Allez-vous mourir d’ici 10 ans ?

Et aussi : La meilleure épice contre la dépression, curieux médecin, 1 plante/1 truc.

 

Carte de tarot de Marseilles : l'arcane sans nom, soit la mort

 

Si vous préférez ne pas savoir quand vous allez mourir, ne lisez surtout pas cet article et passez directement au suivant.

Les chercheurs de l’University College, à Londres, ont examiné les liens entre la forme physique chez des personnes de plus de 53 ans et le pourcentage de décès, à l’aide de trois tests que vous pouvez refaire chez vous. Les personnes ayant réussi ces tests ont 12 fois plus de chances de survivre dans les 10 années à venir que celles ayant échoué…

 

Test de la force de préhension

Si vous ne disposez pas d’un dynamomètre (outil dédié à la mesure de la pression mécanique), vous pouvez réaliser ce test avec un pèse-personne. Serrez de toutes vos forces le plateau avec les 2 mains. Le but n’est pas de serrer le plus longtemps possible, mais le plus fort possible : vous pouvez réaliser le test plusieurs fois de suite en serrant d’un coup sec, et retenez-en la meilleure performance. Dans l’étude anglaise, la pression-seuil pour réussir le test était de 54,5 kg.

Test de succession de positions

Ce test consiste à passer de la position assise à la position debout depuis une chaise un maximum de fois au cours d’une minute. Dans le cadre de l’étude précitée, le nombre de répétitions pour réussir le test était de 39 fois pour les hommes et 36 fois pour les femmes.

Test de l’équilibre

Tentez de tenir plus de 10 secondes en équilibre sur une jambe en fermant les yeux !

 

J’ai échoué aux tests ! Suis-je condamné ?

Non, mais il y a une condition…

Une équipe de chercheurs américains a suivi 1680 participants qui se sont vu équiper d’un accéléromètre (un capteur permettant de mesurer l’accélération de leurs mouvements) afin de mesurer l’évolution de leur activité physique.

Objectif : déterminer quel degré d’activité physique est nécessaire pour bien vieillir et réussir les trois tests le plus longtemps possible.

Résultat : les personnes qui s’activent vigoureusement à de petites tâches quotidiennes comme faire le ménage, téléphoner ou préparer à manger, conservent plus la forme que les sédentaires.

À la maison, agitez-vous (un peu), c’est un bon début.

Mais en ce qui concerne le maintien d’une santé cardiaque et intellectuelle optimale au fil des années, toutes les études sont unanimes : il faut faire de l’exercice.

Le simple fait de courir 60 minutes par semaine, soit seulement 8 minutes par jour, augmente l’espérance de vie en bonne santé de 3 ans.

 

Dépression : le secret des médecins perses

 

De petites équipes discrètes de scientifiques travaillent aujourd’hui à décortiquer les propriétés médicinales d’une épice que les Perses ont découverte il y a plus de 3000 ans : le safran.

À l’époque, on l’utilisait pour des raisons très variées : par exemple, utilisée à forte dose, elle pouvait provoquer des avortements…

Mais aujourd’hui, ce sont ses propriétés sur l’humeur qui passionnent les chercheurs.

Des personnes souffrant de dépression ont vu une saisissante diminution des symptômes après avoir consommé du safran tous les jours.

L’amélioration a même surpassé les meilleurs antidépresseurs médicamenteux : imipramine, Prozac etc [1].

Plus étonnant encore, le safran peut aussi diminuer les effets secondaires de ces médicaments, en particulier les troubles sexuels : baisse du désir, anorgasmie, difficultés érectiles…

Et ce n’est pas tout !

L’action du safran sur le système nerveux a conduit les chercheurs à s’intéresser à son potentiel dans les cas de démence cérébrale et de maladie d’Alzheimer.

Chez l’adulte, la dose recommandée initialement est de 30 mg par jour. Cette dose n’est pas toxique même à long terme. Des doses plus élevées peuvent être utilisées mais uniquement de manière temporaire (1 à 2 semaines) : les effets toxiques peuvent se manifester dès 60 mg par jour pendant 8 semaines. Ils se manifestent par des troubles de la personnalité, de la fatigue et une perte d’appétit.

 

Le médecin qui soignait une maladie honteuse

 

Il y avait autrefois, rue de Tolbiac à Paris, un médecin chinois qui soignait des maladies un peu honteuses.

Le Viagra n’existait pas à l’époque — oui, il s’agit de ça…

Des messieurs venaient le voir pour une prescription, au lieu de quoi ce médecin s’intéressait à leurs reins, leur cœur et même leur foie.

Il les interrogeait sur leurs habitudes alimentaires, les faisait parler de leurs amours mais aussi de leurs peurs. Il leur posait des questions apparemment sans lien avec leur problème –étaient-ils colériques ? – puis il leur demandait de tourner la tête, de chaque côté puis de haut en bas…

Alors tombait son verdict : il fallait « changer ».

Changer ?! Mais quoi ? De mode de vie ? D’alimentation, d’environnement, de femme, d’amis ?

Changer, avec la médecine chinoise, ce n’est pas courir après le souffle chaud de l’aventure ou les picotements de l’excitation. C’est transformer en acte une prise de conscience : lorsqu’il y a maladie ou douleur, c’est qu’il y a toujours quelque chose à changer.

Vous avez du diabète, des troubles du sommeil, une maladie chronique, vous êtes en surpoids, ressentez de la tristesse ?

La médecine chinoise, en décloisonnant les symptômes qui peuvent affecter nos organes, nos émotions et notre façon d’être en société, met à jour les bases de notre harmonie et de notre santé retrouvée.

Ainsi la forêt menaçante de nos interrogations se transforme en un jardin qui se cultive grâce à des exercices dédiés, et fleurit grâce à l’introspection thérapeutique.

 

1 plante, 1 truc à retenir

 

En lisant l’interminable liste des vertus médicinales de certaines plantes, on a l’impression qu’on ne va rien retenir du tout. Voilà pourquoi nous vous proposons aujourd’hui : 1 plante, 1 truc à retenir.

La bardane

La bardane est LA plante de la peau. Le suc de bardane a un pouvoir antivenimeux très net qui s’expliquerait par une action oxydante sur le venin. En cas d’urgence, si la plante est le seul recours qu’on ait sous la main, on peut donc en appliquer sur la piqûre (notamment de guêpe) ou la morsure (serpent). Frottez une feuille écrasée pour calmer rapidement la douleur. (Et appelez quand même le centre antipoison le plus près de chez vous).

Bardane avec un B comme… ça fait du Bien !

Amicalement,

Florent Cavaler





[1] Akhondzadeh, S., Fallah Pour, H., Afkham, K., Jamshidi, A.H., Khalighi-Cigarodi, f., 2004. Comparison of Crocus sativus L. and imipramine in the treatment of mild to moderate depression: a pilot double-blind randomized trial [ISRCTN 45683816]. BMC Comp. Alt. Med. 4, 12.

2 réponses à “Allez-vous mourir d’ici 10 ans ?”

  1. Bol Marie dit :

    Je trouve trop long toutes ces explications !

  2. LUNG dit :

    J’ai une sclérose en plaques qui a touché mes voutes plantaires (perte de sensibilité). J’ai donc échoué au test de l’équilibre. En revanche, comme je suis sportive j’ai largement battu le score sur le passage de debout à assis et j’ai réussi le 1er test.
    Je ne vais pas mourir dans les 10 ans !

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