Réponse à Jean-Marc Dupuis sur l’alimentation des enfants
Chère lectrice, cher lecteur,
Je viens de lire la dernière lettre de Jean-Marc Dupuis : Bourreau d’enfants !.
En substance, Jean-Marc Dupuis explique qu’à table, il vaut mieux forcer les enfants à finir leur assiette plutôt que de les laisser décider. Selon lui, il faut leur montrer « qui est le chef ».
Et pour une fois, je ne partage pas sa vision. C’est pourquoi j’ai décidé de lui répondre dans cette lettre.
Mon intention n’est pas de dire aux parents ce qu’il faut faire, mais simplement de montrer qu’il existe d’autres solutions que de forcer son enfant à manger.
J’aimerais seulement partager ma modeste expérience de papa.
La découverte d’un nouveau monde
Ma fille Léonie a commencé à goûter des aliments (autres que du lait maternel) à l’âge de 6 mois. Avec ma femme, nous ne lui avons jamais donné de bouillie à la cuillère.
Nous lui donnions des aliments qu’elle pouvait manger toute seule : fruits mous (banane, kiwi…), gros morceaux de légumes cuits à la vapeur (carottes, brocolis, chou-fleur, navets…), œufs durs, poisson bien cuit…
Au fil du temps, ses dents sont sorties, sa motricité s’est améliorée et elle a été capable de manger de plus en plus d’aliments différents (mordre dans une poire, mâcher un morceau de viande, saisir un pois chiche entre deux doigts…).
À partir d’un an, elle a commencé à manipuler correctement la cuillère. On a alors pu lui servir des purées, de la soupe, des lentilles…
Certaines personnes appellent cette approche la « diversification alimentaire menée par l’enfant » (ou DME).
Derrière ce terme un peu technique se cache quelque chose de très simple : laisser l’enfant manger par lui-même selon ses capacités motrices et ses propres besoins.
Laissez les enfants apprendre Ă aimer les aliments tout seuls
À 6 mois, les enfants ne mangent pas pour manger. Ils mangent pour découvrir le monde (ce n’est pas pour rien qu’ils mettent tout à la bouche).
Leur curiosité est sans limite, ils goûtent à tout. Ils mettent un morceau de céleri dans la bouche, grimacent, le reposent, puis le remettent à nouveau dans la bouche.
C’est le bon moment pour les laisser explorer la nourriture et apprendre à apprécier de nouvelles saveurs et textures. Je suis persuadé que c’est de cette manière, sans les forcer, qu’ils développent leur palais.
Ce qui compte, c’est de leur proposer une grande diversité d’aliments sains et bruts, avec des saveurs et des textures variées (amer, acide…).
L’enfant peut ainsi construire une vaste « bibliothèque gustative » qui l’aidera à reconnaître et apprécier les aliments.
Nous n’avons pas besoin de lui apprendre à bien manger, il le fait très bien tout seul si l’environnement autour de lui est sain.
Et si elle ne veut plus manger que des frites et du ketchup ?
Certains de nos amis ont du mal à comprendre notre démarche. Souvent, on nous demande : « Et que ferez-vous si votre fille ne veut plus manger que de la malbouffe ? »
En fait, la réponse est simple.
Si un enfant n’a que des aliments sains autour de lui, il ne pourra rien manger d’autre que des aliments sains.
Dans notre cuisine, nous n’avons aucun produit transformé ni aucune friandise. Notre frigo et nos étagères sont remplis de légumes, œufs de la ferme, fruits de saison, fromage de brebis local, bocaux de lentilles, de millet, de noix de Grenoble…
Si Léonie ne veut pas manger ce qu’on lui propose, elle pourra éventuellement aller se faire cuire un œuf (au sens littéral), ou croquer dans une carotte.
Mais elle ne pourra pas manger une Danette ou ouvrir un paquet de chips… parce que nous n’en avons pas, tout simplement.
Et d’ailleurs cela ne lui viendrait probablement pas à l’idée, car nous n’en mangeons pas nous-mêmes.
Elle ne demandera pas non plus de dessert car nous n’en prenons pas après le repas (sauf exception au restaurant ou lorsqu’on reçoit des amis).
ĂŠtre un exemple pour ses enfants
Les enfants qui ne finissent pas leur assiette ne réclament pas forcément des bonbons plus tard.
Cela dépend simplement de ce que font les parents.
Les enfants apprennent par l’imitation.
Si vous mangez des repas sains, si vous ne grignotez pas en dehors des repas, et si vous n’avez pas pris l’habitude de lui donner des biscuits, il n’y a aucune raison qu’il en réclame à 14 heures.
Au contraire, en vous voyant manger des légumes avec plaisir, votre enfant aura envie de vous imiter et apprendra à aimer les légumes à son tour.
Les enfants connaissent leurs besoins mieux que nous
Quand Léonie ne finit pas son assiette, c’est simplement qu’elle a assez mangé pour le moment. Elle n’est pas de mauvaise humeur 30 minutes plus tard et ne réclame pas de gâteaux.
Et si elle veut grignoter quelque chose pour le goûter, rien ne l’empêche de prendre un fruit.
Les adultes pensent souvent qu’ils connaissent mieux les besoins de leurs enfants qu’eux-mêmes.
Ils veulent les forcer à manger parce qu’ils sont persuadés que c’est ce qu’il y a de mieux pour eux. Mais quel est l’intérêt de manger quelque chose qui ne nous fait pas envie ou quand on n’a pas faim ?
Tant que nous montrons le bon exemple et que nous leur offrons un environnement sain, nous pouvons faire confiance à nos enfants.
L’enfant n’est pas un tyran
Dans sa lettre, Jean-Marc Dupuis compare l’enfant à un tyran qui « vous mène une guerre psychologique » (la comparaison avec le leader iranien Mahmoud Ahmadinejad est, je trouve, inappropriée).
Il rappelle que le parent est plus grand et plus fort que l’enfant, et qu’il doit donc lui montrer que c’est lui le chef.
LĂ encore, je ne partage pas cet avis.
Pour moi, c’est de l’abus d’autorité.
En fait, votre enfant entrera dans un rapport de force avec vous uniquement si vous décidez de jouer ce jeu-là .
En voulant le faire manger par la force, vous entrez en confrontation avec votre enfant.
Vous lui donnez la possibilité de refuser. Vous lui donnez donc un pouvoir qu’il pourra utiliser contre vous.
Et c’est ainsi que la situation peut devenir conflictuelle.
Les enfants respectent les adultes qui les respectent
Léonie n’a jamais jeté son bol de nourriture sur nous. Nous n’avons jamais eu besoin d’utiliser la force pour nous faire respecter. En fait, il y a une différence entre le respect et la peur.
Quand les parents sont obligés de montrer qu’ils sont les plus forts, ils n’obtiennent pas du respect de leur enfant, mais de la crainte.
Pour se faire respecter, il faut commencer par les respecter, les considérer comme des êtres humains et non comme des êtres inférieurs et soumis.
Le mythe de l’enfant roi
Bien sûr, je ne conseille pas aux parents de se plier en quatre pour satisfaire leur enfant.
Nous ne sommes pas l’esclave de notre enfant.
Mais il y a une différence entre faire preuve de fermeté et jouer au chef.
Par exemple, nous ne demandons pas à Léonie ce qu’elle veut manger avant de préparer le repas. C’est nous qui choisissons ce que nous cuisinons. Mais une fois à table, elle est libre de manger ce qu’elle veut parmi ce qu’on lui a servi.
Et si elle ne mange rien, pas de problème. Un enfant peut très bien jeûner pendant un jour. Elle mangera quand elle aura faim, au prochain repas, ou même le lendemain.
En revanche, et sur ce point je rejoins Jean-Marc Dupuis, il n’est pas question de lui donner des bonbons ou des biscuits l’après-midi parce qu’elle n’a rien mangé à midi.
Comment vous simplifier la vie pendant les repas
Chez un enfant, il y a deux choses sur lesquelles nous n’avons aucune autorité : son alimentation et ses selles.
Il est impossible d’interdire à un enfant de faire pipi au lit ou de le forcer à aller à la selle. De la même façon, on ne peut pas obliger un enfant à manger s’il refuse.
Vouloir agir là -dessus, c’est se compliquer inutilement la vie.
C’est une perte de temps et d’énergie.
Quand on a compris cela, tout devient beaucoup plus facile. Et ce qui était auparavant un problème n’en est plus un.
L’enfant mange, tant mieux. Il ne mange pas, tant pis pour lui.
Pourquoi se prendre la tête à vouloir absolument que l’enfant finisse son assiette ?
Comme je l’ai dit, un enfant ne se laissera jamais mourir de faim. Il finira bien par manger.
Ce qui compte, c’est que l’enfant mange des aliments sains, non pas parce qu’il est obligé, mais parce qu’il en a envie.
Pourquoi je suis contre les « ruses » pour faire manger les enfants
Si vous forcez un enfant à manger, il se nourrira pour de mauvaises raisons : par habitude, parce qu’il est obligé, pour faire plaisir à ses parents…
Je ne vois pas l’intérêt d’utiliser des ruses comme le féliciter quand il accepte de manger, le distraire avec des jeux et même le chatouiller et l’énerver pour qu’il ouvre les lèvres et lui enfoncer de force la cuillère dans la bouche…
À mon avis, c’est le meilleur moyen pour qu’une fois devenu adulte, l’enfant soit totalement insensible à ses propres besoins.
Jean-Marc Dupuis le relève très justement : les cas d’obésité et de troubles alimentaires ont explosé ces 40 dernières années.
Mais ce n’est pas en forçant les enfants à manger des légumes qu’on va régler le problème.
Au contraire…
Êtes-vous à l’écoute de vos besoins ?
La grande majorité des adultes d’aujourd’hui ont été élevés « à la dure ». Nous devions finir notre assiette coûte que coûte. Sinon nous étions punis ou privés de dessert.
Aujourd’hui, avec ces méthodes, nous sommes devenus incapables d’être à l’écoute de notre corps. Nous mangeons à des heures précises, sans se demander si nous avons vraiment faim.
Nous nous jetons sur les produits qui étaient interdits quand nous étions enfants (chocolats, biscuits, frites…). Nous prenons en quelque sorte notre revanche sur notre enfance, nous profitons que nos parents ne soient plus là pour soulager nos frustrations.
Nous utilisons les aliments sucrés comme une récompense après un travail difficile, car nos parents faisaient du chantage avec le dessert. Ils s’en servaient comme d’une récompense pour nous féliciter d’avoir terminé notre assiette.
Nous ne savons plus quand nous arrivons à satiété. Nous avons tendance à manger beaucoup trop, alors qu’on sait bien qu’on se sentira lourd ensuite.
Nos instincts sont déréglés
Forcer les enfants crée une séparation entre les aliments-loisirs et les aliments-santé.
Quand les aliments sains deviennent une contrainte, une obligation, et qu’on les consomme sans envie, il ne nous reste alors plus qu’à nous tourner vers les sucreries pour éprouver du plaisir.
Je connais plusieurs personnes qui souffrent de troubles alimentaires (boulimie, anorexie) parce qu’enfants, ils mangeaient sous la contrainte.
Dans la nature, les animaux mangent à leur faim. Ils savent ce qui est bon pour eux à tel moment de la journée, de l’année, selon leurs besoins, s’ils sont malades… Ils ne mangent jamais trop, même s’ils ont de la nourriture à volonté autour d’eux.
Nous avons perdu cette capacité naturelle à savoir ce qui est bon pour nous.
Et cela devient très compliqué, une fois adulte, de changer les automatismes psychologiques mis en place depuis notre petite enfance.
C’est bien plus simple de commencer par de bonnes habitudes dès le plus jeune âge.
Ses yeux s’illuminent quand elle se met à table
Aujourd’hui, Léonie vit chaque repas comme un véritable moment de fête où elle découvre avec joie les aliments qu’on lui propose.
On lui sert exactement la même chose que nous (en plus petite quantité, bien sûr).
Elle mange ce qu’elle veut et laisse ce qu’elle ne veut pas. Parfois, elle ne mangera que du riz et laissera ses courgettes et ses carottes dans l’assiette. D’autre fois, elle redemandera des courgettes et ne touchera pratiquement pas au riz.
Elle mange simplement ce qui lui fait envie sur le moment (ou ce dont elle a besoin).
Et d’une manière générale, elle mange tout avec plaisir (même les choux de Bruxelles, si si !!).
Oser se remettre en question
Je sais que cela peut paraître un peu déroutant au début.
Nous avons été élevés avec l’idée qu’il fallait toujours finir son assiette. Et inconsciemment, nous avons tendance à répéter avec nos enfants ce que nous avons vécu à leur âge.
C’est très difficile de remettre en question notre éducation et de faire les choses autrement. Il faut beaucoup de courage, mais cela en vaut vraiment la peine, j’en suis convaincu.
Chaque jour passé avec ma fille me donne un peu plus confiance dans ma démarche.
Certains penseront que j’ai de la chance d’avoir une fille curieuse qui aime les légumes.
D’autres me reprocheront de ne pas avoir assez de recul sur l’éducation de ma fille. C’est vrai qu’elle est encore jeune et la situation sera peut-être plus compliquée à l’adolescence (on en reparlera dans quelques années).
Mais encore une fois, je ne cherche pas à donner des leçons, seulement à partager ma modeste expérience.
Il y a autant de façon de se comporter avec ses enfants qu’il y a de parents.
Ce qui compte, c’est de se sentir à l’aise avec la démarche qu’on adopte.
Je suis sûr que vous aussi, vous avez votre propre vision de l’éducation à l’alimentation. Si c’est le cas, n’hésitez pas à me laisser un commentaire en cliquant ici.
Je serais heureux d’avoir votre point de vue.
Amicalement,
Florent Cavaler
PS. Je ne peux que vous recommander de tenter l’expérience de la diversification menée par l’enfant (DME). C’est un vrai bonheur de voir son enfant découvrir lui-même les aliments.
Et il y a un grand avantage avec cette approche : vous n’avez pas besoin de donner la cuillère à votre enfant. Vous pouvez manger en même temps que lui et passer un vrai moment de partage en famille.
En revanche, il ne faut pas avoir peur de la saleté. Les enfants sont tellement curieux qu’ils veulent tout tester : la texture de l’œuf quand on l’écrase dans la main, la pesanteur d’une rondelle de tomate qui s’écrase au sol, le plaisir d’étaler la purée sur la table.
Au début, après chaque repas, la salle à manger ressemblera à un champ de bataille. Mais ne vous inquiétez pas : les enfants apprennent petit à petit à manger proprement.
Et si vous craignez que votre enfant fasse des fausses routes, sachez qu’un enfant nourri à la bouillie a plus de risques de faire une fausse route lorsqu’il passe aux aliments solides qu’un enfant qui goûte des aliments solides depuis le début. Avec les bouillies, l’enfant prend l’habitude d’avaler sans mastiquer et aura tendance à avaler des morceaux trop gros.
À 6 mois, les bébés ont un réflexe de régurgitation naturel et inné quand ils avalent « de travers ». Et comme ils ont l’habitude d’avoir des morceaux dans leur bouche, ils comprennent très vite ce qu’ils peuvent avaler ou pas.
Léonie, par exemple, n’a jamais essayé d’avaler les cailloux qu’elle mettait dans la bouche quand elle jouait dehors. Et quand elle mange un morceau de nourriture un peu trop gros, elle le recrache immédiatement et le pose à côté de son assiette.
Pour en savoir plus sur la diversification alimentaire, voici un site internet qui donne de nombreux conseils et témoignages de parents :
https://www.diversificationalimentaire.com/
Bonne découverte !
Florent
Bravo !!!
J’ai 70 ans et j’avoue que vous venez de m’instruire très positivement
Ah!!!si j’avais 25 ans j’agirais comme vous
Merci
il y aurait tant Ă dire ! ok avec vous pour traiter les enfants avec respect et non peur …et cela reste RARE car hĂ©las peu de recherches personnelles et de remise en questions ….. bp de CONFORMISME CONFORMITĂ© et surtout OUBLI ou refoulement de nos propres ( ou sales?) enfances etc….donc risque d’abus de pouvoir .
En fait, .peu de vrais « adultes » : thème sur lequel je me pose question depuis mon enfance justement et espère aboutir Ă un livre en cours mais pas facile car sujet très vaste avec rĂ©percussions psychosociopolitico etc….et subversif!
Donc …ouf. mais merci de vos Ă©changes ( certains pas ok d’autres Ă 100%).
Bonjour J’ai vraiment apprĂ©ciĂ© votre commentaire Florent et j’adhère complètement. Mes 3 enfants sont grands le dernier Ă 23 ans … je ne les ai jamais forcĂ©s Ă finir leur assiette et les ai laissĂ©s dĂ©couvrir la nourriture seuls et avec leur mains …bien sĂ»r les critiques de mon entourage n’ont pas manquĂ© ….RĂ©sultat le plus âgĂ©s de mes fils a un petit garçon et le laisse aussi dĂ©couvrir seul la nourriture …mon petit fils mange de tout et adore les carottes crues comme goĂ»ter 🙂 …le seul petit bĂ©mol est venu de mon cadet qui avait rencontrĂ© une copine qui se nourrissait ni de lĂ©gumes ni de fruits et avalait tte la journĂ©e pleins de sucreries…il a pris 10 kgs en 2 ans….après qq tribulations il a stoppĂ© sa relation et du coup est revenu vers ses fondamentaux…maintenant il est vĂ©gĂ©tarien et prend plaisir Ă varier les menus et les aliments ….il est devenu très calĂ© sur l’équilibre alimentaire. Alors, pas de soucis pour l’avenir de votre petite Leonie :)….voilĂ ma petite expĂ©rience de mamans et mamie …je vous souhaite Ă tous un très bon appĂ©tit et une bonne dĂ©gustation de vos repas.
Bonjour,
Je suis on ne peut plus ravie d’avoir lu votre lettre, car je ne savais pas qu’il y avait des parents qui faisaient comme moi, je croyais ĂŞtre une mauvaise mère. En effet je ne force jamais mes filles Ă finir leur assiette ou Ă manger. Il y a toujours des fruits de saison et des oeufs bio issus des poules Ă©levĂ©es en plein air Ă la maison, et dès qu’elles ont faim ou en ressentent le besoin elles mangent des fruits ou un oeuf Ă la coque. Lorsque je cuisine quelque chose de nouveau, aujourd’hui elles peuvent aimer mais demain elles n’aiment plus, pourtant elles ont eu bĂ©bĂ© un allaitement exclusif et ensuite une diversification alimentaire assez variĂ©e je crois. NĂ©anmoins, je les force Ă gouter Ă tout avant de dire la fameuse rĂ©plique que toutes les mamans connaissent : je n’aime pas ça.
Bonjour Florent , je partage votre point de vue et vos principes d’Ă©ducation alimentaire. Cependant, je tiens Ă souligner que c’est plus facile quand on vit avec une personne qui va dans votre sens…Ce qui n’est pas toujours le cas ! Ensuite, en Ă©ducation, on ne maĂ®trise pas tout (malheureusement ou heureusement !) J’ai 3 enfants: 2 filles et un garçon de deux mères diffĂ©rentes… Autant les filles Ă©taient « souples, curieuses et rĂ©ceptives aux fruits et lĂ©gumes » autant le garçon râle, s’oppose pour tout et …aime grignoter des cochonneries! Dans ce dernier cas, l’exemple paternel ne sert pas (pour l’instant) Ă grand chose…
Je vais vous donner quelques exemples de mauvaise gestion de la nourriture dans ma famille avec les consequences:
Mon mari etait fils unique pendant ses premiers 8 ans et ma belle-mere avait une terreur qu’il ne mange pas assez. Elle l’a nourri a la cuiller de force, elle avait une grosse aiguille a tricoter a cote d’elle et le menacait de le piquer s’il ne mangeait pas. Il a refuse de manger tout seul jusqu’a l’age de 10 ans ! Je crois qu’il se servait de ce moyen pour la faire enrager.
A l’age adulte, il avait une terreur des piqures, ce qui a cause bien des problemes. Il a aussi bien du mal de gerer son poids.
Maman ne nous a jamais force a mangermais j’avais tres peu d’appetit. Alors elle m’a mise a la cantine des religieuses de l’ecole menagere. Un jour, on nous a servi des tomates farcies. Je ne pouvais pas avaler ces tomates cuites, repugnantes dans ma bouche. La texture …. On m’a laisse a table une partie de l’apres-midi jusqu’ a ce que j’avale ces horreurs avec une forte envie de vomir. Je n’ai plus jamais mange de tomates farcies. Et je ne suis pas difficile, j’aime a peu pres tout.
Maman a fait un jour du riz aux oignons. La texture des oignons cuits, mous, gelatineux, (pour un enfant) soulevait le coeur de mon frere. Au lieu de lui donner autre chose, elle l’a force a manger ce fameux riz. Il s’en rappelle comme si c’etait hier et n’a jamais pu supporter la texture des oignons cuits. Il a 68 ans maintenant.
Il faut juste avoir un peu de bon sens. AMK
J’ai lu votre rĂ©ponse Ă Jean-Marc Dupuis et je voulais juste vous dire Merci et Bravo <3
Que vive nos enfants heureux et qu'on puisse continuer de les accompagner au mieux avec écoute, amour et (nombreuses) remises en question 🙂
merci de cette belle réponse a jm dupuis qui correspond tout a fait a nos convictions
votre lettre mĂ©riterait d ĂŞtre diffusĂ©e largement pour que tout le monde y reconnaisse ses observations intuitions et expĂ©riences … par exemple votre pratique mĂ©riterait d ĂŞtre prĂ©sentĂ©e sur la 5 aux maternelles cela serait bien utile ….. pour les jeunes parents pour les grands parents qui doivent rĂ©inventer les nourrices etc merci mille fois d avoir pris le temps de formuler et partager …. je m abonne
micha
Merci pour cette lettre. J’ai bien apprĂ©ciĂ© car en tant que grand-mère d’un enfant de 5 ans qui fait des scènes tous les soirs au moment des repas, je me range tout Ă fait Ă votre avis. Malheureusement Ă l’heure d’aujourd’hui ne pas avoir un paquet de chips Ă la maison est très compliquĂ© car ce qu’ils ne trouvent pas chez eux, ils l’auront forcĂ©ment chez le petit copain ou le cousin de la famille. Mais bravo quand mĂŞme pour ces conseils qui j’espère feront changer le point de vue de nouveau parents.
J’aurais aimĂ© connaĂ®tre ou penser Ă cette approche avant… A bientĂ´t 3 ans je crains qu’il soit trop tard pour changer les habitudes de mon fils mais je trouve ce que vous dites tout Ă fait logique. Malheureusement le chantage du dessert est bien prĂ©sent Ă la maison et je ne crois pas qu’il comprendra un retour en arrière Ă ce stade. Dommage, mais continuez Ă diffuser votre façon de faire, je l’aurai probablement adoptĂ©e si j’en avais eu connaissance avant.
Il n’est jamais trop tard. Votre enfant n’a que 3 ans. Vous pouvez tout changer avec juste un peu de patience. Un petit peu tout les jours…. AMK
Tout Ă fait d’accord sur l’attitude des parents envers la façon de se nourrir des enfants. J’ai Ă©tĂ© une enfant  » difficile » qui n’aimait pas tout. J’Ă©tais une petite mangeuse. On ne m’a jamais forcĂ©e Ă manger ce que je n’aimais pas. J’ai 85 ans, jamais malade, active, ne mangeant pratiquement que les fruits et lĂ©gumes que je cultive sans engrais ni pesticides dans mon jardin.
J’ai Ă©levĂ© mes trois enfants selon ce principe. Ils aiment et mangent de tout contrairement Ă moi. Tout en respectant les règles d’hygiène alimentaire je ne me suis pas inquiĂ©tĂ©e quand j’ai vu mon bĂ©bĂ© de 9 mois , Ă quatre pattes, manger le poisson du chat dans son assiette parterre ou un autre enfant boire l’eau du caniveau Ă 3 ans pour une raison que j’ignore encore car l’eau n’Ă©tait pas rationnĂ©e Ă la maison.
Ah ,la la !!! En fin de compte on fait ce qu’on peut !!!! je suis un grand père qui remarque que chaque fois que ses petits enfants arrivent pour les vacances , c’est mamie aux fourneaux qui va se faire des cheveux !! Ah , oui , l’alimentation libre et surtout avec beaucoup de permissivitĂ© !! dieu sait qu’il y a longtemps que ces pratiques existent , les annĂ©es 60 en ont apportĂ©es un certain nombre !! Je ne dis pas que toutes ces mĂ©thodes sont eronnĂ©es , mais j’ai l’impression que tous ces enfants rois d’ aujourd’hui ne sont pas Ă©levĂ©s
dans le respect de celui qui amène la nourriture Ă la maison , : ON EN FAIT TROP !! je ne pense pas qu’on les aide vraiment a devenir des citoyens du monde , conscients que tout ne leur est pas du !! j’ai l’impression qu’on est Ă leur pied , dommage , dommage !!
Je crois qu’il faut lire entre les lignes aussi, concernant M. Dupuis. Nous avions toujours d’excellents repas Ă la maison, Je n’ai pas fait comme vous, je leur ai appris Ă manger Ă la cuillère avec moi, ils ont goĂ»tĂ© Ă tout.
Quand ils avaient 5 ans ou plus, il y avait un petit plat de chips le samedi soir avec u petit verre de Gingerale. Très très rarement des sucreries. Mais lorsqu’ils sont partis de la maison, ils Ă©taient entièrement libres de manger ce qu’ils voulaient. Pour mon fils ce fut du MacDonald, Ă mon grand dĂ©sarroi
Je les ai obligĂ© Ă goĂ»ter Ă tout, et si je voyais qu’ils n’aimaient pas ça plus que cela, ils en mangeaient mais en petite quantitĂ©.. Je voulais qu’ils puissent aller manger ailleurs sans que cela soit un problème pour les recevoir et qu’ils aient du plaisir aussi Ă y aller. Maintenant mon fils s’est rapplombĂ© et mange très bien, sauf que MacDo reste une gâterie facile. Par contre sa fille est très difficile, et je n’aime pas la recevoir car elle gaspille Ă©normĂ©ment.
Voilà la différence entre vous et M. Dupuis dans mon dernier exemple.
Je suis tout Ă fait d’accord avec vous. Lorsque ma fille avait un an, nous sommes partis en camping et je lui mettais ses aliments directement dans le rĂ©cupĂ©rateur de de son bavoir. Elle mangeait ce qu’elle voulait, avec ses mains.
Je l’ai beaucoup laissĂ© manger avec ses doigts , au grand dĂ©sespoir de mon entourage. Ă€ prĂ©sent c’est une jeune fille de 24 ans qui se tient très bien Ă table.
J’ ai adoptĂ© le mĂŞme système pour le pot. Elle y est allèe une fois, n’a pas voulu y rester, je n’ai pas insistĂ©, je ne l’aiai jamais remise dessus. Comme nous laissions la porte des toilettes ouverte, elle nous regardait faire et un jour elle a demandĂ© tout simplement Ă aller sur les WC. Elle a Ă©tĂ© propre très rapidement.. Evidemment cela coĂ»te plus cher en couche, mais tout le monde en a Ă©tĂ© beaucoup plus zen !! Ouste la copine qui affirmait que ses enfants Ă©taient propres Ă 6 mois, alors que j’ai du attendre les 3 ans de la mienne !!!
Laissons faire le temps et l’instinct des petits.
Je suis entièrement d’accord avec vous.
Ni chez moi, ni en milieu scolaire oĂą j’Ă©tais parfois amenĂ©e Ă accompagner le repas de midi, je n’ai pu forcer un enfant Ă manger plus que ce dont il avait envie.
je suis grand mère et je ne peux que vous encourager a continuer ,, tous ces bons conseils pleins de bons sens et que les parents d’aujourd’hui n’osent pas mettre en pratique , comment un enfant qui ne connait que les petits pots (dont la date limite n’est pas dĂ©passĂ©e) « humour » peut avoir du plaisir a manger ?
Bonjour, j’ai apprĂ©ciĂ© votre commentaire de bon sens, mais imaginĂ© que nous avons des jumeaux, garçon et fille, Charles et Camille. Le garçon apprĂ©cie facilement toutes nos recettes intelligentes de santĂ© culinaire, mais ça soeur, c’est le contraire, elle prĂ©fère la viande et heureusement les haricots verts et petits pois. La question est simple, que prĂ©conisez-vous quand vous mettez vos enfants Ă la cantine scolaire et qu’ils mangent comme 95% de la population -mal-. Comment rectifier ce contretemps incontournable pour nous ?
J’ai bien aimĂ© votre approche, car en effet, elle reflète ce que j’ai toujours ressenti. RĂ©cemment j’ai dit Ă mon mari que je trouvais complètement idiot de donner des sucreries/desserts en rĂ©compense … on devrait plutĂ´t les utiliser comme punition !
Cordialement,
BM
Je trouve votre approche tres saine et pleine d’amour et de respect pour Leonie et je partage amplement vos idées!
Ahhhh merci d’avoir rĂ©agi Ă la lettre de votre collègue, qui m’avait littĂ©ralement donnĂ© la nausĂ©e !
Je suis tout Ă fait d’accord avec votre approche, j’ai la mĂŞme que vous et mes filles mangent Ă©normĂ©ment de lĂ©gumes avec plaisir.. d’ailleurs les gens sont souvent surpris en les voyant croquer dans une carotte ou un poivron jaune comme si c’Ă©tait une sucrerie pour elles !
je trouve vos arguments intĂ©ressants. Pour moi, la soupe au potiron Ă©tait la seule chose que maman ne nous obligeait pas Ă manger car papa n’aimait pas ça mais aujourd’hui, j’ai trouvĂ© une façon de la prĂ©parer que j’aime. En fait, c’Ă©tait la soupe trop sucrĂ©e que je n’aimais pas.
par contre, j’ai pris l’habitude de manger sans faim car je n’ai jamais faim sauf lorsque je dĂ©cale trop l’heure habituelle et celle de grignoter un morceau de chocolat dans l’après-midi.
je vais essayer de revoir mes habitudes
J’avais appris sur la revue Parents Ă ne pas obliger l’enfant Ă finir son assiette et Ă ne pas faire durer le repas trop longtemps (1971, 1972) . Cela m’a facilitĂ© la vie
J’ai fait le rĂ©gime Weight Watchers et c’est une des premières choses que l’on nous appren, de ne pas finir notre assiette et surtout il vaut mieux se servir une bonne fois que Ă deux reprises car deux fois font toujours plus qu’une grosse. A l’heure oĂą beaucoup de gens sont obèses, il est important de ne pas forcer les enfants Ă finir leur assiette!
je suis tout-Ă -fait d’accord avec votre article, qui me conforte dans ma pratique car des fois je me sens un peu seule. Ce sont les enfants qui remplissent les paniers dans les magasins. on leur demande sans arrĂŞt ce qu’ils veulent manger, les parents se dĂ©faussent de leurs responsabilitĂ©s et pensent que c’est l’environnement ou la sociĂ©tĂ© qui ont rendu les enfants difficiles quand ils n’ont plus aucune autoritĂ©.
C’est une vision simpliste: les parents dans leur grande
majoritĂ© sont dans l’obligation de mettre leur enfant dans une crèche ou chez une nourrice. Ensuite vient le
temps de la cantine scolaire avec le ketchup en
permanence sur la table… puis ce sont les pub Ă la
tĂ©lĂ©……….
Qu’en est-il de vos bonnes idĂ©es,C’est utopique.
Dans ces conditions, la méthode de Jean-Marc Dupuis semble convenir davantage.
Votre programme est parfait pour une Ă©lite de la
société.
Mon mari Ă©tait ouvrier, donc pas besoin d’ĂŞtre une Ă©lite pour comprendre ce qui est bon pour l’enfant..
C’est vrai que la cantine ou les copains peuvent lui proposer des gâteaux ou des bonbons mais si l’enfant a apprĂ©ciĂ© ce que vous lui proposez,, hors frites et ketchup, peut-ĂŞtre aura-t-il plus de chance de reconnaĂ®tre ce qui est bon pour lui.
Et puis, je me suis aperçue que quand on prend quelques minutes pour cuisiner, on a pas envie de manger ce genre de choses, car on dĂ©couvre tellement de recettes simples et rapides sur internet qu’il est facile aujourd’hui de manger sain tout en se faisant plaisir.
je n’achète presque jamais de conserves et des haricots verts lĂ©gèrement fricassĂ©s avec un peu d’ail et d’oignon, c’est tellement meilleur !
Bonjour. Tout Ă fait d’accord avec vous. J’ai le plaisir de partager mes mercredis avec mon petit-fils de 26mois. Il aime prĂ©parer le repas avec moi (attention, prĂ©voir 2 fois plus de temps…) et nous le dĂ©gustons ensemble. RĂ©cemment il a lavĂ© le persil, mis dans le mouli-persil les feuilles qu’il avait dĂ©tachĂ©es des tiges et a moulinĂ© -au dĂ©but il dit « tu me t’aides Nonna »- sur les haricots verts (les derniers avant l’Ă©tĂ© prochain). Puis il a regardĂ© son assiette et m’a dit « c’est joli! » puis un peu plus tard « je me rĂ©gale, et toi Nonna, tu te rĂ©gales? » (dans ces cas lĂ , je fonds…). Et il a terminĂ© son assiette de lĂ©gumes, très content. Il sait que chez moi, il peut prendre avec ses doigts quand la cuiller ou la fourchette sont indisciplinĂ©es et n’attrapent rien, Bien-sĂ»r pendant qu’il fait la sieste, je nettoie la cuisine, mais quel bonheur de partager ces beaux moments. Ma fille est un peu jalouse, car il ne dit jamais Ă ses parents qu’il se rĂ©gale Ă la maison (cherchez l’erreur), et elle est toujours affolĂ©e par l’Ă©tat de ma cuisine après le repas.
Depuis que la nourriture d’Armand est diversifiĂ©e, je fais très attention Ă ne lui cuisiner que des produits frais, que j’ai toujours prĂ©parĂ©s devant puis avec lui. Bien-sĂ»r je suis Ă la retraite et j’aime lui donner tout ce temps, ce que les parents ne peuvent pas toujours faire. Je me dis que je sème pour son avenir. C’est mon Prince ch’Armand.
Merci pour vos chroniques. Belle journée
evitez de règler vos comptes au travers d’internet , c’est un manque de respect envers nous
Vous avez tout Ă fait raison.
bonjour,
entiérement d accord avec vous.
nous avons 3 enfants et 4 petits enfants…de 11 Ă 1 an…tous mangent des legumes et en rĂ©clament…chez nous, les petits viennent Ă table s ils ont faim…il arrive qu au moment du repas, un enfant n ait pas faim…il joue alors Ă cĂ´tĂ©, et dans la demie heure….il se joint Ă nous et mange.
Tous les repas, chez nous, comme chez leurs parenrs sont faits maison. ( les enfants travaillent tous, mais n achetent pas de plats tout faits). Aucun problème de poids et bonne santĂ© gĂ©nerale…pas de produits industriels.ni soda.
ils font plaisir Ă voir manger de tout…
cordialement
Vous parlez de deux enfants diffĂ©rents Chacun a sa mĂ©thode adaptĂ©e pour rĂ©ussir avec lui..Vous ne pouvez pas comparer les deux et dire je ne suis pas d’accord. C’est frustrant pour l’autre partie.
Comme vous, nous avons commencĂ© Ă introduire des aliments autres que le lait vers les 7 mois de notre neveu, que nous avons Ă©levĂ©. Vers l’âge d’un an et demi, il a commencĂ© Ă refuser tout aliment autre que le pain, les pâtes, les pommes de terre et la viande. Nous avons tout tentĂ© pour le convaincre d’au moins goĂ»ter les autres lĂ©gumes et des fruits ainsi que du poisson, mais il n’y a rien Ă faire. En grandissant, il a continuĂ© avec ces habitudes. A la cantine, quand on lui servait un aliment qu’il ne mange pas, il se contentait de pain et passait ainsi une journĂ©e entière avec seulement du pain et de l’eau pour toute nourriture. Ca nous crevait le coeur et on le lui disait. Il a maintenant 17 ans, il semble avoir grandi sans trop de problèmes malgrĂ© ce rĂ©gime de fĂ©culents et de viande. Tout n’est pas aussi simple que vous le laissez entendre.
Bonsoir
Je suis d’accord avec vous en ce qui concerne la nourriture pour les enfants
Pourtant il y a un bémol.
Ma petite fille bĂ©bĂ© mangeait exactement comme ça, a un an elle voulait absolument manger toute seule, avec les doigts bien sĂ»r et si on faisait mine de vouloir la faire manger elle piquait une crise et envoyait tout par terre. Donc elle avait bon appĂ©tit et se rĂ©galait de lĂ©gumes divers , brocolis, courgettes etc… mais je ne sais pas quel âge a votre fille , mais ma petite fille vient d’avoir 3 ans et il se produit le phĂ©nomène que j’ai pu constater chez mes propres enfants et mes petits enfants Ă cet âge lĂ , tout d’un coup ils disent ne plus aimer toutcequ’on leur prĂ©sente ;  » j’aime pas  »
Donc Ă ce moment lĂ on rĂ©pond  » bien mais il n’y a rien d’autre, y compris le dessert hĂ© oui nous donnons un dessert, donc elle ne mange pas mais pique une crise parce qu’elle veut son dessert, bien sĂ»r elle n’a rien.
Je pense que Ă un moment les enfants sont dans le : non pour tout et lĂ elle ne dit pas non je n’aime pas parce qu’elle n’a pas faim , en la raisonnant elle finit par manger et de bon appĂ©tit, on ne la force pas, mais elle expĂ©rimente jusqu’oĂą elle peut aller avec ses parents
Donc en rĂ©sumĂ© vous avez raison il y a des parents qui n’ont pas habituĂ© leur enfant Ă manger des lĂ©gumes et ils sont très difficiles, mais il n’empĂŞche qu’Ă un moment suivant le caractère de l’enfant malgrĂ© notre bien faire, on se trouve confrontĂ© Ă ce problème , pour mes autres petits enfants c’Ă©tait moins marquĂ© que cette dernière, elle veut dĂ©cider pour tout les vĂŞtements , le film ( ceux pour enfants ) qu’elle veut absolument regarder , le moment de la douche etc…alors lĂ je rejoins J.M DUPUIS, c’est Ă nous les adultes Ă dĂ©cider et non pas se plier aux caprices d ‘une enfant de 3 ans
Mais je vous rassure chaque enfant a son propre caractère plus ou moins facile et bien que vous les éleviez de la même façon ils sont tous différents.
J’ai quand mĂŞme un autre exemple personnel oĂą on Ă©tait bien obligĂ© de passer par des subterfuges pour faire manger tant soit peu.mon jeune frère, il avait des problèmes intestinaux et Ă l’Ă©poque il n’y avait pas de pĂ©diatre, et la mĂ©decine aussi n’Ă©tait pas comme aujourd’hui, mĂŞme les nutritionnistes n’existaient pas dans notre petit village, et mon fils aĂ®nĂ© impossible de lui faire manger aucun lĂ©gumes de tout petit, alors j’ai utilisĂ© comme vous dites un subterfuge, je mĂ©langeait toutessortesde lĂ©gumes mixĂ©s très fins et tous les jours il avait sa soupe .
Alors vous voyez ce n’est pas si simple !
…
Cher Florent, votre mĂ©thode semble ĂŞtre acceptĂ©e par votre petite LĂ©onie. Tant mieux pour elle. Mais quand elle ira Ă l’Ă©cole et qu’elle verra les autres manger autre chose que des carottes, je suis prĂŞte Ă parier qu’elle voudra essayer. Je connais un petit garçon qui « pique » le goĂ»ter ou mĂŞme une partie du repas de ses petits copains!!! Et puis, si vous avez un autre enfant, mĂŞme si vous l’Ă©duquer de la mĂŞme façon, lui ne sera peut-ĂŞtre pas d’accord. Tous les enfants ont leur caractère et ça, vous n’y pouvez rien. Allez, bon courage!!!
Ma fille âgĂ©e de 12 mois Ă commencĂ© Ă refuser toute nourriture,ce fut pour moi un vrai calvaire pour ma famille j’Ă©tais une mère insouciante qui ne s’inquiĂ©tait pas de la santĂ© de sa fille, je ne savais pas faire Ă manger etc etc la valse des mĂ©decins a commencĂ©,sans solutions, et un jour ( Un vieux mĂ©decin qui remplaçait son fils )mais laissez la tranquile votre fille laissez toujours des fruits pas loin d’elle des petits lĂ©gumes, mais pas de sucreries,ne la grondez pas les enfants ont des periodes de frugalitĂ©, la premiere fois que l’on me comprenait,cela a dure plus d’un an ,elle cachait parfois la nourriture dans les trous de serrures
Vers 4 ans elle a commencĂ© Ă ĂŞtre très très potelĂ©e ,et par la suite toujours eu des problèmes de poids,le mot mange, mange, Ă eu un impact sur elle ,oui si 1 enfant n’est pas malade ne le forçait pas Ă manger
Chaque enfant est diffĂ©rent, et il n’y a pas, en consĂ©quence, une mĂ©thodologie, disons, universelle pour leur apprendre Ă apprĂ©cier les aliments.
C’est aux parents de faire « l’Ă©ducation gustative », tout en leur apportant au quotidien des nutriments qui correspondent Ă leurs besoins, en fonction de leur âge, de leur goĂ»t, mais aussi de leur dĂ©goĂ»t concernant certains aliments, en prenant en compte, ce qui arrive
parfois, leur manque d’appĂ©tit, car un enfant ne se laissera jamais mourir de faim…
Cela n’empĂŞche pas qu’il faut rester prudent en cas d’anorexie, donc Ă traiter (autrement que par le « gavage ») afin d’Ă©viter une dĂ©nutrition et problèmes de santĂ© consĂ©cutifs.
Je me souviens que lorsque j’Ă©tais enfant, ma maman
m’attachait sur une chaise et me donnait Ă manger avec une grosse cuillère en appuyant sur mes narines
pour que j’ouvre la bouche, il m’arrivait parfois de vomir
ensuite, ce qui ne l’empĂŞchait pas de recommencer.
Quand je lui en ai parlĂ©, quelques annĂ©es plus tard, elle m’a rĂ©pondu  » C’est normal, mon petit, c’Ă©tait pour ton bien, parce que une maman ne doit pas laisser son enfant mourir de faim » !
Tout a fait d’accord avec votre approche mĂŞme si effectivement il est difficile de ne pas faire supporter Ă nos enfants ce que nous avons vĂ©cu et qui nous a conditionnĂ© au plus profond de nous. C’est un vrai combat.
Bonjour
Merci de votre tĂ©moignage. Je vous encourage Ă continuer dans cette direction. Nous n’avons jamais forcĂ© nos enfants Ă manger et tout s’est toujours très bien passĂ©. Nous avons de façon gĂ©nĂ©rale Ă©vitĂ© le forcing pour leur Ă©ducation et dans la relation parents-enfants et nous nous en sommes tous toujours très bien portĂ©s. Ils ont Ă prĂ©sent 23 et 29 ans et nous sommes bons amis avec eux.
Vaste dĂ©bat, en effet. Ma fille de 12 ans se fait plaisir en croquant de la ciboulette sitĂ´t qu’elle en a la possibilitĂ©. Et je ne vous parle pas de la fleur de bourrache ! Quand elle Ă©tait petite et que je n’Ă©tais pas chez moi, il arrivait qu’elle ne mange pas son assiette et pour ne pas rentrer en conflit, je lui permettais de sortir de table. Je ne compte pas les fois oĂą je me suis faite incendier parce que la pauvre enfant n’avait rien dans l’estomac. Mais elle mange Ă la cantine et Ă la cantine, il y a du dessert tous les jours. Dommage !!! Merci pour vos lettres et vos recherches. Bien Ă vous et Ă votre santĂ©.
tout Ă fait ok avec votre discours, sauf une chose: apprendre par l’exemple que mettre de la nourriture partout ( sur toute la table et par terre, c’est manger comme un chien qui lui n’a pas de main) et qu’il est difficile d’emmener un chien manger au resto ou chez des amis.
et surtout ne pas lui remplir trop son assiette, mieux vaut lui donner un petit peu et resservir si besoin est. une maman qui a élevé 3 garnements et un chien
Evidemment qu’on ne peut ĂŞtre que d’accord sur cette vision idyllique
cela suppose des parents idyliques
et après ?
c’est Ă dire quand on se confronte au monde du dehors et cela vient très rapidement et il devient très difficile de rĂ©sister chez les amis aux anniversaires des copains Ă la cantine aux copines les poches pleines de bonbons ou de viennoiseries ……..;;et j’en oublie
là effectivement on lâche du lest par necessité
Plutôt d’accord avec votre approche , je n’ai pas voulu reproduire l’éducation Alimentaire de mes grands parents ni de mes parents. J’ai donc laissé mes 4 enfants décider, sans jamais avoir de refus ( même si parfois je me demandais si j’eta une bonne mère de les laisser jeûner. Ils sont grands maintenant et sont en pleine forme, sans problème d’obésité. Ils aiment les légumes et même que ma fille dés l’âge de 2 ans a refuser « de manger des animaux »;j’ai dû lutter contre des médecins qui ne faisaient que de penser et me reprocher de lui avoir mis cette idée dans la tête. Mais ça ne venait que d’elle . Elle est adulte maintenant et toujours végétarienne.. Mais j’ai eu beaucoup de mal à l’aider pour éviter une malnutrition. Je me suis renseignée seule car aucuns généraliste ne voulait « prendre de risque ». Est une belle veine femme maintenant mais pas évident pour sa mère. Maintenant nous avons beaucoup plus de moyens pour ne plus se sentir aussi démunis.
merci pour ce tĂ©moignage…très très juste….pour les enfants…. et les adultes qui doivent les « élever » et non les « dresser »….
les respecter…est essentiel pour eux comme pour nous….et la valeur de l’exemple ( aliments sains) est aussi irremplaçable qu’indispensable et bien plus bĂ©nĂ©fique qu’une pseudo « autorité » qui dĂ©truit plus la relation qu’elle ne conforte et renforce la relation de confiance …merci encore
Ce dont vous parler est 1res bien et valable seulement en thĂ©orie . Les diffĂ©rents gouts doivent ĂŞtre introduits par les parents car peu de jeunes enfants vont choisir et essayer diffĂ©rents legumes et meme fruits. Cela demande beaucoup de temps et de gaspillage. Nous avons aussi le problème des allergies. Les enfants doivent manger du menu que les parents ont decide ce jour la et ne pas faire la comĂ©die pour avoir ce qu’ils veulent ou simplement attirer l’attention. C »est une discipline comme une autre. Les choix sont fait par le parents qui eux meme ont des restrictions sur leur horaires et revenu.
Nous Ă©tions contents d’avoir un dĂ©jeuner prepare par nos parents. Les enfants de maintenant sont trop gates et savent qu’ils peuvent avoir tout ce qu’ils veulent sans attendre et on voit le rĂ©sultats: les jeunes n’ont pas de nutrition Ă©quilibrĂ©e sauf des enclaves qui sont restĂ©es dans la tradition des generations passees.
Bravo pour votre accompagnement de LĂ©onie!
L’attitude de l’enfant peut dĂ©pendre aussi de l’ambiance affective du repas et il peut exprimer dans ses rĂ©ticences certains malaises.
Anecdote pour montrer aussi comment on peut introduire un fruit auprès d’un enfant: A trois ans, mon fils refusait les pommes. Sa jardinière d’enfant a coupĂ© des quartiers en les lui prĂ©sentant comme de petits bateaux. Il s’est pris au jeu et dès lors, a mangĂ© des pommes sans problème.
Bonjour, je suis d’accord avec vous, donner des aliments sains et variĂ©s et ne pas forcer l’enfant Ă manger, Il ne se laissera pas mourrir de faim. Il ne faut pas que les repas deviennent une Ă©preuve pour les parents comme pour les enfants, ils doivent rester un moment convivial et joyeux. Par contre j’ai toujours servi Ă mes enfants et petits-enfants de petites quantitĂ©s dans l’assiette ce qui Ă©vite de laisser des restes, avec possibilitĂ© bien sĂ»r de se resservir,Cela est sans doute dĂ» Ă mon Ă©ducation par des parents qui ont connu la guerre et les restrictions…
Incroyable ! Vous avez une fille et pensez avoir LA bonne solution pour son alimentation ! J’ai eu 5 enfants et tous ont rĂ©agi diffĂ©remment. Votre LĂ©onie est-elle Ă©loignĂ©e de toute civilisation moderne ? N’a t-elle pas des cousins qui arrivent avec des biscuits industriels ? Dès que ce genre d’aliment arrive dans la sphère des enfants, tous vos efforts sont annulĂ©s, vous vous trouvez confrontĂ©s Ă de beaux refus (voire plus) et cela peut durer longtemps ! De plus, quand quelque chose est sur la table, on DOIT le goĂ»ter, c’est un acte de socialisation. De plus, un enfant qui remplit trop son assiette doit la finir (sauf quantitĂ© dangereuse). Cela s’apprend aussi ! Le respect de chacun passe par le respect du travail de la personne qui a prĂ©parĂ© le repas; pour moi, un enfant ne picore pas, il mange ! Le repas est AUSSI un moment de convivialitĂ© et d’apprentissage de la vie sociale. Vous avez de la chance avec LĂ©onie, ne croyez pas que votre mĂ©thode donne AUTOMATIQUEMENT un comportement raisonnable. VoilĂ ma modeste rĂ©action, moi qui suis grand-mère de 18 petits enfants, avec 18 caractères diffĂ©rents. Bien amicalement.
La nourriture quel programme ! je suis assistante maternelle depuis plus de 20 ans je pense avoir une petite expĂ©rience des dĂ©buts de nourriture chez les bb. Tout n’est pas aussi simple, car tous les enfants ne sont pas les mĂŞmes il y a des prĂ©coces, des lents, les refus catĂ©goriques de tout aliment….. Dans ma cuisine il n’y a que les lĂ©gumes du jardin, aucun laitage que du fromage comtĂ©, chèvre, Dès que l’enfant est en mesure de rester assis sur une chaise haute, pendant la prĂ©paration du repas il a un bout de fruit ou lĂ©gume cuit pour participer Ă sa façon Ă la rĂ©alisation du plat « faire comme les autres enfants plus grands qui coupent, dĂ©coupent etc… » il le mâchonne ou non, il le jète ou le mange…..
Chaque enfant doit avoir le droit Ă ce que l’adulte respecte son rythme d’Ă©volution, celui qui mangera (entendait croquer des morceaux) Ă 6 mois, Ă 9 mois, Ă 24 mois, Tous les jours selon le comportement de l’enfant, je sais qui a faim ou moins faim, je dispose alors dans l’assiette la ration qui me parait adĂ©quate, puis il y a le gourmand, le futur pĂ©curien, qui dĂ©vore les carottes.
L’enfant de 24 mois qui rĂ©clame une ration ou un morceau de fruit et qui ne le finit pas, je lui dis  » c’est du gâchis », il me semble important au moment du repas de faire passer les messages du gâchis, du respect de l’aliment, tout en ayant droit de ne pas vouloir manger et dans ce cas son assiette est retirĂ©e et il est Ă©galement retirĂ© de table. Aucun chantage n’est admis de la part des enfants et encore moins de ma part.
Le dessert est toujours un fruit frais de saison.
Bravo pour votre petite fille, mais beaucoup d’enfant lorsqu’ils frĂ©quentent la cantine, ils oublient vite les bons lĂ©gumes…..au profit des fĂ©culents….. Ce qu’il faudrait ne trouver dans les cantines que des vrais lĂ©gumes, ni pâtes, ni pommes de terre, ni riz mais lentilles, pois chiches, pois cassĂ©s, tous ces lĂ©gumes secs si nourrissants et tant oubliĂ©s……
Allez bande de parents courage rien n’est Ă©crit d’avance tout s’apprends……. La DĂ©brouille
Bonjour,
Je suis assistante maternelle et je travaille dans une MAM (maison assistante maternelle). Nous avons rĂ©flĂ©chis sur le moment du repas avec les enfants car c’Ă©tait un moment difficile pour les enfants : refus de manger, rĂ©clamer rapidement le dessert en refusant le plat de lĂ©gumes, le bruit, l’attente etc).
Nous avons mis en place le service au plateau : nous disposons sur le plateau tous le repas, entrĂ©e, plat , dessert et l’enfant gère lui mĂŞme ses mets. Il peut commencer par le dessert si il le souhaite, manger avec les mains, manger une cuillerĂ©e de dessert et une cuillerĂ©e de lĂ©gumes.. il mange Ă sa guise selon son envie et ce qu’il a sur son plateau. Nous avons retrouvĂ© un moment de repas serein et dans le calme. Plus de stress, chacun Ă son rythme et son envie. Certains enfants qui repoussaient l’assiette de lĂ©gumes pour manger rapidement le dessert mange maintenant l’assiette entière de lĂ©gumes après avoir manger le dessert. MĂŞme les mets refusĂ©s avant sont maintenant acceptĂ©s par l’enfant.
L’important n’est t-il pas que le moment du repas soit un plaisir et que le repas soit mangĂ© ? Ils acquiert en plus l’autonomie. Très belle expĂ©rience qui nous a bleuflĂ©.
Je suis d’accord sur le principe de ne pas forcer les enfants Ă manger.
Le problème est que l’enfant ne mange pas le plat principal et veut manger un dessert. cette solution est très mauvaise et les parents ne doivent pas cĂ©der car il va prendre des mauvaises habitudes.
GoĂ»ter trois fois avant de dire « Je n’aime pas « . C’est Ă dire, devant un aliment inconnu, prendre une cuillerĂ©e pour le goĂ»t, une cuillerĂ©e pour la texture, une cuillerĂ©e pour valider ses sensation. Et ensuite seulement pouvoir dire je n’aime pas parce que … Et ne pas hĂ©siter Ă prĂ©senter Ă nouveau des aliments qui n’ont pas Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©s qq temps plus tard en disant que ce qu’on aimait bĂ©bĂ© ne plairait plus forcĂ©ment … Les goĂ»ts Ă©voluent …
Ce « truc » a fonctionnĂ© avec ma fille et bcp d’autres enfants que j’ai cĂ´toyĂ©s dans les centres aĂ©rĂ©s et autres colonies de vacances.
Bonjour. Je suis Ă 100 % d’accord avec vous ! C’est ainsi que j’ai procĂ©dĂ© avec ma fille et plus tard mes petits-fils. Merci pour cette mise au point. Jocelyne
Bonsoir
Je suis très contente de voir votre message en rĂ©ponse Ă la lettre de JM Dupuis et je vous en remercie. Cette lettre m’avait profondĂ©ment choquĂ©e et déçue car je pensais que ces vieilles mĂ©thodes Ă©taient dĂ©passĂ©es. Je n’ai pas votre tact pour rĂ©pondre mais voilĂ ce que j’avais renvoyĂ© Ă Mr Dupuis:
Cher Monsieur
Je lis votre lettre sur la santĂ© naturelle avec plaisir et j’ai appris beaucoup de choses Ă travers elle.
Par contre, quand vous sortez du cadre de la santĂ© et que vous nous donnez votre avis sur tout un tas d’autres sujets, je n’adhère plus du tout.
L’Ă©ducation française est un sujet qui me tient vraiment Ă coeur. J’ai vĂ©cu 15 ans Ă l’Ă©tranger et j’ai pu mesurer le retard immense que nous avons en termes de respect de l’enfant. On ne force aucun adulte Ă manger ou boire ce qu’il n’aime pas ou ce qui le dĂ©goĂ»te. Il suffit d’invoquer une intolĂ©rance alimentaire et çà passe.
J’ai Ă©tĂ© traumatisĂ©e dans mon enfance car on m’obligeait dans mon Ă©cole religieuse, Ă manger ce qui me dĂ©goĂ»tait, comme de la viande de très mauvaise qualitĂ© avec plein de nerfs (depuis je suis devenue vĂ©gĂ©tarienne). Tellement je redoutais le passage Ă la cantine, j’avais sans cesse mal au ventre. J’ai depuis de graves problèmes par rapport Ă l’alimentation. A l’adolescence, je faisais de la boulimie car je considĂ©rais mon corps comme une poubelle. Oui quand on force un enfant Ă manger ce qui le dĂ©goute, il n’aime plus son corps. D’autres vont devenir anorexiques.
Manger doit avant tout ĂŞtre un plaisir et c’est cela qu’il faut enseigner Ă l’enfant. La digestion commence par « saliver ». Si un plat ne nous attire pas, nous ratons notre digestion. A mon avis en France, il y a bien plus de risques de traumatiser un enfant en le forçant Ă manger, que de risques qu’il soit affamĂ© (cela ne s’applique malheureusement pas Ă d’autres pays oĂą les enfants ne mangent pas Ă leur faim).
Un enfant de 1 an ne rĂ©clame pas de danette! Chez nous d’ailleurs, il n’y a jamais eu ni danettes ni bonbons. Les desserts sont en gĂ©nĂ©ral des fruits pris en dehors des repas pour ne pas acidifier le bol alimentaire. Les gâteaux sont rĂ©servĂ©s aux occasions. Ces enfants qui font des caprices, c’est parce qu’on leur a fait miroiter le dessert. Il est de notre devoir de parents de proposer des nourritures saines et Ă©quilibrĂ©es et de laisser l’enfant choisir parmi ces mets ce qui l’attire. C’est ainsi que nous avons Ă©levĂ© notre fille et elle n’est n’y obèse ni carencĂ©e. Elle sait s’arrĂŞter quand elle n’a plus faim. Elle mange Ă sa faim et c’est tout.
De la mĂŞme façon qu’on ne doit pas obliger un enfant Ă mettre sa cagoule car on estime nous qu’il fait froid et qu’il doit avoir froid, on ne peut pas savoir s’il a faim. Oui l’enfant peut tout Ă fait s’autorĂ©guler si on laisse son instinct le guider (en le protĂ©geant bien sĂ»r de la nourriture industrielle et du sucre qui va le rendre addictĂ©). Je suis très surprise et déçue par votre opinion sur ce sujet.
Bien cordialement
merci de votre reponse ….. j adhere completement a votre facon d efaire c ets ce que j ai fait avec nos 5 enfants ..j ai ett etres choquee de la douce violence de Dupuis et oui c ets le sparents a eduquer en premier , un bien difficile travail …. merci
Bonjour,
Au lieu de vous affronter avec JM Dupuy, en prenant Ă tĂ©moin les abonnĂ©s, peut ĂŞtre pourriez vous trouver Ă l’occasion d’un Ă©change privĂ© une voie mĂ©diane et sans doute plus consensuelle Ă propos de l’alimentation des enfants.
De ce partage naîtrait sans doute une nouvelle lettre commune laissant de côté quelques points de vue un peu caricaturaux apparaissant dans vos écrits respectifs.
[SVP, mettez « Alauda » com nom, pas mon nom de famille !! (J’ai envoyĂ© 2x le mĂŞme commentaire)]
Je trouve votre méthode très bonne. Et c’est d’ailleurs celle qu’a utilisé ma mère (début des années 1960, Allemagne) qui n’avait pas le temps pour me nourrir à la cuillère. Je n’ai pas d’expérience avec les enfants, je n’en ai pas, mais je peux parler de ma propre expérience en tant qu’enfant. Mon problème était plutôt l’inverse des enfants d’aujour d’hui : j’aimais tout (sauf le poisson et la texture de purée) et je n’avais jamais assez, car j’étais la cadette dans une tablée de 7, souvent 8 ou 9 personnes et à l’époque, il y avait une stricte hiérarchie : le plus gros morceau de viande (ou de la viande que pour lui) ou le droit de reprendre d’abord pour le père et les invités, puis les garçons selon leur âge, enfin ma sœur et moi en dernière, et ma mère léchait les soupières et saladiers. Il n’y avait pas de bonbons ou gâteaux industriels dans la maison. Par contre, il y avait des desserts (fromage blanc avec fruits frais, compote de pommes fait maison…). MAIS : une fois à l’école, avec les copines j’ai connu les bonbons, gâteaux de boulangerie et les glaces et en un rien de temps, je suis devenue accro au sucre – et j’ai encore aujourd’hui tout le mal du monde de me débarrasser de cette drogue dure…
Est-ce que votre Léonie est en contact avec d’autres enfants – qui viennent peut-être d’un environnement alimentaire avec de la malbouffe ? Si oui, comment réagit-elle ?
Je trouve votre mĂ©thode très bonne. Et c’est d’ailleurs celle qu’a utilisĂ© ma mère (dĂ©but des annĂ©es 1960, Allemagne) qui n’avait pas le temps pour me nourrir Ă la cuillère. Je n’ai pas d’expĂ©rience avec les enfants, je n’en ai pas, mais je peux parler de ma propre expĂ©rience en tant qu’enfant. Mon problème Ă©tait plutĂ´t l’inverse des enfants d’aujourd’hui : j’aimais tout (sauf le poisson et la texture de purĂ©e) et je n’avais jamais assez, car j’Ă©tais la cadette dans une tablĂ©e de 7, souvent 8 ou 9 personnes et Ă l’Ă©poque, il y avait une stricte hiĂ©rarchie : le plus gros morceau de viande (ou de la viande que pour lui) ou le droit de reprendre d’abord pour le père et les invitĂ©s, puis les garçons selon leur âge, enfin ma sĹ“ur et moi en dernière, et ma mère lĂ©chait les soupières et saladiers. Il n’y avait pas de bonbons ou gâteaux industriels dans la maison. Par contre, il y avait des desserts (fromage blanc avec fruits frais, compote de pommes fait maison…). MAIS : une fois Ă l’Ă©cole, avec les copines j’ai connu les bonbons, gâteaux de boulangerie et les glaces et en un rien de temps, je suis devenue accro au sucre – et j’ai encore aujourd’hui tout le mal du monde de me dĂ©barrasser de cette drogue dure… Est-ce que votre LĂ©onie est en contact avec d’autres enfants – qui viennent peut-ĂŞtre d’un environnement alimentaire avec de la malbouffe ? Si oui, comment rĂ©agit-elle ?
Bonjour,
Je partage pleinement votre avis Florent et m’Ă©tonne de l’article de Jean-Marc Dupuis qui ne lui ressemble pas. J’ai allaitĂ© mes fils pendant 18 mois et leur ai permis de goĂ»ter Ă toutes sortes d’aliments et de plats que nous cuisinions avec bonheur pour leurs qualitĂ©s gustatives et nutritionnelles. Mes fil
s en rafolaient. A partir de l’âge de 6 mois, ils ont mangĂ© des purĂ©es de lĂ©gumes et de fruits frais de saison et presque tous locaux. Ils ont donc très naturellement dĂ©veloppĂ© des goĂ»ts raffinĂ©s et mangĂ© avec plaisir sans aucun chantage vis-Ă -vis de nous. Nos amis, notre famille s’Ă©tonnaient de voir de si jeunes enfants aimer des plats asaisonnĂ©s, d’apprĂ©cier le curry comme le cafĂ© qu’ils goĂ»taient simplement d’une petite cuillère en nous voyant le siroter avec plaisir Ă la fin d’un bon repas dominical.
Merci pour votre témoignage.
Angélique
merci monsieur vous me paraissez très intelligent et plein d’amour pour tout ce qui vous entour. Je trouve votre approche très saine. Merci pour votre partage. Continuer Ă nous partager la vie avec votre fille.
je suis TELLEMENT d’accord avec vous! Ma belle-mere voulait que je force mon fils a manger comme elle a fait avec mon mari. Lui est completement deregle et a du mal a gerer son poids. Il finit toujours son assiette meme s’il a trop mange. J’ai eleve 3 enfants sans les forcer et en leur donnant toutes sortes de nourriture. Aujourd’hui, ils mangent de tout, n’aiment guere les desserts et ont un poids normal, ils sont aussi en tres bonne sante.
En realite, l’article de J.M. Dupuis m’a horrifiee…
Anne-Marie K.
J’ajoute un petit mot de synthese: non, le gout de l’amer et de l’acide et des fibres n’est pas inne’. Oui, un singe ou un singe-humain sain doit l’apprendre a ses petits. Et l’homme moderne est la premiere generation de l’espece a ne pas le faire, sous pretexte que l’enfant n’aime pas les legumes, on a des gamins de 12 ans qui n’ont jamais mange que des pates et du poulet frites et des menus enfant hallucinants. Alors oui, revenons a nos bases biologiques et faisons en une question de principe car elle l’est. Il faut apprendre, doucement mais fermement, a manger des aliments amers, acides et durs a macher. Sous peine de devenir obeses.
Bonjour j’ai lu avec interet l’article, mais je reste d’un avis legerement different. Petite, j’ai passe des heures a la cuisine enfermee jusqu’a ce que je finisse ma salade. Or aujourd’hui la salade est un de mes aliments preferes. Forcer un peu la main pour le bien de l’enfant est important. Le gout de l’acide et de l’amer n’est pas inne’ et d’apres mes lectures meme les singes enseignent a leurs petits a manger des feuilles ameres qui ont des proprietes medicinales, plus qu’alimentaires. Le gout inne de l’enfant l’attire vers le sucre et le gras, c’est le gout du lait et ce sont des indicateurs de calories, rares et precieuses en nature. Dans la societe de consommation au contraire, les calories sont abondantes et malsaines souvent, donc pour equilibrer il faut parfois pousser un petit peu, car le fromage, le riz sont sur la table et si l’on veut que le petit mange aussi des brocolis il faudra negocier. Montrer l’exemple ne suffit pas. Quand j’en propose a ma fille bien souvent elle me repond ‘maman!’ comme pour dire ‘manges en toi meme puisque tu aimes…’ alors soit on les sert en premier, sans lui montrer le reste, soit on negocie. Il y a des jours et des legumes qu’elle mangera volontiers, mais son gout doit se former et clairement elle n’est pas prete a’ apprecier des saveurs ou des textures trop fortes. La forcer a gouter c’est essentiel. Car 2 ou 3 repas plus tard son cerveau aura elabore l’experience et elle en mangera d’elle meme.
Il est clair que c’est les parents qui cuisinent, mais justement comme nous ne sommes pas dans la tete des enfants, nous pouvons avoir envie d’eufs brouilles alors que l’enfant ce soir la a plutot envie de soupe de legumes. Donc je tends aussi a insister en lui proposant autre chose, objectif: qu’elle mange au moins 1 type de fruit ou legume et 1 proteine ou feculent, ca peut etre une pomme et du yaourt si elle a mal aux dents. Mais c’est bien mieux que de ne rien manger et puis etre hysterique toute l’apres midi car elle a un trou au ventre. Alors oui je passe pour la mere chiante, je lui propose 15 choses differentes, mais aussi, elle sort de chaque repas avec un apport nutritionnel equilibre et une base qui la rendra sereine pour les heures a suivre. Quand elle sera en mesure de se faire ses courses et de se cuisiner elle n’aura plus besoin de 15 options car elle saura de quoi elle a envie et ne cuisinera que ca. Souvent j’ai constate qu’elle ne mangeait pas ce que je lui proposais car elle n’etait pas bien, et pas par manque d’appetit. Et quand on est malade c’est important d’avoir une maman qui vous prepare un petit bouillon plutot que de rester a jeun face a un gratin… Un enfant a (presque) toujours faim aux repas, il est en croissance, et se depense beaucoup. C’est important de l’aider a se nourrir..
Une maman italienne:)
Mon fils Ă 41 ans aujourd’hui, Et comme LĂ©onie, il a testĂ© les aliments avec les mains jusqu’Ă ce qu’il demande de lui mĂŞme couteau et fourchette. Ni blĂ©, ni produits laitiers, ni sucre dans la maison. Pour ses 12 ans, j’ai pensĂ© faire une fĂŞte au Mac Do ( nous sommes au QuĂ©bec Canada ) il m’a demandĂ© si j’Ă©tais fâchĂ© après lui pour lui donner de la malbouffe. A 18 ans il est parti en appartement et je n’ai jamais eu Ă m’inquiĂ©ter pour son alimentation..
Bravo pour votre rĂ©ponse!! La lettre prĂ©cĂ©dente m’a perturbĂ©e! Heureusement que les choses ont changĂ© et tous les parents comme vous doivent ĂŞtre fĂ©licitĂ©s.
J’ai eu deux enfants que j’ai Ă©duquĂ©s « à la Dupuis » et la troisième oĂą j’avais enfin compris que j’avais tout faux; J’ai 73 ans et mes souvenirs me torturent toujours….
Merci encore à vous pour cette magnifique réponse!!
Amicalement.
Jacqueline Desmaris.
Apprendre Ă nos enfants le respect de la nourriture, alors que tant d’enfants meurent encore de faim, me semble un minimum. Pour ce faire, je demande Ă l’enfant de se servir ce qu’il veut en quantitĂ©, avec la consigne de finir son assiette. Après la pĂ©riode d’adaptation, il apprend vite Ă se servir un minimum, quitte Ă y revenir. On ne gaspille pas la nourriture.
Je suis contente de lire votre rĂ©ponse Ă M.DUPUIS. J’ai eu envie de crier quand j’ai lu les inepties qui Ă Ă©crites. Bon sang, ce ne sont pas les enfants qui doivent Ă©duquer leurs parents ! Malheureusement, lorsque je vois le contenu des caddies je me dis que les futurs adultes de demain ne seront pas en bonne santĂ©. J’ai envie de dire Ă ces parents qui remplissent leur caddy avec des horreurs qu’ils sont criminels, cela peut paraĂ®tre excessif mais quand nous voyons toutes maladies qui progressent allègrement, je suis outrĂ©e que la santĂ© publique ‘dĂ©sinforme plus qu’elle informe et ses conseils sont plus malĂ©fiques qu’utiles……
Petite je devais finir mon assiette et j’étais obligée de manger au repas même si je n’avais pas faim! Résultat: je n’avais plus aucune notion de satiété et de faim ! J’ai commencé à prendre du poids et j’ai eu droit aux moqueries des camarades. Très tôt j’ai voulu faire régime
Et le cercle infernal de la boulimie s’est installé! Aujourd’hui je suis sortie de là , j’aime manger sainement car je sens que je fais du bien à mon corps. J’ai 2 jeunes enfants qui mangent de tout mais il est hors de question que je les force à terminer leur assiette! Ils doivent par contre goûter à tout ce qu’ils ont dans leur assiette. Jusqu’à l’année dernière ma fille n’aimait les poireaux qu’en soupe et maintenant elle en raffole sous d’autres formes! Les goûts évoluent, sans se braquer. Je les associe à la préparation des repas, leur fais goûter dans les casseroles quand on cuisine et ils ont un bon rapport à la nourriture et sont en pleine forme! Et s’ils mangent moins à un repas il n’y aura effectivement pas de sucreries 1h plus tard, ils attendront le goûter pour manger un fruit.
Bonjour
Mon fils n’aimais pas les choux de Bruxelles. Je ne l’ai pas obligĂ© Ă les manger. mais je l’ai persuadĂ© d’en manger au moins UN. pour habituer son palais.. Au fur et Ă mesure des semaines j’ai augmentĂ© la quantitĂ© petit Ă petit. Maintenant il en mange une assiette !
Je viens de lire l ‘article de Mr Dupuis que je reçois sur ma boite mail, et je viens de lire le vĂ´tre ! j’ai laissĂ© un commentaire sur chacun, Ă Mr Dupuis pour lui dire ce que je pensais des inepties ahurissantes lues dans son article,et sur le vĂ´tre pour partager mon plein accord . MĂŞme si je n’ai pas tout Ă fait Ă©duquer mes enfants dans la mĂŞme dĂ©marche alimentaire que vous, que je trouve en passant très intĂ©ressante,je l’ai fait dans le respect et l’amour de mes enfants et de la nourriture !!
Je suis tout Ă fait d’accord avec vous, forcer un enfant Ă manger ça ne lui profite pas, il va craindre le moment de se mettre Ă table, il n’ apprĂ©ciera pas le plaisir de goĂ»ter de crainte qu’on l’oblige Ă manger ce qu’il n’aime pas.
Sur beaucoup de sujets, Monsieur Dupuis a une vision très ancienne des choses : éducation, environnement, etc
J’ai 64 ans et j’ai adoptĂ© votre façon de faire avec l’alimentation de mes 2 enfants, sans me casser la tĂŞte mais pour le plaisir de manger ensemble des aliments sains, jamais de bonbons ou de pâtisseries Ă la maison, comme chez mes parents, donc personne n’en demande. Mes enfants ont mangĂ© de tout et les enfants de ma fille aussi
Bonjour,
Entièrement d’accord avec vous !
Et nos enfants n’ont plus 3 ans (par exemple) mais plutôt 50 …
Bonjour.
Je suis d’accord avec vous sur un certains nombre de points. MAIS PAS TOUS!!!!
– ma fille qui est en CP doit apporter qq biscuits pour la première rĂ©crĂ©ation du matin. Pourquoi la priverais-je d’Oreo?
– le dessert est un plat IMPORTANT du repas, au mĂŞme titre que le reste. Ma fille peut manger aussi bien une banane qu’une danette, je ne vois pas en quoi cela « grave » de lui cacher une famille d’aliments qu’elle va connaĂ®tre de toutes façons!
– je suis choquĂ©e Ă©galement lorsque vous dites que si votre fille rate un repas ce n’est pas grave! Si un enfant ne mange pas le matin, oĂą va t il aller chercher l’énergie dont son corps a besoin? S’il ne dĂ©jeune pas comment peut il ĂŞtre en forme l’après midi et le soir, c’est pire! Qui dort dĂ®ne ou plutĂ´t qui dĂ®ne dort. Si ma fille ne mange pas le soir, elle dormira mal!!!
De plus les horaires réguliers (a une demi heure près) me semblent essentiels car un enfant a besoin d’un cadre!
Bien sûr les goûts de ma fille évoluent. Mais elle connaît les 6 familles d’aliments, elle sait à peu près dans quelles proportions son corps en a besoin car nous le lui avons expliqué mais oui, chez moi il y a aussi des gâteaux et des bonbons et même si elle en mange peu, je ne vois pas pourquoi je l’en priverai.
Voilà je pourrais développer davantage mais en tant que maman il me paraît normal que ma fille, qui est reconnue comme être humain, ait les explications simples de l’alimentation, seule chose avec l’eau qui ôte la vie lorsqu’on n’en consomme pas!
Je suis ravie pour vous que votre frigo soit si fourni et en bons produits mais c’est un budget que tout le monde ne peut pas se payer (et encore moi je ne suis pas à plaindre).
Au plaisir,
Marina Luddens
Bonjour je trouve que vous avez une bonne approche par rapport à l éducation de l enfant, elle est plus juste que ce que nous avons eu dans notre enfance et avons répercuté avec nos enfants qui peuvent nous reprocher de les avoir forcé à manger ce qu ils n aimaient pas, dommage pour moi que je n ai pas eu votre façon de voir avant car je l aurais appliqué avec plaisir
J’Ă©tais tellement horrifiĂ©e de lire la lettre de M.Dupuis… et encore plus horrifiĂ©e de voir tous les commentaires de personnes qui le fĂ©licitent… Tout simplement MERCI pour cette mise au point plus que nĂ©cessaire.
Je travaille dans une micro crèche et nous avons eu des enfants dont les parents pratiquent la DME et nous appliquons ce mode Ă leur demande. Tout se passe Ă merveille. Pour les, autres enfants, nous proposons les repas dans 1 assiette plateau. Ils mangent ce qu’ils veulent quand ils veulent. (certains commencent par le dessert) et jamais nous ne forceons les enfants. Les repas sont un rĂ©el moment de plaisir et de partage.
Monsieur,
je viens de lire avec intérêt ce que vous conseillez pour apprendre,à un enfant de bien se nourrir. Ce que vous dites,est absolument juste.
J’ai trois enfants, adultes maintenant (40, 38 et 35 ans) et je ne les ai jamais forcĂ©s Ă manger quoi que ce soit. J’avais lu une fois dans ma jeunesse un article Ă©crit par un mĂ©decin qui disait: Quand la mère se fiche royalement si son enfant mange, l’enfant mangera sans problème.
Chez nous il n’y avait que des choses saines Ă table et nous disions jamais Ă aux enfants qu’il fallait manger quoi que ce soit, parce que c’Ă©tait bon pour la santĂ©. Ils n’ont jamais eu a finir leur assiette, mais le faisaient toujours car je leur mettait des petites doses au dĂ©part et ils pouvaient se reservir s’ils voulaient. Nous avons une fille qui avait toujours un cotĂ© rebelle et avait parfois envie de faire des histoires. Quand elle rentrait de l’Ă©cole elle demandait: qu’est ce qu’on mange et quand je le lui ai dit elle me rĂ©pondait beurk…
Je lui disait « cela ne fait rien. Si tu n’en veux pas tu peux prendre un yaourt ou une pomme ou te faire cuire un oeuf. » Resultat: elle mangeait ce que j’avais prĂ©parĂ© et souvent elle se reservait. La nourriture est une chose avec laquelle l’enfant peux faire du chantage. Si vous ne rentrez pas dans le jeu l’enfant laisse tomber. Ma file voulait souvent faire son intĂ©ressant. Avec les deux autres je n’ai jamais eu ce genre de problème.
Une fois j’ai prĂ©parĂ© des lentilles vertes en salade pour la première fois. Elle ne voulait pas en prendre. Je lui ai dit: »cela ne fait rien, tu a aussi le droit de louper quelque chose que tu aurais peut-ĂŞtre aimĂ©. » Du coup elle y a goutĂ© et elle a aimĂ©.
Je me souvenais aussi que mes parents en me forçant Ă manger ce que je n’aimait pas en rĂ©ussi Ă faire que je n’ai plus jamais mangĂ© ces choses une fois adulte. En matière d’Ă©ducation l’on n’obtient jamais rien de bon par la force. Il faut comme vous dites respecter les enfants et donner l’exemple. Moi j’Ă©tais souvent très Ă©nervĂ©e contre mes parents et me vengeait en leur faisant des sales tours et en leur mentant sans aucun scrupule. Nous n’avions pas de relations de confiance mais des relations de force.
Heureusement je me souvenait de tout cela quand j’ai eu des enfants Ă mon tour et je n’ai pas fait les mĂŞmes erreurs. Il n’Ă©tait pas facile au dĂ©but pour’en finir avec l’habitude de finir mon assiette quand je n’avais plus faim. J’ai appris Ă me servir une petite dose au dĂ©part et Ă©ventuellement me reservir.
Il faut aussi faire confiance Ă l’enfant. Il sait de combien il a besoin et cela est très diffĂ©rent selon l’enfant. Mon fils avait toujours faim et mangeait beaucoup pourtant il restait maigre (au point qu’un pĂ©diatre m’a engueulĂ© Ă cause de sa maigreur alors que je l’avait consultĂ© pour une otite. J lui ai rĂ©pondu que ce garçon mangeait bien et que je ne voyais pas de raison d’intervenir. (Ce pĂ©diatre avait lui-mĂŞme un gros ventre). Je n’y suis jamais retournĂ©e. Mon autre fille mangeait peu et Ă©tait plus ronde. Les parents on tort en voulant leur imposer des quantitĂ©s. Les enfants connaissent mieux leurs besoins en nourriture que les parents.
Mes trois enfants ont pris de bonnes habitudes de se nourrir et ils aiment ce qui est bon pour eux contrairement Ă la plus part de leurs amis.
Vous avez 100 % raison.
Cordialement
Klara Kirchner
Bonjour, j’ai Ă©tĂ© comme vous un peu sceptique voire choquĂ©e par la mĂ©thode proposĂ©e par J_M dupuis, mais je me suis dit qu’il parlait pour des enfants difficiles Ă qui on laisse tout faire Ă tous niveaux et dans ce cas, il faut trouver des moyens pour avoir une certaine autoritĂ© …
Mais je voudrais réagir à votre message à propos de Léonie,.
Nous avons utilisĂ© cette mĂ©thode de dĂ©couverte de la nourriture pour nos six enfants, trois d’entre eux mangent pratiquement de tout avec bonheur et ont envie de faire de nouvelles dĂ©couvertes gustatives,;deux autres ont sĂ©lectionnĂ©s (et cela de plus en plus) les glucides(riz, pâtes,pain..;) au dĂ©triment du reste et mangent très peu de lĂ©gumes; et la dernière veut de la viande (nous n’en mangeons pas souvent) et Ă propos de lĂ©gumes ne veut que les crus….Du coup cette mĂ©thode, a bien des rĂ©sultats diffĂ©rents selon les enfants…..tout le monde ne fera pas comme LĂ©onie!!
Nous n’avons pas non plus de biscuits desserts etc… mais quand ils grandissent , les envies se concrĂ©tisent tout de mĂŞme: » maman, je fais des cookies… »
Bien Ă vous…
Bourreau d’enfants, et violeur de bouches, et je mesure la portĂ©e de mes mots. Les parents ne sont pas les PROPIETAIRES des corps de leurs enfants, personne ne doit l’ĂŞtre, sauf le propre enfant, ceci Ă©tant un point crucial dans leur dĂ©veloppement.
Les obliger à introduire des choses dans la bouche quand ils ne veulent pas, bloquant leurs petites mains et leurs petits pieds pour les empêcher de se débattre, emprisonnés dans leurs chaises hautes, usant des menaces et punitions, le tout entre sanglots, toux et nausées; ça vous rappelle quoi?
Pourtant ça arrive chaque jour dans  » les meilleures familles »… et chez des « experts »… qui devraient mieux respecter les limites de leur « expertise « …
Un enfant en bonne santĂ© psychique car entourĂ© d’amour, de respect, et de limites Ă©ducatifs raisonnables et non-violents, aura faim Ă l’heure de manger, mangera avec plaisir ce que la famille partage et mangera des quantitĂ©s appropriĂ©es pour sa survie et sa croissance.
Par contre les parents sont RESPONSABLES de l’exemple qu’ils donnent, des aliments qu’ils proposent et de l’ambiance dans laquelle les repas se dĂ©roulent. L’acte de se nourrir fait partie de l’envie de vivre, de la joie de vivre, du plaisir de vivre, du partage avec les siens. Face Ă un enfant qui ne mange pas bien, les parents doivent se poser les bonnes questions: problème de santĂ© ? ( fièvre, parasites, rage de dents, angine, sinusite, etc…) ; ambiance tendue? ( disputes, règlement de comptes Ă table, repas pris en dix minutes car il faut courir, tĂ©lĂ©viseur allumĂ© ou tĂ©lĂ©phones mobiles consultĂ©s Ă la place d’une agrĂ©able conversation…); horaires inappropriĂ©s ?( repas trop distants ou trop rapprochĂ©s pour les besoins individuels de l’enfant, grignotage ou a’ l’inverse, besoin d’un fruit Ă la mi-matin? Trop sommeil Ă l’heure des repas?); autres soucis extra- familiaux chez l’enfant ? (soucis Ă la crèche, Ă l’Ă©cole ou au club, peur des examens, chagrins, dĂ©but d’anorexie ou boulimie…) ; aliments fades, industriels, rĂ©pĂ©titifs, prĂ©sentĂ©s sans goĂ»t et sans plaisir, assiettes trop remplies qui font peur, ou nourriture sans adĂ©quation Ă l’âge de l’enfant ?
En tout cas un enfant qui mange mal nous fait passer un message: tâchez de l’Ă©couter, et faites-vous aider d’un/e professionnel s’il le faut: pĂ©diatre, nutritionniste, puĂ©ricultrice, psychothĂ©rapeute…
Vous l’avez compris, je suis praticienne en psychothĂ©rapie. Bon appĂ©tit !
j’habite dans une rĂ©gion (le nord du Paraguay) oĂą de très nombreux enfants refusent de manger des lĂ©gumes. Étrangement cela semble Ă©pidĂ©mique! Ou comme ils se donnaient le mot! Bien souvent leur repas, avalĂ©, ne consiste que de riz et haricots secs et steak. Si vous essayer de mettre un peu de vert dans l’assiette, il est soigneusement mis de cĂ´tĂ© ou, mĂŞme, l’assiette est refusĂ©e! Pourtant il y a beaucoup d’horticulteurs et les produits sont bons.
Je n’ai rien lu dans votre lettre, ni dans celle de JM Dupuis au sujet de l’importance de l’alimentation de la femme enceinte! J’ai l’impression que si la mère n’a pas une alimentation diversifiĂ©e, ce sera très difficile que l’enfant aie des goĂ»ts diversifiĂ©s Ă©galement!
Mais je sais que c’est plus compliquĂ© que cela. J’ai un exemple vivant pour cela. Une amie a 2 enfants, le premier ne mange « rien » (juste riz, haricots, steak), alors que le second mange de tout !
Ceci Ă©tant j’ai un ami de près de 25 ans, nourri au riz/haricots/steak … c’est un colosse ! Et est Ă l’universitĂ© ! …
Les règles en matière d’alimentation sont très relatives !
Très intĂ©ressant mais je suis septique pour l’adolescence …
Les adolescents sont les premiers Ă exiger de bons aliments si ils ont Ă©tĂ© habituĂ©s Ă bien manger. Il n’est pas interdit de leur expliquer l’utilitĂ© d’avoir une hygiène de vie pour Ă©viter de nombreuses maladies qu’ils n’auront sans doute pas envie de contracter. Ils se battent pour l’Ă©colohie pour sauver la terre ils peuvent avoir envie de sauver leur vie par la mĂŞme occasion.
je vous approuve entièrement, c’est vous qui adoptez la bonne attitude.. Mais la condition est celle que vous prĂ©cisez : l’exemple. Pas de malbouf chez vous c’est très important, sinon toute votre Ă©ducation est ratĂ©e.
Votre lettre est vraiment formidable.
Si j’avais eu conscience de cela lorsque mon fils Ă©tait petit!
Je partage complètement votre point de vue. Sans savoir que cela se nommait DME..
j’ai pratiquĂ© cela avec mes 3 enfants. Et il n’y a pas de pb lors de l’adolescence ; rassurez vous đź‰
Et cela mĂŞme si aujourd’hui ils adorent tous les 3 les dannettes et les chips … et oui la vie en communautĂ© leur a fait dĂ©couvrir ces aliments… cela me va bien aussi car je sais que parallèlement à ça ils font attention Ă ce qu’ils cuisinent et ce qu’ils mangent. Ils ont 21 ans (jumeaux) et 17 ans.
Merci pour toutes vos lettres. Je les adore
Bonjour,
Je suis d’accord Avec cette personne ; j’et Un peu surprise voire choquée de lire la lettre de JM DUPUIS mais peut-être est-ce vraiment ses idées ou peut-être est-ce pour amener un autre type d’approche et vendre encore un journal ou une formation ?
Nous pratiquons également la DME et si c’est fait correctement, en suivant les règles de sécurité et en s’étant documenté suffisamment avant,!c’est génial de voir ses enfants manger seuls .
Mon aîné ne mangeait rien mais nous ne l’avons jamais forcé. Ce sont des pratiques d’un autre temps qui font de futurs adultes obèses ou dépendants..
Bravo Florent pour votre lettre-réponse à Jean-Marc Dupuis, vous êtes pertinent sur tous les points abordés.
Je fĂ©licite votre approche alimentaire avec LĂ©onie. C’est LA bonne mĂ©thode!! Ne vous en faites pas pour l’adolescence, les bonnes valeurs auront dĂ©jĂ Ă©tĂ© inculquĂ©s; LĂ©onie Ă©tant curieuse, elle goĂ»tera sĂ»rement tout et fera des choix sensĂ©s, puisque son corps connaĂ®t dĂ©jĂ le niveau de plaisir (sĂ©rotonine), associĂ© Ă bien se nourrir dans le respect de ses besoins.
J’ai 4 enfants devenus grands (24 Ă 12 ans) J’ai comme vous proposer presque uniquement des produits le moins transformĂ©s possible (lĂ©gumes du jardin, viande de la ferme ..) Ils ont toujours eu du mal Ă manger Ă la cantine. Aujourd’hui les grands cuisinent aussi n’achètent pas de produits transformĂ©s. Ils tous Ă©tĂ© ouverts Ă la dĂ©couverte de nouveaux plats Je me souviens de mon aĂ®nĂ© qui Ă 7ans avait commandĂ© un aĂŻoli au restaurant pour goĂ»ter car il ne connaissait pas. Il a tout mangĂ© devant les yeux ahuris de nos amis dont les enfants avaient pris l’Ă©ternel steack hachĂ© frites ketchup glace du menu enfant!!
Je suis grand mère aujourd’hui et je n’ai jamais forcé mes enfants à manger s’ils n’avaient plus faim. À cette époque j’avais lu une parution intéressante sur « l’instinctothérapie » qui préconisait cette approche que vous décrivez. Laissez à la vue de l’enfant une grande variété de produits sains et non transformés. Il se dirigera instinctivement vers les aliments dont son corps a besoin.
Aujourd’hui mes enfants cuisinent beaucoup et offrent à leurs propres enfants une grande variété d’aliments, loin des confiseries et autres produits industriels transformés.
Si on reste à l’écoute de notre corps on est naturellement attiré par les fruits et les légumes avant tout.
Bien Ă vous
Bernadette
Merci infiniment !
Votre lettre est la clef de la seule possible évolution de l’’humanité ..
S’autoeduquer avant de prĂ©tendre Ă©duquer…
Se remettre en question chaque jour et suivre une étoile qui pourrait s’appelr : IMPECCABLE.
Puisse chaque enfant avoir un jour un papĂ comme vous! Renata.
Je suis completement d’accord – la rigiditĂ© ce n’est pas le chemin; peut-ĂŞtre fermetĂ©, mais avoir amour doux, inteligent…
Bonjour
Tout à fait d accord et dès que je peux elle cuisine avec moi . Ce qui lui donne envie de manger ce qu elle prépare
Bonjour, je suis totalement d’accord avec vous.
Ma petite expĂ©rience: mon fils ainĂ© mangeait très très peu, ma grossesse lorsqu’il avait 9 mois a Ă©tĂ© le point de dĂ©part de ses difficultĂ©s alimentaires ( hypothèse). A la maison il y avait essentiellement des produits sains ( lĂ©gumes du potager, oeufs des poules, gâteaux maison ,…) mais aussi ponctuellement des aliments anniversaire: bonbons, coca, etc ..;
Mes deux enfants, élevés de la même manière avaient des goûts alimentaires totalement différents, mon fils mangeait avec plaisir oeufs et viande alors que sa soeur adorait les fruits et les légumes.
Aujourd’hui il est Ă©tudiant et vit en ville, il a 21 ans et mange ( presque ) de tout, il a diversifiĂ© seul son alimentation, il dĂ©couvre avec Ă©tonnement des aliments et des saveurs qu’il dĂ©testait.
Les mĂ©decins qui l’ont suivi et moi mĂŞme n’ont jamais Ă©tĂ© inquiets, il Ă©tait et il est restĂ© très mince mais il grandissait bien et n’avait pas de problème de santĂ©.
Bref, il faut faire confiance Ă ses enfants, nous sommes tous des individus diffĂ©rents avec des besoins , des goĂ»ts diffĂ©rents, pourquoi penser qu’il n’existe qu’une seule manière de faire et que l’adulte dĂ©tient la vĂ©ritĂ©.
Bonne journée et bon appétit
Bonjour !! sans ĂŞtre d’accord avec M. Dupuis , profitez de votre petite LĂ©onie , j’ai cru comprendre qu’elle est toute petite ? J’en ai eu 4 , comme vous Ă la maison il n’y avait que du sain ,et on vivait en pleine campagne … Attendez l’adolescence , ils voudront faire comme les copains , c’est normal , leurs normes changent , c’est une façon de se construire et d’avoir des amis …Ce que je peux dire maintenant , (ils sont très très grands (42 , 38, 33 , 29 ans )) , c’est qu’ils ont gardĂ©s au fond d’eux les fondamentaux , mais que de les voir au Macdo ou autre pendant des annĂ©es nous a fait avancer nous mĂŞme …Alors semons des graines , oui , un jour ça pousse , mais ne pas s’illusionner , ils ont leur propre vie et ils nous remettent souvent en question !! bien cordialement .. Jacqueline
Merci pour ce partage d’expĂ©rience qui est juste plein de bon sens.
Bravo. J’applaudis Ă 2 mains. Je suis arrière grand mère. Je suis tout Ă fait d’accord, mais je voudrais ajouter qu’obliger les enfants Ă terminer leur assiette prĂ©sente un grand danger : celui de les conduire Ă l’obĂ©sitĂ©. Mon mari obligeait toujours l’aĂ®nĂ©e Ă terminer, dĂ©jĂ ave son biberon quand j’ai arrĂŞtĂ© d’allaiter, or un bĂ©bĂ© de qq mois ne fait pas de caprice et elle renvoyait souvient le trop plein. Aujourd’hui elle a encore des problèmes de surpoids malgrĂ© les conseils suivis que lui donne un diĂ©tĂ©ticien. Il n’a pas eu lev temps de s’occuper de la seconde qui tient tjs la ligne A bon entendeur salut. .
Je me sens en accord avec vos propos, car moi-mĂŞme j’ai Ă©levĂ© ma fille de cette manière, la diversification alimentaire au fur et Ă mesure des mois et des annĂ©es, une nourriture saine, pas de friandise, de gâteaux, de dessert , n’en mangeant pas moi-mĂŞme et aujourd’hui ces propres enfants sont Ă©levĂ©s de cette manière donc des enfants mangeant de tout, pas de cris, de pleurs inutiles et surtout rien en force. Je vous rejoins concernant l’article de Mr Dupuis, je rajouterai mĂŞme que cela est grave car ces propos vont Ă l’encontre d’une relation douce, harmonieuse et respectueuse de l’enfant!!!!
j’adhère totalement Ă votre point de vue- je suis un papy aujourd’hui mais j’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont laissĂ© libre de manger ce que je voulais Ă©tant enfant voire sauter un repas, manger des lĂ©gumes crus pris dans le jardin…ma fille nourrit son bĂ©bĂ© de la mĂŞme manière que vous- c’est la meilleure manière de manger sain et de dĂ©couvrir les « vraies » textures
Bonjour Entièrement d’accord avec vous. J’ai eu 2 enfants qui ont aujourd’hui 27 et 23 ans. J’ai fait comme vous et après quelques petits Ă©carts dus Ă la frĂ©quentation de l’Ă©cole (ma fille Ă©changeait son fruit avec le goĂ»ter d’un autre enfant, puis au collège oĂą mon fils ne mangeait que du pain parce qu’il n’aimait pas les repas et que j’ai du lui faire un rĂ©gime sans gluten pendant 6 mois pour soulager ses intestins malade !) , tous les deux prennent aujourd’hui en charge leur alimentation , consomment beaucoup de lĂ©gumes et n’apprĂ©cient pas ce qui est sucrĂ©. Il n’y a jamais eu de crise par rapport aux repas puisqu’il n’y avait pour eux pas d’alternative.Par contre je me suis toujours efforcĂ©e de bien cuisiner les lĂ©gumes pour qu’ils aient du goĂ»t.. Mais je ne me suis jamais offusquĂ©e de leurs Ă©carts avec leurs amis. J’ai essayĂ© de former leur goĂ»t mais avec tolĂ©rance. Le rapport Ă la nourriture des enfants m’a toujours semblĂ© Ă la fois quelque chose de simple mais aussi de très dĂ©licat.
D’accord Ă 100 pour 100 avec Florent Cavaler! Dans ma famille, nous avons Ă©tĂ© forcĂ©s Ă manger des choses qui nous dĂ©goĂ»taient: gras de jambon, peau de poulet rĂ´ti, viande un peu saignante, poireau… Quel intĂ©rĂŞt??? Du coup les repas Ă©taient toujours un calvaire (crainte de voir sur la table les aliments dĂ©testĂ©s, crainte d’avoir un rĂ©flexe de vomissement et de se prendre une claque etc) et quel soulagement que de manger tranquillement ailleurs, sans menaces! On peut encourager un peu les enfants Ă essayer des aliments mais pas les forcer. J’ai agi exactement comme Florent Cavaler avec mes enfants, et sans problème.
Bonjour,
Votre fille aura bien l’occasion de frĂ©quenter des lieux culinaires moins idylliques que votre cuisine et fera l’apprentissage de la malbouffe tĂ´t ou tard…ça s’appelle la diversitĂ© environnementale et l’effet de meute touche tous les enfants.
Bien Ă vous,
Marie Saint Charles
Plus d’accord avec vous qu’avec Jean-Marc Dupuis moi aussi sur ce sujet. Par contre, mĂŞme en donnant de bonnes habitudes alimentaires Ă la maison, avec de bons produits, on n’est pas Ă l’abri de ce qui se passera dès que les enfants dĂ©couvriront les cochonneries qu’on peut manger Ă l’extĂ©rieur (chez les copains, Ă la sortie de l’Ă©cole…)…
Merci la vous c’est une lettre bien plus censée et fine que l’autre du pseudo Jean Marc Dupuis, sur laquelle j’ai d’ailleurs laissé un commentaire. Me suis désabonné de sa lettre en passant.
J’ai eu une expérience traumatisante d’une folle qui voulait à tout prix me faire manger à 3-4 ans. Elle s’était mise en colère et m’avait fourré la fourchette très loin dans la bouche. Expérience traumatisante, je l’ai détestée du haut de mes 3-4 ans, Elle ne m’avait pas respectée, moi qui n’étais pas très portée sur la nourriture et adulte j’ai la même nature que petite, et d’ailleurs que je mange beaucoup ou peu, mon poids reste le même, c’est bien la preuve que le corps humain sait prendre exactement ce dont il a besoin.
J’ai 88 ans. Petite je n’aimais pas les Ă©pinards, et j’Ă©tais « obligĂ©e » de manger le reste de mon assiette Ă 4h au retour de l’Ă©cole. Je ne sais ce que mes chers Parents ont fait ou pas fait. Aujourd’hui j’adore les Ă©pinards (crus en salade) et cuits. Et en ai tjs servis Ă mes enfants en leur racontant l’anecdote. Nous en rions encore !!
Merci beaucoup pour votre témoignage qui me pousse à continuer dans cette voie avec mes enfants. Personnellement j ai été très choquée par la méthode forte préconisée par JM Dupuis alors que paradoxalement il a été à l origine de la facon dont nous avons changé notre rapport à l alimentation, les animaux d élevage, les médicaments, les relations humaines etc
La seule limite au cadre que vous indiquez que nous tentons d’appliquer au quotidien est qu’il faut des parents disponibles et apaisĂ©s pour crĂ©er cet environnement sain, ce qui est difficile quand les deux parents travaillent avec des temps de trajet consĂ©quents et la fatigue, le stress qui en dĂ©coule. De mĂŞme, manger sain, local et diversifiĂ© coĂ»te cher. L’alimentation est notre 2e poste de dĂ©penses apres le logement. Mais nous ne regrettons absolument pas ce mode de vie plus en accord avec nos valeurs.
Bonjour
Dans les années 1970, déjà l’on diversifiait la nourriture des bébés à partir de 6 mois…
Malheureusement il semble que ce soit une très mauvaise idĂ©e car aujourd’hui les allergologues pensent que c’est cette diversification de la nourriture aux nourrissons qui a provoquĂ© la multiplication des allergies, tout le monde ne se nourrissant pas sain et bio avec les lĂ©gumes du jardin….
Bonjour,
j’Ă©lève mes deux filles de 4 ans avec des aliments vivants, biologiques, elles et moi mangeons de tout, lĂ©gumes crus et cuits, lentilles, pois-chiche, pain complet et blanc, cĂ©rĂ©ales, fruits de saisons, yaourts de brebis, lait de chèvre, laits vĂ©gĂ©taux, fruits secs variĂ©s, châtaignes, viandes biologiques et poissons sauvages..Je ne les force JAMAIS Ă manger, ou finir leur assiette. Je les laisse choisir leur aliment qui constituent nos repas. Leur goĂ»t est formĂ©, et je gagne Ă leur faire confiance, elles savent ce qu’il leur fait du bien ou pas. Les professionnels de santĂ© et d’Ă©ducation qui nous entourent trouvent leur comportement alimentaire remarquable. C’est tout gagnĂ© d’avoir agit comme ça, elles se tournent seules vers ce dont elles ont besoin. (fruit, eau). Votre lettre est juste, je trouve. Les accompagnateurs dans les cantines doivent savoir tout cela, et ĂŞtre formĂ©s. Les prescriptions alimentaires autoritaires que vous Ă©voquez ne sont plus valides, les reportages sur les liens entre l’alimentation et le cerveau le prouvent. Nous en tant que parents, nous pouvons dĂ©noncer le trop de viande dans les cantines, faire cesser ces choix des repas des sociĂ©tĂ©s alimentaires. Revenons au bio, et diminuons les gaspillages, en permettant de partager, de ramasser les restes dans les cantines. VoilĂ , en attendant, donnons Ă nos enfants des aliments vivants et biologiques. Bon appĂ©tit Ă tous.
Vous avez eu de la chance avec votre enfant qui mangeait de la nourriture proposée. Cela n’est pas le cas pour tout le monde. Moi aussi j’ai été pleine des bonnes intentions. J’ai beaucoup travaillé avec des bébés, j’ai lu beaucoup de littérature sur le sujet. Nous mangeons assez sainement à la maison, nous n’avions pas non plus de frites, ni de danettes. Je passait des heures en cuisine à préparer les bonnes compotes et les légumes à la vapeur.
Mais mes jumelles refusaient de manger. Elles ne réclamaient pas de bonbons plus tard, il n’y avait pas. Elles étaient énervées et insupportables 30 minutes après le repas. Je me sentait rejetée avec ce refus de manger les bonnes choses que j’ai mis tant de temps à préparer à partir de meilleurs aliments possibles. Elles n’arrivaient pas à dormir, affamées. Je devenais hystérique, en manque de sommeil. Nous avons finis par leur lire les histoires a table, à faire des clowns aux heures de repas afin de « faire entrer ce repas dans les petits estomacs ». Cela a duré près d’un an. C’etait une question de survie pour moi et mon couple. Avec des remords de ne pas faire les choses comme il faut. Avec l’age elles ont commencé à manger normalement.
Merci à Mr Dupuis pour son message déculpabilisant, plein de bon sens et de grande aide aux parents que se retrouvent dans la situation semblable à la nôtre.
Non, un enfant n’est pas toujours capable de savoir qu’est ce qu’il doit manger et en quel quantité. Non, si vous n’avais eu besoin de forcer à manger votre enfant, ce n’est pas parce que vous êtes un super parent avec des choses saines dans la placard, vous avez tout simplement eu de la chance.
Je suis bien d’accord avec vous
Mais tout cela n’a de valeur que dans l’enceinte familiale stricte.
Que faites vous lorsque les camarades d’Ă©cole vous tentent et mettent en balance votre Ă©ducation et la tentation du « nouveau » mĂŞme si c’est dĂ©lĂ©tère?
J’ai quatre enfants; pas de problème pour le premier jusqu’Ă ce qu’il aille Ă l’Ă©cole. La maitresse puis les copains ont commencĂ© leur influence et ainsi il a commencĂ© Ă gouter aux friandises et en a ramenĂ© Ă sa soeur en lui disant que c’Ă©tait bon … Sa soeur Ă©tant une appliquĂ©e et obĂ©issante a refusĂ© cette tentation. Mais ce ne fut pas le cas de la troisième qui adorait son frère et en plus Ă©tait toujours prĂŞte pour faire des bĂŞtises… Le quatrième a Ă©tĂ© sous l’influence de la troisième…
Je dois dire cependant que leur alimentation est plutĂ´t saine, qu’ils sont tous peu influençables .Ils ne changent que s’ils sont convaincus.
Tout cela pour dire que les parents sont les seuls Ă©ducateurs uniquement dans l’enceinte familiale stricte.D’ailleurs nous n’avons jamais eu de refus alimentaire tant qu’il n’y avait pas de contact avec l’extĂ©rieur et le temps pour faire « fabriquer » un jugement indĂ©pendant est de plus en plus court! Imaginez, mon fils ainĂ© est allĂ© pour la première fois Ă l’Ă©cole Ă 5 ans… Aujourd’hui c’est Ă 2 ans qu’on commence Ă subir l’influence des autres…
Merci pour ce bel exposé! J’avoue que j’ai été horrifiée par les recommandations de Jean-Marc Dupuis et que j’ai même envisagé de me désinscrire de sa lettre tant ce qu’il décrivait m’a semblé dictatorial!
Alors merci à vous de remettre les choses ainsi à leur place. J’ai procédé comme vous avec mes 2 filles elles-mêmes mamans à présent et ça a très bien fonctionné. À l’époque j’avais trouvé des informations fort utiles dans le livre de Laurence Pernoud, j’élève mon enfant, qui grosso modo disait à peu près la même chose concernant la diversification, même si alors on ne se souciait que peu de manger bio, ce qui était fort dommage bien sûr. En plus de l’alimentation diversifiée j’ai allaité mes filles respectivement jusqu’à l’âge de 15 mois pour la 1ère et 9 mois pour la 2ème jusqu’à ce qu’elles décident par elles-mêmes, spontanément, qu’elles ne voulaient plus téter, sans jamais abandonner mes activités personnelles (je poursuivais alors mes études et parallèlement j’enseignais le piano en école de musique). Résultat, 2 belles personnes en bonne santé! Seul bémol elles sont beaucoup moins rigoureuses avec leurs propres enfants du fait ne la frénésie de la vie qu’elles mènent, mais je ne les juge pas: chacun fait ce qu’il peut et mes petits-enfants sont merveilleux!
Bien cordialement!
Je suis d’accord Florent avec votre point de vue sur la conduite Ă tenir envers son enfant en matière de nourriture. Tant qu’il vit dans ce milieu familial « éclairé », OK mais qu’en sera t’il lorsqu’il partagera les repas de cantine, puis les sorties avec copains et copines, quand il fera lui-mĂŞme les courses dans les rayons des magasins regorgeant de tentations malsaines… ?
Je reconnais que je n’ai pas toujours eu les bons rĂ©flexes lorsque mon fils (qui a maintenant 40 ans) refusait tel ou tel lĂ©gumes : je faisais des soupes avec lĂ©gumes frais que je mixais pour qu’il accepte d’en manger !
Merci pour votre témoignage qui peut inspirer les nouveaux ou futurs parents.
Bonjour, je suis entièrement en adĂ©quation avec la mĂ©thode que vous employez quant Ă l’Ă©ducation Ă l’alimentation! Je me souviens avoir Ă©tĂ© forcĂ©e de manger mon assiette de lentilles alors que je ne les aimais pas, seule Ă table, tout le monde avait fini et avait quittĂ© la table. RĂ©sultat: j’ai tout rendu dans l’assiette, ce n’est qu’Ă partir de ce moment que ma mère ne m’a plus forcĂ©e. En attendant, quelle souffrance et quelle incomprĂ©hension Ă chaque fois que je devais manger un aliment que je n’aimais pas………
Bravo pour cet article. Cela me donne envie de l’imprimer et le distribuer aux parents mes Ă©lèves. Je suis directrice d’Ă©cole et je suis abasourdie par ce que je vois. L’alimentation des enfants d’aujourd’hui est une catastrophe et le comportement de leurs parents totalement irresponsable. Quelle sera leur santĂ© plus tard. Je suis très inquiète.
Quelle belle lettre ! 100 pour cent d’accord avec vous;
Mais un enfant quel investissement de temps et d’Ă©coute
Seuls 1 pour cent des enfants sont concernĂ©s CAR les parents ont ils des enfants pour la SOCIETE ou pour eux et l’enfant (vĂ©ritable richesse fusionnelle et oĂą les deux parties sont Ă©galitaires dans le RESPECT)
Le seul bĂ©mol : beaucoup de parents laissent leurs enfants (par obligation ou non) Ă la SOCIETE (ils ne les cĂ´toient qu’Ă partir de 19 h le soir, fatiguĂ©s, stressĂ©s)
Merci encore pour vos articles
Je pense que Monsieur Dupuis parlais des enfants en restauration scolaire ou de quelconque collectivité. Pour avoir géré pendant 25 ans ce genre de collectivité je comprends fort bien son discours. Cordialement
Merci pour votre approche extrĂŞmement logique et si bĂ©nĂ©fique pour de la rĂ©alisation de l’enfant !
l’enfant sait mieux que les adultes ce dont son corps a besoin…..
Encore faut il tolĂ©rance, patience , que les 2 parents soient du mĂŞme avis et savoir, oui, montrer l’exemple…
Bien cordialement
Yann
Bonjour, merci de partager votre expĂ©rience qui est franchement idyllique.Je vous souhaite sincerement qu’elle perdure au-delĂ de l’adolescence. A moins de vivre dans un vase clos il sera difficile d’Ă©viter les gouters d’anniversaire (foire au sucre) les frites de la cantine et les sorties avec les copains au Macdo !L’exemple ne marche pas toujours non plus. Mon mari et moi Ă©tant de grands lecteurs, nos fils nous ont toujours vu un livre Ă la main plutĂ´t que devant la tĂ©lĂ© (que nous n’avions pas d’ailleurs Ă l’Ă©poque), sans compter les après-midi passĂ©s Ă la mĂ©diathèque et bien, aucun de nos deux garçons n’ouvre un livre un livre sans y ĂŞtre obligĂ©. C’est aussi ça le rĂ´le des parents, accepter que nos enfants prennent des chemins diffĂ©rents que ceux que nous avions tracĂ©s pour leur bien ĂŞtre.
Bonjour je ne laisse jamais de commentaires en gĂ©nĂ©ral mais lĂ je trouve le sujet intĂ©ressant…
Évidemment que certaines personnes vous diront que votre petite LĂ©onie est une pĂ©pite qui s Ă©coute qui est curieuse et qui a envie de tout connaĂ®tre et c est très bien,j ai agis de la elle façon avec mon fils jusqu’Ă …la maternelle,après le rapport est tout autre,puisque dĂ©jĂ l’enfant ne peut plus dĂ©cider de ses envies…il ne dĂ©cide ni de l’heure ,ni de savoir si il a faim ou non ,ni mĂŞme de ce qu il veut manger ou non car a la cantine ,ce sera toujours la politique de « fini ton assiette » , mon fils a alors pris les habitudes scolaires , et au fil du temps il ne s’Ă©coute plus ,et dĂ©cide de toucher très peu a son repas pour finalement manger le dessert , ce qui a la maison est formellement interdit, donc j espĂ©re que vous pourrez garder votre LĂ©onie a la maison pour les repas pour ne pas qu elle se « fasse » aux habitudes collectives , je pense qu il n y a pas que les parents qui jouent un rĂ´le dans l Ă©ducation alimentaire des enfants mais aussi les collectivitĂ©s et l’Ă©poque dans laquelle nous vivons de  » surconsommation » , il faut a mon sens sensibilisĂ© l’enfant a tout type de situations tout en lui expliquant ce qui est le meilleur pour lui ,ce que la sociĂ©tĂ© et les institutions nous dictent oĂą nous demandent , et ce que nous en tant que parents nous acceptons ou non…voilĂ ma petite vision des choses et merci pour les news lettres toujours très intĂ©ressantes
Marine
Bonjour, je suis heureuse de lire des propos qui rejoignent mon expĂ©rience!En effet, faire grandir des enfants dans le respect est une notion peu dĂ©veloppĂ©e par notre environnement et dans tous les domaines, la » liberté » est vue comme une compensation aux frustrations vĂ©cues par contraintes.Si on nous enseignait que la libertĂ© est insĂ©parable de la responsabilitĂ© et de l’interdĂ©pendance et surtout que le modèle de comportement soit transmis par l’exemple, nous ferons de grands progrès pour la santĂ© des gĂ©nĂ©rations futures. Il faut acquĂ©rir une estime suffisante de soi-mĂŞme que pour sortir du jeu de pouvoir de la culpabilisation! Merci a tous ceux et celles qui sont sur ce chemin de bon sens,, ça fait du bien!!!
Je partage tout Ă fait vos opinions. Trucs et astuces avec la fille aĂ®nĂ©e, apprentissage… et pas avec la cadette 5 ans plus tard: cette dernière montre un rapport plus sain, naturel, spontanĂ© que sa soeur. (19 et 24 ans maintenant)
J’espère que votre lettre atteindra de nombreux futurs parents;-)
Mr Cavaler, merci pour cette lettre. Ma fille a bientĂ´t 16 mois et depuis sa naissance je fais ce qui me paraĂ®t naturel dans tous les domaines. Bien sur je me questionne et me renseigne, certains conseils, certains Ă©crits me parlent d’autres non, Les gens sont toujours en train de donner leurs avis, ma sĹ“ur par exemple, voyait d’un mauvais Ĺ“il que je donne des morceaux Ă ma fille des 6 mois (je faisais aussi bien une petite purĂ©e, que des morceaux) et il y a eu des fois oĂą elle ne voulait que la purĂ©e, d’autres que les morceaux. Comme vous, je fais des plats pour nous 3 depuis un moment et elle goĂ»te Ă tout. J’ai aussi remarquĂ© que lorsqu’elle Ă©tait malade, lorsqu’elle sortait des dents etc, elle mangeait peu, par contre elle continuait Ă teter (et oui j allaite encore ma fille). Je suis fatiguĂ©e d’ĂŞtre constamment jugĂ©e sur les choix que je fais en ce qui concerne mon bĂ©bĂ© par des gens qui ne rĂ©flĂ©chissent pas par eux mĂŞme, la plupart font ou disent car on a toujours fait ou dit ça sans se poser de questions, alors merci, sincèrement, ça fait vraiment du bien de lire un joli tĂ©moignage comme le vĂ´tre.
Bonjour Florent,
Globalement, je suis assez d’accord avec votre façon de voir les choses. Cependant, il y a des enfants vraiment rĂ©calcitrants avec la nourriture. Ma petite fille qui va bientĂ´t avoir 15 ans, ne s’est rĂ©ellement mis Ă apprĂ©cier la nourriture que depuis 1 an ou 2. Je parle de nourriture car les bonbons ou biscuits qu’elle pouvait glaner hors de la maison Ă©taient les bien venus Ă toute heure de la journĂ©e. Sa mère, ayant les mĂŞmes principes alimentaires que vous, maintenait les repas Ă©quilibrĂ©s Ă la maison et c’Ă©tait la guerre. Rien n’obtenait le consentement des papilles de ma petite fille. La petite ne mangeait pas grand chose et surtout pas parmi les aliments Ă bonne qualitĂ© nutritive.. Elle Ă©tait maigre Ă tel point que nous avions honte sur la plage et nous sommes faits interpeller plusieurs fois par les regards et aussi par les rĂ©flexions. J’en passe. Pourtant, elle avait bien commencĂ©, Ă©tait une petite fille curieuse et mettait volontiers toutes sortes d’aliments dans sa bouche. Mais voilĂ Ă 2 ans 1/2 ses parents se sont sĂ©parĂ©s. Beaucoup d’enfants vivent ces drames sans mĂŞme pouvoir les exprimer. Alors mon sentiments est qu’il le font par le cĂ´tĂ© alimentaire et en plus c’est vrai qu’ils peuvent devenir des tyrans !
Mon petit-fils, son frère, Ă©levĂ© selon les mĂŞmes principes alimentaires que ceux appliquĂ©s Ă sa soeur, n’a aucun problèmes. Il aime manger et pour lui l’heure du repas sonne comme une fĂŞte. Il faut le restreindre. Je crois qu’il n’y a pas de solutions miracle et que personnellement je ne me risque qu’Ă peu de conseils.
Par contre la mĂ©thode de Jean-Marc Dupuis me semble assez inappropriĂ©e, sauf en ce qui concerne le respect que l’enfant doit avoir envers la nourriture et ses parents qui s’Ă©chinent Ă lui prĂ©parer Ă manger de façon variĂ©e et avec de bons aliments..
Merci pour votre réponse à cette lettre.
Je partage entièrement votre avis, et fais la même expérience avec mon fils.
Bonjour,
Votre rĂ©ponse est dans le fond « de bon sens » … la plasticitĂ© naturelle de l’enfant est prĂ©servĂ©e et son Ă©mancipation nutritionnelle individuelle aussi. Cependant lorsque vous Ă©crivez :
…. »Certains de nos amis ont du mal Ă comprendre notre dĂ©marche. Souvent, on nous demande : « Et que ferez-vous si votre fille ne veut plus manger que de la malbouffe ? »
En fait, la réponse est simple.
Si un enfant n’a que des aliments sains autour de lui, il ne pourra rien manger d’autre que des aliments sains. »…
C’est vrai … !
Mais combien d’individu, non seulement savent cela et ont les connaissances nĂ©cessaires pour ĂŞtre des Ă©ducateurs nutritionnel et de vie pour leurs enfants ? Combien ont le temps et les moyens dans cette sociĂ©tĂ© « castratrice des deux » pour offrir cette chance Ă leurs rejetons ?
Combien ont en eux le sens de leur propre Ă©mancipation et de cette absolue nĂ©cessitĂ© pour laquelle l’homme Ă le plus de facultĂ© : l’enrichissement communautaire (couple, famille, groupe, sociĂ©tĂ© et mĂ©ta-communautĂ©) vers un Ă©panouissement commun trans-âge (enfants/adultes/seniors (60-75 ans) et aujourd’hui personnes très âgĂ©es au delĂ de cela ?
Combien ont l’approche de leur propre dĂ©chĂ©ance en cours, due Ă une sociĂ©tĂ© uniquement axĂ© sur le profit Ă outrance et une croissance tout azimut, dĂ©mesure en tout, hubris cultivĂ© et ensemencĂ© au sein de nos trois sphères humaines : individu/sociĂ©tĂ©/espèces …pour ne pas la faire subir Ă l’enfant, Ă eux mĂŞme et Ă leur entourage ? Pour lui permettre de devenir un ĂŞtre humain avec un « H » ?
Et combien ont une enfant totalement apte à cela : tout les enfants sont-ils égaux dans leur appréhensions endogène et exogènes ?
Votre enfants semble douĂ©e … et je pense rĂ©ellement que tout enfant nĂ© « parfait » pour aborder LA vie (sauf pathologie grave ou implantĂ©e … et encore LA vie sera lĂ ) … ensuite, l’enfant fait des rencontres … parents, Ă©coles, famille … esprit environnemental …etc. Les rĂ©fĂ©rences vitales inscrites en lui se reformatent.
Vous le savez … mais combien le savent ?
Votre combat, notre combat, celui de Jean Marc Dupuis, sont les mĂŞme : donner Ă nos enfants un avenir sain et Ă©panouissant au sein d’un environment sain et Ă©panouissant. Son expĂ©rience, la mienne, la votre sont complĂ©mentaires, le sens est le mĂŞme. C’est plus qu’un combat idĂ©ologique, c’est un combat pour la vie et sa pĂ©rennisation, pour ne pas abandonner les rĂŞnes de nos devenirs communs Ă des ĂŞtres qui n’en ont aucune conscience. Bien sĂ»r, pour nos enfants, mais aussi pour toute une planète blessĂ©e, flĂ©trie, usĂ©e pillĂ©e et polluĂ©e un peu plus chaque jour.Sans elle, sans SA santĂ© Ă elle … qui pourra proposer Ă ses enfants ce que vous avez eu l’opportunitĂ© de proposer ? C’est un combat pour la « VIE » dans la citĂ©, la citĂ© MONDE … la VIE de la citĂ©, la citĂ© Humaine … Pour cela NOUS devons nous relier, Ă©loigner les cĂ©citĂ©s et rejoindre les Ă©ducations Ă©mancipatrices qui prĂ©existent partout au sein de notre espèce … chasser les prĂ©dateurs, ils sont prĂ©datĂ©s. Vous, M. Dupuis, moi-mĂŞme et quelques milliards d’autres devraient y arriver, non ? Alors s’il vous plaĂ®t, ne vous tirez pas dans les pattes … Pourquoi une telle lettre accusatrice ? Prendre contact avec lui et apporter une approche commune EST le SENS … Celui que vous avez choisi, mĂŞme empreint d’u bon fond, ne l’est pas ! Ensemble, c’est toujours mieux, surtout pour des âmes qui oeuvre pour ce MIEUX.
« Mieux ĂŞtre en soi pour mieux ĂŞtre ensemble … et mieux ĂŞtre ensemble pour mieux ĂŞtre en soi » … est la spirale ascensionnelle,telle la boucle rĂ©cursive chère Ă Edgar Morin. Nous devons TOUS nous rapprocher et proposer et anticiper et ĂŞtres des hĂ©rauts de la santĂ©, de l’Homme et de la Planète … lĂ haut, il ont soit tout oubliĂ© (ce qu’Ă priori tous les enfants savent Ă la naissance, soit rien appris en la matière (vivante), soit dĂ©cidĂ© de rester dans le camps des prĂ©dateurs, de ceux qui prennent, ceux qui utilisent le sĂ©cateur lorsque « ça » gĂŞne, plutĂ´t que de planter des graines et crĂ©er l’Homo-gène ! Bise Ă vous. PierĂ´
Tout Ă fait d’accord avec vous, avec un petit bĂ©mol: finir son assiette c’est aussi faire passer le message qu’il faut respecter la nourriture et ne pas la gaspiller. ( Le fameux: il y a des enfants qui meurent de faim…)
J’ajoute que mon fils est adulte maintenant, n’Ă©tait pas comme la vĂ´tre soumise Ă la malbouffe quand il Ă©tait petit mais depuis qu’il a quittĂ© la maison il a dĂ©couvert le plaisir des fast food…
Bonjour,
Pour faire bref, mes enfants n’ont pas toujours fini leur assiette, ce n’Ă©tait pas grave, j’estimais qu’ils n’avaient plus faim. Ce que je n’acceptait pas est qu’ils disent « non je n’aime pas » cela sans y avoir goĂ»tĂ©.
Petite anecdote, comme goĂ»ter après l’Ă©cole, je leur ai donnĂ© une tartine de crème de marron, l’un d’eux n’a mĂŞme pas voulu en goĂ»ter, soit, mais il n’a rien eu d’autre.
Au 3ème jour, le pot allait ĂŞtre fini, je lui ai donnĂ© un très petit morceau en lui demandant d’y goĂ»ter, de faire ce petit effort, et lĂ …. il m’a demandĂ© un autre morceau car il trouvait cela très bon. RatĂ©, le pot Ă©tait vide.
Il est important que les enfants goĂ»te Ă tout avant de dire qu’ils n’aiment pas. Cette anecdote restera dans les annales de la famille.
Qu’en bonheur de vous lire!!J’adhère totalement Ă vos arguments…
Mon frère et mes parents aimaient Ă©normĂ©ment la soupe de potiron HĂ©las je la dĂ©testais(sans ĂŞtre une enfant difficile).Un soir ce potage tant redoutĂ© se trouve sur la table et mon père m’oblige Ă en manger…..Je n’ai pas eu le temps de terminer qu’un flot de soupe est sorti de ma bouche sans pouvoir l’arrĂŞtĂ©r………Vous comprenez pourquoi je suis entièrement d’accord avec vous.
Bonne journée et merci!
Vous décrivez le repas parfait avec une enfant parfaite.
Mais quand elle ira Ă l’Ă©cole, que le petit copain lui offrira des bombons, des gateaux… (tout des cochonneries je suis d’accord) ou qu’elle ira chez des amis ou Ă la cantine, que mangera-t-elle? Cela deviendra frustration et c’est encore pire. Le mieux est l’ennemi du bien.Je ne suis pas pour forcer, mais il y a un juste milieu.