De gros revenus grâce aux plantes médicinales

En me promenant l’autre jour dans un vide-greniers, je suis tombé sur ce petit fascicule dont le titre a immédiatement retenu mon attention :
Il s’agit d’une petite publication éditée en 1913 par les Editions Pratiques et Documentaires, vendue à l’époque 0,25 francs (et acquise 80 centimes d’euros après négociation dans mon vide-greniers…). Son sous-titre témoigne de la bonne ambiance qui régnait à cette époque :
C’est à se demander si l’arnica, la chicorée et la gentiane ne seraient pas les véritables causes cachées de la Première Guerre mondiale… Des trésors plus précieux que tout l’or du Rhin ou l’acier de la Rhur.
Imaginez la scène : tous les généraux de France, Foch, Nivelle, d’Amade, Mayolle chargeant sabre au clair dans les plaines de la Somme, suivis de la troupe infinie des poilus, au cri splendide de « Rendez-nous l’hysope et l’ail des ours »…
Bon, bon, bon…
Notre éditeur de l’époque était peut-être un petit peu enragé… Mais il reste qu’à la lecture de son document, on découvre à quel point l’herboristerie française a pu être une branche utile et accessible à tous.
Et bien sûr, la question qui vient à l’esprit est : pourquoi est-ce que ce ne serait pas à nouveau le cas aujourd’hui ???
Pourquoi la culture de plantes médicinales ne serait-elle pas une activité complémentaire pour des milliers de passionnés qui cultivent leurs trésors de santé dans leur jardin (ou sur leur balcon) ?
Ce qu’on gagne quand on cultive ses plantes
À l’époque où cette petite brochure a été rédigée, les officines des herboristes et pharmaciens étaient en effet approvisionnées par des « ramasseurs », appartenant souvent aux classes les plus modestes de la société.
Ils récoltaient les « simples », c’est-à-dire les plantes utilisées pour leurs vertus thérapeutiques sans préparation compliquée, dans les champs, les jachères, les prés et les bois, puis les faisaient sécher et allaient les vendre.
Là aussi, pour être franc, je pense que les « gros revenus » promis par notre éditeur du siècle dernier sont un petit peu optimistes. Je doute que l’herboristerie du dimanche soit le moyen le plus rapide de s’enrichir financièrement.
Mais c’est une passion qui vous apportera deux autres trésors : la santé et le bonheur.
Le bonheur de regarder les plantes avec un magnifique sentiment de fierté lorsqu’on les a fait grandir soi-même. Angélique, anis, bourrache, belladone, gentiane, iris, lavande, lin, mauve et guimauve, mélisse, menthe poivrée, romarin, persil, etc. la liste est immense, de ces « simples » qui apaisent, qui réchauffent, qui soignent le corps aussi bien que l’âme. Et dont vous deviendrez ainsi le jardinier.
Souvenez-vous, il y a quelques années certains citadins aventureux installaient des ruches sur les immeubles des grandes villes.
« Ca ne marchera jamais !!! » disaient les incrédules.
Aujourd’hui, on fait du miel sur les toits de Paris. Au Canada, les jardins alimentaires se développent sur les toits des immeubles [1]. À New York, on apprend aux enfants à faire pousser les légumes dans des potagers suspendus. Plus ils mettent tôt la main dans la terre, plus ils aiment les légumes !
Je prédis la même chose pour le jardinage des plantes médicinales. Dans quelques années, de nombreux citadins auront leur herboristerie sur leur balcon. À condition de commencer à planter les bonnes plantes, au bon moment, avec la bonne méthode.
Gardez bien cette idée en tête : « ça marchera » ! À condition de patience et de confiance… en vous-même.
Amicalement,
Florent Cavaler
Bonjour,
Et merci pour cette superbe découverte.
C’est un livre « tombé » dans le domaine public étant donné qu’il a plus de 70 ans. Je me demande donc où serait-il possible de s’en procurer une copie digitale téléchargeable s’il vous plait.
Merci d’avance.
Bonjour, je suis d’accord avec les deux premières interventions. Que de Bla-bla! Quant à la remarque sur les Boches, vous êtes trop jeune, et tant mieux pour vous. Mon grand’père est ressorti de la première guerre « gueule cassée », très cassée, et à chaque repas il ne pouvait s’empêcher de dire: « encore un que les Boches n’auront pas ». Les Allemands d’aujourd’hui n’y sont pour rien , mais c’est malheureusement un fait historique que l’on espère ne pas vivre à nouveau. J’aime quand même vos lettres pour leur qualité d’information. Cordialement
Que de bla bla dans vos « articles »! Pourquoi n’allez-vous pas à l’essentiel et croyez-vous que la valeur d’un article se juge à sa longueur?
Quant à vos « chères lectrices, chers lecteurs », c’est de la soupe… et pas aux herbes sauvages!
Je comprends maintenant pourquoi que choisir faut des commentaires si négatifs sur vous!
PS: je suppose que vous n’allez pas me répondre et ne tenir aucun compte se mes remarques, qui sont, j’en suis sûre, partagées par beaucoup de gens! Ni mettre mon commentaire sur internet!
Bonjour,
vos articles m’intéressent et je vous en remercie.
Malheureusement les vidéos sont interminables.
Je ne les écoute pas en totalité, c’est trop long.
N’y aurait-il pas moyen de condenser les mêmes
messages ?
Cordialement.
Bonjour
Je suis en accord avec votre article.
Ce qui m inquiete c est cultiver des plantes en milieu urbain.
Milieu polluè dioxines et metaux lourd.
J ai lu quelques articles m etant en garde la consommation de plantes aromatiques ou legumes en zone a forte pollution.
Une fois que la plante a capter ces substances l organisme va les assimiler plus facilement et de ce faite polluer notre organisme.
Pascal ,(Marrakech).
Bonjour,
article trés interessant; outre la culture; il existe aussi la ceuillette .
si l’on désire commercialier, vendre ses produits; à qui faut-t-il sadresser?, quelles sont les démarches ?
pouvez-vous nous donner des adresses d’officines, ou autres, qui seraient interessés pour acheter ces produits?
merci et bonne journée.
Je suis d’autant plus en accord avec vous que ma fille cultive des plantes médicinales en bio et en Bretagne, mais hélas les revenus sont plus que modiques et les « idioties » du fonctionnariat aberrantes.