Guérir ses allergies…sans médicaments !

Chère lectrice, cher lecteur,

Depuis plusieurs semaines, je travaillais à un article sur les allergies et la meilleure façon de les traiter naturellement.

Et puis un jour, Julien, un collègue qui m’aide à monter les vidéos que je vous envoie parfois, est passé derrière mon ordinateur. Et il m’a raconté comment lui-même avait réussi à vaincre les allergies qui lui pourrissaient la vie. Je reproduis aujourd’hui notre discussion dans cette lettre car son témoignage est vraiment édifiant.

« Un jour, vers l’âge de 8 ans, mes yeux étaient comme des œufs à moitié cuits, je n’arrivais plus à cligner, je ne faisais que pleurer, je n’arrêtais pas de les gratter », se souvient Julien, aujourd’hui âgé de 29 ans. Conclusion du médecin : « rhume des foins carabiné, graminées au max ! » En termes scientifiques, on dira que son système immunitaire réagit excessivement à une substance normalement inoffensive.

Clarityne, Telfast, Xyzall… Julien est alors passé par toute l’artillerie lourde de la médication antiallergique. Des médicaments qui, au mieux, étouffaient les symptômes et, au pire, le rendaient totalement amorphe : « à l’école on m’appelait même le toxico. »

Il n’a donc pas hésité longtemps lorsqu’on lui a proposé une « solution miracle » pour en finir avec les allergies : la désensibilisation, une thérapie qui consiste à habituer son organisme aux allergènes en s’en injectant régulièrement de faibles doses pendant plusieurs années.

« À la fin de ma désensibilisation, le médecin n’avait jamais vu une telle amélioration. J’étais considéré comme guéri. Cette année-là, j’ai passé un excellent printemps et un excellent été. J’étais bien. »

Fin de l’histoire ? Pas vraiment.

Inutilité des traitements conventionnels

« Mais l’année suivante, j’ai senti les allergies revenir. J’étais très en colère, après trois ans de traitement je n’étais pas guéri. » Trois ans à devoir se rendre chez son médecin tous les mois, à risquer à chaque fois un choc anaphylactique potentiellement mortel pour rien !

Surprenant, pour un traitement considéré comme le nec plus ultra des soins antiallergiques ? Pas si l’on en croit la recherche scientifique : des études ont montré qu’après ce traitement à la fois coûteux et long (3 à 5 ans), seule la moitié des patients [1] voit ses symptômes réduits, et l’amélioration des symptômes (écoulement nasal, éternuements, asthme, irritation des yeux et de la gorge…) n’est en moyenne que de 27 % [2] !!

Avec la désensibilisation, le problème n’est souvent pas réglé, seulement déplacé. Ainsi, Julien n’a plus souffert de démangeaisons aux yeux, mais au nez, à la gorge et sur la peau. Pire encore, il a commencé à avoir de graves crises d’asthme. « Tous les matins, je me levais et je toussais pendant une demi-heure. Je suis donc allé voir un pneumologue qui m’a prescrit une sorte de Ventoline. »

Et quand il demande au médecin quand il pourra se passer du médicament, quand il sera enfin guéri… c’est le grand silence.

« Je ne sais pas pourquoi, en rentrant à la maison, j’ai jeté l’ordonnance à la poubelle et j’ai arrêté définitivement de prendre des médicaments. Et c’est là que j’ai commencé à me sentir mieux. »

C’était en 2013. Depuis, Julien a pris toute une série de mesures qui ont bouleversé sa vie.

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Les 5 mesures qui ont changé sa vie

1. Moins de sucre : 79 % de risques en moins

« Je me suis renseigné, j’ai lu des livres et j’ai pris conscience que le problème venait peut-être de moi. J’ai donc changé petit à petit mon mode de vie. Ma première décision a été de laisser tomber le sucre : j’ai arrêté définitivement les sodas et les sucreries. » Une décision judicieuse, car le fructose présent en grande quantité dans les sodas favoriserait l’inflammation, et en particulier celle des allergies et de l’asthme : en suivant les habitudes alimentaires de 16 907 adolescents durant 2 ans, des chercheurs australiens ont découvert que le risque d’asthme serait accru de 25 à 79 % chez les personnes qui boivent au moins un demi-litre de soda par jour par rapport à celles qui n’en consomment pas [3].

2. Oublier E220 & Cie

« Je n’ai plus acheté aucun produit transformé ou qui contenait des additifs alimentaires. » Ici encore, Julien a vu juste. De nombreux produits industriels contiennent des sulfites, utilisés pour prolonger leur durée de vie. Or les sulfites, lorsqu’ils entrent au contact de l’acide chlorhydrique de l’estomac, dégagent des gaz sulfureux qui agressent les bronches. Sur les étiquettes, les additifs compris entre E220 et E228 sont tous des sulfites. Par ailleurs, il vaut mieux éviter les aliments tels que les poissons surgelés et la charcuterie emballée, riches en histamine, la substance responsable de la constriction des bronches à l’origine de l’asthme.

3. Pas de lait, pas de problèmes

« J’étais aussi accro au lait, je buvais à peu près un litre de lait par jour, à la bouteille. C’est en arrêtant d’en consommer que je me suis rendu compte que je ne le supportais pas.» Le lien entre asthme et lait avait déjà été soulevé par le célèbre Dr Seignalet. En testant son régime sans lait et sans gluten chez 51 asthmatiques, il a noté une amélioration chez 49 d’entre eux, dont 46 en rémission complète ou semi-complète après quelques mois. Le gluten augmenterait la perméabilité de l’intestin, laissant passer des antigènes tels que les protéines de lait qui provoqueraient alors les crises d’asthme.

4. Respirer grâce aux fruits et légumes

Julien a également pris l’habitude de préparer tous les jours des jus de légumes et de fruits frais. De nombreux essais cliniques confirment l’importance d’une alimentation riche en végétaux pour prévenir les allergies. Grace à leurs nombreux antioxydants (vitamine C, E, caroténoïdes, polyphénols…), ils contribueraient à réduire les risques d’inflammation. Ainsi, une méta-analyse portant sur 30 études a trouvé que le risque d’avoir de l’asthme diminuait de 24 % chez les enfants et de 46 % chez les adultes qui consomment beaucoup de fruits et de légumes.

5. Les vertus du jeûne

« En 2014, j’ai aussi essayé pour la première fois le jeûne, je ne mangeais que le soir pendant une semaine. En 2016, j’ai fait un vrai jeûne sur un mois complet. La journée, je ne buvais que des jus de légumes, et le week-end je mangeais normalement. Je pense que ça m’a beaucoup aidé dans mes allergies. »

Cependant, il n’est pas nécessaire de suivre un jeûne aussi long et contraignant que celui de Julien pour améliorer votre état de santé. Le jeûne intermittent, qui consiste à sauter régulièrement des repas (par exemple un repas chaque jour, ou un jour entier par semaine…) a donné d’excellents résul- tats dans le traitement de l’asthme. Un groupe de recherche américain a proposé à des asthmatiques de suivre un jeûne intermittent durant 8 semaines. À la fin de cette cure, les scientifiques ont noté une diminution de l’inflammation et une amélioration des symptômes liés à l’asthme [4].

Guéri !

Après avoir souffert pendant des années, jour après jour, été comme hiver, Julien fête désormais son quatrième printemps sans allergies. Nous venons d’ailleurs de tourner une formation vidéo ensemble sur les étonnants pouvoirs des Fleurs de Bach (je vous en reparlerai très prochainement) et je l’ai vu évoluer en pleine nature, au milieu des Fleurs, sans le moindre problème !

« C’est vrai qu’il m’arrive encore parfois d’éternuer, mais il fallait voir dans quel état j’étais avant, avec mes yeux rouges et gonflés. On aurait dit que je m’étais fait battre. »

Si ces mesures ont marché pour Julien, c’est d’abord parce qu’il a été à l’écoute de son corps, de ce qui lui convenait et de ce qu’il devait changer. Son histoire nous montre que guérir des allergies est plus complexe que d’avaler des pilules. Cela demande un changement de fond.

« On ne soigne pas les allergies en essayant de supprimer les symptômes. On nous dit qu’il faut nous désensibiliser, mais je crois qu’il faut faire exactement l’inverse. Être sensible à la nature, c’est bien. Le symptôme est là pour nous mettre garde, il faut l’écouter, pas le combattre. Aujourd’hui, je me dis que la meilleure chose que j’ai pu faire pour mes allergies est d’avoir jeté à la poubelle toutes ces pilules. »

Et pour tous ceux qui souhaiteraient aller plus loin, je rappelle que la revue la Pharmacie Secrète de Dame Nature a publié un plan de batailles complet anti allergies, à partir des résultats des toutes dernières découvertes de la recherche en santé naturelle. Cliquez ici pour en savoir plus.

Vous y découvrirer notamment comment agir AVANT les premiers symptômes et éviter leur apparition. Comme par exemple :

  • La vitamine qui fortifie vos défenses immunitaires avant le printemps
  • L’importance de consommer des probiotiques pour réduire la gravité des symptômes (nous vous donnons la liste complète des aliments à privilégier)
  • Le magnésium, indispensable en cas d’allergie : attention, seuls certaines formes sont adaptées à notre organisme (éviter par exemple de boire des eaux minérales)
  • Comment éviter que votre enfant devienne allergique
  • 5 conseils pour survivre à la saison des pollens
  • La désensibilisation, pas forcément la meilleure solution…
  • Et encore une foule de conseils : les bonnes graisses à privilégier, le point sur le zinc, etc.

Mais ce n’est pas tout.

Vous découvrirez aussi les meilleures plantes pour calmer l’écoulement nasal, les rougeurs sur la peau, les démangeaisons dans la gorge, etc. Par exemple :

  • Comment apaiser votre système immunitaire (vous connaissez peut-être la spiruline, mais il en existe encore beaucoup d’autres…)
  • Les plantes qui disent STOP au nez qui coule (validées par une importante étude iranienne)
  • 3 remèdes quand on pense avoir tout essayé… et que rien n’a fonctionné
  • Réaction cutanée : le secret de l’homme des bois (et le complément le plus efficace contre les rougeurs)
  • Euphraise : son nom compliqué cache une formidable alliée contre les allergies (à condition de savoir l’utiliser)
  • Les surprenants bienfaits de la menthe poivrée pour libérer vos bronches (et une façon un peu particulière de la préparer pour booster son efficacité)
  • Une algue mystérieuse qui diminue à la fois les démangeaisons, irritations et éternuements… (à consommer de préférence sous forme de gélules)
  • Etc.

C’est un numéro que vous devriez absolument avoir si vous, ou quelqu’un de votre entourage, êtes victime d’allergies printanières. Ne tardez pas si vous êtes intéressé, car nous clôturons la liste d’inscriptions le 10 mai 2018 à minuit.

Cliquez ici pour en savoir plus.

Amicalement,

Florent Cavaler





[1] Ross RN, Nelson HS, Finegold I. Effectiveness of specific immunotherapy in the treatment of allergic rhinitis: an analysis of randomized, prospective, single- or double-blind, placebo-controlled studies. Clin Ther. 2000 Mar;22(3):342-50.
[2] Calderon MA, Alves B, Jacobson M, Hurwitz B, Sheikh A, Durham S. Allergen injection immunotherapy for seasonal allergic rhinitis. Cochrane Database Syst Rev. 2007 Jan 24;(1).
[3] Zumin Shi, Eleonora Dal Grande, Anne W. Taylor, Tiff any K. Gill, Robert Adams, Gary A. Wittert. Association between soft drink consumption and asthma and chronic obstructive pulmonary disease among adults in Australia. Respirology, 2012; 17 (2): 363
[4] Johnson JB, Summer W, Cutler RG, Martin B, Hyun DH, Dixit VD, Pearson M, Nassar M, Telljohann R, Maudsley S, Carlson O, John S, Laub DR, Mattson MP. Alternate day calorie restriction improves clinical fi ndings and reduces markers of oxidative stress and infl ammation in overweight adults with moderate asthma. Free Radic Biol Med. 2007 Mar 1;42(5):665-74

5 réponses à “Guérir ses allergies…sans médicaments !”

  1. teann dit :

    Merci pour cet article, qui m’encourage à continuer dans ma pratique du jeune intermittent et à envisager un jeune thérapeutique pour vaincre mon asthme. Lors du conférence de Stéphanie Retailleau de Jeune et Découvertes, j’ai découvert qu’un scientifique russe avait prouvé que 12 jours de jeûne thérapeutique diminuait fortement l’histamine présent dans le corps des asthmatiques.

  2. Couvreur dit :

    Bonjour,
    Je suis praticienne BBA (pour Bye-Bye Allergie) et je pratique une désensibilisation énergétique des allergies. Le contact avec l’allergène n’est pas direct, aucun médicament n’est pris, aucune substance n’est injectée. Cette méthode vise à supprimer la mauvaise perception qu’a le cerveau du contact avec la substance allergène. Elle mêle shiastsu et médecine traditionnelle chinoise. Elle est franchement efficace et traite l’ensemble du terrain et non pas l’allergie stricto-sensu. C’est une alternative à étudier aussi.
    Merci pour votre article.
    Bien cordialement.
    Nathalie Couvreur – Thérapeute à Palaiseau (91).

    • LUPION Sabine dit :

      Bonjour,je suis intéressée par votre pratique BBA, puis je avoir des renseignements.peut on avoir des consultations a distance ? Merci.

  3. De Melo dit :

    Bonjour,
    Dans la newsletter sur les allergies vous ne précisez pas quelles sont les mesures radicales qu’a prises Julien pour venir à bout de ses allergies….. Bien cordialement.
    Chrystèle

  4. Chantal Baron dit :

    Bonjour, suite à un angor spastique qui m’a valu un stent coronarien (vous on aurez pu s’en passer mais bon je vous ai mis un stent !!) J’ai revu beaucoup de choses dans ma vie et notamment fait la chasse aux oméga 6, l’effet secondaire inattendu fut la disparition de mes allergies printanières ce pour la deuxième année consécutive à ce jour.

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