et il est important de faire connaitre au plus grand nombre vieux mais aussi jeunes qu’il existe les directives anticipées et la personne de confiance pour choisir une fin de vie plus conforme à nos souhaits plus digne et plus douce. Et pourquoi pas puisque nous sommes aux législatives interpeller nos futurs députés pour une nouvelle loi incluant le droit pour chacun au suicide assisté, chacun doit pouvoir être maitre de sa vie comme de sa mort, de même les médecins ont le droit de choisir ou de refuser d’effectuer cet acte comme pour l’avortement. Ainsi chacun pourra agir selon ses propres convictions.
Merci pour ces mots. On devrait tous apporter plus d’attention aux derniers instants de vie. C’est important pour celui qui s’en va et tout aussi important pour ceux qui restent.
Ce texte d’une vérité aveuglante m’a beaucoup touchée. Ma mère étant elle même dans une résidence pour personnes âgées, je peux vérifier les mêmes constatations que vous tous les jours, et pourtant il y a vraiment pire comme lieu de fin de vie.
Nous avons dans notre société actuelle, « largué » la mort, elle fait peur, elle dérange les familles souvent éclatées. quand on y pense, on aimerait tous, laissé une trace de notre passage dans le coeur de ceux qui nous ont approchés de près (ou de loin), je pars du principe que si nos coeurs sont emplis du souvenir de celui qui part, il restera vivant à jamais …. son âme, son esprit sera dans le quotidien des vivants …. c’est peut être cela l’éternité !??
Merci M. Combris pour vos textes bien écrits et intelligents et sensibles…
Merci pour ce moment simple et fabuleux….realitee sans appel avec elegance….nathalie Ritter j aime vous lire….
Merci pour cet article. Ça m’a fait penser que les gens aujourd’hui ni savent ni mourir ni accoucher ni en parler, d’ailleurs. Tous ces processus naturelles qu’on essayer de cacher, de masquer comme si c’était quelque chose de sale, de honnteux. La bonne façon de perçevoir les choses nous libère et nous enlève des peurs.
Je viens de perdre mon papa et il y’a quelques mois ma maman. Les circonstances de ma vie ont fait que j’ai eu le privilège de pouvoir les accompagner et m’occuper d’eux ces quatre dernières années, jour et nuit.
Mon expérience de leur mort est si différente que je me permets de vous la raconter.
Le cÅ“ur de mon papa a cessé de battre il y a deux ans au service de soin intensif de cardiologiede l’hospital de Montauban. Une chambre individuelle et fort spacieuse, un lit digne de la NASA. Je n’ai vu le medecin qu’une fois malgré mes visites journalières, personne ne m’a informé, mais si, interdis le verre de vin rouge demandé par papa alors qu’il lui restait deux jours à vivre….perdue, désemparée je courais dans les couloirs à la recherche d’un prêtre lorsqu’il est parti, avec je veux le croire tous mes mots d’amour dans son cÅ“ur et la promesse de m’occuper pour lui de ma maman, grand amour de sa vie.
Vivant depuis 35 ans à Barcelone, j’ai décidé en décembre dernier de l’emmener chez moi passer les fêtes de Noël sous des cieux plus cléments. Victime d’un AVC depuis 2013, elle était une petite chose invalide et absente, pourtant si pleine de vie. Son destin l’a rattrapé à Barcelone où elle a été hospitalisée à la Fondation Durand y Reynals. Sa fin de vie fut magnifique, une équipe médicale attentive et dévouée, un médecin omniprésent faisant le point de son état tous les jours, des soins de « confort » et la permission de rester jours et nuits à ses côtés. Beaucoup d’attention pour moi aussi et de conseils avisés. Elle a donné son dernier souffle dans mes bras, et je sais qu’elle m’entendait lui parler.
Car il faut savoir et dire à tous que l’ouïe et le toucher sont les deux sens qui restent en éveil malgré la mort éminente.
Voilà ce que je voulais vous transmettre. J’espère vraiment que celà vous aidera.
Merci. Votre mot me touche beaucoup.
Monique
Montréal, Québec.
parler de la mort fait peur a beaucoup et c est tres dommage. Car la vie et la mort font partis de notre chemin terrestre et c est a nous de le faire du mieux possible , dans l amour des autres et le pardon ,
Aborder le sujet de la Mort sans crainte permet de préparer nos proches afin qu’ils acceptent ce passage vers l’autre rive plus facilement avec moins de souffrance psychologique ..moi je suis prête pour ce jour
mon mari est partis brusquement a 58 ans et je ne m y était pas préparé cela a était très dure mais pour la maladie de ma mère qui est partie en trois mois ( et 9 mois après mon mari ) j’était plus sereine et en paix car nous avions débattu sur ce sujet et je savait qu’elle était convaincu qu’il y avait quelque chose après la mort .
je l ai accompagné jusqu’au bout car son désire était de rester chez elle ,les soins ont été fait a la maison en limitant les souffrances et en pratiquant la sédation .
Avoir le sourire de ses enfants , petits enfants et arrière petits enfants à n’ importe quel heure de la journée ou de la nuit, lui ont apporté du réconfort ,de l amour et de la joie .. notre présence continu aurait été plus difficile en milieu hospitalier .
je pense malgré tout qu’ il y a de la compassion chez les infirmiers en soins palliatif mais il n’ont pas tous la possibilité (pas formé sur le sujet) d accompagné dans l amour inconditionnel au moment du passage de l’âme sur l’autre plan
pour le moment je m occupe de mon père 90 ans et je sais qu’ il partira a son tour , après j aimerai apporter un peut de mon temps, mon sourire ,mon amour au malades seul en palliatif car le service soignant n a pas suffisamment de disponibilité
Il s’agit surtout de dédramatise le mot MORT et en parler librement j ai assisté a une conférence sur le sujet avec une gériatre cela était très instructif
Enfin ! Il faut apprendre à mourir pour vivre bien. Merci. La mort fait partie de la vie. Redevenons des humains dignes de ce nom.
Récemment j ai eu l occasion d aller à l enterrement de la mère d une amie, j ai trouvé le cercueil ouvert dans la chambre de la défunte avec la famille et les amis autour. Nous avons veille la morte une partie de la nuit en discutant les un avec les autres, j ai ressenti une grande paix autour de ce cercueil. C est un enterrement qui m à beaucoup marqué. Tous ceux qui l ont aimée dans la vie étaient près d elle pour son dernier voyage . Je me suis dit qu elle avait eu beaucoup de chance de partir dans la paix et entourée des siens.
Votre lettre sur la mort m’a beaucoup touchée, je suis sensible à cette question depuis des années en particulier de mourir dans la dignité et sans acharnement thérapeutique. Comme vous je pense quand cela est encore possible qu’il faut permettre à la personne qui vit ses derniers instants de bénéficier des plaisirs de l’existence et de ne pas la laisser seule dans une chambre d’hôpîtal; Notre société occidentale doit se réapproprier la mort et ne plus la fuir; Cela sera beaucoup moins douloureux et angoissant pour les personnes qui présentent leur derniére heure arriver. Merci de nous l’avoir rappelé avec votre mail.
Bravo, c’est un sujet essentiel, et vous le traitez avec justesse.
Merci.
Merci, Gabriel, pour votre lettre.
On pourrait élargir encore le sujet à l’avant « début » de vie et à l’après « fin » de vie. Mais cela nous fait trop peur, car l’éternité donnerait la mesure de nos erreurs d’appréciation sur la Vie.
Au début c’est inquiétant……..Ensuite c’est déroutant……….
Et enfin c’est enrichissant de lire ce courageux texte.
Merci d’oser aborder ce tabou.
Merci pour rappeler haut et fort que la mort fait partie de la vie, pour remettre à sa place ce qui est trop bafoué dans et par notre société française. Je suis heureuse d’avoir pu retrouver les mots justes à travers votre lettre, Car ils m’ont réconforté et ont confirmé que j’étais dans le vrai durant les accompagnements que j’ai réalisé.
Dans ce MONDE irrespectueux et presque sans valeur que celui de l’ argent, de l’indifférence ,de l’insensibilité du respect et amour meme jusqu’à le dernier jour votre lettre doit etre une réflextion et un message a faire circuler…………………….et souvent.
Ma maman est décédée en 1963 , j’avais 17 ans ! Elle est morte d’une tumeur cancéreuse au cerveau , 6 mois après une douloureuse intervention ; elle est morte à la maison , elle était dans un état semi- comateux , ( le prêtre avait refusé l’extrême onction , elle n’était pas consciente pour lui , elle qui était si croyante !!!… ) et le jour de sa mort , son cerveau s’est dégagé petit à petit , et la conscience lui est revenue , elle ne pouvais plus parler , elle étouffait , mais son regard était si expressif de voir tous ses enfants auprès d’elle en comprenant ce qui lui arrivait !! son regard qui nous disait tout son amour et son au revoir !! Mon papa n’a pas voulu la quitter pendant les jours de veille , il a dormi près d’elle !!!
Lui est mort 24 ans plus tard à l’hôpital , dans une chambre à 3 lits , mais seul ,pendant la nuit , sans ses enfants , sans personne près de lui , lui qui avait réclamé son épouse dans l’après midi !!! c’était si triste !
Aujourd’hui a plus de 70 ans , alors que je vais vers la mort , j’en pleure encore en pensant à ce si triste départ : quels ont été les pensées de mon papa au moment du passage SEUL dans cette triste chambre ?! La mort est devenue si banale et si « ennuyeuse  » de nos jours pour ceux qui restent !! qu’il faut vite tourner la page ……
Ah que vous me touchez avec votre récit…
Bonjour , ce que vous dites est cruellement vrai . Dans cette société ghettoïsée dans laquelle nous vivons , nous devons mourir le plus discrètement possible. J’ai souvenir , pas si vieux que cela d’ailleurs , ou l’on mourrait chez soi ,dans son lit entouré des siens . S’en suivait les veillées mortuaires où l’on récitait des prières avec le voisinage .Bon ,d’accord cela faisait un peu « grenouille de bénitier », mais le mort n’était jamais seul jusqu’à la cérémonie des obsèques . Je parle bien sur de comment cela se passait dans nos campagnes .En ville c’était un peu différent . Je me souviens même que le menuisier du village emménageait sa 403 commerciale en corbillard après l’avoir dument débarrassé des outils et peut-être de la poussière !!!! .
Maintenant ,lorsque je vais rendre une visite mortuaire dans un funérarium , je trouve trop souvent le mort seul , la famille venant aux heures d’ouverture quand elle n’est pas occupée avec les démarches administratives ou autres . Quelles tristesse !
Monsieur,
Un grand merci pour cette lettre qui redonne de la dignité à l’Humain !
Cordialement.
Merci pour ce jolie texte. On sais tous que c’est dur et on en parle pas forcément parce que c’est triste, et les choses triste on les évites parce que çà plombe une soirée.
Il faudrait peut-être être confronté à çà très jeune parce que moi j’ai souffert quand çà m’est tombé dessus.
j’ai perdu deux amis (accident voiture, suicide) et mes trois grand parents sur une période de 16 ans et j’étais pas préparer.
maintenant j’ai la phobie des enterrements et j’ai du boulot à faire sur moi.
j’ai apprécié ce que vous dites sur la mort. Dans mon enfance, en campagne bretonne, nous cotoyions souvent la mort ; allant « veiller » ceux qui étaient partis ,-,chez eux, dans leur lit au dessus duquel on avait érigé une chapelle  » de draps noirs et auprès duquel les voisins et amis venaient pour une prière qu’un (r) volontaire local récitait .Je m’en souviens très bien . Je suis presque octogénaire
J’ai 64 ans. J’ai vu de nombreux morts, en particulier ma mère, il y a 51 ans. Les deuils qui se vivent le mieux sont ceux où l’on se réunit, entre amis, autour du défunt, chez lui, parlant de lui, riant et pleurant parfois. Il serait dommage que l’Administration interdise de garder un mort quelques jours à la maison. Le deuil n’en sera que plus pénible. N’hésitez pas à inviter un prêtre auprès du mourant. Vous n’imaginez pas la paix qu’en ressentira ce dernier. Comme dit ma vieille tante « La mort, c’est la vie » !
Votre lettre m’a beaucoup touchée, Monsieur Combris et je partage totalement votre avis. Je dois avouer qu’elle m’a arrachée quelques larmes car j’ai pensé à ma mère qui est morte, comme la plupart des gens aujourd’hui, à l’hôpital il y a déjà 26 ans mais j’étais auprès d’elle jusqu’a son dernier souffle et étais très heureuse d’être là pour l’assister jusqu’au bout. Maintenant, j’ai 53 ans et la peur de la mort se fait sentir parfois, surtout quand je suis malade. Je pense que beaucoup d’hôpitaux et de bénévoles s’efforcent d’adoucir les derniers instants des gens. J’ai moi-même participé avec une chorale d’ados à un spectacle offert à Noël dans une maison de soin pour les personnes âgées. Cela a vraiment été formidable et émouvant de les voir s’extasier devant ces jeunes éclatant de vie et interprétant des morceaux qui leur rappelaient tant de souvenirs.
Continuez ce que vous faites.
La mort est le sujet le plus important de notre vie, car la mort c’est la Vie ! Oui, toute notre vie devrait être consacrée à la préparation de notre passage de l’autre coté.
Mais qui nous le dit ? Qui nous prépare ? nous avons perdu la mémoire, abandonné la tradition primordiale. Autrefois, il y a bien longtemps, les hommes savaient que la vie sur terre n’est qu’un passage; que le corps est un merveilleux outil qui nous est prêté pour pouvoir accomplir la mission pour laquelle nous sommes venus en ce monde; rien d’autre ne.devrait compter, car la vie n’a pas d’autre but que de ramener vers le Père tous les êtres égarés.
La mort du corps n’est pas la fin, car la vie se situe au-delà du corps. Vivre dans le corps et pour le corps ce n’est pas la vie. ! Nous sommes tous sur le même bateau et nous avons tous la même origine et la même destinée : retourner vers la source dont nous sommes issus. Alors, soyons ensemble dans l’amour, le respect et le soutien mutuel, car nous ne sommes pas séparés et comme l’a dit le Christ : « ce que tu fais à l’autre, c’est à toi que tu le fais »
Si l’on développe ses sens subtils, nous nous apercevons que nous ne formons qu’un seul corps, non seulement entre nous les ‘humains’, mais avec les minéraux, les végétaux, les animaux,… Notre corps a été formé des ces êtres, nous les portons en nous; et eux aussi ont une âme et une destinée. Nous sommes responsables d’eux et nous devons les emmener avec nous vers le plus haut..
Aujourd’hui, dans la Nation Essénienne, il nous est donné tout l’enseignement et tous les outils qui nous permettent de retrouver notre dignité, notre véritable identité…. le chemin nous est ouvert alors avis aux âmes de bonne volonté : créons ensemble une nouvelle façon de vivre !
C’est en voyant décliner mon père que j’ai commencé à chercher les vraies réponses aux questions sur la vie que je m’étais toujours posé. Et j’avais cherché dans tous les sens !
Mon père était un homme bon, tout simplement, qui toute sa vie, avait toujours cherché à faire en sorte que les choses et les gens aillent « dans le bon sens ». En réfléchissant, en échangeant avec et autour de lui, je me disais que si la vie s’arrête ainsi, après tout ça, elle n’a pas de sens. C’est dans cette recherche que j’ai découvert la Bible, et tout ce qu’elle explique, enseigne, sur la vie, la mort, et surtout la relation avec Jésus, le Christ et la porte qu’il ouvre sur la vie après la mort. Les derniers instants de mon père on changé ma vie et surtout changeront ma mort, quand ce sera mon tour. Bien sur que j’étais immensément triste, lors de son départ. Mais pas révolté.
Alors oui, soyons attentifs à la qualité de ces moments . Enrichissons les, pour celui qui part et pour ceux qui restent. N’en ayons pas trop peur, pour ne pas les abréger trop facilement, les médicaliser exagérément, les contrôler pour se rassurer. Nos ancêtres avaient beaucoup moins peur de la mort que nous. Pourquoi ?
Amicalement
Une des plus belles pages que j’ai lues de ma vie !
Pages Pleines de sensibilité, de respect et d’espoir .
Merci de RE-VALORISER ces moments uniques .
La compassion est la grandeur de l’Homme.
«  » ENSEMBLE « ,  » TOUT DEVIENT POSSIBLE,
ACCEPTABLE ! LA GRANDE AVENTURE COMMENCE ….
Je suis abonné à Révélation Santé & Bien-être; néanmoins je voudrais dire mon indignation, car lorsque je vois tous ces gens qui meurent de cancer divers, alors qu’il existe deux méthodes sûres pour combattre les cellules cancéreuses: le jeûne total avec seulement prise d’eau pure et l’huile de cannabis, pour les moins. Aucune cellules cancéreuse ne peut survivre avec la nourriture du jeûne à savoir les corps cétoniques alors que toutes nos cellules savent survivre avec. Par ailleurs, le NIH (service de santé américain) avait fait des recherche sur le cannabis sous Nixon (qui voulait éradiquer la drogue) et les conclusions ont été à l’opposé de l’attendu: les molécules cannabinoïdes étaient capables de tuer les cellules cancéreuses: regardez sur Youtube la vidéo d’un médecin qui montre la guérison d’une tumeur inopérable d’un enfant de 3 ans par ce biais: on voit l’évolution en IRM des tâches qui disparaissent au cours des mois !
Bonsoir,
Merci pour votre témoignage très fort.
J’ai néanmoins deux questions :
« et l’huile de cannabis, pour les moins » que voulez-vous dire ?
D’autre pat, avez-vous le lien pour la video dont vous parlez ?
Bien cordialement,
Martine S.
où trouver l’huile de canabis et le traitement par le jeune?merci
Je ne lis pas toutes vos lettres entièrement, mais celle-ci, oui !!! C’est tellement vrai, on essaye d’occulter la mort, c’est stupide, la mort est intrinsèque à la vie. Je trouve magnifique l’histoire de ce couple d’irlandais, il faudrait que chacun puisse mourir chez soi, entouré de ses proches et que ses derniers souhaits, au moins ça, puissent être exaucés !
Et que le mourant soit autant célébré qu’un nouveau -né…
Justement, je trouve qu’à l’hôpital, les nouveaux-nés ne sont pas particulièrement bien traités… Et mon expérience en clinique privée dans laquelle on accouchait dans l’eau a été tout aussi désastreuse quant au non-respect du bébé et de sa maman… Sans faire de généralités, je pense qu’en début et en fin de vie, l’être humain est peu respecté, comme si le fait d’être impuissant enlevait la dimension sacrée de la personne.
votre lettre me rappelle les moments douloureux vécus par ma maman, dcd dans mes bras, mais hélas à l’hôpital. J’étais sa seule enfant, j’y allais tous les soirs depuis 3 ans, elle avait vu la veille le prête, ses petits enfants et ses arrières petits enfants. Jusqu’au dernier souffle elle fut consciente mais la peur était dans ses yeux et je le revis constamment. J’aurai tellement aimé qu’elle meure chez elle mais la logistique du quotidien ne le permettait pas, alors j’ai le regret qu’elle ne soit pas dcd chez moi mais là encore notre maison techniquement c’était impossible en raison d’escaliers etc…. j’aurai donc ce regret en moi pour le reste de ma vie. Votre lettre me touche donc particulièrement et j’avoue que mon souhait c’est de mourir dans mon sommeil, en silence, sans faire de bruit et sans ennuyer personne. Peut-être aussi parce que justement la fin me fait peur. Le vide, le néant ??? et pourtant je suis croyante.
Danielle
Oui, même le mot » mort » disparaît peu à peu du vocabulaire courant : on ne veut plus vieillir, on ne veut plus mourir. Maintenant, « on part » ou on est « parti », ce qui ne facilite pas la conversation car pour le pas faire de gaffe on est obligé de voir comment va tourner la conversation : « mon mari est parti » nous dit-on, et nous, de réfléchir : voyons, il est mort ou il s’est tiré avec une autre ?? Pour ma part, j’ai apporté une bouteille de bordeaux à ma mère, à l’article de la mort dans un hôpital, au grand scandale du personnel qui se demandait ce qu’allait dire le patron. J’ai répondu qu’à ce stade,on se fichait complètement de ce qu’il pourrait dire et que l’important c’était de faire plaisir à ma mère car elle allait mourir. Mourir dans la dignité, c’est aussi ça. Ce n’est pas forcément être euthanasié , comme un chien.
Que de bonnes paroles ! Merci !
Ma maman est décédée récemment, comme la Dame Irlandaise : à la maison, avec les siens. Nous, ces filles, l’avons lavée et nous sommes restés en famille, avec elle, à la maison jusqu’au moment des funérailles. Et, oui ; c’était un deuil MAGNIFIQUE, entre rires et larmes, avec elle au milieu de nous. Le deuil est bien plus facile à vivre. Elle ne me manque pas parce que nous l’avons « accompagnée » jusqu’au bout. Ou bien est-ce elle qui nous a accompagnés jusqu’au bout…?
Oui ,la mort fait partie de la vie ,et elle peut être ressentie ou vécue différemment suivant la croyance que nous avons . Pour un athée,c’est la fin . Pour un chrétien ce n’est qu’un passage .
Bonjour,
Bien sûr qu’il faut être présent et accompagner la personne qui va partir et que c’est beaucoup plus facile quand la personne reste chez elle et je vous remercie de ce témoignage qui montre que cela est possible.
Suite à votre texte, j’ai une question … pratique: vous vous en êtes occupé vous-même de votre femme et l’avez mise dans son cercueil; votre femme a t-elle été embaumée? Est-ce obligatoire?
Bonsoir ,
Je viens de lire cette histoire , très belle histoire .
Je suis moi même bien avancée d une récidive de cancer du sein metastase aux aux et au foie .
La maladie a l avantage de préparer les personnes qui sont chères . Elle ne délivre de rien , car ma mort est éminente , j ai peu de temps devant moi … Le plus dur c est l acceptation …. Mes filles ont du mal , la petite dernière est persuadée qu elle peut me guérir et ça me met dans un état de douleur intérieure intense … Je ne sais comment m y prendre …
Merci pour cette belle lettre. Mon mari est décédé et je regrette encore que les derniers moments aient été si peu gratifiant. Ne sachant trop quoi faire.
Monique
Merci ! Ce que vous dites est tellement vrai !
Et la mort fait partie de la vie… beaucoup l’ont oublié. Ne volons pas la mort de ceux qui nous entourent, mais accompagnons-les autant qu’il est possible jusqu’au bout du chemin.
Ni euthanasie, ni acharnement thérapeutique qu’on voudrait nous imposer, mais un véritable accompagnement « soins palliatif » et affection !
(Quelle politique et quels moyens pour cela ?)
Encore merci.
O.L.
purement magnifique
Merci infiniment Gabriel. Je trouve votre article très intéressant, d’une belle profondeur et d’une grande humanité.
Il y a presque 1 an j’ai acheté le livret sur la rééducation des yeux pour en finir avec les lunettes.. et je l’ai lu… c’est tout.
A l’heure actuelle ma vue est très dégradée du fait d’un décollement de rétine à 20 ans ( j’en ai 65 maintenant) et de séances de laver. J’ai une DMLA (soignée par piqûres dans l’oeil ) et un trou maculaire pour lequel une opération est prévue mi juin (on enlève l’humeur vitrée de l’oeil et on remplace par du gaz il faut rester quelques jours et nuits la tête penchée pour que la macula et la rétine se appliquent.
J’ai peur de perdre la vue, j’ai sollicité un magnétiseur qui débordé ma renvoyé vers une consoeur… j’en suis là de mes attentes. Auriez vous quelques solutions ou astuces à me donner de votre côté ( compléments alimentaires, guérisseurs, etc)
Je vous remercie de votre bienveillance.
PS : Tout ce que vous dites sur la mort m’interpelle et je suis d’accord avec vous…la mort fait partie de la vie et ne doit pas être reléguée dans un environnement aseptisé. Il faut retrouver les réflexes chaleureux et familiaux où l’aieul est vénéré et épaulé.
Monique TORT
Connaissez-vous la méthode de Daniel SEVIGNY ? Son livre sur l’autoguérison ? Regardez et appliquez ses comprimés du bonheur sur youtube et son site les clés du secret. J’ai fait un avc et un infarctus il y a 2 mois, j’étais au plus mal. On m’avait parlé de cette méthode et m’y suis intéressée à mon retour de l’hôpital. Depuis, tous mes examens se révèlent bons et je n’ai aucune séquelle. J »avais aussi des vertiges importants et perdu l’usage de mon côté gauche, tout est revenu à la normale. Je vous souhaite de tout coeur une vue et une santé parfaite. Merveilleuse journée.
i
Je partage l’opinion de Chantal. En ce qui me concerne, la mort ne me dérange d’aucune façon. On m’avait donné de 2 à 3 mois suite à un cancer du pancréas et suis encore bien en vie après 17 ans…
Ma philosophie de vie est la suivante: hier est passé, de demain je n’en sais rien alors je vis aujourd’hui le plus intensément possible.
La seule chose que je demande à Dieu c’est de mourir heureux!
C’est tres bien de parler de cela,les gens ont souvent la mémoire courte,ils parlent de respect,mais c’est seulement dans le texte,dans le concret,c’est autre chose.
Merci pour vos publications.
Jean-Luc Bellange
Votre lettre est parfaite. J’espère que les réactions seront positives. La mort est l’autre face de la naissance, la vie, elle, était là avant notre naissance et sera là après notre mort. J’ignore ce qui se passe entre ces deux portes (mort-naissance) mais il ne m’étonnerait pas que ça ressemble à ce qu’en dit le Livre des Morts tibétain. Qu’importe, ce qui compte c’est de faire de notre petit bout de vie un long moment de joie et de lumière. Donc, bravo pour l’histoire irlandaise et bravo aussi aux hôpitaux qui ouvrent des possibilités de plaisirs (vin, oeufs à la coque etc.).
J’ai apprécié tous les mots, toutes les idées et les beaux messages. J’ai pris note de l’adresse du blog. Je suis en démarche pour refaire de l’accompagnement aux personnes en fin de vie. Ce sont des personnes qui ont encore beaucoup d’amour à offrir, il ne nous reste plus à leur ouvrir notre coeur. Merci pour ce sujet qui m’a fait revivre des bons souvenirs.
Un documentaire a été réalisé au Québec sur une dame qui a elle aussi vécu les derniers mois de sa vie dans une acceptation du processus de la mort. Elle s’appelait Anne-Marie Séguin et le film documentaire s’intitule  »La mort m’a dit ». Lorsqu’on a terminé de filmer le documentaire, elle n’était pas encore décédée, elle allait même plutôt bien, assez bien pour partir seule en voiture jusqu’en Floride. Elle est décédée quelques mois plus tard, chez elle, de façon paisible et entourée de ses proches.
Tres bonne observation dans sa clarté et sa simplicité ,je suis soignante dans un hôpital ,certe il y a encore beaucoup à faire dans l’accompagnement des mourants mais soyez sûr que tout ne se passe pas comme ça partout.grace au comité d’éthique créé dans les établissements ,les choses évoluent et continueront d’évoluer .il est dommage que les soignants ne soient pas assez nombreux dans les services de soins….
Merci pour cet article qui traite de façon très humaine un sujet malgré tout difficile.
Merci de le redire encore et encore : oui la mort fait partie de la Vie ! J’ai travaillé 12 ans en EHPAD, j’ai accompagné plusieurs personnes pour leur passage de l’autre côté du voile, je peux dire que ce sont mes plus belles expériences de vie, mes plus beaux et plus intenses moments de communication avec « l’autre » dans la vérité, la douceur et l’amour !
en ouvrant cette lettre je decouvre le sujet dont je venais de m entretenir avec ma soeur 84 ans j en ai 82
par mail…… elle venait d assister a un repas avec des veillards dans une maison de retraite constatant avec tristesse le delabrement physique de certains d entre eux … la vie moderne = labos pharm medecine … ne laisse pas partir vers l ailleurs ceux dont le depart etait normal … peu importe si soins accrus ou bien peu comme dans mon cas …. et les 75 pct dont vous parlez sont une aberration de notre monde « developpe »…..
et va provoquer des renversements de situation logiques et previsibles ….
bien amicalement a vous tous.
merci c’est tellement vrai je crois qu’un bonheur plus grand nous attend au paradis nous penserons a ceux qui restent et ; ceux qui restent penserons à nous puis on se retrouveras tous un jour dans le bonheur et dans la paix du ciel . la priere est un dialogue entre tous ceux du ciel et ceux de la terre ils ont passé sur l’autre rive , nous les rejoindrons. … Merci de vos temoignage . Bruno Palluat
bonjour
très beau texte, ma maman a pût entrer dans l’au delà en paix elle était chez elle, est entouré
il faut écouter la chanson « elle va mourir la mama » tout est résumé
Je suis d’accord avec ce que vous dites de la mort. Nous vivons d’ailleurs continuellement des petites morts ( naissance, nouveau travail, maladie bénigne ou non … ) car notre chemin de vie est de faire continuellement des passages vers une conscience élargie et vers un amour de la vie et des autres toujours plus fort , que l’on soit athée ou non.
Cordialement
Olivier Chabot , thérapeute
mourir,
c’est quitter ce monde, et commencer a » une vie qui continue pour toujours.
Bonjour Monsieur,
Merci pour ce bel article, comme tous les autres d’ailleurs.
Il est vrai que la mort fait partie intégrante de la vie, du moins c’est ce dont je suis persuadée et vous l’avez si bien exprimé.
Merci encore.
BG
Oui je pense aussi que la mort comme la naissance peut être un très beau moment. Là où dans un espace temps infini la personne en fin de vie, comme ses proches qui sont présents, peuvent toucher à l’essentiel de la relation qui les réuni.
J’ai accompagné ma maman pendant 1 mois et demi en soins palliatifs, elle avait 64 ans, je l’aidais à manger, je restais dormir dans sa chambre quand elle disait avoir peur de la nuit qui arrivait.
J’ai vécu des instants de grâce, des instants très douloureux aussi, notre relation n’étant pas des plus tranquilles, en tous les cas, des moments authentiques et donc magnifiques. Et aujourd’hui, 7 mois après, sans avoir voulu faire le tri de ces différents instants, quand je pense à Elle et aussi à cette période, je pense à ce qui fut doux et tendre. Même si on a assez peu parlé ensemble de la mort, nous nous sommes dit l’essentiel et ainsi nous avons pu nous dire au revoir, apaisées et nourries d’amour.
Ainsi, OUI à toutes les initiatives respectueuses qui aident à prendre en compte chez la personne en fin de vie ses besoins exprimés -ou non exprimés et donc à décoder-
OUI à toutes les initiatives bienveillantes qui aident les proches à vivre ces moments en étant eux mêmes accompagnés comme je l’ai été
OUI Ã toutes ces initiatives qui font perdurer la Vie, la vraie, celle qui est en mouvement, jusqu’au dernier souffle.
Merci à toutes celles et tous ceux qui oeuvrent pour la Vie !
KH
Je trouve votre réflexion vraiment pleine bon sens et de justesse.
Bonjour,
Je viens de lire votre article sur la mort. « Le » avant et après. J’en ai pleuré tellement vos mots sont vrais de sens. Ce qui manque dans votre article c’est aider au passage après la mort. Personne n’y pense et pourtant tellement réaliste…!
Bien à vous.
Laurence
Bonjour,
J’ai lu avec intérêt votre article sur la mort. Tout est dit(ou presque) sur cet événement qui fait partie de la vie et que vous traitez avec simplicité et sans tabou. On a le droit de vivre, mais aussi le droit de mourir selon son choix,sans dépendre de tel ou tel organisme qui ne cherche que le profit. Défendons le droit de finir notre vie comme on l’entend, dans la dignité et, si possible, entouré des siens. Merci encore pour votre article.
Bonjour
En effet, votre lettre est très émouvante. L’histoire de l’Å“uf à la coque m’a rappelé une histoire que j’ai vécu. J’étais alors cadre de santé dans un EHPAD. Une vieille dame demande un Å“uf a la coque, et même réponse que le cuisinier de votre histoire et de la diététicienne. Les agents me racontent celà et je leur dis « dites lui que demain elle aura ce qu’elle demande » le lendemain j’ai apporté 1 Å“uf et je l’ai fait cuire et les agents lui ont apporté … Elle était si heureuse ! … Pas la diététicienne mais celà ne faisait rien, pour moi les derniers jours, les dernières heures ne doivent être que du plaisir, accompagner une personne mourante est très difficile, éprouvant mais celà apporte un bien etre et c’est le principal. Il faut savoir passer outre les règlements parfois !
Sous prétexte que le monsieur est cardiaque et qu’il est au régime sans sel, il voit passer les assiettes avec des moules… Il salive, il en a envie mais il essuie un non pas pour vous ! Quand je vois celà je lui apporte une assiette de moules en lui disant « aujourd’hui vous n’aurez pas votre sachet de sel cela ferait de trop, régalez vous » il fallait voir la joie dans ses yeux ! Pourquoi refusez des petits plaisirs parce qu’on est vieux ! Du moment que l’on reste dans la modération, c’est le principal.
Je suis à la retraite maintenant mais je ne regrette pas avoir si souvent déroger au règlement pour le plaisir des pensionnaires, je leur ai apporté un peu de joie dans leur fin de vie et c’est tout ce qui compte
Votre lettre est arrivée au moment où je suis confrontée à la mort d’un frère. Le compagnon de ma soeur est décédé seul, dans la rue, d’une crise cardiaque foudroyante. Le SMUR n’a rien pu faire pour lui. Son visage était paisible quand nous l’avons revu, mais …. il nous reste tout de même le regret qu’il ait été SEUL. Que pas un mot ne soit venu à sa conscience en parole amie. Les médecin prétendent qu’il n’a rien senti, qu’il n’a pas souffert! Paroles de réconfort peut-être, mais que peuvent-ils en dire en fait? Cet homme plein de qualités, d’amour est décédé seul dans une rue déserte ou relié à une machine inutile.
Nous sommes en plein désarroi devant se départ dans le désert.
A la lecture de votre lettre je réalise mieux l’importance, dans le futur que je vais accorder à l’accompagnement des malades que je connais autour de moi que ce soit en famille, des amis ou des inconnus. Vous écrire m’a un peu soulagée de cette rancoeur ressentie par notre situation.
Merci d’avoir été là en ce moment crucial, mais aussi de toutes les lettres que nous pouvons lire et des nouvelles diffusées qui nous concernent tous à des moments divers. MPD.
Merci pour votre article sur la mort.
Depuis mon adolescence, j’ai toujours eu une relation particulière à la mort: la vie est la seule maladie dont nous ne guérissons pas! ! Vivons donc chaque instant comme s’il était le dernier!
Enfin on ose parler de la vraie vie !!!
Bravo et Merci pour cette très belle lettre. Oui, nous devons rester connectés avec nos proches, jusqu’au bout.
C’est dans l’échange, le partage que nous pouvons Grandir en humanité, que nous soyons mourant ou accompagnant. Il faut aussi savoir se retirer quand l’autre a besoin pour lui laisser l’espace, son espace.
Merci encore pour ces mots que vous avez posé.
Magnifique article très émouvant. Mon épouse, hospitalière, et moi même avons toujours eu à cÅ“ur de nous occuper de nos grands malades à domicile jusqu’à la fin de manière à leur apporter affection, petits soins qui éclairent les journées et atténuent les souffrances morales. Masser , faire rire, il y a tellement de manières de dire à la mort que ce n’est pas encore l’heure.. Mais il faut beaucoup d’amour.
Bien sûr que c’est un sujet sensible, mais c’est très bien d’en parler ! Quand j’étais jeune kinésithérapeute, je soignais, des personnes, dans des maisons pour vieux et cela m’a fait réfléchir sur notre condition humaine, et de comment nous nous occupons de nos vieux parents. Sans visites, certains même enfermés pour qu’ils ne dérangent pas le service. Je me suis fait éjecter après quelques remarques de bon sens.
Beaucoup plus tard, j’ai rencontré une tante en fin de vie et elle m’a plus appris sur moi que personne d’autre ! En fait nous devrions toutes et tous partager ces moments chargés de sens pour tous ceux et celles qui sont en attente de ces derniers instants. Oui la mort n’est qu’un passage et beaucoup de personnes peuvent vraiment délivrer des messages d’amour vrai.
Se priver de ces pépites de vérité, c’est vraiment dommage.
Quand j’étais petite, ( j’ai 78 ans maintenant), nous allions parents et enfants  » veiller les morts « .
des chaises étaient disposées autour du lit et tous ceux qui voulaient lui rendre un dernier hommage, venaient passer un moment près de la personne décédée et ce n’était pas triste. Nous connaissions la mort depuis tout petit et c’était aussi une partie de la vie.
J’en garde un bon souvenir, à cette époque, la mort n’était pas cachée. Dommage que maintenant, ce soit un tabou, La chanson de Jacques Bresles  » A mon dernier repas  » est à réécouter !.
j’ai failli partir il y a deux ans sous chimie avec une tumeur intestinal …perte de 5 kg en deux jours et six jours en perfe alimentaire avant qu’il ne découvre. cette « tu meurs » ! À un moment de grande fatigue des portes blanches sont apparues une c’est ouverte et j’ai plongé dans un vide absolu tout bleu superbe avec une sérénité et confiance totale fabuleuse! au bout de qq instant on m’a ramené au point de départ, la porte c’est refermée les portes se sont éloignées …je me suis réveillé dans cette chambre d’hôpital en me disant que ce n’était pas pour maintenant que j’avais encore des choses à voir ou à faire….mais c’est une très belle experiance qui me permet de voir la vie différemment, humblement, d’apprécier chaque moment avec un certain sourire, une certaine ironie du sort .
Merci, merci de parler franchement d’un sujet que je ne peux malheureusement pas aborder avec beaucoup de membres de la famille. Cela me redonne courage car je me sens moins seule…. puis, vous mettez des mots où je n’arrivais pas à m’exprimer.
Continuez
Cordialement
Anne
Je trouve cela tout à fait bien dit , nous occidentaux avons fait un tabou de la mort alors qu’elle est inéluctable.A la mort de mon père mes enfants en bas âge , 6, 9 et 11 ans
sont restés autour de lui pendant 3 jours contre l’avis de ma mère a qui j’ai dit que c’était leurs grand-mère et que c’était moi qui éduquais mes enfants .Ma mère a qui la mort fait très peur à du respecter mon désir de veiller mon père avec mes enfants s’ils le voulaient , et l’a veillé elle aussi pendant 3 jours jusqu’à l’enterrement .Pendant 3 jours ils ont fait la fête avec lui; ont fait des dessins , des poèmes , des pièces et des spectacles et l’ont pleuré aussi.Tout cela était très beau et pleins d’émotions de tout genres.Ils ont pu lui dire au revoir comme ils le voulaient.Ils sont préparés à la mort. par cette participation.
Merci pour ce très bel article et merci à toutes et tous pour vos témoignages dont certains m’ont profondément ému.
Je réalise aujourd’hui à quel point j’ai peur de la mort. Je crois aussi avoir peur de la vie…
Pensez – vous que les 2 soient liés?
Chantal. Eh bien j’ai déjà pensé souvent à cet instant où l’on bascule de la vie à la mort. J’aimerais être entourée de mes proches, être chez moi. Je sais que des larmes couleront sur mon visage. Triste de partir de laisser ma famille, ma maison….ma vie tout simplement. Mais la mort fait partie de la vie. Qu’y aura-t-il après ? le mystère restera entier, on ne peut pas le dire aux autres….On ne revient pas, c’est le billet aller, sans celui du retour
Je crois en la vie après la mort en temps qu’esprit! Je n’ai pas peur de la mort!
C’est tout simplement poignant mais tellement intense en vérité !
Merci de nous rappeler que la mort fait partie intégrante de notre vie et qu’elle est l’aboutissement de tellement de belles réalisations…
Bonjour
Oui, ce sujet est l’aboutissement même de la vie, en espérant qu’il arrive pour chacun de nous le plus tard possible et dans les meilleures conditions.
Mais qui peut dire : »je n’ai pas peur de la mort »?
C’est pour cela qu’il ne faut plus en faire un sujet tabou.
Appréhender la mort, en faire sien ,nous permettrait peut être (?) d’être plus serein dans la vie.
J’ai dormi avec ma mère qui venait de mourir .
Je lui avais fait mettre une très jolie robe.
Nous l’avons gardée avec nous pendant 4 jours,
J’ai « aimé « ces moments là ,malgré le chagrin immense qui m’habitait, parce que nous étions encore ensemble. nous étions tous ensemble pour elle, et nous l’avons aimée dans son départ , comme nous l’avons aimée dans sa vie
L’a t elle su?
Question indéfiniment sans réponse……
Depuis, je pense avoir moins peur de la mort.
Magnifique lettre, elle nous concerne tous, car un jour, oui, ce sera notre tour.
Cette lettre, elle devrait être affichée dans tous les hôpitaux.
Ed.
J’ai vécu les derniers mois de vie de ma mère atteinte d’un cancer des os qui s’est généralisé… à côté d’elle, dormant à côté de son lit en lui tenant la main… Nous avons encore évoqué des souvenirs et chanté de vieilles chansons, rit… les larmes aux yeux..3 heures avant son départ.! Elle me disait » – Je sais que tu sais que je sais… » Nous n’avons pas prononcé de mots « violents » tels que « mort » mais elle me disait » Tu est grande maintenant, je sais que tu sauras te débrouiller… » Elle est partie dans un sourire en m’appelant « Mon trésor »… et quand l’infirmière m’a adressé sa lettre de condoléances, elle a écrit » Je n’oublierai jamais cette maison baignée d’amour » Cela n’aurait pas été possible dans un hôpital.. Moi, je n’oublierai jamais ces onze jours terribles d’agonie qui font partie des « plus beaux » jours de ma vie… où l’on s’est donné tout l’amour qu’on avait en nous..
Bonjour,
Je suis tout-à -fait d’accord avec vous; avant, les enfants assistaient leurs parents jusqu’à la fin et, maintenant, la mort est bien souvent traitée d’une façon inhumaine, dans une froide chambre d’hôpital, sans compassion aucune, loin des siens qu’il a aimé pourtant.
Personnellement, j’ai soigné mon époux durant 28 mois, suite à un accident très grave qui la laissé handicapé à 95%; suite à cet accident, il a été dans un service de neuro-chirurgie durant 8 mois, où il a subi 2 opérations du cerveau et c’est ensuite que je l’ai pris à la maison, contre l’avis des médecins qui voulaient le mettre dans un centre.
Personnellement, je crois en la vie après la la vie et, pour l’avoir senti (odeur de rose le lendemain du décès dans une pièce où il n’y a pas de fleurs) et ressenti l’esprit de mon époux durant plusieurs années, en la réincarnation.
Certains diront que c’est une façon de faire son deuil et de vouloir absolument croire que la personne décédée est encore vivante quelque part mais, personnel-lement, je sais, pour en avoir eu des preuves, que c’est la vérité. En tout cas, c’est la mienne et je n’oblige personne à y croire.
Oui,mourir en conscience entourée des siens à qui on aura dit au -revoir,voilà mon souhait….
je pense que l’on devrait tous avoir droit à l’euthanasie choisie.
Pourquoi ne parleriez vous pas à présent de la vie après la mort puisque nous nous réincarnons ? celà adoucirait beaucoup l’idée de mourir et ouvrirait des consciences à l’au delà puisque c’est de celà qu’il s’agit au moment de la mort. Voir à ce propos le site et les ouvrages du Dr jean jacques CHARBONIER, médecin anesthésiste réanimateur très proche de ce sujet.
Quand j’étais à l’école d’aide-soignante , une équipe de soins palliatifs sont venus nous expliqué leur mission, nous en avions tous des frissons, c’est vrai que la mort est difficilement acceptable dans nos pays, nous sommes tristes contrairement à l’afrique par ex. Mais surtout très hypocrites pour soulager la douleur ou le souhait de mourir dignement.
Merci pour vos témoignages,
J’ai rarement l’occasion de parler comme vous, on m’accuse d’être morbide ou masochiste !
Pour moi, ces moments intenses partagés avec des personnes en fin de vie sont des cadeaux… de la vie et de l’amour.
Belle journée,
Domi
Il y a 2 mois, je suis passée tout pres de la sortie: rupture d’anevrisme.. Huit à Dix jours sont sortis de ma mémoire. Quarante neuf jours d’hospitalisation avec des aides psychologiques et physiques. la presence de mes enfants m’a aidée, ils ont fait beaucoup de trajets.
Maintenent je suis revenue chez moi où je vis seule. L’amour de ma vie a été emporté dés la retraite venue par un terrible accident de voiture causé par un tiers. J’étais aussi dans cette voiture. Il y a 18 ans.
Je suis seule, je vis doucement, je mange des oeufs à la coque quand je veux. Je cultive quelques fleurs. Donc je suis vivante.
Merci d’évoquer ce sujet en des termes si justes, si respectueux, si sensibles.
Bravo et merci pour ce que vous avez écrit !Le passage de « l’oeuf à la coque » m’a donné les larmes aux yeux …Je pense à ma Maman de 93 ans,placée dans une maison de retraite : elle a la maladie d’Alzheimer et donc a besoin de soins qu’aucun de nous(ses 4 enfants) ne pouvons lui procurer. Comment va-t-elle partir ?J’espère; dans la sérénité et ce serait bien qu’on lui procure des derniers instants paisibles.J’espère qu’on pourra…..
Ce qui manque cruellement, ce sont les concepts
correspondants: c’est à dire un peu de lumière … Sait-on
que l’esprit du défunt reste TROIS JOURS dans son corps énergétique ou vital ? Il faut prendre connaissance
de la science de l’esprit, de Rudolf STEINER !
Bonjour,
ô combien vous avez raison dans ce mail sur la fin de vie et la mort …
Tout est tellement déshumanisé de nos jours et basé sur le fric encore et encore : allez hop on passe à autre chose car ça ne rapporte pas et en plus ça entrave le business de s’apitoyer ! ( je pense à chaque fois à la chanson de Brassens sur le corbillard et les veillées d’autrefois pour ma part ( alors que je n’ai pas connu cela … )
Mais que faire à présent ? Entrer en résistance auprès des instances et des hôpitaux ? Ah l’oeuf de la dame ! je l’ai encore en tr
avers de la gorge pour ma part …
Je ne le sais ni ce qu’il adviendra de mon corps et de celui de mes proches …
Merci encore pour ce mail et tous les autres
Soyez en béni cher ami
Eric R.
Merci à vous pour ces témoignages émouvants
Je vous remercie de cette lettre qui dit (enfin ! ) ce que l’on entend rarement, sinon jamais. 90% des Français sont en faveur de l’euthanasie. Ne serait-il pas temps de les entendre–de NOUS entendre ?
Bonjour, Tout à fais d’accord sur l’analyse du moment de la séparation du corps et de l’Âme, mais pour moi, il est important que la conscience de ce cheminement soit partagée,et que toutes les mémoires négatives depuis nos vies antérieures à ce moment de passage, soient libérées. Et elles sont nombreuses et souvent à la sources des perturbations de l’harmonie qui conditionne notre santé ……….
j’ai 77 ans , ma mort je vis avec , enfin en pensée depuis mes 15 ans qu’en j’ai compris que c’était l’aboutissement de la vie que c’était inéluctable que l’on ne pouvais y échappé , aussi je vis au jour le jour , je dirais même à l’instant présent , en faisant les choses comme si j’allais vivre éternellement , ce que veux dire , je vis l’instant car il peut être le dernier et vis comme si en ayant toujours des envies des désires , et j’essai de les réaliser , je ne vis pas replié sur moi même demain , après demain peuvent arriver donc je ne veux pas ne pas avoir de regrets , en me disant si tu avais fait , prévu, tu aurais , je fais en sachant que peut être ça ne servira à rien , oui mais si suis encor là j’aurais , pareil pour la nourriture pourquoi me priver de …..; pour vivre 6 mois de plus de toutes façon j’y vais , alors mieux vaux vivre pleinement même si c’est 6 mois de moins , ça c’est ma philosophie .
car comme à une époque une amie nous recevait pour un café , heureuse que nous soyons là ( c’est sûr ) mais lorgnant vers sa table à repasser , comme pour dire «  »dépêchez vous , j’ai du boulot , moi je profites de l’instant en me disant , »mon repassage sera fait à un moment donné , et si il est pas fait et que je parte , personne ne s’en soucira « , alors autant profiter pleinement du moment présent  » . je ne demande qu’une chose c’est partir chez moi , soit en faisant quel que chose que j’aime , soit en dormant , mais surtout pas prolongé avec des machines , car d’une façon comme d’une autre j’ai mon billet de départ en poche depuis que je suis conçue , et le train sera là à l’heure qu’on le veuille ou non, je me ballade avec mes dernières volontées dans mon sac à main, depuis mes 15 ans qui n’ont guère changées depuis , comme vous disais en début j’ai 77 ans et vis chez ma fille pour l’instant ,mais je fait tout comme si j’allais pouvoir revivre chez moi bientôt , peut être oui , peut être non , mais ayant bon pied bon oeil , et elle plus besoin de moi comme nounou , je cherche un logement et commence à réunir tout ce qu’il me faudra pour revivre seule , tout en sachant que le train peut arriver avant , mais si il arrive pas veux pas être démunie pour la continuation de ma vie .veillez m’excusé si j’ai été un peu longue , mais c’est difficile parfois de faire comprendre ma vue de la vie et de la mort qui en fait ne me fait pas peur  » elle  » mais c’est la manière ou l’humanité acceptera de me la laisser rencontré
bien à vous Marie – Louise
Merci d’avoir abordé le sujet de la mort, certes sensible mais tellement présent dans nos vies ! Je partage pleinement tout ce que vous avez exprimé et forme le vÅ“u que notre société ouvre les yeux et revienne à des valeurs humaines. Qu’une reconnexion se fasse dans la confiance et l’amour afin de pouvoir aussi accompagner les êtres qui s’apprêtent à quitter leur corps dans la dignité.
La mort fait partie de la vie puisqu’elle marque la fin de notre existence matérielle. Hélas, personne ne la respecte et beaucoup en ont peur.
Il est outrageant de voir effectivement comment on traite les personnes en fin de vie ou les décès.
Mon père était décédé jeune, à noter domicile, et sa dépouille avait été installée dans mon bureau pour faciliter les visites et ainsi je l’ai ‘accompagné’ jusqu’au bout ; on s’est beaucoup parlé et on parle encore.
Ma mère est décédée un samedi matin et son compagnon m’a de suite appelé; Habitant à plusieurs milliers de kilomètres, je n’ai pu arriver que le lendemain, un dimanche. Or, par décision administrative, son corps ne pouvant rester à son domicile avait été embarqué à la morgue (privée) de l’hôpital. Lorsque j’ai voulu la voir, la dame (jeune) en charge de la morgue m’a sèchement répliqué qu’elle ne travaillait pas le dimanche, et que je n’avais qu’à revenir ‘en semaine’. Je n’ai revu ma mère qu’avant son incinération… Puis quand son compagnon est décédé, rebelote. Toujours les mêmes personnes, et un refus catégorique d’ouvrir le cercueil pour qu’on puisse le revoir une dernière fois. Elle m’a même proposé de l’enterrer en fosse publique pour réduire les frais. Je n’ai jamais ressenti un tel dégoût de gens qui devraient afficher un minimum de respect des morts et de ce passage.
C’est malheureusement une généralité, ceux qui ne rapportent plus rien n’ont plus droit à la moindre considération. Il faut revenir à une situation normale, d’antan si j’ose dire, accordant de l’importance à la cellule familiale et au bien-être individuel. C’est trop facile (et honteux) de se débarrasser des gens (et de sa famille) de telle manière.
je suis tout a fait d’accord. La mort est la fin d’une vie, et peut être le début d’une autre! alors pourquoi ne pas l’aider a commencer dans la sérénité? et dans la perspective d’être meilleure. bien à vous. Christine.
Ma femme est partie du cancer de l uterus apres 3 ans de souffrances. De doutes. D espoirs vains. 29 chimios.. transfusions. Je l ai entourée de tous mes soins et de tout mon Amour. On nous appelait les inseparables . Je la retrouverait un jour. Soins palliatifs. Oui mais fin terrible . Plus rien a manger , deshydratée, . Anxiolytiques donc plus de communication.. adieu
Bonjour, je vous rejoins , pourquoi faisons nous comme si la mort n existait pas. Nous fuyons les derniers moments de vie de nos êtres chers et souvent les laissant mourir seul, c est pitoyable de notre part, c est plus tard que nous comprenons notre lâcheté ., personnellement je suis triste en me remémorant mon attitude , et m en excuse auprès des proches qui nous ont quitté , la prochaine fois…, il n y aura pas de prochaine fois,, ils sont partis ..pour toujours, et je les aime encore plus et me manquent .
Lisez « Les marionnettes du Bon Dieu », ça traite le sujet
J’ai été si ému par le témoignage de ce couple et par les très belles expériences faites en milieu hospitalier que j’en ai pleuré , non pas de tristesse, mais parce que j’ai été touchée au cÅ“ur. Merci beaucoup de m’avoir permis de vivre ce merveilleux moment d’ouverture « à plus grand que moi ».
Sujet difficile !! la société occulte la fin de vie et la mort car bien souvent ces moments sont vécus comme un échec :échec à la santé, à la longévité , à la progression et à l’espoir.
La mort a ceci de pathétique : il faut résumer sa vie en peu de mots ,concentrer ses sentiments car le temps presse et il n’y aura pas de lendemain pour une prolongation!
Si la vie continue autour de soi il faut savoir tourner la page avec panache.
Merci pour ce bel article, sur ce beau et vaste sujet..
La mort est partie intégrante de la vie, l’un sans l’autre n’est pas possible. J’aimerais qu’on en parle davantage et pas nécessairement –en dehors des morts accidentelles– avec tristesse et commisération.
Bien à vous
Effectivement c’est un sujet sensible. Je galère à faire le deuil de ma grand mère et je discute régulièrement de la mort, la facon dont elle est percue et traitée dans nos sociétés. j’ai remarqué que dans les sociétés occidentales ( pays de l’europe de l’Ouest, Etats Unis, Canada et Australie) la mort n’existe pas, tout comme beaucoup d’autres moments compliqués de la vie d’un être humain. En gros, tout ce qui nous cause des émotions naturelles n’existe pas. On est pas censés souffrir de la mort d’un proche, pas souffrir au travail, pas souffrir au chômage ni durant une maladie longue ou une blessure… Dans nos sociétés les êtres humains ne doivent rien ressentir et doivent absolument consommer, toujours tout consommer. Donc, pour pouvoir consommer il faut « aller bien » donc pour aller bien on ne doit pas faire exister la mort, la maladie, le chômage… car sinon il faut reconnaître que les êtres humains ne vont pas bien et ce n’est pas rentable. Donc, au lieu de laisser s’exprimer puis passer cette souffrance légitime, on préfère gaver les personnes en souffrance d’anti dépresseurs et d’anxiolitiques pour qu’elles croient qu’elles vont mieux et parce que c’est rentable.
Dans beaucoup de pays en guerre ou connaissant régulièrement des famines, épidémies… la mort fait partie de la vie. les enterrements sont publics, les voisins soutiennent les proches des personnes décédées, cette souffrance est percue comme légitime tout comme l’angoisse de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de sa famille… d’ailleurs dans ces sociétés, la famille ne rejette pas la personne handicapée, malade, veille ou au chômage comme on le fait chez nous. j’ai l’impression qu’ils ne vivent pas sur la même planète que nous.
Je pense que si on revenait à remettre en place les choses, c’est à dire qu’au lieu de faire passer l’argent, la consommation… avant ce qui fait de nous des êtres vivants, les deuils et autres souffrances seraient beaucoup plus gérables au quotidien.
A travers cette lettre, j’ai reconnu la facon de mourir classique en occident et c’est la même procédure quelle que soit l’âge de la personne, sa maladie, ses goûts ou sa famille. je parle de procédure car lors de la fin de vie de ma grand mére je n’ai ressentie aucune humanité, aucune écoute et il a fallu que je devine ce qui se passait. Tout ce qui nous entourait, mes proches et moi, semblait être une mécanique bien roulée, tout ce passait comme prévu et nous on était au milieu.
Bonjour,
Je voudrais apporter mon témoignage car je viens de perdre mon mari d’un cancer et comme Wendy, on lui donnait moins de deux ans ! Peut-être même une seule année…
J’ai tenu bon en l’aidant avec des plantes et beaucoup d’amour.
Il a vécu 4 ans et demi et s’en est allé parmi les anges le mois dernier.
J’ai voulu lui accorder de rester chez nous entouré de nos proches qui étaient là chaque jour depuis une bonne semaine pour l’accompagner.
Il aura eu mes soins jusqu’au dernier moment et mon amour pour l’accompagner au mieux, il a mangé une fraise quelques heures avant de nous quitter et est parti sereinement dans notre maison comme il le voulait… Sans aucune aide médicamenteuse, à part son patch anti-douleurs. Après beaucoup de souffrances, il est parti avec le sourire, ce qui m’a étonnée et les yeux fermés.
Je sais qu’aujourd’hui il est près de moi et je fais tout ce qu’il aurait aimé me voir faire, car je sais qu’il y a une vie après…
Je mesure aujourd’hui combien il me manque et aussi l’amour que je lui portais et lui porterai toujours….
Mais je suis sereine malgré la douleur du manque de sa présence physique …
Voilà ce que je voulais transmettre à d’autres qui devront vivre cette phase un jour et leur dire combien cela aide d’avoir respecté les volontés de la personne que l’on veut accompagner au mieux…
Marie
Oui la mortq doit être un moment de Vie intense. En tant que soignante je peux témoigner de belle chose comme cette residente diabétique dont la famille est venue chaque jour avec champagne et gâteaux. Votre dame aurait pu avoir son oeuf si un proche lui avit apporté et c est là le problème, les soignants ne peuvent pas tout faire et pourtant beaucoup font au delà de leurs fonctions. Reester chez soi est merveilleux avec une équipe qui se relaie Mais toujours la nécessité que les proches soient présents?
Merci pour votre lettre Sylvie
Merci pour votre engagement et pour cet article en particulier. Sans doute il fera réagir fortement et dans le bon sens car toute personne qu’elle soit concernée directement ou pas Ici et Maintenant saura qu’un jour elle le sera.
C’est en haut lieu qu’il est important de sensibiliser qui de droit pour qu’hôpitaux et maisons de retraite fassent des efforts d’humanité laquelle n’est pas toujours absente parce qu’il y a des âmes conscientes dans tous les secteurs et de plus en plus.
Unissons nos efforts et oeuvrons tous pour que notre monde aille mieux.
Renée
Bonjour et merci pour votre texte qui évoque un sujet d’autant plus difficile qu’il est occulté.
Vivre la mort en conscience, et en toute humanité est une marque de respect de la vie.
Reincarnation, metempsychose, transmigration, qu’importe, le fil de la vie vaut et poursuit son cours …
Et même pour ceux qui voient les choses différemment, une vision d’harmonie apporte tellement plus …
La techné qui se concentre sur les seules méthodes de maintenir la vie est bien muette et ouvre un espace vide quant à la question de ce qu’est la vie …
Le grand Rabelais l’a si bien dit :
« science sans conscience n’est que ruine de l’âme »
Puisse votre message réveiller tant de consciences endormies, chez les personnes « sur le départ » en leur donnant le plaisir d’un oeuf coque avec une mouillette bien fraiche, ou celui de planter des tomates, leurs proches et également chez ceux qui font métier de les accompagner …
moi,j’ai sorti ma mére de sa maison de retraite,nous avons refait sa maison et nous vivons avec elle car elle a une démence vasculaire qui malheureusement aura une fin sans souvenir precis,nous aimerions l’accompagner jusqu’à sa mort le plus paisiblement possible,et je pense que sa mort sera belle et douce
Pour les non croyants, la mort est la FIN d’un cycle naturel, comme la fleur ou l’animal de compagnie. Elle laisse des regrets, des remords, des douleurs, parfois de la culpabilité, parce qu’on se remémore les moments vécus avec eux, les plaisirs et les déplaisirs, les joies et les peines. Elle ne laisse aucun espoir.
Pour les croyants, la mort est la sanction d’une faute originelle, une désobéissance commise par un ancêtre et transmise à tous ses descendants. avec la promesse d’une renaissance sur terre ou ailleurs. Elle est une ETAPE et laisse un espoir.
La fin de vie est donc soit un adieu définitif, soit un au revoir. Dans le premier cas la terreur de la mort est difficilement supportable et on a tendance à vouloir l’écourter et occulter le mourant. Dans le second, on prépare les « retrouvailles » et on veut prolonger au maximum le temps passé avec lui ou avec elle.
Personnellement, je ne pourrais pas passer six jours avec un cadavre, car ce n’est plus la « lettre » mais son « enveloppe » que l’on chérit. Tout le reste a disparu et l’horreur de la situation ne peut humainement être acceptée. Par contre chérir le mourant dans ses derniers instant, les vivre intensément avec lui ou elle, l’aider à partir apaisé(e), à l’hôpital ou ailleurs, jusqu’à son dernier souffle, oui, ça je peux le faire, je le dois, j’en aurais besoin.
bonjour
oui la mort est aseptisée. La famille n’est plus partie prenante, et c’est l’hôpital qui s’en charge. Papa est décédé d’un infarctus à la maison. Donc du jour au lendemain, on n’était pas préparé. Maman ne voulait pas qu’il parte à l’hôpital. , je savais que c’était possible. Il est donc resté, et je suis restée avec maman. Cela a permis de « faire un deuil »; j’allais le voir, lui parler… Les voisins, âgés venaient le voir, parler des souvenirs. Et ces moments là sont vraiment importants. On peut venir le voir quand on veut. A l’hôpital, il y a des heures, Maman souhaitait aussi rester à la maison. Je lui ai promis que lorsque cela arriverait elle décédait à l’hôpital, elle reviendrait à la maison et je la veillerai. Ce qui s’est passé. Je regrette simplement que le médecin n’ait pas été clair sur sa situation. J’aurais su qu’elle ne passerait pas la nuit, je serais allée à l’hôpital. Mais bon, c’était comme cela. Mais je suis soulagée qu’ils soient tous les deux restés à la maison, comme dans les villages dans le temps. Cela permet de mieux accepter. Voilà mon simple témoignage. Mais je pense que lorsque je ne travaillerai plus, accompagner les personnes dans ce moment m’intéresserait; mais je ne sais pas vers qui demander; existe-t-il une association ?
Enfin on commence à parler de la mort… Sujet tabou dans notre civilisation technologique où l’on prône l’immortalité dans le corps d’un robot ou par clonage ?
Quelle horreur et quelle froide technologie.
Cela fait 30 ans que j’étudie tout ce qui est possible à ce sujet après avoir du surmonter le décès de celui que j’aimais.
Je suis persuadée que la mort n’est qu’une étape dans l’évolution, il y a une suite…
Parler de la mort est devenu le but de ma vie pour rassurer et réconforter les personnes qui souffrent ou qui vivent un deuil
L’erreur de notre époque est de ne plus être en accord avec les rythmes de la nature.
Laissons nos mourants partir en toute dignité avec l’aide des services de soins palliatifs à domicile,
Chaque instant de notre vie à son importance jusqu’à notre dernier souffle.
Lisez « les marionnettes du Bon Dieu », le sujet y est traité
Je vous rejoins totalement : la mort n’est qu’une étape vers autre chose;
j’ai dormi à côté de ma mère agonisante ; elle me parlait de certaines situations du passé.. Lorsque je me suis levée pour la laisser reposer ma mère m’a demandé ma main et l’a embrassée.
Pour le départ d’un de mes fils, ce fut différent : au moment de son départ je lui ai dit à l’oreille qu’il allait rencontrer des choses merveilleuses , inhabituelles et que forcément nous nous retrouverons lorsque mon tour viendra.
Je pense que l’on devrait intégrer dans les dernières années de Lycée le sujet de la mort . Il faut que les jeunes gens puissent appréhender la mort. Elle fait partie de la vie.
Merci infiniment pour votre lettre sur ce  »mourir magnifique ».
Sophie
Il est temps de tout accepter, la vie et la mort, avec humilité.
Merci pour cette lettre…c’est un sujet qui mériterait d’être abordé dans notre quotidien. Ne serait-ce que pour mieux profiter de ceux qui sont autour de nous dans l’instant présent…
Geneviève
Merci Gabriel… j’ai perdu, il y a 10 jours, une amie extraordinaire emportée par une rupture d’anévrisme cervical… sur la voie publique. Ses premiers moment de passage ont été cruels: morgue, autopsie, pas de trêve pour elle ni de douceur dans ce départ. Elle n’est pas très loin , puissent ses premiers pas de l’autre côté être sereins!
Bonjour,
J’ai trouvé votre article magnifique et surtout, tellement vrai. Nous vivons dans une société où la mort est devenue presque quelque chose de tabou, que l’on cache et limite à certains lieux dédiés.
Je n’ai que 21 ans, mais étant étudiante en droit notarial, la mort est une chose assez présente pour moi (notamment via les successions ou les testaments), donc j’y pense probablement plus que les autres de mon âge. Pour moi, il s’agit d’une étape de la vie à laquelle il faut se préparer, que ce soit juridiquement ou psychologiquement. Pourtant, quand j’en parle à mon entourage (et quel que soit l’âge de l’interlocuteur), on évite mon regard, on détourne la conversation comme si j’étais une enfant qui évoque un sujet désagréable dont il ne faut pas parler. Parfois, on me sort un commentaire du genre « ce que tu peux être glauque, il y a des choses plus joyeuses dans la vie, surtout à ton âge » ou « pas de doute, tu feras une bonne notaire, tu as déjà l’esprit ».
C’est le genre de chose que tout le monde remet à plus tard, comme s’il y avait réellement un moment approprié et acceptable pour s’en occuper.
Je trouve cela dommage de marginaliser ainsi une issue qui nous attend tous, au lieu de la rendre plus agréable en permettant aux gens de partir de manière plus décente.
Laissez les gens vous critiquer, effectivement votre maturité dans l’approche du sujet doit être liée au travail que vous avez choisi. J’ai vécu les mêmes critiques que vous à la mort de mon compagnon, j’avais 31 ans.
Ils s’inquiétaient des livres que je lisais, par exemple « Les morts nous parlent » du prêtre François Brune,aussi car je parlais au présent de celui qui n’était plus là , ils pensaient que j’allais sombrer dans la folie !
Je ne suis pas devenue folle mais mes lectures m’ont transformées en m’ éloignant du « matérialisme » pour m’ouvrir à plus de spiritualité.
Comprendre la mort ce n’est pas refuser la vie et tous les bonheurs, au contraire, comprendre la mort, c’est apprendre à vivre…
Entièrement d’accord avec votre message (cf mon message à Sacha).
Moi ce qui m’inquiète n’est pas de mourir, mais de pouvoir choisir sa mort, mon rève serait de mourir dans mon lit dans des draps frais , m’endormir et ne plus me réveiller, je l’aurais pas vu arriver… mais malheureusement, nous sommes encore bien loin de tout ça; il est vrai que les condamnés à mort sont souvent mieux traités, lol.
c’est bien d’aborder ce sujet
c’est vrai que c’est mieux de passer ses dernières heures chez soi entouré de ceux que l’on aime . ce monsieur a montré jusqu’au bout , son amour pour sa femme .Tant de personnes en maison de retraite finissent leur vie seules et abandonnées par leur famille et ignorées par le personnel qui n’attend que la chambre se libère pour une autre patiente . argent , argent . il n’y a plus que ça qui compte
Pourquoi vouloir cacher ces moments qui nous attendent tous ?!
Qui sont inéluctables, et pourtant, pour moi, qui ne sont pas la fin, mais tout de même un moment de séparation.
Pourquoi faire « semblant », comme s’ils n’existaient pas ?!…
Nous préparons bien les naissances, pourquoi ne pas préparer la mort ?!
Nos sociétés à la dérive, et ceux qui les conduisent, nous volent même cela, gens de peu de foi !
Ne nous laissons pas faire !
C’est votre plus bel article est de loin. en considération humaine; ou le monde pratique prend trop de place sur la transcendance, ma mère est en maison de retraite Alzheimer; Interdit de la promener dans les Dombes, de la déplacer chez moi….et pourtant quoi en plus belle mort pour elle d’être dans les milieux qu’elle a aimé. j’étais choqué de devoir placer ma fille 23 ans décédée de suite d’un viol, à la morgue et de devoir l’emmener directement au cimetière. Il a fallu faire toute une histoire pour que le corbillard passe devant sa maison, notre maison..;Quelle humanité?
Perdre un enfant est la pire épreuve qui puisse nous arriver… surtout dans des circonstances aussi atroces.
Connaissez-vous le livre de Paqui « Entretiens Célestes ».
Paqui, Pâquerette Lamarque, est décéde d’une sinusite frontale en 1925, elle avait 20 ans. Durant 20 ans elle va envoyer des messages destinés à sa mère.
Ces messages, beaux et réconfortants laissent entrevoir la vie augmentée que nous aurons après notre mort.
Voici son premier message « Je suis montée au Ciel avec ravissement. Je suis heureuse et ne vous ai pas quittés. Ne pleurez pas… mourir est une sublime résurrection. Si tu savais comme c’est merveilleux ici! Non, non, il ne faut pas que tu pleures, maman chérie. Ah! Si tu pouvais me voir! Moi, je te vois, je te caresse, je suis toujours ta Paqui, pareille, exactement comme tu l’as aimée. Seulement, les sens humains ne te permettent pas de voir mon corps spirituel, incomparablement plus beau que celui que j’ai laissé sur la Terre… ».
Je suis persuadée que l’amour est le lien qui nous unis. Ceux qui s’aiment ne se perdront jamais..
Sujet très sensible,je pense que les gens ne veuille pas en parler par peur le faite de ne pas en parler il on l’impression qu’elle ne vas pas venir ?
Ma Mère ne voulais pas en parler je pense même pas y penser n’allais jamais dans 1 cimetière sinon se transformais et pouvais avoir 1 dépression ?
Dekersauson qui ne fait pas dans la dentelle, mais a parfois une vision assez juste, a dis « il n’y a pas de belle mort » et quand on dit « il est mort de sa belle mort » c’est une c…
Votre magnifique lettre prouve le contraire.
La mort fait partie de la vie, et en est l.aboutissement.
Merci d’aborder ce sujet pour nous réveiller ou plutôt nous « éveiller » à prendre conscience que nous pouvons tous passer la porte à chaque instant…alors vivons pleinement et aimons chaque seconde de notre vie présente. Soyons de belles personnes humaines dignes de ce nom. Si nous pouvions connaître l’heure de notre départ pour ce grand voyage nous vivrions différemment.
La peur de « l’inconnu » disparaîtrait avec la pensée quotidienne d’un simple passage sur un « autre plan », une continuité et non une fin.
Bonjour Cher Monsieur
Oui je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait que la mort accompagnée peut être une mort plus douce pour celui ou celle qui h est confronté. Il y a Jeanne Garnier c’est vrai et il y a aussi tous les bénévoles formés et préparés par JALMALV ( association Jusqu’À La Mort Accompagner La Vie) qui accompagnent les personnes en soins palliatifs, en maisons de retraite, à domicile, lorsqu’elles le demandent en différents établissements de région parisienne et de province. C’est important de le savoir et de faire rayonner Jalmalv non pas pour la gloire (sic) mais pour donner de la visibilité à une association qui est en constante recherche de bénévoles.
Christine F
Merci Gabriel !
Chaque personne, après 50 ans, devrait être obligé de lire un texte comme celui-ci tous les mois de sa vie. Non seulement nos fins de vie se passeraient mieux, mais je suis convaincu qu’il y aurait beaucoup moins de crimes, d’escroqueries, de harcèlements, de chicaneries, de jalousies… et d’indifférence.
bonjour,
suite à lecture de votre article concernant la mort, je veux vous dire que je partage tout à fait votre avis. La mort est un moment de vie, et il est à vivre. mourir est vivre. après, nul ne sait mais le fait, le geste de mourir c’est encore de la vie. donc l’horreur déshumanisée de la fin en hopital, ne peut pas permettre au partant de vivre sa mort. on le pousse brusquement vers la sortie comme un déjà déchet, on créée du stress, de la peur qu’on anesthésie à coup de calmants et de sédatifs. il est urgent de considérer ce moment là , comme tout à fait privé et ouvrant droit de choisir d »être ici plutôt que là , d’être seul ou accompagné et dans ce cas de choisir qui accompagne§ c’est élémentaire question de respect, le dernier et pour certains peut être même le seul…
caroline
Je suis tout à fait d accord avec Vous et je souhaite de tout mon cÅ“ur être consciente au moment de ma mort Chez moi Avec ceux que j aime, pour la vivre comme un dernier acte de vie , le passage vers une autre réalité, une autre dimension …
J’ai lu votre lettre parce que j’étais curieuse de savoir si vous parliez de ce qui se passe après la mort. Bien sûr que parler de la mort est important mais ce que tous ont en tête, c’est « qu’y a-t-il derrière le rideau ? ». Je sais qu’après l’instant de la mort, on est dans le tabou parce que plus personne n’est d’accord avec personne. Enfin, parler du jour de la mort, c’est déjà faire un pas timide vers le grand sujet. donc c’est très bien.
Mon testament publique sur le site
Bonjour et merci pour. Cette lettre fort courageuse
J’ai accompagné mon mari jour et nuit pendant sa dernière semaine à l’hôpital suite à un cancer, et cela a été très éprouvant avec des images de douleurs et d’inconfort intenses.
Bien sûr je ne regrette rien d’être avec lui jusqu’aux derniers instants, bien au contraire. Toutefois je regrette de ne pas avoir pu soulager ses derniers moments de vie et je crois vraiment que les hôpitaux ne sont pas à la hauteur pour soulager là douleur ( bien que sous morphine) et rien pour adoucir l’angoisse dont je reste persuadée -non traitée –
Alors votre lettre est à la fois un réconfort mais un immense regret de n’avoir pu – su – utiliser des aromathies
Cordialement
Marie Carmen Cambon
Avec ce que j’avais avalé l’hôpital me donnait quelques heures à vivre , cela fait maintenant vingt trois ans ! et quand le soleil se couche je me dis une journée de plus ! A soixante quinze ans la mort je l’attends avec calme et sérénité , elle est préparée pour mes proches et pour moi et votre lettre confirme ce que je pense ce n’est qu’un passage et il doit se faire auprès des siens si possible et autre chose se produira , il n’y aura pas de néant , la seule chose qui me chagrine quand j’en parle autour de moi beaucoup se voilent la face et refusent d’en parler , c ‘est dommage car ce n’est qu’une suite logique qui nous attend alors restons zen et profitons de la vie au maximum .
Papa est mort à la maison entouré de maman et ses enfants en octobre 1966 après une très pénible maladie (cancer du poumon), Maman avait accompagné toutes ces dernières nuits de souffrance, il ne se plaignait jamais.
Papa fût installé dans une pièce accessible à tous ceux qui souhaitaient lui rendre un dernier hommage, nous l’avons veillé chacun à notre tour jusqu’au jour de l’enterrement. C’était à mon sens une façon d’accompagner pas son âme.
Peut etre faut-il penser a une petition autour du sujet, car a l’hopital, les protocoles mis en place le sont d’autorite, sans consulter les familles. A quoi servent 3 semaines de rea pour une octogenaire, avec transfusion, (ce fut le cas de ma mere) a quoi rime cette nourriture sans produits frais. Il serait bon de demander un protocole humain et negociable avec les familles pour differencier l’hopital avec les QHS.
Merci
J’ai accompagné Hélène, ma femme, jusqu’à la mort, elle avait depuis trois ans un cancer des os, elle est morte dans notre lit auprès de moi au petit matin.
Votre message peut être salutaire pour bien des personnes qui n,e savent pas comment aborder ces périodes difficiles.
Magnifique, vous abordez avec beaucoup de tact cette question si douloureuse merci!
Préparer sa mort prochaine
il est plus que temps d’y penser
Ni enterrer, ni incinérer c’est le moment de penser à ne plus polluer la terre .Notre fondation Métamorphose y a pensée:www.humusation.org ,une nouvelle pratique funéraire C2C bientôt reconnue d’utilité publique en Belgique .Nous cherchons des contacts pour la France et ensuite dans le monde entier
Il serait temps de reagir, et de revenir par exemple sur ce maudit HACCP, dont on ne sait la signification mais que l’on applique aveuglement. C’est le process americain, mis au point pour les missions de la NASA ( Hazard Analysis Casual Critiqual Points), il traque le moindre microbe a toute phase d’approvisonnement de fabrication et de distribution de produits alimentaires. Resultat, l’utilisation de produits d’entretien et de desinfection a explose et les produits frais remplaces par du pret a manger.
Bon Appetit
J’ai adoré cet article sur la mort. Celle ci fait partie intégrante du cycle de notre passage sur terre, malheureusement, dans nos sociétés occidentales, elle est mise de côté, cachée, oubliée, c’est même devenu un tabou, de la même façon, nos anciens, sont laissés seuls! Comment en sommes nous arrivés là ? Il faut parler de la mort dès le plus jeune âge, quant à nos anciens, ils méritent tout notre Amour et le Respect, sans eux, nous ne serions pas ici , nous nous devons de les accompagner jusqu’à leur départ avec douceur, tendresse afin que le voyage soit serein
Merci beaucoup pour vos informations.
C’est un article très intéressant. Il y a une conteuse suisse qui parle bien de la mort en face : c’est Alix Noble. Si vous ne connaissez pas, je pense que ces dires peuvent vous intéresser.
Merci encore pour vos articles et belle journée à vous.
Marie Petit
BONJOUR, MONSIEUR OU MADAME, EFFECTIVEMENT JE SUIS ÉMUE PAR CETTE DESCRIPTION DE LA MORT ! L’AYANT VÉCU AVEC MA MAMAN QUI SOUHAITAIS DE TOUTES SES FORCES DE POUVOIR MOURIR CHEZ ELLE ET DANS LA Dignité , ENTOURER DE SES ENFANTS ET DE SES ANIMAUX ET NON DANS UN MOUROIR FROID ET SANS ÂMES AVEC DES PERSONNES QUI N’ONT RIEN A FAIRE DE VOUS ET QUI NON PAS LE TEMPS DE VENIR ET DE RESTER NE SE R’ES-CE QU’ UN INSTANT A VOTRE CHEVET….SON VÅ’UX ; NOUS AVONS PERMIS QU’IL SE RÉALISE. MA MAMAN EST SORTIT DE L’HÔPITAL LE JEUDI POUR RENTRER CHEZ ELLE ET NOUS A QUITTER LE DIMANCHE SUIVANT A 11H52….PAR CONTRE SA SÅ’UR, DONC MA TANTE AI DÉCÉDER A L’HÔPITAL, ENTOURER MAL GRÈS TOUT DE SA FAMILLE ! MAIS LE RESSENTIS A CE MOMENT LA ! A ÉTAIT GLACIALE, J’AVAIS MAL POUR MA TANTE QUI EST PARTIT DANS CETTE CHAMBRE SANS VIE , SANS SOUVENIR, SANS ODEUR……MAINTENANT TOUT LE MONDE N’EST PAS PRÊT A SACRIFIER DU TEMPS ET DE LA PLACE POUR LE PARENT EN FIN DE VIE QUI SOUHAITE ET DÉSIR MOURIR CHEZ EUX ….POURTANT DES SOLUTIONS EXISTES…IL NE FAUT PAS AVOIR PEUR DE LA MORT, POUR MA MAMAN, QUANT LE PERSONNEL FUNÉRAIRE EST VENU LA CHERCHER MA SÅ’UR NOUS A FAIT REMARQUER QUE NOTRE MÈRE AVAIT UN SOURIRE SUR LES LÈVRES ET SON VISAGE ÉTAIT SEREIN ! CE QUE TOUT LE MONDE A CONFIRMER ET CES CE QUI NOUS A UN PEU RÉCONFORTER DANS NOTRE PERTE ET NOTRE DOULEUR….MERCI IL FAUT EN PARLER ET RESPECTER CE QUE LES PERSONNES VEULENT POUR LEUR FIN DE VIE
Lisez « les marionnettes du Bon Dieu », le sujet y est traité
Je partage votre avis ayant connu la même chose avec la mère de mon époux. Je suis restée huit semaines auprès d’elle, jour et nuit pour l’accompagner dans cette mort qu’elle désirait tant et appelait de tout son cÅ“ur, ne voulant plus souffrir. je lui ai tenu la main, lui ai parlé, l’ai caressée, l’ai lavée et alimentée pendant tout ce temps, et avec des perfusions, les derniers jours, quand elle ne pouvait plus manger. En fait, elle a eu la mort qu’elle souhaitait, entourée de son époux, de son fils, et de ses petits-enfants qui venaient régulièrement la voir. Elle a rendu son dernier souffle alors que je lui tenais la main. Cette épreuve est difficile à vivre, mais nous conforte dans notre besoin d’humanité vis-à -vis de nos ancêtres. Bien sûr, tout le monde n’est pas en capacité de faire cette démarche et loin de les blâmer, je souhaite leur dire combien ils ont soufferts de ne pas partager ces moments, en y pensant avec du recul.
Il faut que les services hospitaliers puissent devenir plus humains et laisser le choix de sa mort à la personne et lui offrir un dernier plaisir (je pense à la dame qui n’a pas pu avoir son Å“uf à la coque).
La mort fait partie de notre vie, nous naissons pour mourir, Comme les souffrances de la mère au moment de l’accouchement, il est indispensable de penser aux moments de la mort de cette mère, en la lui rendant la plus sereine possible.
Il faudrait de nombreux témoignages comme les nôtres pour faire évoluer le corps médical avec un regard plus humain, mais heureusement toutes et tous ne sont pas à mettre dans le même lot. Et surtout modifier notre propre regard envers la mort.
Bon courge à vous, mes pensées vous accompagent.
catherine
: … ceci, dans le texte, exprime bien la grandeur de l’affection que porte cet homme, présent autant que possible auprès de l’être cher touché par ce mauvais sort, qui frappe si souvent.
Il est également ‘Grand’ de diffuser ce témoignage, car de nos jours, cela paraît oublié, comme si ce qui est mis en place pouvait remplacer le vrai noyau d’amour ….
Merci
Bonjour,
Voilà j’ai 61 ans, veuf depuis le,22/11/2015,mon épouse nous a quitté après 5 années de combats contre un cancer du mélanome, Ce que vous écrivez je l’ai vécu,, je me suis occupé d’elle jusqu’à l’épuisement physique,moi-même ayant subi un triple pontage et ayant une sciatique récurrente je ne pouvais plus la soignée.Elle à fini ses jours en soins palliatifs dans un hôpital spécialisé qui l’a soigné à le perfection, mais c’est un hôpital, pas notre appartement.
elle aura quand même eu la force de résister 48 jours au lieu de 10 prévu par les médecins.
Mon seul regret c’est qu’elle soit partie sans que je lui tienne le main jusqu’Ã son dernier souffle,
Cordialement
MERCI
Respectons notre Naissance .. notre Mort..
Nous faisons. Partie du Cycle.. de l UNIVERS
Soyons dans la JOIE et la GRATITUDE…..
Très inspirant, merci. La mort fait peur, on recule son heure, l’acharnement thérapeutique, mais s’acharner pourquoi ? quand on ne voit plus, qu’on peut à peine marcher, est-ce ça la vie ? quand l’amour n’est plus ?
la mort c’est comme la naissance, on ne se souvient pas de ce que nous étions avant de naitre, nous ne nous souvenons pas du passage à la vie. La vie comme la mort est un mystère, et nous pouvons imaginer l’après à notre envie. Je suis sage-femme, y a-t-il un nom pour « aider à la mort » ?
Aider à la mort, ce peut être soulager mais aussi simplement accompagner
Bonjour, oui votre lettre sur la mort peut etre choquante car comme vous le dites si bien ici dans notre culture on occulte la mort on evite le sujet alors que c’est bien une des seules choses que l’on ne pourra pas eviter et cest réellement dommage dagir et de reagir comme ça car du coup cette mort n’a soit pas dimportance soit est vecue comme un traumatisme. Jai perdu ma maman avec laquelle jetais en fusion totale et ce sui m’a aidé c’est mon mari et sa culture ou religion…il est musulman du moyen orient ces mots sa manière de percevoir la vie et la mort m’ont permis d’être apaisé…ici on essaye d’éviter la mort on ne vie pas on ne profite pas des bonnes choses on court apres le temps et on essaye de ne pas penser qu’un jour on ne sera plus là . ..ma maman est décédée apres 2 ans et demi d’un 4eme cancer qui devait la tuer en 6 mois maximum et je suis sûr que ce qu’il la aidé c’est l’acceptation de cette fin possible la prière ses amis et sa famille et toujours cette empathie et le réel souci qu’elle continuait à porter aux autres en fait on l’a toujours considéré en vie temps qu’elle y etait! Tout simplement…
Merci pour votre lettre qui chamboule mais qui je l’espère en fera reagir plus d’un. ..
oui je trouve votre article tres bien, bien evidemment la mort fait partie de notre vie, chaque jour nous avons des petites morts, mais il est certain, que les derniers moments de notre vie sont aussi importants que toute notre vie, etant juive, nous croyons a l`immortalite de l`ame, notre corps est une enveloppe, que l`on doit entretenir, jusqu`ou jour ultime, et notre ame continue , et les derniers moments, st tres importants de comment mon ame va continuer, alors je dis un immense merci a toutes les personnes qui se devouent pour donner de la joie, de la presence, en accompagnant , et cela meme va accompagner pour l` eternite l`ame.
merci a vos articles
hanna
Votre message me fait du bien.
J’ai connu dans mon enfance cette époque où l’on mourrait chez soi, entouré des siens. Et l’on ne venait pas que pour les obsèques, mais avant, pour dire adieu à celui ou celle qui partait.
J’ai le souvenir précis, vers quatre et cinq ans d’avoir été amenée près de la grand mère qui allait mourir.
Embrasse ta grand mère, tu ne la verras plus, elle va mourir.
j’ai été hissée sur le lit de la mourante, Ce dernier baiser
a été fondateur d’une autre dimension de la vie . Un enfant, même jeune comprend très bien la mort. Elle ne fait pas peur. Quelle paix intérieure cela m’a procuré !
Quand les gens partent autour de moi, j’y repense souvent.
Quelle frustration, quelle souffrance lorsqu’un proche s’en va sans que l’on ait pu lui dire un dernier adieu.
Je n’ai pas peur de la mort grâce à ces instants de mon enfance.
Je repense parfois à cette merveilleuse chanson
 » Elle va mourir la Mama  »
Quand on sait fêter le mourant, l’accompagner c’est de la vie que l’on donne à tous.
Lisez « les marionnettes du Bon Dieu », ce sujet y est traité
La chanson dit aussi et surtout : Ils sont venus, ils sont tous là …y a tant d’amour, de souvenirs de larmes et de sourires à travers et grâce à toi.
merci pour ce témoignage d’amour de courage et de CONSCIENCE QUI FORCE MON ADMIRATION car la mort
reste pour moi une étape effrayante .
bonjour et grand merci de cette page sur la dame qui a finalement la clé de nos vies! autant de vies autant de façons différentes de la quitter et pour ceux qui restent de porter le deuil. je suis infirmière. ..la mort à l’hôpital je connais ..j’ai même connu dans un certain service de réanimation parisien un allègre « on debranche » alors que la patiente était là présente sous mes yeux! j’étais élevé infirmière c’était en 1983 : dans ce service où j’étais en stage pas d’humanité et certainement une grande peur de la mort chez ses infirmieres……jusqu’à mon sens manquer de respect. .
100 mètres plus loin dans un autre bâtiment de ce même hopital j’ai rencontré des infirmieres qui prenaient soin jusqu’au bout et qui étaient de vraies infirmieres.
.plus tard dans ma pratique de soignante j’ai accueilli bien souvent celle qui rendait visite en pleine jeunesse, en plein mariage parfois! à la fin d’une longue maladie ou d’une vie qui arrivait en fin de course….oui l’hôpital ok c’est pas chez soi mais vous et votre famille y êtes soulagés du quotidien qui souvent en ces circonstances devient difficile….toilette, besoins naturels, alimentation, hydratation, douleursi. …ces besoins sont à mon sens mieux soulagés à l’hôpital. et depuis medecin et personnels soignants formés à l’écoute des familles et à l’accompagnement des personnes en fin de vie..
très honnêtement je pense qu’il y a plus de confort physique à être hospitalisé pour ce qui est du confort moral peut être aussi vous n’imposere pas à vos proches de faire face en permanence chez à votre fin de vie mais seulement au moment des visites…..et puis être chez soi c’est quoi? c’est où ? notre premier chez soi est cette enveloppe de chair et de sang qui nous permet de vivre. non?
Votre lettre est magnifique dans sa simplicité !
Oui,la mort fait partie de la vie tout simplement .
Cordialement
Bonjour,
Parler de la mort c’est comme parler de la Vie. Notre principe de dualité sépare toujours tout ! Nous sommes un trait d’union entre les mondes…. accomplissons en conscience notre mission sur terre et puis comme la chenille devenons papillon et retournons à la Lumière que nous sommes et que nous avons toujours été . Bon dimanche……
Bravo cher Mosnieur ! Enfin un texte important sur le Sujet le plus important de la vie. Il y a encore beaucoup à dire, alors n’hésitez pas. La mort n’est pas une ennemie.
très triste que personnes n est eu un geste d humanité our cette dame qui ne demandait pas grand un oeuf voila ce que je redoute que on n écoute pas mes derniers voeux
Bonjour,
J’ai 75 ans, ce matin je me suis levée aux aurores avec une douleur atroce à l’épaule droite, sans doute me suis-je mal installée dans mon lit, dormi un peu longtemps sur le côté ? Je voulais jardiner planter mes tomates, impossible. Alors je me suis mise à la lecture sur mon iPad et me voilà sur votre page. Sujet récurrent qui m’a un peu attristé, car bien qu’ayant des enfants, je vie seule. Mon courage, pri a « un bras » le gauche, j’ai avalé un anti douleur et je suis quand même partie planter mes tomates. Ah l’anti douleur un doliprane, de la gnognote je sais, mais c’est tout ce que j’avais.
Cordialement.
Bonjour,
« Les douleurs sont des folles », disait ma grand’mère ( j’ai 66 ans!!!) moi aussi » j’ai » trois enfants qui ne me voient plus! Courage, continuez, vous avez la chance de pouvoir encore vous occuper de vos tomates qui doivent être délicieuses !!!!
75 ans est encore l’âge des expériences, en voici une intéressante : prendre le doliprane avec un grand verre d’eau mais sans le doliprane. L’expérience consiste à lâcher ses convictions : doliprane = douleur tais-toi.
Quand il y a un départ d’incendie à la maison, avez vous l’idée de retirer les piles de l’alarme-incendie ? Pas de bruit = pas d’incendie, non ? Logique.
C’est pareil avec le doliprane.
Votre corps vous hurle un message et vous le faites taire. Alors ?
Sujet magnifique et utile ! La mort fait partie de la vie et c’est horrible la façon dont meurent la plupart des gens aujourd’hui ! Merci d’avoir écrit ça ! Il faut que la société evolue.
Bien sur que c’est un sujet sensible : notre mort raconte notre vie !!!!! La société actuelle , marchande, évacue tout ce qui ne peut pas être vendu …. pourtant , notre mort est en quelque sorte la conclusion de notre passage sur Terre ,cette Gaïa de nos ancêtres qui personnifiait la Vie de l’Univers ….. les bouddhistes disent qu’il convient de vivre , pour être heureux , comme si nous devions mourir demain . N’est-ce pas la plus belle façon de vivre …. et de mourir ,???